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Le préavis en CDI

Sommaire

En tant qu’employeur, il est important de comprendre les règles encadrant le préavis en contrat à durée indéterminée (CDI) pour gérer efficacement les départs de vos collaborateurs. Qu’il s’agisse d’une démission ou d’une rupture conventionnelle, ces situations impliquent des démarches administratives et légales précises.

Dans le cadre d’une démission, l’employé doit respecter un préavis donc la durée peut varier selon son poste et son ancienneté. La formalisation de cette démission se fait souvent avec un préavis de démission à envoyer facilement en lettre recommandée électronique en ligne (LRE). Dans cet article, découvrez les principales obligations légales liées au préavis en CDI et comment AR24 peut vous accompagner dans la gestion des notifications électroniques.

Quelles sont les obligations des employeurs en cas de démission d’un salarié ?

Lorsqu’un salarié décide de rompre un CDI, vous, en tant qu’employeur, devez respecter certains droits :

  • Indemnités et droit au salaire : vous devez verser au salarié son salaire jusqu’à la date de départ effective, un solde de tout compte à jour (incluant les congés payés non pris) et les éventuelles heures supplémentaires.
  • Couverture santé et mutuelle : les salariés bénéficient de la portabilité de leur mutuelle et de leur couverture santé pendant un an après leur départ, sous certaines conditions.
  • Allocation chômage : en cas de démission pour motif légitime (harcèlement, projet de création d’entreprise, ou autres), le salarié peut prétendre à des allocations chômage. Il est essentiel de bien documenter ces situations pour éviter tout litige.

A noter : Une démission ne donne pas droit à une indemnité de licenciement, sauf en cas d’accord mutuel.

Comment formaliser une démission en tant qu’employeur ?

Tout salarié a le droit de démissionner de son poste en CDI et ainsi de rompre unilatéralement le contrat de travail. Lorsqu’un employé vous informe de sa démission, il est important de respecter la procédure légale :

1. Accusé de réception de la démission :

Dès réception de la lettre de démission, vérifiez qu’elle exprime clairement et sans ambiguïté le souhait du salarié de mettre fin à son contrat. Assurez-vous également qu’elle respecte le formalisme requis (date, signature, envoi recommandé ou remis en main propre). Une lettre recommandée électronique (LRE) d’AR24 est une solution pratique, sécurisée et juridiquement valide.

2. Validation de la date de notification :

La date de réception de la lettre de démission marque le début du préavis. Prenez soin de documenter cette date, car elle est déterminante pour calculer la durée restante de collaboration.

3. Gestion du préavis :

Tout d’abord, la durée du préavis dépend du poste occupé, de l’ancienneté du salarié et des éventuelles dispositions spécifiques de votre convention collective.
Aussi, vous pouvez convenir d’un accord mutuel avec le salarié pour réduire ou supprimer le préavis. Dans ce cas, il est conseillé de formaliser cette décision par écrit pour éviter tout malentendu.

4. Communication :

Il est important de bien informer le salarié des étapes à suivre, notamment concernant la remise de son solde de tout compte, ses éventuels droits (portabilité de la mutuelle, congés payés, etc.), et les formalités administratives nécessaires.

Pourquoi passer par la Lettre Recommandée Électronique en ligne ?

Il faut savoir qu’il est tout à fait possible de recevoir un préavis de démission d’un CDI et également d’accuser réception de cette lettre via une LRE (Lettre Recommandée Électronique), d’AR24. Qualifiée par l’ANSSI (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information), la LRE a la même valeur juridique qu’une lettre recommandée au format papier. Grâce au format d’envoi électronique, la démarche est rapide et sécurisée. Vos données sont hébergées sur les serveurs AR24 situés en France, le tout conformément aux règlements eIDAS, RGPD et au dispositif LCB-FT.

L’accusé de réception du préavis est une preuve légale de l’envoi de votre courrier de préavis et de sa bonne réception. Cette procédure peut aussi formaliser la communication entre l’employeur et l’employé par exemple en cas d’arrêt de travail ou pour toute question propre à la rémunération ou à l’épargne salariale. Les organismes publics comme Pôle Emploi reconnaissent cette pratique d’envoi puisque la lettre recommandée électronique apporte une traçabilité fiable.

Quelle est la durée du préavis en CDI ?

La durée du préavis dépend de l’ancienneté salariale dans l’entreprise ainsi que des règles prévues par le Code du travail et par l’accord collectif applicable. Le délai de préavis est également fonction de l’entreprise et de la profession occupée.

Concrètement, les ouvriers et les employés doivent généralement respecter un préavis d’ 1 mois tandis que les cadres ont un préavis en principe égal à 3 mois. Les techniciens et les agents de maîtrise sont quant à eux souvent soumis à une durée de préavis de 2 mois.

Quand et comment accorder une dispense de préavis ?

En tant qu’employeur, vous pouvez accorder une dispense de préavis à un salarié, soit à sa demande, soit par accord mutuel. Dans ce cas :

  • Vous devrez verser une indemnité compensatrice équivalente au salaire que le salarié aurait perçu pendant le préavis.
  •  Cette indemnité ne s’applique pas en cas de licenciement pour faute grave ou lourde.

Pour information, la date à prendre en considération pour la période de préavis est la date de notification de la lettre de démission par lettre recommandée électronique (LRE) ou par lettre recommandée papier (LRAR). Si le préavis est envoyé avec la lettre recommandée avec accusé de réception il faut donc tenir compte de la date de réception.

Cette date permet de fixer le point de départ du début du préavis. En principe, la durée totale du préavis se calcule en mois calendaires, hormis s’il existe des dispositions contraires. Tout salarié travaillant à temps partiel doit respecter les mêmes formalités s’il souhaite démissionner.

En plus de la date de notification de démission, vous devez tenir compte des dispositions prévues par le Code du travail et la convention collective.

Quelles sont les conséquences d’un préavis non respecté ?

Lorsque le préavis n’est pas respecté, cela peut avoir des conséquences juridiques importantes. Vous pouvez solliciter une indemnité compensatrice égale au temps de préavis non respecté. Il en va de même lorsque le contrat est interrompu ou suspendu sans accord préalable. Si l’employé est en CDD, le préavis non respecté peut poser difficulté au salarié pour rechercher un nouvel emploi, en plus des litiges administratifs éventuels.

Si la rupture se justifie par un licenciement pour motif personnel, une force majeure ou un événement impliquant une faute grave, les conséquences sont alors allégées.

Dans tous les cas, il est recommandé de respecter la loi en envoyant une lettre recommandée 100 % électronique, conformément à l’article L.100 du Code des postes et communications électroniques. Cet envoi constitue une preuve de votre action dans le délai légal. AR24 offre une solution fiable et économique, jusqu’à 5 fois moins onéreuse qu’un courrier recommandé papier.