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Recouvrement contentieux : sécurisez vos démarches grâce à l’ERE AR24

recouvrement contentieux

Maintenir une gestion saine des créances impayées peut être un vrai défi, surtout lorsque l’on voit les délais de paiement se rallonger, les défaillances augmenter ou les impayés se multiplier. Et lorsqu’un client ou un partenaire ne règle pas sa facture, l’entreprise n’a pas d’autre choix que d’engager une procédure plus formelle : le recouvrement contentieux. Elle exerce alors une pression plus forte sur son client afin d’obtenir le paiement d’une dette. Pour cela, il est essentiel de connaître et de maîtriser les différentes étapes d’une procédure de recouvrement afin de minimiser l’impact des retards de paiement et des impayés qui peuvent fragiliser la trésorerie de l’entreprise, voire menacer la pérennité de celle-ci.

Dans cet article, nous verrons la différence entre recouvrement amiable et recouvrement contentieux. Nous verrons comment l’ERE d’AR24 (Envoi Recommandé Électronique) peut être un levier efficace pour sécuriser les démarches de recouvrement contentieux et enfin, nous aborderons les différents recours dans le cadre du recouvrement contentieux.

 

Sommaire :

Recouvrement contentieux : définition

Également appelé recouvrement judiciaire, le recouvrement contentieux désigne l’ensemble des actions judiciaires mises en œuvre par une entreprise lorsque les clients ne se sont pas acquittés du règlement de leurs factures. Le recouvrement contentieux intervient donc après un recouvrement amiable qui n’a pas pu aboutir à un accord.

À noter que vous êtes tenu de dialoguer avec votre client pour tenter de recouvrer la créance à l’amiable. Cependant, si le contentieux persiste, vous pourrez contraindre les clients à payer leurs dettes en faisant appel à la justice ou à un professionnel habilité, tel qu’un avocat ou un commissaire de justice.

L e recouvrement contentieux repose sur un cadre légal strict visant à protéger les parties. Afin de pouvoir entamer une procédure judiciaire, il est impératif de prouver qu’on a bien tenté de trouver un accord et de recouvrer la créance à l’amiable. C’est là qu’intervient l’ERE, une solution dotée d’une présomption de fiabilité et permettant de notifier un destinataire en quelques clics seulement.

 

Différence entre recouvrement amiable et recouvrement contentieux

Les différences entre le recouvrement amiable et le recouvrement contentieux se manifestent à différents niveaux. Vous avez tout intérêt à privilégier le recouvrement amiable, qui permet de maintenir une bonne entente avec les clients, d’éviter les frais de justice et de réduire la durée des procédures.

Le recouvrement à l’amiable repose sur la négociation, tandis que le recouvrement contentieux implique des procédures légales ainsi que l’intervention de la justice. Dans un premier temps, vous pouvez effectuer des relances par téléphone ou envoyer des courriers de rappel. La première lettre de relance vise simplement à rappeler au débiteur ses obligations contractuelles. Dans le second cas, le recouvrement contentieux implique des moyens d’action plus contraignants permettant d’obtenir un titre exécutoire. Ce titre exécutoire permet de forcer les clients à régler leur dette. Dans ce cadre, les recours sont variés : l’injonction de payer, le référé-provision, l’assignation au fond, la saisie conservatoire, l’exécution forcée.

Focus sur le recouvrement amiable

En plus de préserver l’entente commerciale, d’éviter les coûts et les délais liés à un recouvrement contentieux, le recouvrement amiable est une étape obligatoire qui précède la saisie de la voie judiciaire. Elle ne doit donc pas être menée à la légère. D’autant plus qu’elle permet d’aboutir, dans la majorité des cas, à la résolution du litige entre le créancier et le débiteur. En effet, les simples retards de paiement de factures et les oublis peuvent être fréquents.

 

En quoi l’ERE est indispensable pour sécuriser les procédures de recouvrement ?

Dans le cadre d’une procédure de recouvrement, qu’elle soit amiable ou contentieuse, la preuve des échanges entre le créancier et le débiteur joue un rôle essentiel. Il est en effet indispensable de pouvoir attester de l’envoi, de la réception et du contenu des courriers adressés au débiteur, notamment lors d’une mise en demeure.

C’est là qu’intervient l’ERE AR24, un recommandé 100% dématérialisé et disposant d’une fiabilité de présomption devant un juge.

Une traçabilité complète de l’acheminement à la réception

Chaque transmission réalisée avec l’ERE génère des preuves horodatées retraçant les différentes étapes : dépôt, envoi, réception et contenu. Ces éléments sont certifiés par un horodatage qualifié et conservés pendant 10 ans  dans un espace sécurisé et sur des serveurs situés en France. Le créancier dispose donc de preuves juridiquement opposables en cas de litige.

Un gain de temps et de réactivité

L’ERE permet d’envoyer un courrier de relance, de mise en demeure ou toute autre notification en quelques clics et de façon instantanée, supprimant ainsi les délais d’acheminement classiques.

De son côté, le destinataire est notifié instantanément, ce qui accélère le traitement des dossiers et peut limiter les retards de paiement.

Par ailleurs, l’expéditeur peut ajouter dans le corps de son courrier de relance ou de mise en demeure un lien de paiement, ce qui facilite les encaissements

Cette rapidité est un atout majeur dans les procédures de recouvrement où le facteur temps est souvent déterminant.

Une solution économique

L’ERE élimine les coûts d’impression, de l’acheminement jusqu’à la conservation des courriers et des preuves. En optant pour l’ERE AR24, les professionnels peuvent bénéficier d’une solution optimale à un coût unique et fixe, quel que soit le nombre de pièces jointes envoyées (jusqu’à 256 Mo)  ou le pays de destination. Les utilisateurs réalisent ainsi des économies conséquentes.

 

À quel moment engager une procédure de recouvrement contentieux ?

Le passage au contentieux ne doit pas intervenir trop tôt. Lorsque le créancier voit que ses relances et ses tentatives de résolution à l’amiable sont inefficaces et restent ignorées, il peut alors envisager d’entamer une procédure judiciaire. Il devra montrer qu’il a épuisé toutes les démarches amiables et que celles-ci n’ont pas abouti.

Il est important de rappeler que la mise en demeure constitue une condition préalable obligatoire pour engager un recouvrement contentieux. Le créancier devra donc s’assurer qu’il dispose bien de la preuve de dépôt de la mise en demeure. Dans le cas où le débiteur refuse ou ignore le courrier de mise en demeure, cela n’empêche pas le créancier d’engager une procédure judiciaire. En effet, la preuve de dépôt vaut preuve de l’envoi et suffit à prouver qu’il a bien tenté de résoudre le litige à l’amiable.

Par ailleurs, si le débiteur conteste la validité ou le montant de la créance, la résolution du litige à l’amiable devient difficile et dans ce cas, le passage au recouvrement contentieux est alors inévitable et c’est alors au juge de trancher le litige.

À noter que si le délai de prescription approche (2 ans pour un particulier et 5 ans pour un professionnel),  il est impératif pour le créancier d’engager une procédure judiciaire afin d’interrompre la prescription et de préserver ses droits.

Enfin, si l’entreprise s’aperçoit que la situation financière du débiteur se dégrade, par exemple, si les retards sont répétés, si les   ou si des informations confirment ces difficultés, il doit agir rapidement et engager une procédure de recouvrement contentieux pour préserver ses droits avant que le débiteur ne devienne insolvable.

 

Recouvrement contentieux : les différentes actions judiciaires

Cette étape permet de contraindre le débiteur à régler ses dettes. Plusieurs procédures existent selon la nature de la créance, le montant de la dette et la situation du client.

Voici les principales actions judiciaires possibles pour assurer la gestion efficace des impayés et sécuriser les paiements.

L’injonction de payer : une procédure simple et rapide

L’injonction de payer est la procédure la plus courante dans un recouvrement contentieux. Pour qu’elle soit exigible, l’entreprise doit détenir une créance certaine, liquide et exigible. Cette dernière dépose alors une requête auprès du tribunal compétent. Si la demande est jugée fondée, le juge rend une ordonnance portant injonction de payer, qui devient un titre exécutoire après signification au débiteur.

Le référé-provision  : une procédure provisoire mais efficace

Il s’agit d’une action judiciaire qui permet d’obtenir rapidement le paiement d’une créance non sérieusement contestée. L’entreprise doit saisir le tribunal afin que le juge ordonne une provision, autrement dit le versement immédiat de la somme, en attendant la décision au fond. Cette procédure est utilisée en cas d’urgence lorsque les délais de paiement s’allongent ou que la situation a pour effet de mettre en péril la trésorerie de l’entreprise.

L’assignation au fond : le recours complet

L’assignation au fond est la procédure contentieuse la plus formelle. Elle vise à assigner le débiteur pour trancher le litige de manière complète. Le créancier pourra faire appel à ce type de procédure en cas de contestation de la créance par le débiteur ou en cas de dégradation de l’entente avec le client. Cette procédure est plus longue et plus coûteuse, mais elle permet de résoudre le litige de façon définitive. Après le jugement, il n’y a plus d’incertitude juridique.

 

La saisie conservatoire : protéger les actifs du débiteur

La saisie conservatoire est une mesure préventive qui consiste à geler les biens, comptes bancaires ou créances du débiteur. Ainsi, ce dernier ne pourra dissimuler ou transférer des fonds avant le jugement. Cette procédure intervient donc avant l’obtention du titre exécutoire et à condition que l’entreprise bénéficie de suffisamment d’éléments pour prouver un risque de non-paiement. La récupération des sommes pourra être possible lorsque la saisie conservatoire se transforme en saisie exécutoire, une fois le titre exécutoire obtenu.

L’exécution forcée : la dernière étape du recouvrement

Une fois le titre exécutoire obtenu, l’entreprise fait appel à un commissaire de justice (anciennement huissier). Ce dernier procède à la saisie des biens, des salaires ou des comptes débiteurs. Cette phase marque la conclusion de la procédure de recouvrement judiciaire et permet d’obtenir le règlement intégral des sommes dues. Il est important de noter que cette action d’exécution doit respecter un cadre légal strict afin de garantir la protection des droits des parties.

 

En résumé, chaque recours constitue une phase clé dans la gestion des impayés et la sécurisation des paiements.

En s’appuyant sur des solutions modernes comme l’ERE AR24, les professionnels peuvent simplifier leurs démarches, renforcer la fiabilité juridique de leurs actions et optimiser la récupération de leurs créances tout en préservant autant que possible la relation client. Adoptez dès aujourd’hui une solution 100% dématérialisée et gagnez du temps avec l’ERE AR24. Contactez nos experts afin de vous guider !

 

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