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Comment régler les impayés en copropriété ?

Comment régler les impayés en copropriété ?

Vivre en copropriété apporte des avantages, mais aussi des dépenses à prévoir. Le plus souvent, les dépenses liées aux parties communes sont gérées par ce que l’on appelle un syndic de copropriété dont le rôle est d’administrer la copropriété auprès des différents copropriétaires. Des charges sont donc à régler par le syndic, et c’est aussi cet organisme qui va se charger d’intervenir en cas d’impayé.

Sommaire :

  1. Quelles dépenses dans le cadre d’une copropriété ?
  2. Que se passe-t-il en cas d’impayé ?

 

1. Quelles dépenses dans le cadre d’une copropriété ?

Les copropriétaires doivent faire face à différentes dépenses liées au fait que leur bien immobilier se trouve au sein d’une copropriété. En effet, s’ils disposent du bien en lui-même comme n’importe quel autre propriétaire, ils sont aussi en partie propriétaires des parties communes de l’ensemble comme par exemple la cage d’escalier, l’ascenseur, la cour intérieure, le jardin ou tout autre espace s’il y a lieu. La présence de ces espaces, mais aussi de certains équipements implique donc bien entendu de réaliser des actions d’entretien et parfois même des travaux qui entrainent, de fait, des dépenses.

Le syndic de copropriété va donc avoir en charge la gestion de ces parties communes et notamment des dépenses qu’elles impliquent. Ces dépenses que l’on appelle charges de copropriété sont comprises dans le budget prévisionnel et donc demandées chaque trimestre aux copropriétaires par le biais d’un appel de fonds. Ces charges comprennent tous les frais réguliers auxquels doit faire face la copropriété comme les honoraires du syndic, les contrats d’assurance, la rémunération du personnel, les travaux de maintenance et les petites réparations, l’entretien des parties communes, les factures d’eau, d’électricité, de gaz, etc.

Par ailleurs, des dépenses supplémentaires peuvent s’ajouter aux charges du budget prévisionnel lorsqu’un événement imprévu est à prendre en compte comme des travaux par exemple. Qu’il s’agisse d’un ravalement de façade, d’une intervention au niveau de la toiture, de refaire les peintures de la cage d’escalier ou autres, ces travaux plus ponctuels entrainent aussi des dépenses. Votés lors des Assemblées Générales, ces travaux entrainent donc eux aussi des charges qui seront à régler par les copropriétaires selon l’échéance qui aura aussi été définie lors d’une AG.

 

 

2. Que se passe-t-il en cas d’impayé ?

Qu’il s’agisse des charges comprises dans le budget prévisionnel ou des charges plus exceptionnelles, les copropriétaires ont pour obligation de s’acquitter de leurs dettes dans les délais impartis. En cas d’impayé, le syndic de copropriété va donc entamer une procédure de recouvrement.

Il y a tout d’abord la procédure à l’amiable qui permet de maintenir l’échange entre le copropriétaire et le syndic. Parfois, des solutions peuvent être trouvées notamment en décalant l’échéance de paiement ou encore en mettant en place un système d’échelonnement. Si aucune solution n’a pu être trouvée dans le cadre d’une procédure à l’amiable, le syndic doit procéder à une mise en demeure qu’il peut envoyer par avis électronique AR24, juridiquement équivalent à un courrier recommandé, lequel apportera une preuve de dépôt et de transmission dès l’envoi (équivalent à un avis de passage). De plus un accusé de réception est transmis à l’expéditeur, dès que le destinataire aura ouvert son avis électronique AR24. Le copropriétaire a alors 30 jours pour s’acquitter de sa dette à compter de la réception de l’avis électronique.

En cas de nouvel échec, le syndic peut alors entamer une procédure contentieuse de recouvrement. Le syndic peut déposer une requête devant le tribunal judiciaire et si elle est estimée légitime par le juge, ce dernier va pouvoir rendre une injonction de payer. Cette injonction de payer sera notifiée au copropriétaire par un huissier de justice. Il disposera alors d’un mois pour régler ses dettes et s’il ne respecte pas ce délai, l’ordonnance vaut jugement. Par ailleurs, le syndic est aussi en droit de procéder à une saisie dans le cadre du mécanisme d’hypothèque légale mis en place par la loi Elan.

Pensez à l’avis électronique pour vos mises en demeure de payer en copropriété ; il s’agit d’une solution extrêmement simple à utiliser, de votre coté et du coté du copropriétaire destinataire, en plus d’être 100% dématérialisée.

 

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