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Envoi d’une LRE : à quel moment recueillir le consentement du salarié destinataire dans le cadre d’un licenciement ?

Envoi d'une LRE : à quel moment recueillir le consentement du salarié destinataire dans le cadre d'un licenciement ?

L’envoi d’une LRE ou lettre recommandée électronique permet généralement de gagner du temps, de faire des économies et d’opter pour un mode de communication plus écologique que le format papier. Il s’agit donc d’un système tout particulièrement adapté pour les RH. Cela étant, il est important de recueillir le consentement des potentiels destinataires. Alors comment faire dans le cadre d’une lettre de licenciement ?

Sommaire :

  1. Les avantages de la LRE pour les RH
  2. Le consentement dans le cadre d’une LRE
  3. Comment faire dans le cadre d’un licenciement ?

 

1. Les avantages de la LRE pour les RH

La lettre recommandée électronique est un système de plus en plus plébiscité par les entreprises qui permet d’effectuer l’envoi d’une lettre recommandée avec accusé de réception de manière dématérialisée. En effet, la LRE dispose de la même valeur juridique qu’une lettre recommandée traditionnelle, la LRAR, (article L100 du CPCE) à la différence qu’elle offre certains avantages supplémentaires.

En effet, elle permet tout d’abord d’effectuer des envois plus rapidement. 100% dématérialisé, l’acheminement est instantané. Les demandes officielles ou notifications importantes qui ne peuvent pas attendre peuvent donc être envoyées en quelques clics et le temps d’acheminement physique de la lettre ne sera pas à prendre en compte, tout se fait par voie électronique. Dans le domaine des RH, ce sont parfois des délais serrés qui sont à respecter, d’où l’intérêt d’opter pour la LRE.

Il s’agit aussi d’un mode de communication plus économique qui permet de faire des réductions de coûts directs et indirects. La LRE ne nécessite ni impression, ni papier, ni transport pour être acheminée ; ce qui permet de réduire les dépenses ainsi que son impact écologique.

Enfin, il s’agit d’un outil qui permet une gestion des courriers plus simple au quotidien ce qui permettra aux RH de gagner un temps précieux.

 

2. Le consentement dans le cadre d’une LRE

Pour pouvoir effectuer l’envoi d’une lettre recommandée électronique auprès d’un destinataire, son consentement écrit à une date exacte doit tout d’abord être recueilli (obligation règlementaire du règlement eIDAS). Il permet tout simplement d’attester que la personne accepte de recevoir ce type de courrier, qu’elle est en capacité de le faire et qu’elle consulte régulièrement sa boite email. Il s’agit donc bien souvent d’une simple signature dans un formulaire, dans un contrat ou dans un avenant, mais qui est nécessaire pour pouvoir utiliser la lettre recommandée électronique. Il est donc capital pour les services RH de trouver un moyen de recueillir le consentement des salariés avant de pouvoir envoyer une LRE et d’autant plus dans le cas d’un licenciement. Découvrez également le gestionnaire de consentement AR24.

 

3. Comment faire dans le cadre d’un licenciement ?

Le recueil du consentement à recevoir une LRE peut être quelque peu délicat dès lors qu’il s’agit d’envoyer un courrier de licenciement. Pourtant, les services RH vont bien devoir trouver une solution adéquate.

Afin de pouvoir communiquer de manière générale par LRE pour toutes les notifications importantes, il sera pertinent de recueillir le consentement de l’ensemble des salariés. Pour cela, on pourra effectuer un envoi groupé de formulaire de demande que l’on pourra ensuite recueillir auprès des salariés puis conserver. Le consentement sera alors obtenu pour utiliser la LRE dans le cadre d’un licenciement si nécessaire. Pour les nouveaux arrivants, on pourra intégrer la signature du consentement directement dans le contrat de travail pour gagner du temps. Il s’agit de quelques changements qui permettront, à terme, de recueillir le consentement de tous.

Si l’on préfère fonctionner au cas par cas, il est également possible de recueillir le consentement du salarié à licencier au moment de l’entretien de licenciement. En effet, avant la réception du courrier confirmant la décision de l’entreprise, c’est un entretien en RH qui est réalisé pour pouvoir échanger à ce sujet. Il peut alors s’agir du bon moment pour faire signer un consentement au futur licencié. Posez-lui la question de son choix quant à la réception de son courrier de convocation ; s’il accepte la voie électronique, il y gagnera autant que vous. Sinon il faudra passer par la lettre recommandé papier hybride (conception en ligne puis impression et envoi en physique par voie postale).

 

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Procédure de droit au compte : envoyer un avis de refus d’ouverture de compte par LRE

Procédure de droit au compte

Tout établissement bancaire peut légitimement refuser l’ouverture d’un compte sans avoir à motiver sa décision, mais qu’en est-il du droit au compte ? Quelles sont les obligations des banques ? Une banque peut-elle fermer un compte ouvert à la suite d’une procédure de droit au compte en cas d’incivilités répétés ou d’opérations illégales ? Réponses.

Sommaire :

  1. La procédure de droit au compte
  2. Envoyez un avis de refus d’ouverture de compte en LRE
  3. Fermeture d’un compte ouvert à la suite d’une procédure de droit au compte

 

1. La procédure de droit au compte

Lorsqu’une banque refuse l’ouverture d’un compte à un potentiel client, elle n’est pas tenue de motiver sa décision. Ce dernier peut alors faire valoir son droit au compte en transmettant un dossier à la Banque de France (article L312-1 du Code monétaire et financier). La procédure pourra également être lancée directement par la banque ayant refusée l’ouverture de compte.

Le recours au droit au compte est accessible à :

  • Toute personne physique ou morale résidant en France ;
  • Toute personne physique résidant légalement dans un pays de l’Union Européenne ;
  • Toute personne de nationalité Française résidant hors de France ;

 

Les personnes possédant déjà un compte en France ne peuvent pas prétendre au droit au compte. En revanche, ceux faisant l’objet d’un interdit bancaire, d’une inscription au fichier des incidents de crédit aux particuliers (FICP), d’une procédure de surendettement, peuvent bénéficier de ce droit qui est bien évidemment gratuit pour tous. Dans un délai d’un jour ouvré à réception du dossier, la Banque de France désigne d’office un établissement bancaire qui procédera à l’ouverture d’un compte de dépôt selon les conditions fixées par la loi. La banque désignée devra être située à proximité du domicile ou du lieu choisi par la personne concernée. L’ouverture du compte devra se faire dans un délai de trois jours ouvrés à réception des documents et donner accès à des services bancaires de base :

  1. L’ouverture, la tenue et la clôture du compte ;
  2. Un changement d’adresse par an ;
  3. La délivrance à la demande du relevé d’identité bancaire ;
  4. La domiciliation de virements bancaires ;
  5. La fourniture mensuelle d’un relevé des opérations effectuées sur le compte ;
  6. L’encaissement de chèques et de virements bancaires ;
  7. Les paiements par prélèvements SEPA, titre interbancaire de paiement SEPA ou par virement bancaire SEPA, ce dernier pouvant être réalisé soit aux guichets soit à distance ;
  8. Des moyens de consultation à distance du solde du compte ;
  9. Les dépôts et les retraits d’espèces au guichet ou aux distributeurs automatiques de l’organisme teneur de compte ;
  10. Une carte de paiement permettant notamment le paiement d’opérations sur internet et le retrait d’espèces dans l’Union Européenne. (article D312-5 du Code monétaire et financier)

 

2. Envoyez un avis de refus d’ouverture de compte en LRE

En tant qu’établissement financier, vous pouvez être amené à refuser l’ouverture d’un compte sans avoir à en motiver votre décision. Cependant, vous devez adresser sans plus attendre, à la personne concernée, une lettre de refus par lettre recommandée avec accusé de réception ; cet envoi ne pourra être facturé. En raison de votre devoir d’information, vous devez informer la personne de son droit au compte et de sa possibilité de saisir la Banque de France. Ce refus est souvent lié à la situation de la personne : interdit bancaire, émission de chèque sans provision, procédure de surendettement…

Afin de gagner du temps dans vos démarches administratives, vous pouvez transmettre cette attestation de refus par lettre recommandée électronique (LRE). Aussi simple et rapide que l’envoi d’un email, la LRE AR24 vous fera gagner un temps précieux. D’autant plus qu’elle permet de supprimer les délais d’acheminement puisque son envoi est instantané. Possédant la même valeur juridique que le recommandé papier (article L100 du Code des postes et des communications), elle vous fournit des preuves identiques, à savoir :

  • La preuve de dépôt et d’envoi : celle-ci fait courir les délais légaux et sera accessible immédiatement sur votre espace AR24.
  • La preuve de réception.
  • La preuve de refus.
  • La preuve de négligence.

 

Les documents relatifs à l’envoi (courrier et preuves) de l’expéditeur et du destinataire sont conservés sur nos serveurs sécurisés. La lettre recommandée électronique présente de nombreux avantages tout en restant hautement sécurisée et fiable. Régie par des règles strictes imposées par le règlement eIDAS, elle est distribuée par un prestataire de confiance certifié.

L’envoi de l’avis de refus d’ouverture se fait en quelques minutes :

  • Créer un compte gratuitement sur AR24.fr ;
  • S’identifier avec un moyen d’identification ;
  • Recueillir le consentement du destinataire : cette étape obligatoire pour tous les destinataires particuliers et conformément à l’article L100 du Code des postes et des communications électroniques doit se faire préalablement à tout envoi. Pour cela, rien de plus simple ! Vous pouvez utiliser notre gestionnaire de consentement ou demander au destinataire un accord de consentement écrit lors de sa demande d’ouverture de compte.
  • Rédiger et envoyer l’attestation de refus à votre destinataire.

 

Une fois que vous avez cliqué sur « envoyer », votre destinataire reçoit une notification dans sa boite mail. Vous recevez alors la preuve de dépôt et d’envoi du courrier recommandé.

 

3. Fermeture d’un compte ouvert à la suite d’une procédure de droit au compte

Comme tout autre compte, la banque désignée par la Banque de France peut fermer un compte ouvert par une procédure de droit au compte. L’établissement bancaire est dans l’obligation de motiver sa décision par courrier à la personne concernée et l’informer de l’existence d’un service au sein de la Banque de France qui traite les contentieux en lien avec les résiliations de compte. Une fois encore, l’établissement pourra avoir recours à la lettre recommandée électronique pour accélérer la procédure. Elle devra également en informer la Banque de France. La fermeture de compte est possible uniquement dans les cas suivants :

  • Fraude ou opérations illégales effectuées sur le compte,
  • Incivilités répétées de la part du client à l’encontre du personnel,
  • Informations erronées renseignées par le client,
  • Le client ne répond plus aux critères liés au domicile ou à la résidence,
  • Le client a ouvert un deuxième compte de dépôt,
  • La banque ne dispose pas des informations nécessaires à l’ouverture ou au bon fonctionnement du compte.

 

Le compte sera alors clôturé à l’issue d’un préavis de deux mois ; mais il existe des exceptions dans les 2 situations ci-dessous, pour lesquelles les comptes seront clôturés sans préavis :

  • Des comptes sur lesquels des opérations illégales ont été réalisées ;
  • Et ceux dont les détenteurs ont fourni des informations inexactes.

 

Vous souhaitez transmettre votre prochain avis de refus par LRE ? Créez votre compte gratuitement sur AR24 pour commencer vos envois !

Bon à savoir : il existe une alternative à la LRE, la lettre recommandée optimale. Elle vous permet de laisser le choix à votre destinataire sur le mode de réception de son courrier. Il pourra alors choisir de recevoir son courrier recommandé au format papier ou au format numérique. La lettre recommandée optimale vous permet également de recueillir facilement le consentement de votre destinataire.

 

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Comment fonctionne un bail 3-6-9 ?

Comment fonctionne un bail 3-6-9

Le bail 3-6-9, aussi connu sous le nom de bail commercial, est un contrat de location de locaux commerciaux. Ces locaux doivent être utilisés soit pour l’exploitation d’un fonds commercial, industriel ou artisanal.

À travers cet article nous verrons : Qu’est-ce qu’un bail commercial ; Quelles sont ses caractéristiques ; Quelle est sa durée puis quelle est la procédure à suivre pour le résilier.

Sommaire :

  1. Qu’est ce qu’un bail commercial ?
  2. Quelles sont les particularités du bail commercial ?
  3. La durée d’un bail commercial
  4. Les modes de résiliation du bail commercial

 

1. Qu’est ce qu’un bail commercial ?

Comme dit précédemment, le bail commercial ou 3-6-9 est un contrat de location de locaux commerciaux. Toutefois, pour en bénéficier plusieurs conditions doivent être réunies.

 

a. Quelles conditions pour la mise en place d’un bail commercial

Tout d’abord pour bénéficier d’un bail commercial, le locataire doit impérativement exercer une activité commerciale, c’est-à-dire une activité qui se définit par l’accomplissement d’actes de commerce. Ainsi, les professions libérales et les sociétés ayant une forme commerciale mais exerçant une activité de nature civile ne pourront pas jouir d’un bail commercial. En effet, ces professions seront en principe soumises à d’autres types de baux tel que le bail professionnel ou le bail rural.

Toutefois, il est important de noter qu’il est possible de conclure un bail mixte, c’est-à-dire de louer un local offrant doubles usages au locataire. En effet, le bail mixte permet au locataire de jouir à la fois d’un lieu d’habitation et d’un lieu où il peut exercer sa profession.

Aussi, l’activité exercée par le locataire doit être précisée dans le contrat de bail commercial. Ainsi, le locataire sera contraint d’exercer l’activité figurant dans le contrat de bail. En effet, si le locataire exerce une autre activité que celle figurant dans le contrat, il s’expose à la résiliation de son bail. De plus, le locataire ne peut pas modifier la nature de son activité sans obtenir au préalable l’accord de son bailleur. Toutefois, il est possible de procéder à une déspécialisation partielle de l’activité. En effet, le locataire est autorisé à exercer des activités complémentaires à celle figurant dans le contrat de bail.

 

b. Les procédures nécessaires à la conclusion d’un bail commercial

Tout d’abord, avant de conclure un bail commercial, le bailleur doit impérativement effectuer un état des lieux de l’immeuble et des locaux destinés à la location. Aussi, ce dernier doit fournir certaines informations au locataire qui devront figurer dans les annexes obligatoires du bail commercial :

  • Le diagnostic de performance énergétique (DPE).
  • L’état des risques naturels et technologiques.
  • L’existence éventuelle de sinistres ayant donnés lieu au versement d’une indemnité en vertu de la garantie nationale.
  • Le risque de pollution des sols.
  • L’état prévisionnel des travaux que le bailleur envisage de réaliser dans les 3 années suivantes puis le budget prévisionnel pour les réaliser.

 

De plus, le bail commercial devra être enregistré. Pour cela, il existe deux manières différentes :

  • L’acte authentique : le bail commercial sera rédigé par un notaire.
  • L’acte sous seing privé : les parties enregistreront par elles-mêmes le bail commercial au service des impôts.

 

Enfin, selon l’article 739 du Code général des impôts, le coût d’enregistrement d’un bail commercial est de 25 euros.

Bon à savoir : sauf clauses contraires, le bail commercial, même non ratifié, dispose d’une valeur juridique.

2. Quelles sont les particularités du bail commercial ?

Bail protecteur, le bail commercial permet au locataire d’exploiter son fonds de commerce pour une longue durée. Cependant, plusieurs devoirs pèsent sur le locataire comme le paiement du loyer ou parfois la prise en charge des travaux.

 

a. Le loyer

Concernant le loyer du bail commercial, il est fixé librement entre les parties. Toutefois, son montant est en principe défini sur la base de sa valeur locative.

Attention, dans le cadre d’un renouvellement du bail commercial, il est fréquent que le bailleur décide d’augmenter le prix du loyer. Cependant, en principe, le loyer même révisé doit être équivalent à la valeur locative du bien.

Toutefois, dans certains cas, un plafonnement de la valeur du loyer est prévu afin de protéger le locataire. En effet, la hausse du loyer ne pourra excéder la variation de l’indice applicable, à savoir :

  • L’indice des loyers commerciaux (ILC) ;
  • L’indice des loyers des activités tertiaires (ILAT).

 

b. La répartition des charges et des travaux

En principe, le bail commercial prévoit une répartition des travaux et des charges entre les parties. Toutefois, le bailleur est censé prendre en charge les travaux les plus importants. En effet, le bailleur est supposé entretenir son bien.

Ainsi, le bailleur devrait prendre en charge :

  • Les travaux d’entretien et de répartitions ;
  • Les travaux obligatoires prescrits par l’administration.

 

Puis le locataire devrait prendre en charge le reste des travaux, à savoir les réparations d’ordre locatif.

S’agissant des travaux de mises aux normes dans le cadre d’un bail commercial, on distingue 3 cas :

  • Le bail a été ratifié avant le 5 novembre 2014 et comporte une clause énonçant que les coûts des travaux sont à la charge du locataire.
  • Le bail a été ratifié après le 5 novembre 2014 et n’inclut pas de clause dérogatoire, alors c’est au bailleur de supporter l’ensemble des coûts des travaux.
  • Le bail a été ratifié après le 5 novembre 2014 et inclut une clause dérogatoire, alors le bailleur garde à sa charge les grosses réparations et le reste est à la charge du locataire.

 

3. La durée d’un bail commercial

Particulièrement avantageux pour le locataire, le bail commercial a une durée minimale de 9 ans. De plus, grâce aux échéances triennales (3, 6, 9) le preneur peut mettre un terme au bail quand il le souhaite.

Aussi, le preneur dispose d’un droit de renouvellement du bail commercial. En effet, le locataire est libre de demander à son bailleur le renouvellement de son bail dans les 6 mois précédant son expiration par lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR), lettre recommandée électronique (LRE), ou acte d’huissier.

Le bailleur dispose également d’un droit de renouvellement du bail commercial. Toutefois, ce droit lui permet de réviser le montant du loyer afin de l’augmenter. Cette augmentation est encadrée par la Loi Pinel qui prévoit un plafonnement de l’augmentation du loyer si la valeur locative est supérieure au loyer du bail à renouveler. Ce plafonnement est fixé par l’indice des loyers commerciaux. Enfin, toutes ces nouvelles formalités seront écrites dans un avenant au contrat de bail commercial. Ainsi, ce dernier contiendra le nouveau montant du loyer, la durée du bail renouvelé puis la fixation d’un nouveau dépôt de garantie, etc…

 

4. Les modes de résiliation du bail commercial

La résiliation du bail commercial peut émaner aussi bien du preneur que du bailleur. Aussi, une clause résolutoire peut être ajoutée au contrat de bail.

Le locataire peut résilier le bail commercial librement du moment qu’il respecte le délai de préavis et la forme du congé.

Le bailleur doit respecter un certain nombre des formalités pour donner congé à son locataire. En effet, ce dernier peut donner congé que dans certains cas :

  • En cas de construction, reconstruction ou surélévation de l’immeuble.
  • En cas de réaffectation du local en local d’habitation accessoire.
  • En cas d’exécution de travaux prescrit par les autorités dans le cadre d’une opération de restauration immobilière.
  • En cas de démolition de l’immeuble dans le cadre d’un projet de renouvellement urbain.
  • Puis en cas de cessation d’activité.

 

Toutefois, pour que le congé donné par le bailleur soit accepté, il doit respecter un délai de préavis de 6 mois avant l’expiration d’une période triennale ou le terme du bail commercial.

 

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Procédure de licenciement : quels délais à respecter avant l’envoi d’une lettre de licenciement ?

Procédure de licenciement

La procédure de licenciement ne s’improvise pas. Elle suit un cadre légal précis et strict pour conserver les droits et les obligations de chaque partie : employeur et salarié. Il est alors particulièrement important pour l’employeur de connaître les délais légaux à respecter. Plusieurs actions doivent être menées de la part de chaque partie. Coté employeur, pour simplifier ses démarches administratives, il pourra se pencher sur la lettre recommandée électronique (LRE).

Sommaire :

  1. La convocation à un entretien préalable lors d’un licenciement
  2. La lettre de licenciement adressée au salarié

 

1. La convocation à un entretien préalable lors d’un licenciement

Avant de se pencher sur l’envoi de la lettre de licenciement au salarié, il faut commencer par convoquer ce dernier à un entretien préalable. Cet échange entre les parties est imposé afin de pouvoir communiquer sur les raisons du départ du salarié de l’entreprise. La convocation doit être formalisée afin de prouver le bon respect de la procédure. Cette lettre doit obligatoirement être avec accusé de réception. Les employeurs optent régulièrement aujourd’hui pour une lettre recommandée électronique (LRE) afin de simplifier les démarches et de gagner du temps.

Plusieurs éléments doivent être inclus dans cette lettre, que cette dernière soit sous un format papier ou sous un format électronique (LRE) :

  • L’objet de l’entretien entre les parties ;
  • Les précisions concernant le lieu, l’heure et la date de la réunion ;
  • L’assistance du salarié lors de cet échange.

 

En effet le salarié peut se faire assister durant toute la réunion avec son employeur. Il a alors le choix entre un salarié de l’entreprise ou un conseiller extérieur si l’entreprise n’a pas de représentant du personnel. Il faut aussi noter qu’un délai minimum de 5 jours doit être respecté entre le moment où le salarié reçoit la lettre et la date de l’entretien. De plus, il faut savoir que le salarié n’a pas l’obligation de se rendre à ce rendez-vous.

 

2. La lettre de licenciement adressée au salarié

L’entretien préalable est passé, mais la procédure ne s’achève pas pour autant. Désormais, il faut acter le licenciement du salarié auprès de l’entreprise. Pour cela, l’employeur doit utiliser une lettre de licenciement. Ce formalisme est obligatoire pour respecter la procédure. Ici encore, la notification au salarié se fait uniquement par lettre recommandée avec accusé de réception. Cependant depuis janvier 2019, le format électronique qualifié eIDAS possède la même valeur juridique que le format papier. De cette façon, l’employeur peut tout à fait choisir d’informer son salarié via LRE en lui envoyant électroniquement sa lettre de licenciement. Cette solution est proposée de façon sécurisée et rapide par AR24.

À noter que le salarié est considéré comme un particulier vis-à-vis de son employeur. Pour cette raison l’employer doit obtenir le consentement préalable du salarié à être notifié par LRE. L’idéal étant d’inclure une clause contractuelle dans les contrats de travail de tous les salariés, afin de pouvoir communiquer avec eux toujours par voie électronique.

Le cadre légal impose un délai de 2 jours ouvrables entre la notification du licenciement au salarié et la date de l’entretien. Par contre, la loi n’impose pas de délai maximum pour l’envoi de la lettre. Il est important de préciser clairement dans cette lettre le motif du licenciement au salarié. La lettre recommandée électronique (LRE) permet d’envoyer, si cela est pertinent, des documents en pièce jointe à ajouter au courrier électronique. De plus, l’employeur doit faire un rappel dans son courrier des droits et des obligations de chaque partie.

L’employeur doit aussi savoir que le salarié peut lui demander des précisions sur ce motif de licenciement. Pour cela, il dispose d’un délai de 15 jours à compter de l’information du licenciement par lettre recommandée électronique (LRE) ou papier. L’employeur a lui aussi 15 jours pour répondre à son salarié et lui apporter les précisions qu’il souhaite à la suite de sa première lettre recommandée électronique de licenciement. Ainsi, il est important de respecter les délais légaux pour réaliser sans difficulté une procédure de licenciement avec l’un de ses salariés.

 

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La Résiliation Infra-Annuelle (RIA) des contrats de complémentaire santé : mode d’emploi

Résiliation Infra-Annuelle

Depuis le 1er décembre 2020, les Français assurés ont la possibilité de changer de complémentaire santé à tout moment, une fois passée la 1ère année d’adhésion. Cette mesure qui vise à favoriser la concurrence tout en simplifiant la vie des consommateurs est prévue et fixée par la loi du 14 juillet 2019 et le décret n°2020-1438 du 24 novembre 2020. Quels sont les modalités de résiliation et les délais à respecter ? Quel est l’impact pour les professionnels de l’assurance ? Toutes les réponses et bien plus encore dans ce mode d’emploi.

Sommaire :

  1. Que dit la loi ?
  2. Quel est l’impact pour les professionnels de l’assurance ?
  3. Envoyer une lettre de résiliation par LRE : avantages
  4. Envoyer une lettre de résiliation par LRE : mode d’emploi

 

1. Que dit la loi ?

La résiliation infra-annuelle a été un changement majeur dans le monde de l’assurance. Désormais, changer de mutuelle est une formalité. Il n’est plus nécessaire d’attendre chaque année la date d’anniversaire du contrat et d’envoyer une lettre recommandée deux mois avant son échéance pour mettre un terme à son contrat de santé. La tacite reconduction est donc mise de côté au profit du pouvoir d’achat des consommateurs qui peuvent à tout moment choisir une mutuelle plus adaptée à leurs besoins et à leur budget. Cette résiliation ne devra engendrer aucun frais, ni pénalité pour l’assuré et pourra se faire sans justification de sa part.

La résiliation infra-annuelle s’applique aux contrats de santé souscrits avec une mutuelle, un assureur ou une institution de prévoyance, cela concerne aussi bien les contrats individuels que les contrats collectifs à adhésion obligatoire ou facultative.

Le décret du 24 novembre 2020 précise que sont concernés : « les contrats comportant des garanties pour le remboursement et l’indemnisation des frais occasionnés par une maladie, une maternité ou un accident et ne comportant aucune autre garantie, à l’exception, le cas échéant, des garanties couvrant les risques décès, incapacité de travail ou invalidité, ainsi que des garanties d’assistance, de protection juridique, de responsabilité civile, de nuptialité-natalité ou d’indemnités en cas d’hospitalisation. »

Les contrats de complémentaire santé comprenant également des garanties listées dans le décret (risques décès, incapacité de travail ou invalidité) seront éligibles à la résiliation. En revanche, si le contrat comporte uniquement des garanties de prévoyance, la résiliation infra-annuelle n’est pas applicable. De même pour les contrats de santé qui comprennent des garanties non listées dans le décret.

 

2. Quel est l’impact pour les professionnels de l’assurance ?

Concernant les modalités de résiliation, deux possibilités :

  • L’assuré décide de se charger lui-même de la résiliation. C’est le cas par exemple, lorsqu’il ne souhaite pas souscrire de nouveau contrat.
  • L’assuré se tourne vers sa nouvelle assurance qui préviendra l’ancienne complémentaire santé et effectuera les démarches de résiliation.

 

Ici encore, le but étant de simplifier la vie des assurés et de garantir une continuité de la couverture de l’assuré sans interruption des garanties d’assurance.

 

À savoir : Dans le cadre d’un contrat collectif ou de groupe à adhésion obligatoire, la demande de résiliation devra être effectuée par l’employeur qui devra se rapprocher du nouvel assureur.

 

3. Envoyer une lettre de résiliation par LRE : avantages

Lorsqu’un assuré sollicite une assurance en lui manifestant expressément sa volonté de mettre un terme à son contrat actuel et d’en souscrire un nouveau auprès de celle-ci, la nouvelle assurance peut choisir de notifier l’ancien organisme par lettre recommandée électronique qualifiée (LRE) ; ce qui lui permettra d’accélérer la procédure.

La résiliation prendra effet 30 jours + 1 jour à compter de la date de réception du courrier. Par exemple si le courrier est reçu le 8 octobre, la résiliation sera effective le 9 novembre. Avec la LRE, l’ancienne assurance pourra réceptionner 24h/24, 7j/7, la lettre de résiliation depuis n’importe quel appareil connecté à internet.

La lettre recommandée électronique, envoyée de manière instantanée, permettra de supprimer les délais d’acheminement et par conséquent fera courir les délais légaux plus rapidement. Un élément non négligeable pour assurer la continuité de la couverture de l’assuré et accélérer l’entrée en relation.

Strict équivalent juridique de la LRAR (article L100 du Code et des postes et des communications électroniques), la lettre recommandée électronique vous donne accès à la même valeur probatoire devant un juge et aux mêmes preuves d’envoi :

  • Une preuve de dépôt et d’envoi (équivalente à un avis de passage) ;
  • Une preuve d’accusé de réception ;
  • Une preuve de refus ;
  • Une preuve de négligence.

 

Les preuves ainsi que la lettre de résiliation seront conservées pour une durée de 10 ans, gratuitement, sur le cloud sécurisé d’AR24.

Il faut également prendre en compte l’avantage économique. La lettre recommandée électronique AR24 est deux à cinq fois moins onéreuse que le recommandé papier classique. Les professionnels de l’assurance bénéficient d’un prix fixe sans surcoût qui comprend l’envoi du courrier et des pièces jointes (256 Mo) ainsi que la conservation des documents relatifs à l’envoi (courrier et preuves).

 

4. Envoyer une lettre de résiliation par LRE : mode d’emploi

Dans son courrier, la nouvelle assurance devra mentionner les éléments relatifs au contrat en cours (numéro de contrat, numéro d’assuré) ainsi que les coordonnées de l’assuré. L’envoi de la lettre de résiliation ne prendra que quelques minutes.

Voici les étapes à suivre :

  • Créez votre compte AR24 ;
  • Identifiez-vous avec un moyen d’identification ;
  • Rédigez et envoyez la lettre de résiliation à l’organisme concerné.

 

Le moyen d’identification le plus couramment utilisé par les professionnels de l’assurance est l’identifiant papier (vous permettant de vous identifier avec des codes OTP). Les codes OTP garantissent une identification à un niveau de sécurité élevé, conformément au règlement eIDAS. Une fois la commande effectuée, vous recevrez par voie postale sur votre lieu de travail, un document affichant une clé OTP et un QR code. Pour les prochains envois, il vous suffira d’entrer la clé ou le QR code sur notre générateur de codes ou sur l’application Google Authenticator qui permettent de générer des codes à usage unique (codes OTP) de manière illimitée.

 

Vous souhaitez envoyer votre première lettre de résiliation par lettre recommandée électronique AR24 ? Contactez dès à présent notre expert du secteur des assurances, il vous guidera lors du premier envoi et vous présentera les différents cas d’usage de la LRE. Par ailleurs, la lettre recommandée électronique est également très utilisée par les professionnels de l’assurance pour résilier les contrats dans le cadre de la loi Hamon.

 

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Droit et secteur publique, les salons du mois de novembre d’AR24

Au mois de novembre 2021, retrouvez AR24 et ses équipes lors de 2 salons à Paris : le Salon des Maires et des Collectivités Locales (SMCL) et les Rendez-vous des Transformations du droit ! AR24 évoluant dans les domaines du secteur public et du droit, vous pourrez nous rencontrer lors de ces deux évènements.

Sommaire :

  1. Le Salon des Maires et des Collectivités Locales (SMCL)
  2. Les RDV des Transformations du droit

 

 

SMCL

1. Le Salon des Maires et des Collectivités Locales (SMCL)

Du 16 au 18 novembre 2021, vous pourrez retrouver AR24 à Paris Expo Porte de Versailles pour le Salon des maires et des collectivités locales (SMCL).

Avec plus de 800 exposants organisés autour de 9 secteurs d’activités, 58 000 participants, et plus de 200 prises de paroles, le SMCL réunit le plus grand nombre d’élus et d’acteurs des territoires. Maires, élus, DGS, DGA, ces acteurs œuvrent tous au quotidien à la gestion et au développement des territoires français. De nombreux médias professionnels, généralistes et spécialistes d’un secteur d’activité seront au rendez-vous.

Souhaitant accélérer la digitalisation pour simplifier le dialogue entre les citoyens et les mairies, ainsi que le travail des agents et élus, AR24 sera tout naturellement présent à ce salon.

Pendant ces 3 jours, rendez-vous au Pavillon 4 – B22 où vous pourrez rencontrer et échanger avec nos équipes mais également avec les équipes de Docaposte, La Banque Postale et le Groupe La Poste.

Informations pratiques sur le salon :

Lieu : Paris Expo Porte de Versailles, 1 Place de la Porte de Versailles, 75015 Paris

Dates et horaires d’ouverture du salon :

  • Mardi 16 novembre 2021 : 9h00 à 19h00.
  • Mercredi 17 novembre 2021 : 9h00 à 19h00.
  • Jeudi 18 novembre 2021 : 9h00 à 18h00

 

 

RDV des Transformations du droit

2. Les RDV des Transformations du droit

Les 18 et 19 novembre 2021, AR24 sera présent aux Rendez-vous des Transformations du droit, au Palais des Congrès Porte Maillot, à Paris.

Pendant ces 2 jours, vous pourrez rencontrer, échanger, vous former, et trouver des solutions avec les acteurs de l’innovation du droit en France et sur les sujets de la transformation des métiers du droit. Avocats, notaires, juristes, experts-comptables, huissiers, mais également étudiants en droit… tous les acteurs concernés par le droit en France sont conviés à cet évènement. Seront également présents : entrepreneurs, développeurs, journalistes, etc.

Rendez-vous au stand LT34 – Espace Village de la Legaltech, pour rencontrer les équipes d’AR24 et échanger sur la dématérialisation des flux avec notamment la lettre recommandée 100% électronique qualifiée, juridiquement équivalente au courrier recommandé papier. Une solution utilisable en SAS ou directement depuis plusieurs logiciels métier, et qui apportes des multiples avantages pour les avocats et tous les professionnels du droit.

Informations pratiques sur le salon :

Lieu : Palais des congrès Porte Maillot, 2 Place de la Porte Maillot, 75017 Paris

Dates et horaires : 18 et 19 novembre 2021, de 9h à 18h30

 

Les équipes d’AR24 sont impatientes de vous retrouver au SMCL et aux RDV des Transformations du droit, pour échanger autour de la dématérialisation des échanges dans le domaine du secteur public et du droit, et ainsi vous présenter leurs solutions !

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Info retraite : l’accès à votre compte retraite n’a jamais été aussi simple

Info retraite

Quel que soit votre parcours et votre situation (salarié, fonctionnaire, indépendant, chômeur, retraité) vous pouvez accéder à votre compte retraite et consulter vos droits avec L’Identité Numérique La Poste.

Sommaire :

  1. Info Retraite, le site officiel qui simplifie la retraite
  2. Plus besoin de retenir votre numéro de sécurité sociale pour vous connecter à Info Retraite
  3. L’Identité Numérique La Poste, un avantage pour des centaines de sites
  4. Qu’est-ce que L’Identité Numérique La Poste ?

 

1. Info Retraite, le site officiel qui simplifie la retraite

Tout au long de leur vie, les Français cotisent à un régime de retraite. L’ensemble des différents régimes de retraite français se sont donc unis pour s’adapter aux besoins de leurs assurés. Suite à cela, le site www.info-retraite.fr a donc été créé.

Ce site contribue à la mise en œuvre du droit à l’information retraite prévu par les lois de 2003 et 2010. La loi de 2003 institue un droit individuel des assurés à être informés sur leur retraite ; et la loi de novembre 2010 a renforcé ce droit.

Le compte retraite est un espace sécurisé et personnalisé qui permet aux actifs et aux retraités de retrouver l’ensemble des informations et services qui leur simplifient la retraite. Sur le compte retraite, chacun accède à une information complète, fiable et personnalisée sur sa retraite ; les spécificités des régimes de retraite auxquels l’utilisateur a cotisé sont présentées.

Que vous soyez actif ou retraité, vous pouvez à tout moment consulter vos droits à la retraite ou la date de paiement de votre retraite, mais également retrouver tous les services pour chaque étape de vie professionnelle : de l’accompagnement durant la carrière, au moment de la préparation du départ à la retraite, et une fois retraité.

Les services disponibles sur le site Info Retraite permettent aux assurés de :

  • Retracer l’ensemble de leur carrière dans un document commun à tous leurs organismes de retraite ;
  • Vérifier les informations les concernant, et s’ils constatent des manques ou des erreurs, contacter leurs organismes de retraite pour des corrections éventuelles ;
  • Connaître le montant approximatif de leur future retraite selon leur âge de départ à la retraite.

 

Vous pouvez donc accéder à votre compte sur le site www.info-retraite.fr en seulement quelques clics, soit en utilisant votre numéro de sécurité sociale, soit en utilisant L’Identité Numérique La Poste (FranceConnect) ; mais attention, des différences existent entre les différents moyens de connexion, notamment le fait de ne pas avoir accès à tous les services suivant votre moyen de connexion.

 

2. Plus besoin de retenir votre numéro de sécurité sociale pour vous connecter à Info Retraite

Pour vous connecter à Info Retraite, il existe différents moyens de connexion :

  • L’Identité Numérique La Poste (via FranceConnect) ;
  • Ou votre numéro de sécurité sociale.

 

Néanmoins il faut savoir que si vous n’utilisez pas votre Identité Numérique pour vous connecter (préalablement créée sur lidentitenumerique.laposte.fr) et que vous préférez l’utilisation de votre numéro de sécurité sociale, cela ne vous donnera pas accès à tous les services, mais à une offre limitée. Seul une connexion via l’Identité Numérique La Poste vous garantit un accès à 100% des fonctionnalités d’Info Retraite.

De plus, L’Identité Numérique reste la solution de connexion la plus sécurisée, grâce à son système de double authentification.

Il y a d’autres avantages à utiliser L’Identité Numérique La Poste via FranceConnect pour se connecter à Info retraite :

  • Vous avez accès à l’ensemble des services proposés sur le compte retraite ;
  • Vous bénéficiez d’un accès sécurisé à vos informations personnelles : en vous connectant via FranceConnect avec votre Identité Numérique, vos données ne sont pas enregistrées et vous recevez un e-mail et une alerte à chaque connexion ;
  • Votre navigation est simplifiée : vous naviguez sur l’ensemble des sites qui utilisent L’Identité Numérique La Poste avec FranceConnect.

 

De plus, il est plus simple et habituel pour un utilisateur de retenir un identifiant et un mot de passe (ici celui de L’Identité Numérique La Poste) pour se connecter plutôt que son numéro de sécurité sociale composé de 13 caractères. La connexion peut s’avérer compliquée si  vous n’avez pas votre carte vitale à portée de main.

 

3. L’Identité Numérique La Poste, un avantage pour des centaines de sites

Grâce à L’Identité Numérique La Poste, vous n’avez plus besoin de retenir votre numéro de sécurité sociale pour vous connecter à Info Retraite. Mais ce n’est pas le seul service auquel L’Identité Numérique apporte une plus-value ! Avec L’Identité Numérique La Poste vous pouvez suivre vos remboursements de sécurité sociale, déclarer vos impôts, ou accuser réception d’une lettre recommandée électronique AR24.

L’objectif principal de L’Identité Numérique est de simplifier et sécuriser les parcours utilisateurs en ligne en permettant aux internautes de ne pas avoir à mémoriser différents identifiants et mots de passe. L’Identité Numérique vous donne déjà accès à plus de 900 services en ligne via le portail FranceConnect.

 

4. Qu’est-ce que L’Identité Numérique La Poste ?

L’Identité Numérique est à la fois un moyen de connexion universel et une preuve d’identité en ligne qui présente de nombreux avantages :

  • Simplicité : Vous pouvez accéder à des centaines de sites avec un seul identifiant, vous n’avez plus besoin de retenir plusieurs identifiants et mots de passe.
  • Rapidité : Vous gagnez du temps lors de vos démarches en ligne. Par exemple pour vous connecter sur Info Retraite vous n’avez plus besoin de chercher notre numéro de sécurité sociale.
  • Sécuri: Vous avez une protection accrue face à l’usurpation d’identité.  Vous êtes notifié à chaque tentative de connexion et vous avez le choix d’accepter ou de bloquer la connexion.

 

Il est possible de créer gratuitement son Identité Numérique La Poste de chez soi en quelques minutes.

 

Créer gratuitement mon Identité Numérique La Poste en quelques clics

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Saisie du tribunal de police par le procureur de la République par LRE : c’est possible !

Le tribunal de police est l’administration compétente pour juger l’auteur de contravention. Généralement, il sera saisi par le procureur de la République et la victime peut alors se constituer partie civile devant ce tribunal. Plus que la procédure au sein du tribunal lui-même, ce sont également des courriers qui seront échangés avant et après la procédure en tribunal de la part du procureur de la République, mais aussi de la partie civile. Cela commencera d’ailleurs en premier lieu par la saisie du tribunal de police.

Sommaire :

1. La saisie du tribunal de police par LRE

Lorsque le procureur de la République souhaite saisir le tribunal de police pour obtenir un jugement sur l’auteur d’une contravention, c’est tout un processus de demande qui doit être respecté. La demande formulée se devra alors le plus souvent d’être écrite et conforme à la réglementation en vigueur. Pour que les dates et l’existence de cette demande ne puissent pas être contestées, c’est l’utilisation de la lettre recommandée avec accusé de réception qui est nécessaire : l’accusé de réception faisant foi de la date à laquelle le courrier a été reçu par son destinataire, soit le tribunal de police.

Pour gagner du temps et réaliser des économies, il est tout à fait possible d’opter pour la lettre recommandée avec accusé de réception électronique. La LRE a strictement la même valeur juridique qu’une lettre recommandée avec accusé de réception classique, à la différence qu’elle est envoyée par voie électronique. Il est donc nécessaire de s’adresser à une plateforme spécialisée et sécurisée pour effectuer son envoi. Après vérification de l’identité de l’expéditeur, il sera alors possible d’envoyer la lettre de la même manière qu’un e-mail. Le destinataire recevra alors une notification lui signifiant qu’une lettre recommandée lui a été adressée, il pourra alors soit l’accepter et découvrir son expéditeur et son contenu, soit la refuser, soit l’ignorer. Le destinataire devra également s’identifier afin de pouvoir accuser réception du courrier. De son côté, l’expéditeur recevra un accusé de réception, une preuve de refus ou une preuve de négligence selon l’action du destinataire.

En quelques clics, une administration comme celle du procureur de la République peut donc tout à fait saisir le tribunal de police en optant pour l’envoi d’une lettre recommandée avec accusé de réception de manière dématérialisée.

Attention : avant de notifier une administration par LRE, l’expéditeur se doit d’obtenir son consentement préalable à être notifié par voie électronique sur une adresse email précise.

2. Les autres usages de la LRE auprès du tribunal de police

Si la LRE peut être utilisée par le procureur de la République pour saisir le tribunal de police, elle peut aussi être utilisée dans le cadre de l’envoi de nombreux autres courriers officiels auprès de cette administration. Les recours en appel et en opposition par exemple que ce soit de la part du procureur de la République comme de la partie civile se doivent aussi de se faire avec une lettre recommandée avec accusé de réception. L’utilisation de la lettre recommandée électronique avec accusé de réception peut donc aussi tout à fait être plébiscitée dans ce type de cas de figure. Aussi valable juridiquement qu’une lettre recommandée avec accusé de réception classique, elle permet de faire preuve de beaucoup plus de rapidité dans le processus d’envoi et donc de respecter des délais parfois courts (10 jours par exemple dans le cas d’un appel dans le cadre d’une procédure ordinaire à compter du prononcé du jugement). En réagissant rapidement, la procédure ne pourra qu’en être accélérée, ce qui peut représenter un véritable avantage. On peut donc tout à fait envisager également d’utiliser la LRE dans ce type de cas de figure.

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Professionnels de la banque : Tout savoir sur le recueil de consentements de vos clients particuliers avant l’envoi de LRE

consentement destinataire banque LRE
La lettre recommandée électronique qualifiée eIDAS (ou LRE) simplifie et accélère les processus au sein des banques. Acheminée par un prestataire de service de confiance, elle assure une protection juridique à son expéditeur (article L100 du CPCE). Elle permet l’envoi de tout type de document de manière fiable et sécurisée. La LRE étant le strict équivalent juridique du recommandé papier traditionnel, celle-ci pourra remplacer la LRAR dans toutes les situations où un recommandé avec accusé de réception est nécessaire. Mais attention, pour utiliser la LRE et profiter de ses avantages, il y a plusieurs éléments à respecter.

Sommaire :

  1. Le recueil du consentement est-il obligatoire ?
  2. Comment obtenir facilement le consentement de votre destinataire ?

 

1. Le recueil du consentement est-il obligatoire ?

Conformément à l’article L100 du Code des postes et des communications électroniques, tous les expéditeurs de LRE, y compris les professionnels de la banque, devront impérativement recueillir le consentement des destinataires particuliers et des administrations avant de pouvoir les notifier par LRE.

En effet, le titulaire d’un compte bancaire particulier doit expressément consentir, à une date exacte, à recevoir des lettres recommandées électroniques dans le cadre de sa relation avec la banque. Ce consentement pourra par exemple être recueilli lors de l’entrée en relation.

Impérissable, il sera valable pour tous vos futurs envois. Vous pourrez ainsi notifier votre client par voie électronique et lui adresser tous les éléments nécessaires au bon fonctionnement du compte. En revanche, pour l’envoi d’un recommandé électronique à un professionnel, le recueil du consentement sera facultatif. En effet, la loi ne vous oblige pas à recueillir le consentement d’un professionnel avant de pouvoir le notifier par LRE. Cependant, et pour optimiser votre taux d’accusé de réception, il est préférable de le prévenir d’un futur envoi par voie électronique.

Le recueil du consentement du destinataire est une étape préalable à l’envoi d’une lettre recommandée électronique qui vous permet de vérifier :

  • L’adresse email du destinataire ;
  • Que ce dernier consulte sa boite email ;
  • Qu’il est en capacité d’accuser réception des LRE.

 

NB : En cas de litige, l’expéditeur devra être en mesure de prouver qu’il a recueilli en amont le consentement écrit de son destinataire.

 

2. Comment obtenir facilement le consentement de votre destinataire ?

a. Grâce au gestionnaire de consentements d’AR24

Le module d’AR24 a été développé dans le but de faciliter et d’accélérer le recueil de consentement des destinataires de LRE non-professionnels. En effet, le recueil de consentement de votre client particulier ne sera plus qu’une formalité. 100% automatisé et conforme à l’article L100 du CPCE, notre gestionnaire est conçu comme un carnet d’adresses.

Son design ergonomique permet de :

  • Recueillir en masse les consentements de vos clients particuliers ;
  • Gérer en toute simplicité les consentements ;
  • Visualiser le statut des consentements (en attente, recueillis ou refusés) ;
  • Ajouter manuellement un consentement.

 

Pour rappel, l’expéditeur est dans l’obligation d’obtenir un consentement écrit du destinataire particulier. Pour tous les consentements recueillis avec le module d’AR24, une preuve de consentement sera générée. Cette preuve pourra être produite en justice en cas de contentieux grâce à son horodatage et son cachet numérique qui atteste que l’expéditeur a obtenu le consentement explicite du destinataire. Cette solution novatrice s’adapte parfaitement aux besoins des professionnels de la banque tout en étant sécurisée, transparente et conforme au règlement eIDAS.

 

b. Via une clause de consentement

Lors de l’entrée en relation ou à n’importe quel autre moment, vous pouvez insérer une clause dans la convention d’ouverture de compte ou dans un contrat d’assurance. Ce qui vous permettra d’obtenir le consentement de votre client particulier valable pour tous les prochains envois jusqu’à la fin de la relation.

Vous pourrez ainsi lui communiquer les lettres d’information relatives à un incident de paiement comme un chèque émis sans provision ou un rejet de prélèvement, les lettres d’informations préalables à l’inscription au FICP (Fichier national des Incidents de remboursement des Crédits aux Particuliers), ou encore un avis de refus de substitution assurance emprunteur, etc.

Si vous souhaitez utiliser la lettre recommandée électronique en interne afin d’adresser à vos collaborateurs des documents confidentiels relatifs à leur carrière, comme par exemple une convocation à un entretien préalable, vous pouvez insérer une clause de consentement dans le contrat de travail.

Bien entendu, il appartiendra au gestionnaire de compte bancaire de renseigner le client particulier sur l’existence de la clause ainsi que sur les avantages pour lui d’utiliser la lettre recommandée électronique.

Votre client particulier pourra notamment :

  • Réceptionner des LRE 7j/7, 24h/24 depuis son smartphone ou son ordinateur ;
  • Télécharger en quelques secondes le contenu du courrier et les pièces jointes ;
  • S’identifier en ligne grâce à un process rapide et sécurisé ;
  • Accéder gratuitement aux LRE : les documents relatifs à l’envoi sont conservés gratuitement pendant 10 ans sur nos serveurs sécurisés ;
  • Obtenir une assistance technique par téléphone pour l’aider à accuser réception en cas de soucis ;
  • Réduire son empreinte carbone en limitant les impressions de documents.

 

Bon à savoir : Nos experts AR24 du secteur bancaire et financier sont à votre disposition pour vous accompagner dans le recueil de consentement de vos clients.

Une fois le consentement de votre client particulier recueilli, toutes les prochaines communications nécessitant l’usage d’un courrier recommandé avec accusé de réception pourront se faire de façon 100% numérique. Strict équivalent juridique du recommandé papier (article L100 du CPCE), la lettre recommandée électronique est acheminée instantanément et permet de faire courir les délais légaux plus rapidement que lors d’un envoi papier.

De plus, si votre client particulier semble réticent au numérique, vous pouvez avoir recours à la lettre recommandée optimale (LRO). Si vous n’avez pas encore obtenu le consentement de votre destinataire particulier, la LRO est l’alternative idéale puisqu’elle offre au destinataire la possibilité de choisir son mode de réception.

En effet, il pourra choisir le recommandé électronique ou alors accuser réception de son courrier de manière classique, c’est-à-dire au format papier. La LRO donne le choix à votre destinataire : avant que le courrier lui soit transmis, il lui est demandé s’il préfère accuser réception du courrier par LRE ou par LRAR.

Dans l’optique où votre client particulier ne donnerait pas son consentement ou ne répondrait pas dans les délais que vous aurez choisis, le courrier sera acheminé par voie postale.

À noter également que le gestionnaire de consentements d’AR24 se mettra à jour automatiquement à chaque envoi de LRO.

 

Déjà plus de 600 professionnels du secteur bancaire et financier nous font confiance pour l’acheminement de leurs lettres recommandées électroniques qualifiées. Et vous ? Créez votre compte gratuitement dès maintenant et contactez nos conseillers pour avancer sur un test.

 

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Notification SRU et signature de la promesse d’achat par procuration : qu’est-ce que ça change ?

Notification SRU et signature de la promesse d’achat

La notification SRU correspond au délai de rétractation dont bénéficie l’acquéreur après la signature du compromis de vente. La signature de l’avant-contrat peut également se faire par procuration. Mais alors en cas de procuration, qu’est-ce que cela change pour le délai de rétractation ?

Sommaire :

  1. Définition de la notification SRU
  2. Qu’est-ce qu’une procuration ?
  3. Qu’en est-il de la notification SRU en cas de procuration ?
  4. Les avantages qu’offre la LRE AR24 pour vos notifications SRU

 

1. Définition de la notification SRU

La loi pour la Solidarité et le Renouvellement Urbain (SRU) vient modifier les règles d’urbanisme et notamment celle du droit de rétractation. Cette loi vise à renforcer la protection de l’acquéreur non-professionnel dans son achat en lui faisant bénéficier d’un délai de rétractation de 7 jours. Toutefois, depuis l’entrée en vigueur de la loi Macron, le délai est passé de 7 à 10 jours. Ainsi, lorsqu’un acquéreur signe un avant-contrat de vente, ce dernier dispose désormais de 10 jours pour se rétracter.

Si l’acquéreur se rétracte dans ce délai, l’annulation du compromis de vente ne donnera lieu à aucun frais ni pénalité. Le délai de rétractation commence à courir dès le lendemain de la notification du contrat par lettre recommandée ou en cas de remise en main propre, le lendemain de la signature de la promesse d’achat.

 

2. Qu’est-ce qu’une procuration ?

Lors de la signature du compromis de vente, il est possible que l’acquéreur ne puisse pas être présent. Ainsi, dans ce cas, ce dernier peut donner pouvoir à une tierce personne pour signer l’avant-contrat à sa place, c’est ce qu’on appelle une procuration. Toutefois, cette représentation doit rester à titre exceptionnel.

Il existe deux moyens pour faire une procuration :

  • Par écrit, sous seing privé : document qui sera écrit et signé par l’acquéreur et la tierce personne mandatée pour émerger le compromis de vente.
  • Par acte authentique : la procuration sera rédigée et signée par un professionnel avocat ou notaire.

 

Bon à savoir : Dans certains cas l’acte notarié est obligatoire comme pour l’achat d’un immeuble à construire ou à rénover.

Une fois la procuration rédigée et signée, cette dernière devra impérativement être annexée à l’acte authentique de vente. Il est important de noter que pour que la signature du compromis de vente ait lieu, la procuration doit obligatoirement être précise et complète. La procuration peut être confiée à n’importe quelle personne du moment que celle-ci possède une capacité juridique. Le jour J, le mandataire devra être muni d’une pièce d’identité.

3. Qu’en est-il de la notification SRU en cas de procuration ?

Lorsqu’un mandataire se présente à la signature du compromis, il dispose des pouvoirs qui ont été déterminés dans la procuration. Une notification SRU par lettre recommandée à l’adresse du mandataire pourra également faire courir le délai de rétractation de 10 jours si et seulement si le mandataire signe tous les avis de réception. Il est donc nécessaire que la procuration soit précise et complète pour éviter toute contestation. Toutefois, en cas d’absence de procuration, si la notification n’est pas signée par toutes les parties, cette dernière est qualifiée de caduque et le délai de rétractation ne peut commencer à courir.

 

4. Les avantages qu’offre la LRE AR24 pour vos notifications SRU

L’envoi du compromis de vente peut aussi bien se faire par LRAR que par LRE (lettre recommandée électronique). En effet, disposant de la même valeur juridique que son homologue papier, la LRE est indiquée dans toutes les procédures requérant l’usage d’un courrier recommandé.

En choisissant la LRE pour vos notifications SRU, vous économiserez du temps et de l’argent. En effet, l’envoi étant instantané, avec une LRE les délais de rétractation pourront commencer à courir dès le lendemain de la première présentation officielle du courrier. Economique, le prix d’une LRE est unique quel que soit le volume de vos pièces jointes.

Pratique, une LRE peut être envoyée depuis votre bureau en seulement quelques clics.

Enfin, en choisissant la LRE pour vos notifications SRU, vous aurez uniquement besoin de recueillir le consentement de vos acquéreurs particuliers. Pour cela, il vous suffira d’ajouter une clause dans le compromis de vente ou d’utiliser notre gestionnaire de consentement. Ainsi, lorsque l’acquéreur signera le compromis, il pourra également accepter d’être notifier par LRE. Si ce dernier accepte, il sera important de noter son adresse mail car c’est par ce biais que s’envoie une LRE.

 

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Loi Hamon : comment résilier en quelques clics le contrat de votre nouvel assuré souscrit avec son ancienne assurance ?

Loi Hamon : comment résilier en quelques clics le contrat

Avec l’entrée en vigueur de la loi Hamon, les démarches administratives des Français assurés sont profondément simplifiées. À présent, les consommateurs ne sont plus tributaires de leur compagnie d’assurance. Ladite loi vient renforcer la loi Chatel, afin d’assouplir davantage les règles sur la résiliation au détriment de la tacite reconduction. Quels sont les contrats concernés par la loi Hamon ? Quel est votre rôle en tant que nouvel assureur  ? On fait le point.

Sommaire :

  1. Que dit la loi ?
  2. Qu’est-ce qu’une LRE ?
  3. Pourquoi utiliser la LRE pour résilier un contrat dans le cadre de la loi Hamon ?
  4. Comment envoyer la lettre de résiliation à l’ancien assureur en quelques clics ?

 

1. Que dit la loi ?

a. L’essentiel à connaître sur la loi Hamon

Depuis le 1er janvier 2015, la loi Hamon également appelée Loi Consommation, a établi de nouvelles règles en droit de la Consommation visant à favoriser la concurrence et à renforcer les droits des consommateurs. La loi Hamon, qui tient son nom de l’ex-ministre délégué à la consommation Benoît Hamon, permet à l’assuré de changer d’assurance à tout moment après la 1ère année d’engagement, sans surcoût ni pénalité.

Un changement majeur dans le secteur de l’assurance puisque jusqu’auparavant, le consommateur était dans l’obligation d’avertir son assureur deux mois avant la date d’anniversaire de son contrat. Un oubli ou un léger retard de sa part et son contrat était renouvelé automatiquement pour une durée d’un an, ce qu’on appelle communément la tacite reconduction.

En plus d’améliorer le pouvoir d’achat des ménages en leur laissant le libre arbitre concernant leur choix d’assurance, la loi Hamon offre la possibilité de choisir une meilleure indemnisation.

 

b. Quels sont les contrats concernés ?

Comme nous venons de le voir, la loi Hamon apporte de nombreuses évolutions en faveur du consommateur, elle concerne tout particulièrement les contrats automobile, moto, habitation et affinitaire.

Les contrats d’assurance affinitaires sont liés à un produit ou un service souscrit avec un distributeur non-assureur. Depuis le 1er décembre 2020, les contrats complémentaire santé sont également concernés.

Assurances

 

c. Quel est votre rôle en tant que nouvel assureur ?

En accord avec votre assuré, vous devez prévenir son ancienne assurance de son intention de résiliation, par lettre recommandée avec accusé de réception ou par recommandé 100% électronique Vous devez fournir à l’ancienne compagnie d’assurance les informations le concernant (numéro d’assuré, de contrat, ainsi que ses coordonnées) en lui demandant également de transmettre à l’assuré en question le relevé d’information. La résiliation deviendra effective 30 jours à compter de votre demande. Afin de satisfaire votre nouveau client, vous devez assurer la continuité de sa couverture ; autrement dit, les nouvelles garanties d’assurance prendront effet dès la résiliation de l’ancien contrat (décret d’application n°2014-1685 du 29 décembre 2014).

Selon le type de contrat souscrit, la procédure de résiliation peut varier :

  • Assurance auto/moto : c’est au nouvel assureur de prendre en charge la résiliation.
  • Assurance multirisque habitation : le souscripteur du contrat doit faire les démarches de résiliation auprès de son ancienne assurance mais très souvent le nouvel assureur, dans l’optique de satisfaire son nouveau client, décide de s’en charger.
  • Contrat d’assurance affinitaire : il appartient au consommateur de procéder à la résiliation.
  • Contrats de complémentaire santé : la nouvelle compagnie d’assurance s’occupe de toutes les formalités à la place de l’assuré. Dans le cadre des contrats collectifs, c’est à l’employeur et non au salarié de se rapprocher du nouvel assureur.

 

2. Qu’est-ce qu’une LRE ?

La lettre recommandée électronique ou LRE est le strict équivalent juridique de la lettre recommandée papier avec accusé de réception (article L100 du Code des postes et des communications électroniques). Acheminée par AR24, prestataire de confiance qualifié par l’ANSSI, elle est régie par le règlement eIDAS qui impose des règles strictes en matière de sécurité.

 

3. Pourquoi utiliser la LRE pour résilier un contrat dans le cadre de la loi Hamon ?

a. Réduire les délais légaux

Les avantages de recourir à la LRE pour l’envoi de vos lettres de résiliation dans le cadre de la loi Hamon sont nombreux. Etant donné que la résiliation est effective après 30 jours à compter de votre demande, il peut être intéressant de raccourcir voire de supprimer les délais d’acheminement afin de démarrer le contrat avec votre nouvel assuré au plus tôt.

Mais concrètement, comment cela fonctionne-t-il ? À l’identique d’un envoi par email, l’envoi de la lettre recommandée électronique est instantané. L’ancienne assurance reçoit alors une notification sur sa boîte mail l’informant qu’elle a reçu une LRE. Vous recevez alors immédiatement une preuve de dépôt et d’envoi, équivalente à l’avis de passage d’un courrier recommandé papier, qui permet de faire courir les délais légaux et donc de démarrer le compte à rebours des 30 jours.

 

b. Conservation des preuves

Il existe 4 types de preuves horodatées eIDAS :

  • La preuve de dépôt et d’envoi ;
  • La preuve de réception ;
  • La preuve de refus ;
  • La preuve de négligence.

 

Toutes ces preuves sont conservées gratuitement au format numérique sur votre espace AR24. Vous limitez ainsi vos impressions et la quantité de documents papier stockés. Accessibles à tout moment depuis votre ordinateur ou votre smartphone, elles sont essentielles en cas de litige avec l’ancien assureur.

 

c. Réduire les coûts d’envoi

L’optimisation des coûts d’envoi est un objectif à prioriser pour les professionnels de l’assurance. Avec la LRE AR24, vous bénéficiez d’un tarif unique sans engagement, sans surcoût et peu importe le volume de pièces jointes envoyées avec votre lettre recommandée électronique.

 

4. Comment envoyer la lettre de résiliation à l’ancien assureur en quelques clics ?

Voici la procédure à suivre :

  • Créer son compte AR24 : la création d’un compte est gratuite et ne prend que quelques minutes.
  • S’identifier en ligne rapidement et de manière sécurisée : l’utilisation de codes OTP est le moyen d’identification le plus courant pour les professionnels de l’assurance. Vous les recevez par la poste sur votre lieu de travail suite à de votre commande. Ensuite vous pourrez les utiliser lors de votre connexion.
  • Rédiger et envoyer votre courrier : une fois le contenu du courrier rédigé, le courrier est prêt à partir.

 

Terminé la paperasse et les corvées administratives ! Avec la LRE, les démarches de résiliation ne seront plus qu’une formalité 100% numérique.

 

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Carte grise, passeport, immatriculation, permis de conduire… L’Identité Numérique simplifie les démarches sur l’ANTS

L’Identité Numérique simplifie les démarches sur l’ANTS

Renouveler sa carte grise, déclarer la cession d’un véhicule, faire une demande de permis de conduire ou une pré-demande de passeport, toutes ces démarches sont possibles via le site de l’ANTS. Mais attention, certaines démarches ne sont pas disponibles si vous utilisez un simple compte ANTS.

Sommaire :

  1. Qu’est-ce que l’ANTS ?
  2. Les différentes démarches réalisables sur l’ANTS
  3. Les avantages de L’Identité Numérique La Poste

 

1. Qu’est-ce que l’ANTS ?

L’Agence Nationale des Titres Sécurisés (ANTS) est un établissement public français faisant partie du ministère de l’Intérieur. L’ANTS délivre différents documents comme les permis de conduire, les cartes grises ou encore les passeports et les titres de séjour.

Depuis le 6 novembre 2017, avec la mise en place du Plan Préfectures Nouvelle Génération (PPNG) les préfectures et sous-préfectures ont perdu leurs compétences en matière de titres ; la dématérialisation de ces procédures est aussi devenue obligatoire. Vous devez donc passer par le biais de l’ANTS pour les demandes de certificat d’immatriculation, de renouvellement de titres de séjour ou encore les demandes liées aux documents d’identité.

 

2. Les différentes démarches réalisables sur l’ANTS

Pour vous connecter au portail de l’ANTS, vous avez le choix entre deux méthodes de connexion : votre identifiant ANTS ou L’Identité Numérique La Poste (via le portail FranceConnect). Cependant, ces identifiants n’offrent pas les mêmes possibilités. Pourquoi ? Car ils n’ont pas le même niveau de sécurité. L’Identité Numérique La Poste est un moyen d’identification électronique de niveau de garantie substantiel tel que défini par le règlement européen eIDAS tandis que l’identifiant ANTS est de niveau de garantie faible.

Lors de la création de votre compte ANTS, votre identité n’est pas contrôlée; vous pouvez ouvrir un compte à n’importe quel nom, le système ne vérifie pas que c’est votre véritable identité. Avec la création d’une Identité Numérique La Poste, la procédure est plus complète : votre identité est vérifiée. C’est ce pourquoi le fait de passer par FranceConnect pour se connecter à l’ANTS est parfois indispensable pour faire une carte grise en ligne. Beaucoup d’usagers l’ignorent et se retrouvent bloqués pour certaines démarches.

Se connecter ANTS

a. L’identifiant ANTS

Le compte ANTS est un identifiant créé directement sur le site de l’ANTS. Pour créer ce compte il suffit de renseigner votre statut (particulier, professionnel de la vente automobile, école de conduite, loueur, etc.), votre nom de famille, votre prénom et votre adresse email.

Avec ce compte ANTS vous pouvez effectuer certaines démarches d’immatriculation :

  • Changement de domicile sur le certificat d’immatriculation ;
  • Demande de duplicata de carte grise (vol, détérioration ou perte) ;
  • Transmission en ligne du certificat de cession.

 

En revanche, vous ne pourrez pas effectuer les autres démarches nécessitant une preuve d’identité, sauf si vous utilisez L’Identité Numérique La Poste pour vous connecter.

 

b. L’Identité Numérique La Poste

Utiliser L’Identité Numérique La Poste via le portail FranceConnect vous ouvre l’accès à de nombreuses démarches supplémentaires sur le site de l’ANTS :

  • Changement d’adresse,
  • Demande de duplicata et la déclaration de cession,
  • Changement de titulaire,
  • Effectuer des modifications techniques sur le CI,
  • Un passage en carte grise de collection,
  • La modification des cotitulaires,
  • Immatriculer un véhicule importé,
  • Et toutes les autres demandes de carte grise.
  • Demander un permis de conduire et savoir où en est la procédure,
  • Réaliser une pré-demande de passeport ou de carte nationale d’identité,
  • Etc.

 

Pour créer gratuitement votre Identité Numérique La Poste rendez-vous sur le site de L’Identité Numérique La Poste. Une fois créée, vous pourrez l’utiliser pour accéder à des centaines de services aussi bien administratifs que postaux. Vous n’aurez plus besoin de créer de nouveaux comptes et mots de passe. À chaque fois, votre Identité Numérique La Poste suffira.

 

3. Les avantages de L’Identité Numérique La Poste

L’Identité Numérique est un service gratuit proposé par La Poste. Toute personne majeure disposant d’un smartphone compatible Android ou iPhone et possédant une pièce d’identité française valide peut la créer. Avec L’Identité Numérique La Poste :

  • Fini le casse-tête des multiples comptes et mots de passe à gérer. Vous disposez d’une clé universelle sécurisée qui vous donne accès à plus de 900 services en ligne via le portail FranceConnect : actualiser votre taux d’imposition, déclarer une naissance, suivre vos remboursements de sécurité sociale, faire une demande de carte d’identité, consulter votre nombre de points sur votre permis de conduire. Vous pouvez aussi accuser réception d’une lettre recommandée électronique AR24 ou souscrire à une réexpédition définitive de votre courrier en France.
  • Vous gagnez du temps lors de vos démarches en ligne. Plus besoin de remplir de longs formulaires et de transmettre votre pièce d’identité pour prouver qui vous êtes. Vous l’avez déjà fait en créant votre Identité Numérique.
  • Vous vous prémunissez des risques d’usurpation d’identité. Vous êtes notifié à chaque tentative de connexion. C’est bien vous ? Vous validez. Vous suspectez un risque de fraude ? Vous bloquez.

 

La création d’une Identité Numérique est totalement gratuite et ne prend que quelques minutes. Pour cela il suffit de se rendre sur https://lidentitenumerique.laposte.fr/ et de suivre les étapes du parcours 100% en ligne !

 

En conclusion, un compte ANTS vous permet uniquement d’accéder à votre espace personnel sur le site de l’ANTS. L’Identité Numérique La Poste sera, quant à elle, utile pour accéder à plus de démarches sur l’ANTS et également pour se connecter à plus de 900 services en ligne via FranceConnect. Elle vous simplifiera et sécurisera l’accès à vos différentes démarches administratives en ligne.

 

Créer gratuitement mon Identité Numérique La Poste en quelques clics

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Comment prévenir toute contestation et s’assurer de la preuve du contenu d’une lettre de licenciement ?

s'assurer de la preuve du contenu d'une lettre de licenciement

Dans une procédure de licenciement, il est important de suivre toutes les étapes pour le salarié concerné afin d’éviter la contestation de la procédure par ce dernier. Pour cela, il est important de l’informer via des courriers et de s’assurer que ces documents arrivent entre ses mains. Mais alors, comment s’y prendre pour être certain que les éléments sont parfaitement réceptionnés ? Et surtout, comment savoir que le salarié possède tous les bons éléments pour éviter une contestation de la situation ? Voici nos conseils !

Sommaire :

  1. Les étapes d’un licenciement entre l’employeur et le salarié
  2. La preuve du contenu de la lettre de licenciement

 

1. Les étapes d’un licenciement entre l’employeur et le salarié

a. La lettre de convocation à l’entretien préalable de licenciement

Dans un premier temps, il est important de convoquer le salarié à un entretien avec son employeur pendant lequel il va pouvoir échanger avec celui-ci sur les motifs de son départ. La lettre à l’intention du salarié doit alors contenir des éléments précis pour respecter la procédure.

En effet, elle doit indiquer clairement au salarié :

  • L’objet de l’entretien avec son employeur ;
  • La date, l’heure et le lieu du rendez-vous avec celui-ci ;
  • La possibilité pour le salarié d’être assisté lors de l’entretien.

 

Ensuite, l’employeur a deux solutions pour donner cette lettre à son salarié. Il peut faire le choix de lui remettre en main propre. Cependant, il faut que le salarié signe une décharge déclarant qu’il a bien réceptionné la lettre d’information. En fonction de la situation et des raisons du licenciement, il peut être délicat de remettre la lettre en main propre. Le salarié peut, par exemple, refuser de signer la décharge à son employeur.

Généralement, il est préférable d’envoyer le document par courrier. Toutefois, cette solution est contraignante pour l’employeur. La solution idéale est alors d’opter pour la lettre recommandée électronique (LRE). La personne en charge du dossier, le plus souvent la personne chargée des ressources humaines, peut alors envoyer les documents et la lettre de convocation directement par courrier recommandé électronique en quelques clics.

 

b. L’entretien préalable au licenciement

Avant de prononcer le licenciement du salarié et de lui demander de quitter l’entreprise, il est important de lui exposer les raisons de son départ.

Pour cela, l’employeur prend le temps d’échanger avec lui lors d’un entretien préalable. Celui-ci se fait le plus souvent dans les locaux de l’entreprise. Il faut noter que la date du rendez-vous doit laisser un délai minimum de 5 jours entre la convocation et la date de l’entretien. Le salarié n’a pas l’obligation de se présenter à cet échange, notamment s’il y est opposé. Il peut faire le choix d’attendre chez lui sa lettre de licenciement. Effectivement, son absence ne change pas pour autant la décision finale : son licenciement.

 

c. La lettre de licenciement

Une fois la date d’entretien passée avec ou non la présence du salarié, il est important et obligatoire surtout de formaliser le départ du salarié de l’entreprise avec une lettre de licenciement. Elle doit être envoyée au moins 2 jours ouvrables après la date de l’entretien préalable. Par contre, l’employeur n’est pas tenu par un délai maximum entre l’entretien et l’envoi de sa lettre, seulement par un délai minimum.

La preuve du respect de ces délais est primordiale pour permettre à l’employeur de montrer le respect de la procédure en cas de contestation.

 

2. La preuve du contenu de la lettre de licenciement

Pour prouver que le salarié a bien eu connaissance du contenu de la lettre, il est nécessaire de montrer qu’il a pu en prendre connaissance. Le format avec accusé de réception du courrier est donc indispensable. L’avantage de la solution électronique proposée par AR24 est que toutes les étapes lors de l’envoi d’un courrier sont découpées et prouvées à l’expéditeur.

L’employeur connaît la date :

  • Où le courrier est envoyé ;
  • À laquelle le destinataire (salarié) donne son accord pour recevoir des lettres recommandées électroniques ;
  • Où il ouvre son courrier.

 

En plus, la lettre recommandée électronique (LRE) est conservée par AR24 sur des serveurs sécurisés pendant 10 ans afin de faciliter les preuves, notamment lors des contestations pour ces procédures.

 

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Comment régler les impayés en copropriété ?

Comment régler les impayés en copropriété ?

Vivre en copropriété apporte des avantages, mais aussi des dépenses à prévoir. Le plus souvent, les dépenses liées aux parties communes sont gérées par ce que l’on appelle un syndic de copropriété dont le rôle est d’administrer la copropriété auprès des différents copropriétaires. Des charges sont donc à régler par le syndic, et c’est aussi cet organisme qui va se charger d’intervenir en cas d’impayé.

Sommaire :

  1. Quelles dépenses dans le cadre d’une copropriété ?
  2. Que se passe-t-il en cas d’impayé ?

 

1. Quelles dépenses dans le cadre d’une copropriété ?

Les copropriétaires doivent faire face à différentes dépenses liées au fait que leur bien immobilier se trouve au sein d’une copropriété. En effet, s’ils disposent du bien en lui-même comme n’importe quel autre propriétaire, ils sont aussi en partie propriétaires des parties communes de l’ensemble comme par exemple la cage d’escalier, l’ascenseur, la cour intérieure, le jardin ou tout autre espace s’il y a lieu. La présence de ces espaces, mais aussi de certains équipements implique donc bien entendu de réaliser des actions d’entretien et parfois même des travaux qui entrainent, de fait, des dépenses.

Le syndic de copropriété va donc avoir en charge la gestion de ces parties communes et notamment des dépenses qu’elles impliquent. Ces dépenses que l’on appelle charges de copropriété sont comprises dans le budget prévisionnel et donc demandées chaque trimestre aux copropriétaires par le biais d’un appel de fonds. Ces charges comprennent tous les frais réguliers auxquels doit faire face la copropriété comme les honoraires du syndic, les contrats d’assurance, la rémunération du personnel, les travaux de maintenance et les petites réparations, l’entretien des parties communes, les factures d’eau, d’électricité, de gaz, etc.

Par ailleurs, des dépenses supplémentaires peuvent s’ajouter aux charges du budget prévisionnel lorsqu’un événement imprévu est à prendre en compte comme des travaux par exemple. Qu’il s’agisse d’un ravalement de façade, d’une intervention au niveau de la toiture, de refaire les peintures de la cage d’escalier ou autres, ces travaux plus ponctuels entrainent aussi des dépenses. Votés lors des Assemblées Générales, ces travaux entrainent donc eux aussi des charges qui seront à régler par les copropriétaires selon l’échéance qui aura aussi été définie lors d’une AG.

2. Que se passe-t-il en cas d’impayé ?

Qu’il s’agisse des charges comprises dans le budget prévisionnel ou des charges plus exceptionnelles, les copropriétaires ont pour obligation de s’acquitter de leurs dettes dans les délais impartis. En cas d’impayé, le syndic de copropriété va donc entamer une procédure de recouvrement.

Il y a tout d’abord la procédure à l’amiable qui permet de maintenir l’échange entre le copropriétaire et le syndic. Parfois, des solutions peuvent être trouvées notamment en décalant l’échéance de paiement ou encore en mettant en place un système d’échelonnement. Si aucune solution n’a pu être trouvée dans le cadre d’une procédure à l’amiable, le syndic doit procéder à une mise en demeure qu’il peut envoyer par avis électronique AR24, juridiquement équivalent à un courrier recommandé, lequel apportera une preuve de dépôt et de transmission dès l’envoi (équivalent à un avis de passage). De plus un accusé de réception est transmis à l’expéditeur, dès que le destinataire aura ouvert son avis électronique AR24. Le copropriétaire a alors 30 jours pour s’acquitter de sa dette à compter de la réception de l’avis électronique.

En cas de nouvel échec, le syndic peut alors entamer une procédure contentieuse de recouvrement. Le syndic peut déposer une requête devant le tribunal judiciaire et si elle est estimée légitime par le juge, ce dernier va pouvoir rendre une injonction de payer. Cette injonction de payer sera notifiée au copropriétaire par un huissier de justice. Il disposera alors d’un mois pour régler ses dettes et s’il ne respecte pas ce délai, l’ordonnance vaut jugement. Par ailleurs, le syndic est aussi en droit de procéder à une saisie dans le cadre du mécanisme d’hypothèque légale mis en place par la loi Elan.

Pensez à l’avis électronique pour vos mises en demeure de payer en copropriété ; il s’agit d’une solution extrêmement simple à utiliser, de votre coté et du coté du copropriétaire destinataire, en plus d’être 100% dématérialisée.

 

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Modèle de lettre de déclaration de créance envoyée par recommandé

Modèle de lettre de déclaration de créance envoyée par recommandé

Dans le cadre d’une procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire, les créanciers d’une entreprise en difficulté se doivent de déclarer leurs créances pour pouvoir obtenir le règlement des sommes dues. Il est cependant nécessaire d’effectuer ce type de demande comme il se doit afin qu’elle soit correctement prise en compte. La déclaration des créances se doit notamment de faire l’objet d’une lettre recommandée avec accusé de réception et il sera alors tout à fait possible de choisir la lettre recommandée électronique.

Sommaire :

1. Comment envoyer une lettre de déclaration de créance ?

Lorsque les créanciers souhaitent obtenir le paiement de leurs créances auprès d’une entreprise en difficulté et étant également en cours de procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire, il est tout à fait possible de faire cette demande par le biais d’un courrier recommandé.

Le courrier recommandé avec accusé de réception doit être envoyé dans les 2 mois à compter de la publication du jugement d’ouverture de la procédure au BODACC (Bulletin Officiel des Annonces Civiles et Commerciales). L’auteur du courrier doit être le créancier lui-même ou une personne mandatée. Le destinataire doit être le représentant des créances dans le cadre de la procédure de sauvegarde ou de redressement, ou le liquidateur dans le cadre d’une liquidation judiciaire. Des justificatifs des créances déclarées doivent également être joints à la lettre.

Ce n’est donc qu’en respectant ces différents critères que la lettre de déclaration de créance ne pourra être prise en compte.

2. Pourquoi utiliser la lettre recommandée avec accusé de réception électronique ?

Il est tout à fait possible d’utiliser la lettre recommandée avec accusé de réception électronique pour l’envoi d’une lettre de déclaration de créance. En effet, la LRE dispose de la même valeur juridique qu’une lettre recommandée avec accusé de réception classique. Elle peut donc tout à fait être employée pour effectuer ce type de demande. Il est ainsi possible de profiter de l’envoi de ce courrier qui est acheminé beaucoup plus rapidement par rapport à son homologue papier. Ainsi vous ne perdrez pas de temps et pourrez bien respecter les délais relatifs à ce type de procédure.

Qui plus est, la LRE sera beaucoup plus économique et écologique puisqu’elle ne nécessitera pas l’utilisation de papier, de matériel d’impression, ni même d’être acheminée physiquement sur son lieu de destination. Il s’agit donc d’une solution idéale pour les entreprises qui souhaitent limiter leur impact sur l’environnement et gagner du temps dans la réalisation de ce type de tâche.

3. Modèle de lettre de déclaration de créance

Nom, prénom

Adresse

CP – Ville

 

Destinataire

Adresse

CP – Ville

 

À [lieu de rédaction de la lettre], le [date de la rédaction de la lettre]

 

Objet : Déclaration de créance

 

Maître,

En votre qualité de représentant des créanciers de [nom de l’entreprise], dont le siège social est situé [adresse de l’entreprise] inscrite au RCS sous le numéro [numéro RCS de l’entreprise], nommé à cette fonction par jugement du tribunal de commerce de [lieu du tribunal de commerce] en date [date du jugement], nous vous adressons par la présente notre déclaration de créance au passif de ce débiteur :

En principal : la somme de [somme en lettres] euros ; intérêts : [somme en lettres] euros ; soit un total TTC de [somme en lettres] euros.

 

Veuillez trouver ci-joint les justificatifs de cette créance [facture, bon de commande…].

 

Nous requérons donc l’admission de cette créance et vous demandons de bien vouloir accuser bonne réception de la présente déclaration.

 

Restant à votre disposition pour vous fournir tout autre élément que vous jugeriez utile, nous vous prions d’agréer, Maître, l’expression de nos sentiments distingués.

 

[Signature]

 

En définitive, pensez à la lettre recommandée électronique pour vos procédures de déclaration de créance. Vous en bénéficierez en termes de temps, d’argent, et de praticité.

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KYC : la vérification de l’identité à distance lors de l’envoi de lettres recommandées électroniques est-elle sécurisée pour les banques et leurs clients ?

KYC : le processus de vérification de l’identité à distance

En tant qu’établissement financier, vous avez un devoir de diligence à l’égard vos clients. Vous devez vous assurer d’être en conformité vis-à-vis des obligations de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (LCB-FT). Les procédures KYC, régies par des législations européennes et nationales, sont un défi de tous les jours compte tenu des nombreuses évolutions juridiques ; la question de la conformité au processus KYC du système de vérification d’identité à distance lors de l’envoi d’une lettre recommandée électronique (LRE) revient très souvent chez les professionnels de la banque. On vous répond.

Sommaire :

  1. Le KYC (Know Your Customer) et son importance auprès des banques
  2. L’identification pour les banques en tant qu’expéditeur
  3. L’identification pour vos clients en tant que destinataires

 

1. Le KYC (Know Your Customer) et son importance auprès des banques

Avant tout, le processus KYC, ou connaissance du client, est un enjeu économique. En effet, l’implication, même indirecte, d’une banque dans une affaire de blanchiment d’argent a très souvent des répercussions néfastes sur la réputation de cette dernière. Sans parler des conséquences économiques qui pourraient nuire à l’établissement financier, puisque les banques s’exposent à de lourdes sanctions à la fois pénales et administratives prononcées par l’ACPR. Ces sanctions peuvent avoir des conséquences désastreuses auprès de l’opinion publique.

 

Mais qu’est-ce que le KYC ?

Par définition, le KYC est la procédure permettant aux banques de vérifier l’identité de leurs clients. Les établissements financiers sont soumis à une obligation dite de vigilance. Le processus de connaissance du client regroupe un ensemble de best practices conformément aux règlementations en vigueur :

  • Vérification d’identité lors de l’entrée et tout au long de la relation ;
  • Collecte et analyse de données du client ;
  • Analyse du comportement du client et des transactions effectuées ;
  • Etc.

 

Les banques sont tenues à une obligation légale de signaler à Tracfin :

« Les sommes inscrites dans leurs livres ou les opérations portant sur des sommes dont elles savent, soupçonnent ou ont de bonnes raisons de soupçonner qu’elles proviennent d’une infraction possible d’une peine privative de liberté supérieure à un an ou participant au financement du terrorisme » (article. L 561-15 Code monétaire et financier).

Pour mémoire, Tracfin (Traitement du Renseignement et Action contre les Circuits Financiers Clandestins) est la cellule française qui vise à lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

En définitive, la procédure KYC, qui parait comme très contraignante pour les professionnels de ce secteur, peut cependant avoir certains avantages. La collecte et l’analyse de données des clients peut être une mine d’or pour les banques puisqu’elle permet d’optimiser l’expérience client. En d’autres termes, plus vous connaissez votre client, plus vous pouvez personnaliser votre offre.

 

2. L’identification pour les banques en tant qu’expéditeur

L’explosion des services et banques en ligne et l’émergence des nouveaux acteurs financiers rend indispensable de respecter des exigences légales strictes en matière de vérification d’identité à distance. Les échanges avec vos clients notamment l’envoi de courriers recommandées électroniques se doit d’être conforme au processus de connaissance du client. Pour que la vérification de l’identité de l’expéditeur soit en conformité avec le règlement eIDAS lors de l’envoi de Lettres Recommandées Electroniques, elle devra se faire à un niveau de garantie élevé.

 

a. Les codes OTP AR24

L’identifiant OTP AR24 est le moyen d’identification le plus utilisé. Délivré uniquement par voie postale, il assure un niveau de garantie élevé grâce à l’identification effectuée par le facteur lors de la remise du courrier recommandé papier. Pour récupérer vos codes OTP afin d’effectuer un premier envoi de LRE, uniquement un professionnel assermenté peut vous identifier en face à face et vous remettre vos codes, donnant ainsi le niveau de garantie élevé. Cela explique pourquoi vous recevez un courrier recommandé papier avant de pouvoir envoyer vos premières LRE (c’est une obligation légale imposée par les règlementations en vigueur). Sur ce document figurent des éléments importants :

  • Un QR Code qui une fois scanné, permet d’obtenir de manière illimitée des codes à usage unique ;
  • Pour les expéditeurs utilisant un ordinateur : une Clé OTP qui une fois insérée au moment de l’envoi sur votre compte AR24, permet de générer de manière illimitée des codes à usage unique.

 

b. La clé AR24

La clé AR24, à l’identique d’une clé USB, se branche sur votre ordinateur. Sécurisée et rapide, elle vous permet d’effectuer des envois de manière illimitée. Disponible sans engagement à un tarif unique de 23,99€ TTC, elle est valable pendant 5 ans. À cela s’ajoute le prix d’une LRE qui est de 3,49€ HT*. Un tarif fixe et sans surcoût.

Une fois que vous vous êtes identifié, vous pouvez commencer à rédiger votre lettre recommandée électronique.

 

3. L’identification pour vos clients en tant que destinataire

Pour que la vérification de l’identité du destinataire soit en conformité avec le règlement eIDAS, elle devra se faire à un niveau de garantie substantiel. Le destinataire dispose de moyens d’identification différents de ceux de l’expéditeur. Si ce dernier est un particulier, il pourra soit s’identifier grâce à L’Identité Numérique La Poste afin d’accuser réception de son courrier recommandé, soit effectuer le processus de vérification d’identité à distance unique d’AR24. Tous les destinataires, qu’ils soient particuliers ou professionnels, pourront utiliser notre système de vérification d’identité à distance.

 

a. L’Identité Numérique La Poste

L’Identité Numérique développée par La Poste permet aux Français de s’identifier et d’être mis en relation avec plus de 900 sites internet. L’Identité Numérique La Poste permet notamment de recevoir des courriers recommandés électroniques et de s’identifier à un niveau de garantie substantiel. Ce service est éprouvé par l’ANSSI et respecte le règlement eIDAS.

 

b. La vérification d’identité à distance d’AR24

Notre technologie qualifiée par l’ANSSI simplifie et sécurise la vérification d’identité à distance de vos clients via un parcours intuitif. Après une vérification de la pièce d’identité et la réalisation d’actions précises en temps réel (nécessaire afin de contrer les risques d’usurpation d’identité et de vérifier le caractère vivant de l’utilisateur) un opérateur humain contrôle les éléments transmis et valide ou non l’identité.

Afin de respecter vos protocoles en matière de LCB-FT, nos opérateurs sont formés aux règlementations eIDAS ainsi qu’aux différentes directives sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Pour utiliser notre solution, le destinataire devra se munir :

  • D’un ordinateur ou d’un smartphone équipé d’une caméra ;
  • De sa pièce d’identité (CNI ou passeport) en cours de validité et en bon état.

 

Dès lors que le destinataire aura effectué l’identification, il pourra accuser réception de son recommandé électronique. Vous recevrez alors la preuve de réception directement sur votre boite email.

Précurseur dans le domaine de la vérification d’identité à distance, AR24 vérifie plus de 100 000 identités par mois et met tout en œuvre pour que la vérification d’identité à distance soit, simple, rapide et intuitive tout en restant ultra sécurisée et conforme aux règlements et directives en vigueur.

 

Vous souhaitez envoyer vos premières lettres recommandées qualifiées ? Créez gratuitement votre compte AR24. Très utilisée par les professionnels de la banque et notamment par les pôles recouvrement, crédit et RH, la LRE s’adapte à tous vos besoins. Par ailleurs, découvrez pourquoi ces 3 pôles bancaires ne pourront bientôt plus se passer de la Lettre Recommandée Electronique AR24.

 

*Tarif en vigueur au 27 septembre 2021

 

inscription ar24

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Consulter les points de son permis de conduire en moins de 2 minutes avec L’Identité Numérique

Consulter les points de son permis de conduire

Pour connaître les informations relatives à son permis de conduire, le gouvernement a déployé il y a quelques années le service Télépoints. Celui-ci permet de consulter en quelques minutes le nombre de points restant sur votre permis de conduire et, depuis avril 2021, votre relevé d’information restreint. Retrouvez ci-dessous toutes les informations à savoir pour connaître votre solde de points de permis en toute simplicité.

Sommaire :

  1. Le relevé d’information restreint, une nouveauté 2021
  2. Consulter son solde de points avec L’Identité Numérique La Poste
  3. L’Identité Numérique La Poste

 

1. Le relevé d’information restreint, une nouveauté 2021

Télépoints est un service qui permet de consulter le nombre de points qu’il vous reste sur votre permis de conduire. Depuis avril 2021, il propose désormais d’accéder à votre relevé d’information restreint (RIR). Vous pouvez ainsi consulter les informations sur la validité et les catégories de votre permis de conduire.

Vous pouvez avoir besoin d’un relevé d’information restreint pour des motifs professionnels ou pour justifier vos droits lorsque votre responsabilité civile est engagée en cas d’accident de la route. Ce relevé précise les catégories de véhicule que vous pouvez conduire et indique si vos droits à conduire ont été suspendus ou non.

Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire pour consulter en ligne votre solde de points ou pour réaliser une demande de relevé d’information restreint.

 

2. Consulter son solde de points avec L’Identité Numérique La Poste

Pour consulter votre nombre de points restant sur votre permis de conduire ou pour faire la demande de votre RIR, il faudra vous rendre sur le site internet https://tele7.interieur.gouv.fr/tlp/. Il existe 2 moyens de connexions :

  • un code confidentiel Télépoints
  • ou FranceConnect.

 

Vous pouvez trouver le code confidentiel Télépoints sur le courrier accompagnant le permis de conduire au format sécurisé « carte de crédit » ou sur un courrier vous informant d’un retrait de points (48N, 48M, 48SI). Le code confidentiel Télépoints est aussi indiqué sur votre relevé d’information intégral.

Cette méthode étant peu pratique et compliquée pour certaines personnes, il est préférable d’utiliser le service FranceConnect, notamment si vous possédez une Identité Numérique La Poste qui facilitera grandement votre démarche.

Voici la démarche à suivre : Rendez-vous donc sur https://tele7.interieur.gouv.fr/tlp/ et cliquez sur le bouton bleu « S’identifier avec FranceConnect ».

Cliquez sur « L’Identité Numérique La Poste » pour vous identifier avec votre Identité Numérique préalablement créée sur lidentitenumerique.laposte.fr.

Telepoints

Vous serez redirigé vers une page sécurisée où vous devrez indiquer votre identifiant La Poste (l’adresse email de votre compte La Poste) ainsi que le mot de passe associé. Une notification de confirmation de connexion va s’afficher sur votre smartphone. Il vous faudra alors confirmer votre connexion avec votre code secret.

Connexion avec L'Identité Numérique

Si c’est votre première connexion sur Télépoints avec FranceConnect, il faudra associer votre permis de conduire à votre compte en rentrant votre numéro de dossier (NEPH).

Consulter permis à points

Si vous possédez un permis nouveau format, le numéro de dossier (également appelé numéro de permis ou code NEPH) est inscrit au verso de votre permis de conduire, en haut à gauche. Ce numéro est composé de caractères alphanumériques (de 1 à 15 caractères).

Permis de conduire

Si vous possédez un ancien permis, le numéro de dossier se trouve également sur votre permis mais il existe différents emplacements possibles de ce numéro suivant la date d’obtention du permis. Vous pouvez retrouver l’explication détaillée des différents cas sur ce site.

Une fois le numéro de dossier inscrit, vous pourrez consulter votre solde de points et vos relevés.

Nombre de points

Pour demander votre RIR, il suffit de cliquer sur le bouton « Demander un relevé d’information restreint ». Votre relevé sera disponible quelques minutes après votre demande. Il faudra vous reconnecter pour y accéder.

 

3. L’Identité Numérique La Poste

Précédemment, nous vous disions que si vous possédiez une Identité Numérique La Poste, vous pouviez consulter votre solde de points sur votre permis de conduire en moins de deux minutes. Cela permet de ne pas avoir à retrouver son code confidentiel Télépoints, et donc de gagner du temps en facilitant cette démarche de connexion.

Avec cette même Identité Numérique La Poste vous pouvez accéder à plus de 900 services en ligne via le portail FranceConnect avec un seul et même identifiant. Plus besoin de gérer de multiples combinaisons d’identifiants et mots de passe. Si vous souhaitez demander votre carte grise de véhicule, souscrire une assurance habitation, auto, moto, ou encore déclarer vos impôts, vous pouvez faire tout cela avec votre Identité Numérique La Poste.

C’est également un moyen de connexion très sécurisé qui vous prémunit des risques d’usurpation d’identité grâce à une authentification forte. Vous êtes notifié sur votre smartphone à chaque tentative de connexion. C’est bien vous ? Vous validez. Vous suspectez un risque de fraude ? Vous bloquez.

La création d’une Identité Numérique La Poste est simple, rapide et gratuite, alors n’hésitez pas à en créer une directement sur lidentitenumerique.laposte.fr pour bénéficier de tous ses avantages.

 

Créer gratuitement mon Identité Numérique La Poste en quelques clics

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Quelle est la valeur juridique d’une LRE envoyée dans le cadre d’un licenciement ?

Quelle est la valeur juridique d'une LRE envoyée dans le cadre d'un licenciement ?

Pour simplifier les démarches administratives lourdes et importantes lors d’une procédure, il est aujourd’hui courant d’utiliser la lettre recommandée électronique (LRE). Cette solution possède plusieurs avantages, notamment dans une procédure de licenciement, pour informer le salarié de sa situation en le convoquant à un entretien préalable. Mais alors, quelle est la valeur juridique de ce format électronique ? Peut-il avoir la même force qu’une lettre manuscrite ? Et quels sont ses atouts dans cette situation pour l’employeur ou la personne des ressources humaines chargée du dossier ?

Sommaire :

  1. La valeur juridique de la lettre recommandée électronique (LRE)
  2. Les avantages de la LRE dans le cadre d’un licenciement

 

1. La valeur juridique de la lettre recommandée électronique (LRE)

Dans un premier temps, il faut noter que l’envoi d’une lettre recommandée électronique dans une telle procédure se fait depuis internet avec une adresse e-mail. L’expéditeur (l’employeur) adresse son courrier recommandé électronique (convocation à un entretien préalable de licenciement) à l’adresse e-mail d’un destinataire (son salarié).

L’objectif de la LRE est simple dans ce type de démarche administrative lourde : simplifier la procédure en dématérialisant le service. Depuis janvier 2019, la lettre recommandée électronique est équivalente aux courriers recommandés sous un format papier. Par contre, les conditions sont strictement encadrées pour éviter les dérives lors de son utilisation.

En effet, la plateforme qui assure la transmission des courriers comme AR24 doit être un prestataire de confiance qualifié eIDAS. À ce sujet, AR24 est le premier prestataire français à avoir obtenu la qualification eIDAS pour proposer son service d’envoi de LRE.

En plus, , il est nécessaire lors de la procédure d’obtenir l’accord du destinataire salarié pour la réception de ce type de courrier sous un format électronique.

Ainsi, la plateforme AR24 assure :

  • La vérification de l’identité à la fois de l’expéditeur et du destinataire ;
  • La preuve du dépôt et de l’envoi du courrier ;
  • L’accusé de réception, ou la preuve de refus ou de négligence, de la lettre électronique.

 

2. Les avantages de la LRE dans le cadre d’un licenciement

Lors d’une séparation entre l’employeur et le salarié, il faut suivre une procédure précise. Lors d’un licenciement, l’employeur cherche à optimiser les formalités administratives afin que la procédure se déroule dans de bonnes conditions, en évitant les situations litigieuses. La lettre recommandée électronique permet dans un premier temps de gagner du temps. En effet, il n’est pas nécessaire de se rendre dans un bureau de poste pour envoyer ou récupérer une lettre recommandée électronique.

Ensuite, en quelques clics, l’employeur peut depuis son ordinateur envoyer son courrier sur l’adresse e-mail de son salarié. Il est possible de joindre éventuellement des pièces justificatives si celles-ci sont nécessaires lors de la procédure. Cette solution permet aux parties d’avoir un lieu sécurisé où retrouver les documents transmis lors des échanges. Ces derniers peuvent être consultés à tout moment 7j/7 et 24h/24. En plus, AR24 conserve toutes les traces des échanges sur ses serveurs sécurisés, en France.

D’autres professionnels utilisent eux aussi la lettre recommandée électronique (LRE). Celle-ci n’est pas utile seulement dans le cadre d’un licenciement. Les promoteurs immobiliers apprécient son format pratique et sa solution rapide. Les notaires doivent respecter aussi très souvent des dates butoirs. La lettre recommandée électronique est alors idéale pour gagner du temps lors de toutes ces démarches administratives tout en conservant les atouts et la sécurité d’une lettre recommandée classique au format papier. Les particuliers peuvent aussi gagner du temps en utilisant cette solution au moment où ils en ont besoin. Par exemple, lors de l’achat d’un bien s’ils doivent suivre une démarche administrative particulière.

En définitive, il est important de bien se renseigner sur ar24.fr et de suivre toutes les indications pour gagner du temps lors de diverses procédures courantes.

 

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Comment calculer les charges de copropriété ?

Comment calculer les charges de copropriété ?

Dans le cadre d’une copropriété, le calcul des charges va permettre à chaque copropriétaire de connaitre le montant qui est dû en ce qui concerne les charges courantes et les dépenses plus exceptionnelles. Ce calcul est effectué par le syndic de copropriété qui a en charge la gestion de la copropriété et l’accompagnement des copropriétaires. Alors comment sont calculées les charges ? Sous quelle forme sont-elles réclamées aux copropriétaires ? Que faire en cas d’impayés ? Réponses !

Sommaire :

  1. Le calcul du montant des charges
  2. Le paiement des charges de copropriété
  3. Que faire en cas d’impayés ?

 

1. Le calcul du montant des charges

Lorsqu’il s’agit des charges de copropriété, c’est le syndic de copropriété -un organisme mandaté par les copropriétaires- qui est en charge de leur gestion. Il y a tout d’abord ce que l’on appelle les charges courantes. Les charges courantes sont des charges qui sont intégrées dans le budget prévisionnel et qui concernent des dépenses récurrentes. Il s’agit le plus souvent du salaire du gardien ou encore du personnel de ménage, des primes et cotisations des assurances souscrites, des honoraires du syndic, etc. On peut aussi y ajouter les charges liées au chauffage collectif, aux frais de maintenance de l’ascenseur, aux dépenses d’eau, etc. Ensuite, il y a aussi les charges exceptionnelles qui seront à verser dans le cadre d’un événement plus ponctuel comme des travaux par exemple. Elles sont prises en compte en dehors du budget prévisionnel et doivent donc faire l’objet d’un vote en Assemblée Générale.

En ce qui concerne la répartition et le calcul des charges, cela diffèrera selon s’il s’agit de charges courantes ou de charges spéciales. Pour les charges courantes, c’est la quote-part des parties communes détenue par chaque copropriétaire qui détermine le montant. Le calcul sera proportionnel aux tantièmes dont le détail figure dans le règlement de copropriété. En revanche, le calcul de la répartition des charges spéciales se fait en fonction de l’utilité de la dépense pour le copropriétaire, elle est appréciée objectivement par le syndic de copropriété.

2. Le paiement des charges de copropriété

Le paiement des charges de copropriétés se fait de différentes manières en fonction du type de charge dont il s’agit. Pour les charges courantes, les copropriétaires reçoivent un appel de fonds avec le détail des paiements à effectuer et les échéances à respecter. Le plus souvent, c’est au début de chaque trimestre qu’il est nécessaire de régler cette dépense. Pour les charges exceptionnelles, le paiement et les échéances sont définis directement lors d’une Assemblée Générale.

 

3. Que faire en cas d’impayés ?

En cas d’impayés, c’est au syndic de copropriété de mener différentes actions qui vont permettre de récupérer les fonds dus par le copropriétaire. Une procédure à l’amiable peut être envisagée dans un premier temps afin de trouver un accord qui permet aux deux parties d’obtenir satisfaction. Si cette première tentative ne donne rien de concluant, le syndic de copropriété peut alors effectuer l’envoi d’un avis électronique pour notifier la mise en demeure. Une fois l’avis envoyé, le syndic expéditeur recevra une preuve de dépôt et de transmission (équivalente à l’avis de passage d’un courrier recommandé).

Le syndic de copropriété a aussi, selon les cas, la possibilité de faire appel à un huissier de justice ou encore de saisir le tribunal pour que le juge puisse établir une injonction de payer. Il existe donc plusieurs niveaux au sein desquels le syndic de copropriété va pouvoir intervenir afin de trouver une solution en cas d’impayés. En ce qui concerne les charges de copropriété et les mises en demeure de payer, l’avis électronique sera un très bon moyen de tenir informé le copropriétaire concerné.

 

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Comment faire une demande pour la nouvelle carte nationale d’identité ?

Comment faire une demande pour la nouvelle carte d’identité nationale ?

À la suite d’un déploiement progressif commencé en mars 2021, la nouvelle carte nationale d’identité (CNI) est entrée en vigueur sur tout le territoire français depuis le lundi 2 août 2021. Plus sécurisée, plus pratique et avec un nouveau design, cette nouvelle carte d’identité entend ainsi lutter toujours plus efficacement contre le phénomène de la fraude à l’identité (faux titres, usurpation, etc.). À quoi sert concrètement cette nouvelle carte et comment en faire la demande ?

Sommaire :

  1. Quelles sont les avantages de cette nouvelle carte d’identité ?
  2. Comment faire une demande de carte d’identité ?

 

1. Quelles sont les avantages de cette nouvelle carte d’identité ?

Cette carte d’identité arbore un nouveau design, présente un nouveau format semblable à celui d’une carte bancaire ou à celui du nouveau permis de conduire et surtout, inclut un composant électronique, comme les passeports. Selon le ministère de l’Intérieur, l’idée derrière ce changement est de rendre la fraude d’identité plus compliquée. Tous les ans, près de 33 000 crimes de ce type sont recensés.

Des éléments semblables à la carte d’identité classique se retrouvent sur cette nouvelle carte d’identité : la photo du ou de la titulaire, des informations d’état civil (nom, prénom, date et lieu de naissance, sexe, nationalité), un éventuel nom d’usage, la taille de la personne, la signature, le numéro de carte, la date de délivrance du titre, sa date d’expiration et l’adresse du domicile.

La principale nouveauté réside dans l’intégration d’un composant électronique, accompagné d’un cachet électronique visuel sous forme de QR Code signé par l’État. Le composant électronique est une puce qui reprend les informations visibles sur le recto et le verso de la carte, dont les données d’état civil, l’adresse du domicile, les informations sur la CNI (numéro, date de délivrance, date de fin de validité), la photographie du visage de la personne et, surtout, l’image numérisée des empreintes digitales de deux de ses doigts. Cela doit permettre de détecter rapidement une éventuelle fraude si ces données ont été modifiées.

Le recueil des empreintes digitales devient obligatoire et les données biométriques présentes dans le QR Code participent à la réduction du risque de fraude ; ces éléments viennent fortement renforcer l’identification et l’authentification des personnes.

 

Bon à savoir : Les personnes qui feront des demandes de renouvellement se verront automatiquement délivrer une carte d’identité dans ce nouveau format.

 

2. Comment faire une demande de carte d’identité ?

Tout usager souhaitant se voir délivrer une carte nationale d’identité (CNI) ou souhaitant faire renouveler sa CNI arrivée à expiration, bénéficiera de la nouvelle carte automatiquement.

Le lieu de la demande ne dépend pas du domicile. Vous pouvez vous rendre à n’importe quelle mairie (à condition qu’elle soit équipée d’une station d’enregistrement) car votre présence physique est indispensable pour procéder à la prise d’empreintes.

Néanmoins vous pouvez préparer la démarche en faisant une pré-demande en ligne sur le site https://ants.gouv.fr/ (ANTS – Agence Nationale des Titres Sécurisés). Cela permet d’avoir tous les documents et les informations nécessaires lors de votre rendez-vous avec la mairie. Il est également fourni sur le site de l’ANTS un outil de suivi en ligne de l’état de la demande.

Les motifs de pré-demande incluent :

  • La première demande (par exemple pour un mineur);
  • Le renouvellement (pour cause de perte, vol, expiration, détérioration, rectification);
  • L’actualisation de l’état civil ou de l’adresse du domicile.

 

Après avoir rempli la pré-demande en ligne, il faudra ensuite vous rendre à la mairie pour finaliser la demande avec les pièces justificatives. La mairie récupérera vos données grâce au numéro de pré-demande, vérifiera vos pièces justificatives et recueillera vos empreintes. Il faut bien veiller à conserver le numéro de votre pré-demande : il sera indispensable le jour de votre rendez-vous.

 

Bon à savoir : Si votre carte d’identité est encore valide, il n’est pas nécessaire de la renouveler par anticipation. Une fois votre document périmé, le renouvellement se fera automatiquement dans ce nouveau format.

 

Pour accéder à votre espace sur le site de l’ANTS et ainsi faire votre pré-demande, il est possible d’utiliser L’Identité Numérique La Poste. Celle-ci permet de se connecter à plusieurs centaines de sites avec un seul identifiant sécurisé via le portail gouvernemental FranceConnect et donc de réaliser plus facilement de nombreuses démarches administratives à distance comme :

  • Demander une carte grise,
  • Renouveler votre passeport,
  • Déclarer vos impôts,
  • Etc.

 

L’Identité Numérique La Poste vous fait également gagner du temps lors de vos démarches en ligne. Plus besoin de remplir de longs formulaires et de transmettre votre pièce d’identité pour prouver qui vous êtes. Vous l’avez déjà fait en créant votre Identité Numérique.

Vous pouvez créer votre Identité Numérique La Poste depuis chez vous, gratuitement et en toute sécurité. C’est un service du Groupe La Poste qui s’adresse à tous les particuliers ; la création de votre Identité Numérique peut se faire en quelques minutes seulement, avec un parcours de création 100% en ligne.

 

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Tout savoir sur le mandat exclusif de vente

Tout savoir sur le mandat exclusif de vente

Lors de la vente de son bien immobilier, le vendeur dispose de plusieurs possibilités. En effet, il peut soit opter pour une vente directe ou bien recourir aux services d’une agence immobilière par le biais d’un mandat.

Simple ou exclusif, le mandat de vente est un écrit dans lequel le vendeur autorise l’agence immobilière à vendre son bien. Le mandat exclusif de vente est un contrant dans lequel le vendeur confie en exclusivité la vente de son bien immobilier à une agence contre le paiement d’une commission. Le mandat simple quant à lui permet au vendeur de désigner plusieurs agences pour procéder à la vente de son bien.

Sommaire :

  1. Qu’est-ce qu’un mandat exclusif de vente immobilière
  2. Quelles sont les obligations liées à la signature d’un mandat exclusif de vente ?
  3. Avantages et inconvénients du mandat exclusif de vente
  4. Les délais de rétractation
  5. La résiliation du mandat exclusif de vente

 

1. Qu’est-ce qu’un mandat exclusif de vente immobilière

Le mandat exclusif de vente immobilière est un contrat conclu entre un propriétaire d’un bien immobilier et une agence immobilière. Le mandat induit que le propriétaire délègue entièrement la vente de son bien à l’agence. Ainsi, ce dernier ne peut en aucun cas recourir aux services d’une agence concurrente ou encore procéder lui-même à la vente de son bien auprès d’un acheteur directement.

Le mandat exclusif de vente est un contrat en principe irrévocable. Toutefois, en pratique, une durée minimale de 3 mois est généralement appliquée.

 

a. Le mandat simple

Contrairement au mandat exclusif de vente qui oblige le vendeur à collaborer avec un seul professionnel immobilier, le mandat simple permet au propriétaire de coopérer avec une multitude d’agents. Aussi, le propriétaire peut participer à cette vente en recherchant de lui-même un acquéreur. Dans ce type de contrat, le mandataire perçoit une commission en cas de vente du bien. Malgré les avantages évidents qu’offre le mandat simple, il présente cependant des défauts non négligeables. En effet, ce type de contrat ne permet pas un ciblage optimal de l’acquéreur ce qui fait que les visites se multiplient sans réussite. Aussi, il y a beaucoup d’interlocuteurs, ce qui rend la communication plus complexe.

 

b. Le mandat co-exclusif

Le mandat co-exclusif est un mix entre les particularités du mandat simple et exclusif. En effet, ce dernier offre l’opportunité au propriétaire de confier la vente de son bien à plusieurs agents mais dans un nombre limité. Aussi, s’il souhaite céder le bien à un acheteur trouvé par ses soins, il sera contraint de dédommager l’ensemble des agences travaillant sur ce dossier.

 

c. Le mandat semi-exclusif

Le mandat semi-exclusif est basé sur le même principe que le mandat exclusif. En effet, le propriétaire confie la vente de son bien à un unique agent. Toutefois, ce qui différencie le mandat semi-exclusif du mandat exclusif, c’est que le semi-exclusif permet au vendeur de trouver lui-même l’acquéreur de son bien. Dans ce cas, la commission perçue par le mandataire ne représentera plus que 50%.

 

2. Quelles sont les obligations liées à la signature d’un mandat exclusif de vente ?

Conclu avant la mise en vente du bien immobilier, le mandat exclusif vient encadrer l’opération. Il contraint les parties signataires, le propriétaire et l’agent, à respecter certaines règles.

S’agissant du propriétaire, ce dernier s’engage durant toute la durée du mandat exclusif à vendre le bien par l’agent désigné. Il ne pourra pas demander les services d’une agence concurrente. Aussi, il ne sera pas autorisé à procéder à la vente de son bien directement auprès de particuliers. Ainsi, s’il trouve un acquéreur, il sera contraint de l’inviter à prendre contact directement avec l’agent en charge de la vente du bien. Enfin, en souscrivant ce contrat, il s’engage à payer les honoraires du mandataire et ce uniquement lorsque l’acte de vente sera conclu.

Du côté du mandataire, celui-ci s’engage à tout mettre en œuvre pour parvenir à vendre le bien. Pour cela plusieurs options s’offrent à lui tel que l’insertion d’annonces sur des sites internet ou encore faire appel à son réseau de partenaires. (cf aux termes du contrat).

3. Avantages et inconvénients du mandat exclusif de vente

Plus avantageux que le mandat simple, le mandat exclusif possède de multiples atouts. Toutefois, comme tout contrat, il possède aussi quelques inconvénients, notamment dans sa mise en œuvre.

 

a. Avantages du mandat exclusif

Le principale avantage du mandat exclusif réside dans la possibilité de ne posséder qu’un seul et unique interlocuteur. En effet, cela permet d’assurer un meilleur suivi et ainsi de s’informer en temps réel. Le deuxième avantage phare du mandat exclusif est la perspective de la commission qui motive l’agent à tout mettre en œuvre pour parvenir à la conclusion d’un acte de vente. Ainsi, il s’assure de trouver des acquéreurs sérieux afin qu’il puisse percevoir sa contrepartie financière. Enfin, le mandat exclusif de vente favorise la valorisation du bien. En effet, le bien étant accessible par un unique canal, il est « exclusif », ce qui accentue sa rareté. Cela contraint l’acquéreur à acheter le bien au prix affiché et à ne pas tenter de baisser le prix.

 

b. Inconvénients du mandat exclusif

L’inconvénient majeur du mandat exclusif réside au niveau de ses contraintes. En effet, ce dernier ne permet aucune flexibilité au vendeur. Ainsi, le vendeur n’est pas autorisé à contacter d’autres professionnels et doit uniquement passer par l’agent qu’il a missionné. Cela l’oblige à reposer toute sa confiance uniquement sur son agent.

Aussi, le mandat exclusif contient une clause d’exclusivité qui vient limiter les actions du propriétaire. En effet, si l’agent missionné ne trouve pas d’acquéreur alors la transaction se retrouve immobilisé pendant parfois plusieurs mois. Toutefois, ces difficultés peuvent être surmontées en négociant la durée du mandat. En effet, au lieu de conclure un mandat sur une longue période, le propriétaire peut opter pour un mandat de courte durée pour l’entendre sur un ou deux mois supplémentaires s’il le souhaite. Cette technique est souvent utilisée par les propriétaires de bien, qui leur permet de tester les avantages du mandat exclusif avant d’en souscrire un sur une longue période.

Cependant, beaucoup de vendeurs préfèrent conclure un mandat simple puisque cela leur permet d’optimiser leur chance de trouver un acquéreur. Aussi, en sachant que chaque mandataire ne touchera leur compensation financière qu’une fois la vente effectuée du bien, cela les pousse à tout mettre en œuvre pour y parvenir. Enfin, grâce à ce type de mandat, le propriétaire peut également participer à la vente en recourant au bouche-à-oreille notamment ou encore en diffusant des annonces sur internet.

 

4. Les délais de rétractation

Le délai de rétractation correspond à la période légale au cours de laquelle le propriétaire peut renoncer sans frais ni pénalité au contrat et donc à la vente de son bien dans ce cas. Ce délai est régi par le code de la consommation et impose son respect notamment dans le cadre d’une vente immobilière. En effet, la loi prévoit que lorsque le mandat de vente a été conclu entre le propriétaire et l’agent via un démarchage téléphonique, le vendeur bénéficie d’un délai de rétractation de 14 jours. Ce délai débute le jour de la conclusion du contrat et se fait en jours calendaires, c’est-à-dire que les weekends et les jours fériés sont pris en compte.

Cependant, pour jouir de son droit de rétractation, le vendeur doit impérativement le signifier avant l’exécution du contrat. En effet, si l’agent missionné a déjà commencé à faire des visites en obtenant l’accord du vendeur au préalable ou qu’il a déjà reçu des offres d’achat alors le vendeur ne plus prétendre à son droit de rétractation.

Enfin, le mandat de vente doit obligatoirement contenir la modalité d’exercice du droit de rétractation puis le coupon de rétractation que le vendeur apportera s’il souhaite jouir de ce droit. En cas de non-respect de ces règles, le mandataire, personne physique s’expose à une sanction financière de 15 000€ ou 75 000€ pour l’agent personne morale.

 

5. La résiliation du mandat exclusif de vente

En principe, le mandat exclusif de vente est un contrat irrévocable c’est-à-dire qu’une fois conclu on ne peut plus s’en libérer. Toutefois, en règle générale le mandat est signé pour une durée de 3 mois. Aussi, le contrat est renouvelable par tacite reconduction. En effet, si le propriétaire souhaite résilier le mandat, ce dernier devra en informer l’agent 3 mois avant le terme du contrat.

 

a. La procédure de résiliation du mandat exclusif de vente

Concernant la procédure, selon les textes en vigueur, le vendeur, pour résilier son mandat, doit exprimer sa volonté en envoyant une LRAR ou une LRE (lettre recommandée électronique) à l’agent immobilier. Ce courrier doit obligatoire parvenir au mandataire 15 jours avant la fin du préavis de 3 mois, afin d’être juridiquement valable. Il vient officialiser la volonté de ne pas reconduire le contrat du vendeur.

Si le vendeur souhaite reconduire le mandat, il pourra soit rédiger et signer un avenant au contrat, soit conclure un nouveau mandat.

 

b. La résiliation avant le terme

En principe, le mandat exclusif de vente ne peut être rompu avant son expiration. Toutefois, dans certains cas cette règle n’est pas applicable. En effet, pour résilier un mandat avant son terme, le vendeur peut prétendre à des manquements graves commis par l’agence immobilière. Ainsi, si l’agent missionné manque à ses obligations, la loi Chatel pourra être invoquée. Cette dernière permettra au propriétaire de ne pas maintenir un contrat que vous ne souhaitez plus poursuivre. Aussi, la loi impose une obligation de moyens au mandataire. En effet, ce dernier doit tout mettre en œuvre pour parvenir à vendre le bien immobilier. Ainsi, il doit régulièrement rendre des comptes au propriétaire en apportant des preuves de son avancement dans la mission. En cas de non-respect de cette règle, le vendeur est libre de résilier le mandat avant son terme. Pour cela, il devra faire appel à un huissier de justice qui constatera les erreurs commises par l’agent et ainsi mettre fin au contrat entre les parties.

 

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Peut-on saisir le président du Tribunal de Commerce par LRE ?

Peut-on saisir le président du Tribunal de Commerce par LRE ?

Absolument ! Avec AR24, saisir le président du Tribunal de Commerce par lettre recommandée électronique n’a jamais été aussi simple. Découvrez dans cet article comment vous y prendre.

Lorsqu’une entreprise exerçant une activité commerciale ou artisanale est par exemple en situation de cessation de paiements, il est nécessaire d’en informer le tribunal de commerce du siège social où se trouve la société. Pour accélérer et simplifier votre procédure, pensez à utiliser la lettre recommandée électronique pour saisir le président du tribunal. AR24 vous explique la démarche à suivre.

Sommaire :

  1. La validité juridique de la saisie du Président du tribunal de commerce par LRE
  2. Une condition : obtenir le consentement préalable du Président du tribunal de commerce
  3. Une saisie plus simple, plus rapide et moins coûteuse

 

1. La validité juridique de la saisie du président du Tribunal de Commerce par LRE

L’article L-100 du Code des postes et des communications électroniques confère à votre LRE la même valeur juridique qu’à sa version papier. Elle peut donc être utilisée à chaque fois que la loi exige l’envoi d’un courrier recommandé avec accusé de réception.

Par ailleurs, en saisissant le président du Tribunal de Commerce par LRE, vous conservez la preuve :

  • De son dépôt et de son envoi ;
  • De la réception de votre saisie par le tribunal de commerce.

 

Cette solution digitale va même beaucoup plus loin que son homologue papier. Vous obtenez en effet la preuve du contenu de votre saisie. Ce dernier est en effet présumé exact, intègre et immuable, en vertu de l’article 41 du règlement eIDAS.

En cas de contestation ou de litige concernant votre saisie du tribunal de commerce, vous disposez donc de toutes les preuves nécessaires pour assurer votre défense. Ces informations sont conservées pendant 10 ans sur des serveurs sécurisés et localisés en France.

 

2. Une condition : obtenir le consentement préalable du président du Tribunal de Commerce

L’article L-100 du Code des postes et des communications électroniques impose d’obtenir le consentement des destinataires non professionnels à recevoir des lettres recommandées électroniques à une adresse email déterminée. Cette obligation est également valable à l’égard des salariés, des administrations et des tribunaux.

Avant de saisir le président du Tribunal de Commerce par LRE eIDAS, vous devez donc obtenir son accord préalable sur un support prouvable.

Dans certains cas de figure, le recueil d’un consentement préalable peut s’avérer délicat à mettre en œuvre. La lettre recommandée optimale AR24 offre une solution alternative intéressante. Vous proposez au président du Tribunal de Commerce de recevoir votre courrier de saisie en format électronique ou en version papier. S’il préfère l’option dématérialisée, il lui suffit d’utiliser sa webcam ou la caméra de son téléphone pour s’identifier et recevoir sa LRE. S’il opte pour une version papier, vous n’avez rien à faire de plus. La lettre est automatiquement imprimée et envoyée par AR24.

Bon à savoir : afin de faciliter votre démarche, AR24 met à votre disposition un gestionnaire de consentements. Vous pourrez déterminer en un seul coup d’œil les consentements déjà obtenus.

 

3. Une saisie plus simple, plus rapide et moins coûteuse

Inutile d’imprimer vos pièces justificatives et de vous rendre au greffe du tribunal ou au bureau de poste pour saisir le président du Tribunal de Commerce. La LRE AR24 est disponible 24h/24, 7j/7 depuis votre bureau.

En quelques clics, vous effectuez votre saisie. Quelques minutes plus tard, vous recevez la preuve de votre démarche. Cette option est aussi idéale pour limiter les risques de dépasser les délais légaux.

Enfin, avec la lettre recommandée électronique vous réduisez vos coûts. Saisir le Tribunal de Commerce par LRE vous revient à seulement 3,99€ HT*. Ce tarif inclut :

  • L’horodatage ;
  • 256 Mo de pièces jointes ;
  • La conservation de vos données ;
  • La confidentialité et la sécurité de votre envoi.

 

Vous souhaitez utiliser la LRE pour saisir le président du Tribunal de Commerce ? Créez votre compte sur le site AR24 ou connectez-vous à votre espace personnel. En quelques minutes seulement, vous serez prêt à effectuer votre démarche.

 

*Tarif en vigueur au 08/10/2021.

 

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Recouvrement, Crédit, RH : 3 pôles bancaires qui ne pourront bientôt plus se passer de la Lettre Recommandée Electronique AR24

Recouvrement, Crédit, RH : 3 pôles bancaires

La lettre recommandée électronique ou LRE peut être utilisée dans toutes les situations où vous avez recours à un recommandé papier. Disposant de la même valeur juridique (article L.100 du Code des postes et des communications électroniques), la LRE a une valeur ajoutée par rapport à son équivalent papier : elle apporte la preuve du contenu. Autrement dit, le contenu même du courrier pourra être produit devant un juge en cas de litige.

La dématérialisation des flux recommandés concerne différents pôles au sein des banques (recouvrement, crédit, agences bancaires, RH, juridique, etc.) et ses avantages sont nombreux. Décryptage de 3 cas d’usage de la LRE dans le domaine bancaire.

Sommaire :

  1. Recouvrement : lettre d’information préalable et au moment de l’inscription au FICP
  2. Crédit : refus de substitution assurance emprunteur
  3. RH : convoquer un salarié à un entretien préalable

 

1. Recouvrement : lettre d’information préalable et au moment de l’inscription au FICP

Avant d’octroyer un crédit, les établissements financiers consultent le Fichier National des Incidents de remboursements des Crédits aux Particuliers (FICP) afin de vérifier la solvabilité de leurs clients (article L.333-4 du Code de la consommation). Ce fichier recense tous les incidents de paiements dans le remboursement des crédits aux particuliers. Il n’interdit pas la délivrance d’un crédit mais peut rendre son obtention plus complexe. Vous êtes dans l’obligation d’inscrire votre client au FICP si l’un de ces cas se présentent :

  • Un retard de deux échéances mensuelles impayées ou de 60 jours pour une échéance non mensuelle impayée ;
  • Un découvert non régularisé dans les 60 jours malgré l’envoi d’une mise en demeure et dont le montant est au moins égal à 500 euros ;
  • Un non-remboursement des sommes dues lorsqu’une procédure judicaire est lancée.

 

Vous pouvez avertir votre client par lettre recommandée électronique que vous êtes dans l’obligation de déclarer au FICP tout impayé ayant dépassé 90 jours. À compter de la date d’envoi, votre client dispose de 30 jours calendaires pour régulariser sa situation. Passé ce délai, vous pouvez notifier à votre client par LRE, son inscription effective. Une fois les sommes intégralement remboursées, vous devez lever le fichage de votre client à la Banque de France.

Avec le recommandé 100% électronique votre client pourra réceptionner son courrier n’importe où, 7j/7 et 24h/24. Plus économique qu’un recommandé papier, la lettre recommandée électronique permet également d’optimiser les coûts d’envoi. En tant que professionnel de la banque, vous bénéficiez d’un tarif unique sans engagement et sans frais supplémentaires.

Modèle de lettres d’information préalable et au moment de l’inscription au FICP

 

2. Crédit : refus de substitution assurance emprunteur

Depuis l’apparition de plusieurs textes de loi visant à garantir une grande liberté aux emprunteurs, vos clients ont la possibilité de refuser votre contrat de groupe relatif à une offre de prêt d’un bien immobilier et même d’en changer en cours de parcours.

Avec la loi Lagarde du 1er septembre 2010, l’emprunteur a donc la possibilité de choisir sa propre assurance emprunteur, on parle de « délégation d’assurance ». D’autres textes sont venus renforcer cette loi :

  • La loi Hamon du 17 mars 2014 : l’emprunteur a la possibilité de changer d’assurance emprunteur sans surcoût pendant les 12 premiers mois suivant la souscription du prêt immobilier ;
  • La loi Sapin II du 9 décembre 2016 et l’amendement Bourquin : l’emprunteur peut à sa convenance résilier le contrat d’assurance chaque année deux mois avant la date d’échéance.
  • La loi Lemoine adoptée le 17 février 2022 : dès le 1er juin 2022, tous les emprunteurs souscrivant un nouveau contrat pourront en changer à tout moment. Pour les contrats en cours, il faudra attendre le 1er septembre 2022.

 

Vous avez la possibilité de refuser la substitution d’assurance emprunteur sous certaines conditions :

  • Le nouveau contrat ne respecte pas les critères d’équivalence de garanties : vous pouvez imposer jusqu’à 11 critères maximum parmi la liste des critères publiée par le Comité consultatif du secteur financier (CCSF). Ces critères doivent apparaître dans votre Fiche Standardisée d’Information (FSI) que vous devez remettre à l’emprunteur ;
  • L’emprunteur n’a pas respecté les délais légaux afin de vous avertir de sa volonté de changer d’assurance emprunteur. Pour les changements d’assurance survenant la 1ère année de la signature du prêt immobilier, votre client doit vous avertir au plus tard 15 jours avant la date d’échéance du contrat et deux mois avant pour les résiliations après la première année du prêt. À noter que cette condition ne sera bientôt plus applicable dans le cadre de la réforme sur l’assurance emprunteur.

 

Vous pouvez contester la demande de votre emprunteur par lettre recommandée électronique en motivant votre demande dans un délai de 10 jours ouvrés à compter de la date de demande de votre emprunteur. Si vous vous opposez à cette substitution pour des motifs illégitimes, vous vous exposez à une amende pénale d’un montant maximal de 3 000€ ainsi qu’à une amende administrative d’un montant maximal de 7 500€. La LRE permet de faire courir les délais légaux plus rapidement qu’un recommandé classique. L’envoi de votre courrier est instantané et vous recevez la preuve de dépôt et d’envoi immédiatement, celle-ci est classée et conservée gratuitement, dans votre espace AR24.

 

3. RH : convoquer un salarié à un entretien préalable

Vous envisagez de licencier l’un de vos collaborateurs pour motif personnel ? Ce type de licenciement qui se base sur une raison liée à la personne du salarié (faute simple, grave ou lourde, inefficacité ou manque de sérieux du salarié) doit être fondé sur une cause réelle et sérieuse. Pour que le licenciement soit valable, vous devez respecter une procédure stricte encadrée et prévue par le Code du travail (articles L1232-1 à L1232-14).

Parmi ces étapes, il y a la convocation du salarié à l’entretien préalable. Elle peut être effectuée par lettre recommandée électronique et devra comporter obligatoirement les éléments suivants :

  • L’objet : vous devez mentionner qu’il s’agit d’une convocation à un entretien préalable en prévision d’un licenciement ;
  • Des informations précises sur l’entretien : date, lieu et heure ;
  • Une information sur l’assistance du salarié : vous devez lui rappeler son droit de se faire assister par une personne appartenant à l’effectif du personnel ou par un conseiller figurant sur la liste officielle mise à disposition par la mairie (l’adresse devra également être indiquée sur le courrier).

 

La convocation devra parvenir au salarié au minimum 5 jours ouvrables avant la date de l’entretien. L’employeur doit prévoir un délai plus long lorsqu’il recourt au recommandé papier, puisque la date de première présentation de la lettre dépend des délais postaux. Par ailleurs, les problèmes d’acheminement ne sont pas à exclure ; ce qui pourrait prolonger les délais. L’usage de la LRE permet de supprimer les délais d’acheminements et par conséquent, d’accélérer la procédure de licenciement.

Modèle lettre de convocation à un entretien préalable au licenciement pour motif personnel

 

Rapide, économique et sécurisée, la LRE s’adapte à tous les besoins et cas d’usage des professionnels de la banque. Alors n’attendez plus, créez votre compte gratuitement et commencez à envoyer vos premières lettres recommandées électronique avec AR24, premier prestataire de confiance qualifié par l’ANSSI pour l’acheminement de LRE.

 

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Marchés publics : la LRE est-elle disponible dans votre profil acheteur ?

Marchés publics : la LRE est-elle disponible dans votre profil acheteur ?

L’utilisation de la lettre recommandée électronique (ou LRE) est devenue une véritable évidence dans de nombreux secteurs dont celui des marchés publics. Confidentialité, praticité, rapidité et sécurité sont autant de mots qui peuvent qualifier ce système de correspondance électronique et qui expliquent d’ailleurs que la LRE soit si plébiscitée. Pour respecter l’obligation de favoriser les échanges par voie électronique, mais aussi respecter les obligations de confidentialité du Code de la Commande publique, il est donc tout à fait possible d’utiliser la lettre recommandée électronique et notamment dans son profil acheteur.

Sommaire :

  1. Qu’est-ce que la lettre recommandée électronique ?
  2. Que dit la réglementation sur l’envoi de courrier électronique ?

 

1. Qu’est-ce que la lettre recommandée électronique ?

La lettre recommandée électronique est une lettre recommandée avec accusé de réception que l’on peut envoyer de manière dématérialisée. Pour ce faire, il suffit de disposer de l’adresse e-mail de son destinataire. L’identité de l’expéditeur et du destinataire sont alors vérifiées par un système spécifique afin que la lettre soit acheminée par voie dématérialisée et que son contenu soit délivré à la bonne personne. Après identification, le destinataire va alors pouvoir accepter ou non de recevoir son courrier et l’expéditeur recevra un accusé de réception ou une preuve de refus selon la réponse formulée. La LRE est utilisée par de nombreux professionnels et permet ainsi l’envoi de documents des plus confidentiels comme des contrats par exemple.

Elle a l’avantage d’être très économique et plus écologique que l’envoi d’une lettre classique puisqu’elle ne nécessite ni utilisation de papier, ni impression, ni acheminement et sera bien souvent meilleur marché que l’envoi d’une lettre classique. Comme elle ne nécessite pas d’être acheminée physiquement, elle peut être envoyée beaucoup plus rapidement, ce qui permet de profiter d’un véritable gain de temps. Par ailleurs, le système de sécurité et de contrôle des identités utilisé est extrêmement réglementé, ce qui permet à la lettre recommandée électronique avec accusé de réception d’être sécurisée, confidentielle et de disposer de la même valeur juridique qu’une lettre recommandée avec accusé de réception classique.

 

2. Que dit la réglementation sur l’envoi de courrier électronique ?

Depuis l’ordonnance n°2018-1074 du 26 novembre 2018, certains échanges dans le secteur des marchés publics doivent être réalisés par voie électronique. Cela concerne notamment la mise à disposition des documents en consultation, la réception des candidatures des offres depuis le profil acheteur sur la plateforme concernée, l’échange entre les parties sous la forme de questions-réponses ainsi que l’information des parties de la procédure et de ses avancées.

Qui plus est, la méthode de correspondance électronique utilisée se doit de répondre aux exigences du Code de la Commande publique notamment en matière de confidentialité. En effet, l’article R2132-9 précise que : L’acheteur assure la confidentialité et la sécurité des transactions sur un réseau informatique accessible selon des modalités figurant dans un arrêté du ministre chargé de l’économie figurant en annexe au présent code. Les frais d’accès au réseau restent à la charge de l’opérateur économique.

Les communications, les échanges et le stockage d’informations sont effectués de manière à assurer l’intégrité des données et la confidentialité des candidatures, des offres et des demandes de participation, et à garantir que l’acheteur ne prend connaissance de leur contenu qu’à l’expiration du délai prévu pour leur présentation.

Une fois ces différentes informations prises en compte, il est donc nécessaire de pouvoir opter pour une méthode de communication électronique qui puisse répondre aux réglementations en vigueur et qui soit notamment accessible depuis le profil acheteur. C’est notamment le cas de la lettre recommandée électronique qui va permettre de respecter à la fois l’ordonnance n°2018-1074 ainsi que la réglementation du Code de la Commande publique. Opter pour la lettre recommandée électronique peut donc être un très bon moyen de sécuriser les échanges dans le secteur des marchés publics.

 

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Comment récupérer son attestation de vaccination Covid-19 en ligne ?

Comment récupérer son attestation de vaccination Covid-19 en ligne ?

Lors de votre vaccination contre le Covid-19, un document sous format papier vous est remis en main propre attestant votre première ou deuxième dose. S’il est conseillé de faire rapidement des copies, en cas de perte, il est toujours possible de récupérer l’attestation sur le portail de l’Assurance Maladie notamment grâce à L’Identité Numérique La Poste qui permet de simplifier et fluidifier la procédure. Retrouvez ci-dessous toutes les informations nécessaires pour récupérer votre attestation de vaccination Covid-19 en tout simplicité.

Sommaire :

  1. Une attestation dématérialisée toujours accessible
  2. Les étapes à suivre pour récupérer son attestation avec L’Identité Numérique

 

1. Une attestation dématérialisée toujours accessible

Les professionnels de santé remettent à chaque personne vaccinée une attestation de vaccination certifiée, au format papier. L’application TousAntiCovid permet notamment de la stocker de manière numérique.

Dans la situation où vous n’arriveriez plus à mettre la main sur votre attestation papier, vous pouvez toujours la télécharger de façon autonome et sécurisée auprès d’un service accessible via Ameli.

Ce service, qui s’adresse aux bénéficiaires d’un régime français d’assurance maladie, permet d’obtenir facilement une copie de votre attestation de vaccination contre le Covid-19 après chaque injection reçue en France.

 

Bon à savoir : Pour pouvoir télécharger son attestation de vaccination, il n’est pas nécessaire d’avoir un compte Ameli.

 

À savoir avant de se connecter

Il est demandé sur la page d’accueil d’Ameli -le site de l’Assurance Maladie- de s’identifier avec FranceConnect. Vous pourrez ensuite choisir d’utiliser L’Identité Numérique mis en place par La Poste. Celle-ci permet de se connecter avec un même identifiant sécurisé à de nombreux portails officiels sans avoir à créer un compte à chaque fois. Le principal intérêt est que L’Identité Numérique est à la fois une preuve d’identité et un moyen de connexion sécurisé universel.

Si vous n’avez jamais effectué de démarche auprès d’un service public avec une Identité Numérique La Poste, vous devez d’abord en créer une gratuitement sur lidentitenumerique.laposte.fr pour ensuite pouvoir l’utiliser.

 

Bon à savoir : Si vous souhaitez générer votre pass sanitaire en tant que personne vaccinée, vous aurez impérativement besoin de votre attestation de vaccination.

 

2. Les étapes à suivre pour récupérer son attestation avec L’Identité Numérique

En confiant votre carte vitale lors de la vaccination, vous avez permis l’enregistrement de votre attestation de vaccination sur le site internet de l’Assurance Maladie, et il est donc possible de la récupérer en ligne sur le portail du site.

Cela s’adresse principalement aux personnes :

  • Ayant perdu leur attestation papier ;
  • Qui souhaitent avoir leur attestation au format PDF et pouvoir l’envoyer par email par exemple ;
  • Qui souhaitent pouvoir la montrer directement depuis leur téléphone au besoin.

 

Une fois sur la page dédiée du site attestation-vaccin.ameli.fr , cliquez sur « S’identifier avec FranceConnect ».

S’identifier avec FranceConnect

Parmi les cinq services permettant de récupérer son attestation, il suffit de cliquer sur « L’Identité Numérique La Poste » pour vous identifier avec votre Identité Numérique préalablement créée sur lidentitenumerique.laposte.fr.

L’Identité Numérique La Poste

Vous serez redirigé vers une page sécurisée où vous devrez indiquer votre identifiant La Poste (l’adresse email de votre compte La Poste) ainsi que le mot de passe associé. Une notification de confirmation de connexion va s’afficher sur votre smartphone. Il vous faudra alors confirmer votre connexion.

Connexion avec L'Identité Numérique

Une fois ces étapes réalisées, vous aurez accès à votre attestation de vaccination contre le Covid-19 que vous pourrez télécharger au format PDF.

Vous pourrez au passage vérifier la liste des données transmises par FranceConnect : email, prénoms, nom de famille, nom d’usage, date de naissance, sexe, et lieu de naissance.

Une fois en possession de votre attestation dématérialisée, vous pourrez la garder dans votre smartphone ou votre ordinateur, mais vous pourrez également la transférer sur l’application TousAntiCovid en scannant le QR code présent sur l’attestation.

 

Vous n’avez pas encore créé votre Identité Numérique La Poste ? Sachez que c’est entièrement gratuit. Vous pouvez la créer dès à présent, en quelques minutes seulement, en cliquant sur la bannière ci-dessous.

 

Créer gratuitement mon Identité Numérique La Poste en quelques clics

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Les évènements AR24 du mois d’octobre

Event-octobre-2021

Après une rentrée en septembre bien chargée en évènements, AR24 continue sur sa lancé pour le mois d’octobre 2021 en participant à plusieurs salons, notamment le Congrès de l’UNIS et le RENT, deux salons concernant le domaine de l’immobilier. Retrouvez toutes les infos dans cet article :

Sommaire :

  1. Le Congrès de l’UNIS 2021
  2. Le RENT, Real Estate & New Technologies

 

 

UNIS

1. Le Congrès de l’UNIS 2021

Du 13 au 15 octobre 2021 à Deauville, retrouvez AR24 au 12e Congrès de l’UNIS ! Le thème de cette année 2021 est « Responsable, Solidaire, Engagé : L’immobilier au cœur de la société ». Durant ces 3 jours, des conférences seront produites autour du thème de l’engagement individuel et collectif et du rôle de l’immobilier dans notre société, et vous pourrez également retrouver des invités politiques et experts reconnus.

Le congrès s’ouvrira le mercredi 13 octobre à 19h avec la soirée des partenaires, et se terminera le vendredi 15 octobre avec la soirée de clôture.

Avec sa lettre recommandée électronique, AR24 sera présente sur le stand Docaposte dont elle est la filiale. Sur ce stand seront présents : la solution de signature électronique de Docaposte ; Voxaly, les experts du vote électronique ; et Maileva pour la dématérialisation de vos échanges !

N’hésitez pas à venir rencontrer les équipes d’AR24 pour connaitre tous les cas d’usage de la lettre recommandée électronique pour les syndics !

 

  • Infos pratiques sur le congrès :

Adresse du congrès : Centre International de Deauville, 1 Rue Lucien Barrière, 14800 Deauville

Renseignements par mail : congres@unis-immo.fr

Renseignements par téléphone : 01 55 32 01 00

 

RENT

2. Le RENT, Real Estate & New Technologies

Le RENT, le salon dédié aux innovations pour les professionnels de l’immobilier, se déroulera pendant 2 jours, les 20 et 21 octobre 2021 à Paris Expo Porte de Versailles.

Le salon RENT s’adresse à tous les acteurs de l’immobilier comme les administrateurs de biens, promoteurs immobiliers, agents immobiliers, notaires, syndics de copropriété, investisseurs, etc. Sont prévus durant ces 2 jours : des conférences et des échanges avec des acteurs, français et internationaux de l’immobilier.

AR24 sera naturellement présent lors de ce salon aux cotés de la signature électronique de Docaposte. Les équipes d’AR24 seront présentes pour échanger sur la Lettre Recommandée Electronique, produit phare d’AR24, très utile pour les acteurs de l’immobilier, mais également sur l’Avis Electronique destiné aux syndics de copropriété.

 

  • Infos pratiques sur le salon : Le RENT ouvrira ses portes les 20 et 21 octobre 2021 de 9h00 à 19h00, au 1 place de la Porte de Versailles, à Paris.

 

Les équipes d’AR24 sont impatientes de vous retrouver au Congrès de l’UNIS et au salon RENT pour échanger autour de la dématérialisation des échanges dans le domaine de l’immobilier et pour vous présenter leurs solutions !

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Marchés publics : Quels avantages à envoyer des documents officiels, contrats et avenants par LRE ?

Marchés publics : Quels avantages à envoyer des documents officiels, contrats et avenants par LRE ?

En ce qui concerne les marchés publics, les échanges se doivent d’être à la fois sécurisés et rapides pour pouvoir répondre efficacement aux appels d’offres, mais aussi procéder à l’envoi et à la signature des contrats et avenants de manière efficace. Si le courrier papier est la solution qui est la plus traditionnellement utilisée, la lettre recommandée électronique est désormais une solution très plébiscitée, voire encouragée puisqu’elle offre de nombreux avantages. Alors quelle est la réglementation en ce qui concerne la correspondance dématérialisée dans les marchés publics ? Quels sont les avantages de la lettre recommandée électronique ? Réponses !

Sommaire :

  1. Une nouvelle réglementation pour les correspondances dématérialisées
  2. Quels sont les avantages de la lettre recommandée électronique ?

 

1. Une nouvelle réglementation pour les correspondances dématérialisées

Les marchés publics répondent à des réglementations bien précises en ce qui concerne la mise en place des appels d’offres, mais aussi les correspondances entre les différents organismes, qu’il s’agisse d’un organisme public comme d’un prestataire. C’est en effet le décret 2016-360 du 25 mars 2016 qui réglemente les correspondances en la matière et qui impose depuis le 1er octobre que tous les échanges réalisés dans le cadre de contrats de marchés publics soient effectués par voie électronique. L’ensemble du processus est donc impacté par le décret puisque ce sont notamment les questions des soumissionnaires en cours de consultation, les demandes d’informations et de compléments, les échanges relatifs à la négociation, les décisions de rejet ou d’attribution ainsi que les notifications des décisions qui doivent être effectuées par le biais d’une correspondance dématérialisée.

Si cette dématérialisation des communications a pu être perçue comme un véritable changement dans la procédure des échanges en ce qui concerne les contrats de marchés publics, il s’agit en fait aujourd’hui d’une réponse logique à de nouvelles manières de travailler et d’échanger. Le courrier électronique est une possibilité pour gagner du temps bien entendu, mais sur des prestations aussi importantes et confidentielles que les contrats de marchés publics, il peut être préférable d’opter pour un mode de communication plus sécurisé et avec une véritable valeur juridique comme la lettre recommandée électronique. En effet, la lettre recommandée électronique offre de nombreux avantages pour ce type de cas de figure.

 

2. Quels sont les avantages de la lettre recommandée électronique ?

La lettre recommandée électronique est un mode de communication permettant l’envoi de courriers de manière électronique à la manière d’un e-mail, à la différence que l’on disposera d’un bien plus haut niveau de sécurité et même d’un accusé de réception avec la même valeur juridique que sa version postale. Il s’agit donc ici d’envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception directement en ligne et sans avoir à faire appel à un transporteur par exemple.

La lettre recommandée électronique a en effet l’avantage de ne pas avoir à être imprimée ce qui peut représenter d’importantes économies pour une administration comme une entreprise. Il n’est donc plus nécessaire d’utiliser du papier ainsi que du matériel d’impression, ce qui permet également un véritable gain de temps. L’envoi d’un courrier par le biais d’une LRE permet par ailleurs de largement raccourcir les délais puisque le temps d’acheminement ne sera pas à prendre en considération. L’envoi ainsi que la notification auprès du destinataire seront pratiquement instantanés. Il s’agit donc d’une solution rapide et facile, idéale dans un domaine comme celui des marchés publics où il est bien souvent nécessaire de faire preuve de réactivité.

Enfin, il est important de rappeler qu’une lettre recommandée avec accusé de réception en ligne dispose d’exactement la même valeur juridique qu’une lettre recommandée avec accusé de réception au format papier.

 

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Sous-louer un bail commercial : est-ce possible ?

Sous-louer un bail commercial : est-ce possible ?

Nécessitant l’accord du bailleur au préalable, la sous-location est une convention permettant au locataire titulaire du bail de mettre à disposition tout ou partie des locaux à un tiers, en échange d’une compensation financière.

Sommaire :

  1. L’accord du bailleur
  2. Les modalités de validité de la sous-location
  3. Les obligations du locataire titulaire et du sous-locataire
  4. Accélérez vos procédures de demandes de sous-location avec la LRE AR24

 

1. L’accord du bailleur

Selon l’article L145-31 du Code de commerce qui encadre le régime des baux commerciaux, la sous-location partielle ou totale des locaux commerciaux est interdite, sauf accord du bailleur ou présence d’une convention contraire. Ainsi, si le locataire d’un bail commercial souhaite procéder à la sous-location de tout ou partie de son local, il devra en informer son bailleur au préalable afin d’obtenir son accord, ou prévoir une clause spécifique dans le contrat de bail. Il est donc essentiel pour le preneur d’obtenir une autorisation claire du bailleur pour que la sous-location du bail commercial soit valide.

Bon à savoir : En cas de sous-location sans avoir obtenu l’accord au préalable du bailleur, ce dernier pourra de plein droit mettre un terme au bail du locataire titulaire ou refuser le renouvellement de son contrat. Dans ce cas, le preneur sera déchu de sa propriété commerciale et le bailleur ne sera donc plus tenu au versement d’indemnité d’éviction.

Il est important de noter que lorsque la sous-location du bail commercial est autorisée par le bailleur, cette dernière est rattachée au contrat de bail initial et est donc soumise aux mêmes modalités.

 

2. Les modalités de validité de la sous-location

Pour être valable, la sous-location du bail commercial doit répondre à certaines modalités de validité.

 

a. La manifestation de la volonté du preneur

Avant toute chose, le locataire titulaire doit indiquer formellement à son bailleur, sa volonté de sous-louer tout ou partie des locaux commerciaux. Pour cela, ce dernier doit manifester sa volonté auprès de son bailleur par LRAR, LRE (lettre recommandée électronique) ou par acte d’huissier. À compter de la notification du bailleur, ce dernier aura 15 jours pour répondre favorablement ou non à la demande du preneur.

Attention ! En cas d’absence de réponse du bailleur, son silence sera synonyme d’acceptation.

 

b. L’autorisation officielle du bailleur

Comme vu précédemment, toute sous-location de bail commercial doit faire l’objet d’un accord tacite ou exprès du propriétaire. Une clause peut aussi être ajoutée dans le contrat de bail.

Dans tous les cas, nous vous recommandons d’obtenir l’accord de votre bailleur par écrit afin que vous puissiez garder une preuve devant un tribunal.

Il est important de noter qu’en cas d’acceptation du bailleur, le sous-locataire bénéficie des mêmes droits et obligations que le locataire titulaire.

 

c. Le concours du propriétaire au contrat de sous-locataire

Bien que le propriétaire ait donné son accord à la sous-location du local commercial, ce dernier doit toutefois concourir à cette convention. En effet, selon l’alinéa 2 de l’article L145-31 du Code de commerce, le bailleur dispose de 15 jours pour faire savoir s’il concourt ou non au contrat de sous-location. Dans le cas contraire, la sous-location sera considérée comme illégale. Le concours du propriétaire à cette convention permet au sous-locataire de faire valoir ses droits aussi auprès de ce dernier. Il est donc essentiel pour la sécurité du sous-locataire d’effectuer cette démarche si le locataire titulaire ne le fait pas de lui-même.

3. Les obligations du locataire titulaire et du sous-locataire

Comme vu précédemment, le sous-locataire dispose des mêmes droits que le locataire titulaire. Ainsi, si le locataire titulaire souhaite mettre un terme au bail commercial à l’occasion d’une période triennale, la sous-location prendra également fin.

Aussi, si le montant du loyer de la sous-location est supérieur à celui de la location principale, le propriétaire sera libre de demander une augmentation au moins égale à la différence entre les deux loyers.

Malgré qu’il n’existe aucun lien contractuel direct entre le bailleur et le sous-locataire, ces derniers sont soumis au respect de certaines obligations et possèdent des droits qu’ils peuvent exercer. En effet, si par exemple le propriétaire fait face à un loyer/ charges impayés, il peut se retourner directement auprès du sous-locataire. Toutefois, si le montant du loyer de la sous-location est inférieur à celui de la location principale, le propriétaire ne pourra agir contre le sous-locataire qu’à hauteur de son loyer.

Le sous-locataire est aussi tenu de respecter la destination des locaux sauf mentions contraires.

Au terme du contrat de bail commercial, si le propriétaire refuse la demande de renouvellement du locataire titulaire, le sous-locataire n’aura aucun moyen d’action quant au non-renouvellement de son contrat. Cependant, au titre de la propriété commerciale, le locataire titulaire et son sous-locataire bénéficierons d’indemnité d’éviction pour la gêne occasionnée.

Dans le cas contraire, si le propriétaire accepte la demande de renouvellement du bail commercial du locataire titulaire, alors il sera contraint, en principe, de renouveler aussi celui du sous-locataire.

S’agissant des relations contractuelles du sous-locataire et du locataire principal, ils sont tous les deux liés de façon directe. Ce qui signifie que le sous-locataire dispose des mêmes obligations qu’un locataire lambda, comme le paiement du montant du loyer et des charges.

 

4. Accélérez vos procédures de demande de sous-location avec la LRE AR24

Strict équivalent juridique de la LRAR papier selon l’article L100 du Code des postes et des communications électroniques, une LRE peut être utilisée dans toutes les procédures nécessitant l’usage d’une LRAR, comme la demande de sous-location dans le cadre d’un bail commercial. 100% dématérialisé, l’envoi d’une LRE est instantané. Ainsi, cela vous permet de supprimer les délais d’acheminement de vos courriers et par la même occasion de faire courir les délais légaux plus rapidement. En effet, les délais légaux commenceront à courir dès le lendemain de la première présentation officielle du courrier au destinataire, qui correspond au lendemain de la date inscrite sur la preuve de dépôt et d’envoi d’une LRE.

En cas de litige vous disposerez de tous les éléments nécessaires pour prouver la date et le contenu de l’envoi. Aussi, l’ensemble des preuves et du contenu de l’envoi seront conservés gratuitement sur nos serveurs sécurisés en France, et le tout sera téléchargeable et consultable 24h/24 et 7j/7.

Enfin, économique, la LRE permet de réaliser de belles économies notamment lorsque vous avez besoin d’envoyer des contrats volumineux. En effet, avec son tarif unique de 3,49€ HT*, une LRE comprend : 256 Mo de pièces jointes, la certification de l’envoi et la conservation des preuves et du contenu de l’envoi.

 

*tarif en vigueur au 03/09/2021

 

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Pourquoi utiliser la LRE dans le cadre des procédures collectives ?

Pourquoi utiliser la LRE dans le cadre des procédures collectives ?

Une entreprise peut être placée sous contrôle judiciaire à cause de sa situation financière particulièrement difficile. Dans cette situation, la société est alors mise sous la coupe d’une procédure collective afin d’organiser le paiement de ses créances. L’objectif est alors de lui permettre de survivre et de surmonter plus facilement les difficultés. Plusieurs types de procédures existent en droit français : la procédure de sauvegarde, la procédure de redressement judiciaire et la liquidation judiciaire.

Quel est l’intérêt de la lettre recommandée électronique (LRE) dans ces situations ?

Sommaire :

1. Les règles strictes autour des procédures collectives

Pour lancer une procédure collective adaptée, il faut commencer par étudier le cas financier de l’entreprise. En effet, la procédure à appliquer varie en fonction de certains éléments importants.

  • Soit elle ne se trouve pas encore en état de cessation de paiement et elle peut utiliser la procédure de sauvegarde ;
  • Soit elle se trouve en état de cessation de paiement et dans ce cas elle doit être placée en redressement judiciaire ou en liquidation judiciaire selon son état.

Dans tous les cas, le placement dans l’une ou l’autre de ces situations doit se faire selon des étapes précises. Des courriers doivent transiter entre différents organismes afin d’organiser la mise en place de la procédure collective. L’utilisation d’une lettre recommandée électronique est une solution totalement adaptée dans cette situation.

2. Les avantages de la lettre recommandée électronique (LRE) dans les procédures collectives

Plusieurs atouts rendent l’utilisation de la LRE particulièrement intéressante par rapport à la lettre recommandée classique dans cette situation :

  • Le gain de temps : pour organiser la procédure collective et sauver l’entreprise, il faut réagir rapidement. Dans ces situations, il n’est pas rare d’être stressé et d’être soumis à des délais très précis. Pour éviter de perdre du temps pour l’achat de timbre ou encore d’enveloppe et de faire face aux erreurs d’impression, il est intéressant de choisir la solution électronique de la LRE. En quelques clics, le courrier est envoyé à l’adresse email de destination.
  • Les preuves : lors de l’envoi d’un courrier il n’est pas toujours simple, même en recommandé, de conserver parfaitement la preuve de l’envoi de celui-ci. Un document papier peut se perdre ou s’égarer. Pour éviter ces situations, rien de mieux que la conservation du document sur un serveur sécurisé. C’est la solution proposée avec la LRE via AR24. Une solution fiable et sécurisée qui permet de conserver la preuve de dépôt et d’envoi du document pendant 10 ans. Il s’agit de la preuve qui correspond à la première présentation d’un courrier recommandé papier.
  • Le suivi : avec la LRE, l’expéditeur est informé de chaque étape. Il sait parfaitement à quelle heure le courrier est arrivé dans la boîte e-mail du destinataire. Il sait aussi à quelle heure celui-ci en a pris connaissance. Dans le cas contraire, il est aussi possible de savoir qu’il ne l’a pas ouvert. Ainsi, il est beaucoup plus simple de se repérer sur toutes les étapes de transmission du courrier. Des détails particulièrement importants, notamment lorsqu’il s’agit d’informer les créanciers de l’entreprise de la situation.

 

En plus AR24, vérifie l’identité du destinataire afin d’éviter les erreurs lors de la transmission des documents importants. Une garantie supplémentaire sur toute la qualité du service lors de l’utilisation de la LRE dans les procédures collectives.

En définitive, il est astucieux, utile et efficace de se tourner vers la lettre recommandée électronique (LRE) pour communiquer avec différents interlocuteurs lors de la mise en place d’une procédure collective auprès d’une entreprise. En parallèle, il faut veiller à connaître les obligations de l’entreprise. Il est vivement conseillé de se tourner vers des spécialistes capables de vous expliquer tous ces éléments juridiques importants pour la survie de l’entreprise concernée par la procédure collective.

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Comment la LRE assure-t-elle la confidentialité des échanges prévue par le Code de la Commande publique ?

Comment la LRE assure-t-elle la confidentialité des échanges prévue par le Code de la Commande publique ?

Lorsque l’on souhaite communiquer dans le cadre d’un appel d’offres ou d’un contrat dans le secteur des marchés publics, c’est notamment au Code de la Commande publique qu’il faut se référer pour pouvoir suivre les réglementations en vigueur. En effet, s’il est aujourd’hui recommandé d’opter pour un mode de communication dématérialisé, il est aussi nécessaire de veiller à la confidentialité de certaines informations transmises, il est alors nécessaire de trouver un mode de communication qui puisse répondre à ces deux exigences et la LRE peut être une solution à envisager.

Sommaire :

  1. La dématérialisation des échanges dans le secteur des marchés publics
  2. La lettre recommandée électronique, une solution dématérialisée et sécurisée

 

1. La dématérialisation des échanges dans le secteur des marchés publics

La dématérialisation des échanges dans le secteur des marchés publics ne date pas d’hier puisque c’est le décret 2016-360 du 25 mars 2016 qui a imposé que tous les échanges soient effectués de manière dématérialisée. Cela concerne ainsi les questions des soumissionnaires en cours de consultations, les demandes d’informations et de compléments, les échanges liés à des négociations, les rejets et attributions ou encore les notifications de décisions. La correspondance dématérialisée a donc été adoptée par les marchés publics depuis quelques années déjà.

Avec le choix des échanges par voie électronique se pose la question de la confidentialité. En effet, les marchés publics sont régis par différentes réglementations et notamment celle du Code de la Commande publique. En ce qui concerne la confidentialité des échanges, on peut lire dans l’article L2132-1 :

« L’acheteur ne peut communiquer les informations confidentielles dont il a eu connaissance lors de la procédure de passation, telle que celles dont la divulgation violerait le secret des affaires, ou celles dont la communication pourrait nuire à une concurrence loyale entre les opérateurs économiques, telle que la communication en cours de consultation du montant total ou du prix détaillé des offres.

Toutefois, l’acheteur peut demander aux opérateurs économiques de consentir à ce que certaines informations confidentielles qu’ils ont fournies, précisément désignées, puissent être divulguées.

L’acheteur peut imposer aux opérateurs économiques des exigences visant à protéger la confidentialité des informations qu’il communique dans le cadre de la procédure de passation d’un marché. »

Le choix de l’outil utilisé pour effectuer des correspondances par voie dématérialisée se doit donc de permettre de respecter cette réglementation soit d’avoir la possibilité de communiquer en toute confidentialité.

 

2. La lettre recommandée électronique, une solution dématérialisée et sécurisée

Lorsque l’on recherche un moyen de communication à la fois dématérialisé et sécurisé, la lettre recommandée électronique est une solution tout à fait adéquate. En effet, elle va permettre de procéder à l’envoi d’une lettre recommandée avec accusé de réception qui dispose de la même valeur légale et du même niveau de sécurité et de confidentialité que sa version papier, mais cette fois, par voie électronique. Grâce à un système d’envoi en ligne adapté ainsi qu’à des outils de vérification de l’identité du destinataire et de l’expéditeur, la LRE va donc pouvoir répondre avec précisions aux attentes des professionnels des marchés publics.

Il s’agit par ailleurs d’une solution économique qui permet d’éviter l’utilisation de papier ou encore de matériel d’impression. Plus rapide, elle ne nécessite pas d’attendre que son acheminement physique soit réalisé et permet ainsi d’effectuer un envoi quasi instantané. Par ailleurs, il est important de rappeler qu’une lettre recommandée électronique avec accusé de réception dispose de la même valeur juridique qu’une lettre recommandée avec accusé de réception classique. Il est donc tout à fait possible d’utiliser ce type de correspondance dématérialisée dans le cadre d’appels d’offres et de contrats des marchés publics afin de communiquer en toute sécurité et en toute confidentialité selon son besoin.

 

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La lettre de déclaration de créances auprès du mandataire judiciaire peut-elle être envoyée par LRE ?

La lettre de déclaration de créances auprès du mandataire judiciaire peut-elle être envoyée par LRE ?

Il peut arriver d’avoir des factures impayées auprès d’une entreprise placée en redressement judiciaire ou bien en liquidation judiciaire. Dans ce cas, une procédure bien précise doit être suivie par le créancier. Celui-ci doit envoyer au mandataire judiciaire de l’entreprise une lettre afin de faire connaître les sommes impayées par l’entreprise. Cette déclaration peut-elle se faire sous la forme d’une lettre recommandée électronique (LRE) pour gagner du temps ? Et quels sont les éléments indispensables à ajouter dans la déclaration de créances ?

Sommaire :

1. La forme de la déclaration de créance dans le cadre des procédures collectives

Avant de se préoccuper de la forme du document à transmettre, il faut déjà savoir à quel mandataire l’envoyer. Celui-ci est la personne nommée par le tribunal de commerce lors du jugement d’ouverture de la procédure collective.

En tant que créancier, vous devez être informé par courrier de l’identité et des coordonnées du mandataire afin de pouvoir lui transmettre une déclaration de créance. Cependant, il arrive que cette information ne se produise pas pour de multiples raisons. Dans cette situation, il faut vous rendre compte assez rapidement de votre facture impayée et agir afin d’obtenir vous-même les informations nécessaires.

Le greffe du tribunal peut vous transmettre les coordonnées du mandataire. Il faut alors contacter celui qui prononce le jugement d’ouverture. Plus simplement, vous pouvez aussi accéder publiquement au site internet du BODACC. Celui-ci transmet les nouveaux jugements d’ouverture des entreprises. Il précise aussi les coordonnées de chaque mandataire judiciaire.

Pour être valable, votre lettre contenant votre déclaration de créance doit être :

  • Transmise dans un délai de 2 mois après le jugement d’ouverture,
  • Sous forme de lettre recommandée avec accusé de réception afin de conserver la preuve du respect du délai légal.

Ainsi, il est tout à fait possible de transmettre votre déclaration sous la forme d’une lettre recommandée électronique (LRE eIDAS) qualifiée. En effet, cette solution est idéale pour :

  • S’assurer que votre destinataire reçoive parfaitement votre courrier,
  • Connaître la date de réception pour la faire valoir auprès d’un tiers.

Selon l’article L100 du Code des postes et des communications électroniques, celle-ci a la même valeur qu’une lettre recommandée en format papier.

2. Le fond de la déclaration de créances : que doit-elle contenir ?

Dans un premier temps, il est important d’envoyer sa déclaration de créances signée, datée et complète. En plus de votre courrier, il faut aussi ajouter les éléments qui confirment l’existence de votre créance : facture, devis signé par l’entreprise en liquidation judiciaire, contrat signé, bon de commande. Tous ces éléments permettent de justifier l’existence de votre créance auprès du mandataire judiciaire.

Si vous souhaitez envoyer votre courrier par LRE, il vous suffit de scanner l’ensemble de ces documents et de les attacher comme pièces jointes dans votre e-mail.

Le contenu de la déclaration de créances est donné par l’article L.622-25 du code de commerce.

Ainsi, il est nécessaire de préciser dans votre lettre :

  • Le montant de votre créance. Si vous avez plusieurs créances, il faut mentionner leur montant et les dates auxquels les paiements doivent avoir lieu.
  • Si votre créance est assortie d’un privilège ou d’une sûreté, il faut mentionner sa nature.
  • Il est possible d’avoir une créance sous une monnaie étrangère. Dans cette situation, il faut faire l’échange selon le montant du cours de la monnaie à la date du jugement d’ouverture en euros.

 

Il est donc particulièrement important de prendre le temps de bien construire et de bien formaliser sa déclaration de créances afin d’ajouter tous les éléments nécessaires à sa prise en compte. L’envoi de celle-ci peut ensuite se faire via la plateforme AR24 pour gagner du temps et surtout pour avoir un format sécurisé et pratique dans ces procédures.

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Banque : 8 raisons d’utiliser la lettre recommandée électronique qualifiée (LRE)

Banque : 8 raisons d’utiliser la lettre recommandée électronique qualifiée (LRE)

Ces dernières années, l’utilisation de la LRE s’est largement généralisée dans le secteur bancaire. Quel que soit votre département (ressources humaines, juridique, recouvrement…), le recommandé électronique est la solution pour faciliter, sécuriser et accélérer vos communications avec l’ensemble de vos interlocuteurs. Très utilisée notamment pour transmettre des données confidentielles à vos collaborateurs, pour notifier à votre client son enregistrement au FICP (Fichier National des Incidents de remboursements des Crédits au Particulier) ou encore pour communiquer des pièces aux avocats experts du droit bancaire, la lettre recommandée électronique n’a pas fini de vous séduire.

À suivre, 8 bonnes raisons d’utiliser la lettre recommandée électronique pour dématérialiser vos échanges, même les plus sensibles, en toute sécurité :

 

1. Dématérialiser ses envois recommandés

Ce n’est pas nouveau, le secteur bancaire est en pleine transformation digitale. La dématérialisation est au cœur des préoccupations actuelles et futures. On assiste depuis quelques années à une transition numérique qui se fait au niveau documentaire mais également sur le plan des relations entre les banques et leurs clients. Pour rappel, la dématérialisation documentaire est le remplacement de documents papiers par des fichiers électroniques. En cette période de crise sanitaire, elle est plus que jamais un gage de performance pour vos agences notamment puisqu’elle facilite la continuité de l’activité bancaire à distance. La dématérialisation de vos flux recommandés vous permet d’échanger jusqu’à 256 Mo de documents (PDF, photos, vidéos) par envoi.

 

2. Bénéficier de la même protection juridique qu’avec le recommandé papier

La lettre recommandée électronique dispose des mêmes garanties juridiques que la lettre recommandée papier acheminée par voie postale. Elle est donc son strict équivalent (cf : l’article L.100 du Code des postes et des communications électroniques). D’un point de vue juridique, la LRE possède une valeur probante devant un juge garantissant ainsi une valeur juridique identique à la lettre recommandée papier. Différemment de sa grande sœur, la lettre recommandée électronique certifie la preuve du contenu grâce à l’horodatage eIDAS effectué lors de l’expédition.

 

3. Bénéficier d’un envoi instantané et de preuves dématérialisées

L’envoi de lettre recommandée électronique étant dématérialisé et immédiat, les délais d’acheminement sont donc supprimés. Contrairement à l’envoi papier où le délai d’acheminement est souvent de plusieurs jours selon la date d’envoi et la destination.

Il existe 4 preuves numériques pour la LRE :

  • La preuve de dépôt et d’envoi ;
  • La preuve de réception ;
  • La preuve de refus ;
  • La preuve de négligence.

 

La preuve de dépôt et d’envoi est reçue dans les quelques minutes qui suivent l’expédition de la LRE, qui est horodatée numériquement, expédiée et déposée dans la boite mail de votre destinataire. Cette preuve est équivalente à l’avis de passage papier déposé par le facteur dans la boite aux lettres. Par conséquent et dans la grande majorité des cas, elle fait courir les délais légaux.

 

4. Réexploiter les ressources et gagner du temps

Vos chargés de clientèle et d’accueil, vos experts-comptables ou encore vos gestionnaires administratifs passent un temps considérable chaque jour à envoyer, trier, classer les recommandés papiers. Mais cela fait-il vraiment partie de leur travail ? N’ont-ils pas d’autres compétences et d’autres ressources à développer pour révéler tout leur potentiel ?

L’accès à l’espace personnel AR24 qui contient les lettres recommandées et les preuves d’envoi et de réception se fait en quelques clics. Ces documents indispensables à la gestion de vos dossiers sont conservés gratuitement. Un autre avantage du recommandé électronique est l’accélération de vos processus. Les délais commencent à courir immédiatement puisque l’envoi est instantané. Dès l’expédition de votre recommandé, vous recevez la preuve de dépôt et d’envoi horodatée numériquement. Vos procédures de recouvrement, vos contentieux et litiges peuvent donc être traités et classés plus rapidement. Ce qui permettra de faire gagner un temps précieux à l’ensemble de vos collaborateurs !

 

5. Réduire les coûts liés aux envois

En plus de vous faire gagner du temps, la lettre recommandée électronique vous fera gagner de l’argent. À savoir que les coûts liés à l’impression de vos documents n’auront plus lieu d’être puisque vos documents seront numérisés. Mais aussi, vous faites également des économies sur les dépenses relatives à l’archivage physique. En plus de cela, vous réduisez votre impact carbone. Il faut également prendre en compte le prix d’un recommandé papier qui peut varier selon le poids des pièces jointes, la destination ainsi que les conditions d’indemnisation dans le cas où le courrier serait endommagé ou égaré. Des incidents qui ne peuvent pas arriver avec un recommandé électronique.

En conséquence, le courrier recommandé électronique est deux fois à cinq fois moins cher que sa version papier. Le prix est le même pour chaque envoi donc aucune surprise ne vous attend au moment du règlement. Ce tarif comprend l’envoi, un cloud sécurisé et d’autres fonctionnalités comme l’envoi par lot, la création d’un environnement de travail partagé avec votre équipe ou encore le gestionnaire de consentements pour les destinataires non-professionnels.

 

6. Optimiser le traitement de vos dossiers

La perte d’une preuve d’envoi ou de réception pourrait se révéler problématique. Avec le recommandé électronique, les preuves sont également dématérialisées et sauvegardées sur les serveurs d’AR24. Et contrairement au recommandé papier, le recommandé électronique est parfaitement lisible et ne subira aucune dégradation causée par le temps.

Un autre point à prendre en compte dans l’organisation et la gestion des dossiers, c’est celui de la création d’une équipe dans l’espace personnel attaché à votre compte. Cette fonctionnalité permet notamment de travailler en équipe sur un dossier, de confier des tâches à vos collaborateurs ou encore de faire la passation de vos dossiers lors de vos départs en vacances. La création d’une équipe vous donne accès à un environnement de travail commun où vous retrouverez toutes les lettres, pièces jointes et preuves. Il ne sera donc plus nécessaire de chercher au fond du tiroir de votre collègue parti en congé pour retrouver une preuve de dépôt.

De plus, vous pouvez décider de nommer un ou plusieurs chefs d’équipes qui seront habilités à expédier les courriers recommandés (car possédant un moyen d’authentification élevé). De quoi permettre au manager de suivre la préparation des lettres recommandées par ses équipes et de valider les envois.

 

7. Améliorer la relation client

À l’ère du digital, les banques doivent sans cesse se renouveler pour s’imposer face à leurs concurrents et répondre aux exigences toujours plus pointues de leur clientèle. Le client hyperconnecté d’aujourd’hui veut avoir accès à toutes les informations le concernant, tout de suite et sur tous les supports numériques.

À noter également que la digitalisation modernise l’image de vos agences. La lettre recommandée électronique peut être un excellent moyen pour fluidifier la relation et les échanges entre les établissements bancaires et leurs clients. Le destinataire aura également accès à un espace personnel et pourra conserver sur nos serveurs les documents reçus. Seuls les expéditeurs et destinataires ont accès à ces données confidentielles.

 

8. Simplifier le télétravail

La pandémie a eu pour effet d’intégrer davantage le télétravail dans les stratégies des secteurs bancaires. On assiste à une forte mutation des modes d’organisation du travail au sein des banques. Pour faciliter la vie en télétravail des acteurs du milieu bancaire, des outils digitaux peuvent être mis à leur disposition. Le recommandé électronique et son espace utilisateur associé en fait partie. Enfin, il n’est plus nécessaire de se déplacer pour envoyer un recommandé puisqu’il est possible de procéder à l’envoi 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 depuis n’importe quel appareil connecté à internet. Vos collaborateurs peuvent donc gérer et envoyer les courriers recommandés depuis leur domicile.

 

Envie d’essayer notre solution de lettres recommandées 100% digitales ?

 

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Comment mettre un terme à un bail commercial ?

Comment mettre un terme à un bail commercial ?

En principe, un bail commercial prend fin sous l’effet d’un congé. En effet, sans demande de résiliation d’une des parties, le contrat est prolongé tacitement c’est-à-dire au-delà du terme prévu initialement dans le contrat. Toutefois pour donner congé, certaines règles doivent être respectées par les parties.

À travers cet article, nous verrons : comment mettre fin à un bail commercial, quelles sont les règles à respecter par le bailleur et son preneur pour donner congé puis, pourquoi opter pour la LRE d’AR24 pour résilier vos contrats de baux commerciaux.

Sommaire :

  1. La résiliation émanant du preneur
  2. La résiliation émanant du bailleur
  3. Pourquoi choisir la LRE pour vos procédures de résiliation ?

 

1. La résiliation émanant du preneur

Pour rappel, le bail commercial est un contrat de location professionnel qui est signé pour une durée de 9 ans. Toutefois, le locataire est autorisé à donner congé lors de chaque période triennale (3, 6, 9 ans) ou à l’échéance contractuelle.

Dans le cadre d’un bail commercial, le preneur peut donner congé pour des motifs divers, tant qu’il respecte les délais et la forme du congé. En effet, le preneur peut aussi bien mettre un terme au contrat pour cessation d’activité ou départ à la retraite. Toutefois, pour que son congé prenne effet, le preneur doit respecter un certain délai de préavis et notifier son bailleur par LRAR ou LRE.

Bon à savoir : Le décès du preneur n’entraine pas nécessairement la fin du bail commercial !

 

a. Les délais et la forme du congé

Dans le cadre d’un bail commercial, le preneur peut aussi bien donner congé lors de l’expiration d’une des périodes triennales ou à l’échéance contractuelle, du moment qu’il respecte le délai de préavis de 6 mois.

Toutefois, en cas de résiliation pour départ à la retraite, le preneur peut prendre sa retraite à tout moment, c’est-à-dire sans attendre l’expiration d’une des périodes triennales ou l’échéance contractuelle tant qu’il respecte le délai de préavis de 6 mois.

Aussi, le preneur peut donner congé pour une date prématurée tant qu’il respecte un délai de préavis d’au moins 6 mois avant l’échéance d’une période triennale. Toutefois, le congé prendra effet uniquement lors de la première échéance triennale. En effet, par exemple si le locataire donne congé pour le 1er juillet 2017 alors que l’échéance triennale est prévue le 1er juillet 2018, alors le congé prendra officiellement effet le 1er juillet 2018.

Attention, concernant les résiliations tardives, il est important de noter que si le preneur donne congé pour une date postérieure à l’échéance, le bail se poursuit. En effet, si l’échéance est prévue le 30 mars 2017 et que le preneur donne congé le 30 avril 2017 alors son congé ne sera pas pris en compte et le bail se poursuivra.

S’agissant de la forme du congé, il doit être envoyé soit par lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR) soit par le biais de son équivalent numérique : la lettre recommandée électronique (LRE), soit par acte d’huissier.

 

b. L’indemnité d’éviction

Avant la Loi Pinel, une clause dans le contrat de bail commercial prévoyait une indemnité au profit du bailleur si le preneur donnait congé en cours de bail, puisque cette faculté de résiliation triennale n’était pas d’ordre public. Dorénavant, cette faculté étant d’ordre impératif, il semble donc audacieux de prévoir le versement d’une indemnité au profit du bailleur en cas de congé du locataire, d’autant plus que le montant de l’indemnité est tel qu’il est dissuasif pour le preneur.

2. La résiliation émanant du bailleur

Dans le cadre d’un bail commercial, le bailleur peut refuser le renouvellement du bail et donner congé au locataire dans des cas précis définis par la loi.

Voici ces cas :

  • En cas de construction, reconstruction ou de surélévation de l’immeuble où est situé le local commercial ;
  • En cas de réaffectation du local en local d’habitation accessoire ;
  • En cas d’exécution de travaux prescrits ou autorisés dans le cadre d’une restauration immobilière ;
  • En cas de démolition de l’immeuble au profit d’un projet de renouvellement urbain ;
  • En cas d’insalubrité de l’immeuble ;
  • En cas de motif grave et légitime à l’encontre du preneur.

 

Ainsi, dans l’une de ces situations, le bailleur est autorisé à récupérer son bien avant le terme du bail et de résilier le contrat peu importes les clauses figurant dans le contrat.

Aussi, lors de l’échéance contractuelle, le bailleur peut refuser librement le renouvellement du bail dès qu’une des conditions ouvrant au droit de renouvellement fait défaut. Le défaut d’immatriculation au RCS du preneur en est un bon exemple.

 

a. Les délais et la forme du congé

Tout comme le preneur, dans le cadre d’un bail commercial, le propriétaire doit respecter un délai de préavis de 6 mois avant l’expiration d’une période triennale ou du terme du contrat.

Concernant les congés tardifs, contrairement au preneur, le bailleur peut donner congé tardivement. En effet, bien que le congé ne prenne pas fin à l’échéance indiquée par le bailleur il prendra effet uniquement lors de la prochaine échéance triennale. Ainsi, quelle que soit la date à laquelle le bailleur envoie son congé, ce dernier prendra effet lors de l’expiration de la période triennale la plus proche.

S’agissant de la forme, depuis l’entrée en vigueur de la Loi Macron, le congé donné par le bailleur doit impérativement être délivré sous acte d’huissier et préciser les motifs pour lesquels il est donné. De plus, le congé doit indiquer clairement au locataire que s’il souhaite contester le congé ou demander le paiement d’une indemnité d’éviction, ce dernier doit saisir le tribunal dans les 2 ans à compter de la date à laquelle le congé lui a été donné.

En conclusion, le bailleur devra impérativement donner congé par acte d’huissier, mentionner les motifs du congé puis signifier à son preneur qu’il peut contester ce congé ou faire la demande d’une indemnité d’éviction.

 

b. Le principe du paiement d’une indemnité d’éviction

En principe, dans le cadre d’un bail commercial, le bailleur doit verser une indemnité d’éviction à son locataire lorsqu’il souhaite mettre un terme au bail. En effet, le bail commercial étant assez protecteur pour le locataire, permet au locataire de bénéficier d’une indemnité d’éviction, en cas de refus de renouvellement du bail, ou de congé donné par le bailleur. L’indemnité peut soit être offerte lors du congé par le bailleur, soit faire l’objet d’une demande du locataire. Dans ce cas, le preneur disposera de 2 ans à compter de la réception du congé pour en faire la demande auprès du tribunal.

 

3. Pourquoi choisir la LRE pour vos procédures de résiliation ?

Plus rapide et plus économique que son homologue papier, la lettre recommandée électronique (LRE) présente de nombreux avantages.

Disposant de la même valeur juridique que la LRAR papier, la LRE peut tout à fait être utilisée dans toutes les procédures nécessitant l’usage d’une LRAR. Ainsi, la LRE est tout à fait indiquée pour vos résiliations de bail commercial. La LRE vous permet d’envoyer vos résiliations de bail en seulement quelques minutes. En effet, elle offre l’opportunité à celui qui la choisit de notifier son destinataire depuis son ordinateur sans avoir besoin de se déplacer. Il en sera de même pour le destinataire lors de la réception de son courrier. En effet, le destinataire n’aura qu’à se rendre sur sa boite mail professionnelle et à s’identifier pour ensuite accuser réception du courrier.

Ce procédé assure à l’expéditeur, que son courrier à bien été remis à la bonne personne.

La LRE bénéficie d’un tarif clé en main à 3,49€ HT* comprenant : la certification de l’envoi, la conservation des preuves de dépôt et d’envoi,  de réception / de négligence / de refus.

En effet, l’ensemble des preuves et le contenu de vos courriers sont gratuitement stockés dans nos serveurs sécurisés afin que vous puissiez les consulter lorsque vous en avez besoin. Ainsi, en cas de litige, vous aurez tout ce qu’il faut pour prouver l’envoi de votre courrier recommandé.

 

*tarif en vigueur au 3 Juin 2021.

 

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Qu’est-ce que l’offre d’achat et pourquoi l’envoyer par LRE ?

Qu’est-ce que l’offre d’achat et pourquoi l’envoyer par LRE

L’offre d’achat, également connue sous le nom de promesse unilatérale d’achat, est un avant-contrat dans lequel l’acquéreur s’engage envers le propriétaire à acheter son bien à un prix déterminé. Cette démarche est un moyen pour le potentiel acquéreur de réserver le bien et ainsi de simplifier l’achat du local commercial ou professionnel.

En principe, ce document est remis par les agents immobiliers aux potentiels acquéreurs au cours de la visite, afin qu’ils puissent formuler une offre d’achat. Au vu de l’enjeu que représente la promesse unilatérale d’achat, voici un petit résumé de toutes ses modalités qu’il vaut mieux connaitre avant d’en formuler une.

Sommaire :

  1. Qu’est-ce que la promesse unilatérale d’achat ?
  2. Quelle partie est engagée dans l’offre d’achat ?
  3. Comment se rédige la promesse unilatérale d’achat ?
  4. Le principe du délai de rétractation
  5. Pourquoi et comment la LRE d’AR24 peut faciliter vos démarches ?

 

1. Qu’est-ce que la promesse unilatérale d’achat ?

La promesse unilatérale d’achat est un contrat par lequel une partie, l’acquéreur, présente une offre formalisée d’achat au vendeur. En effet, dans ce contrat, tous les éléments essentiels sont définis au préalable, il ne manque plus que le consentement du propriétaire.

Ainsi, ce qui caractérise et différencie la promesse unilatérale d’achat des autres contrats, c’est l’engagement unilatéral de l’acquéreur. En effet, le propriétaire n’est que contraint de répondre favorablement ou défavorablement à cette promesse et en respectant un certain délai appelé le délai de validité de l’offre qui est défini au préalable par l’acquéreur.

Enfin, la promesse unilatérale d’achat contient au préalable les éléments essentiels du contrat à savoir : le bien concerné puis son prix.

Bon à savoir : La promesse unilatérale d’achat se distingue de la promesse synallagmatique d’achat, puisque dans celle-ci les parties ont des obligations réciproques. En effet, la promesse synallagmatique d’achat n’est pas un contrat préparatoire à la conclusion d’un contrat de vente mais bel est bien un contrat dans lequel seul l’accomplissement d’une formalité manque pour transférer la propriété à l’acquéreur.

 

2. Quelle partie est engagée dans l’offre d’achat ?

L’offre d’achat engage uniquement le potentiel acquéreur puisque c’est lui qui l’a formulée. En effet, à travers cette promesse, l’acquéreur s’engage auprès du vendeur à acheter le bien et à un prix déterminé.

Ainsi, l’offre d’achat implique que l’acquéreur ait eu accès au préalable à toutes les informations nécessaires sur le bien en vente (sa nature, ses caractéristiques, son prix…)

Pour donner suite à la réception de cette promesse, 3 options s’offrent au vendeur :

  • Accepter la promesse d’achat de l’acquéreur.
  • Rejeter la promesse d’achat de l’acquéreur et la rendre caduque.
  • Faire une contre-proposition que l’acquéreur pourra soit accepter ou refuser à son tour.

 

ATTENTION : il est important de noter que si le vendeur ne répond pas dans les délais impartis, la promesse unilatérale d’achat devient caduque. En effet, le silence du vendeur est considéré légalement comme un refus.

L’acceptation de la promesse par le vendeur, symbolise la rencontre des consentements et donc de la conclusion du contrat. Ainsi, la vente est considérée au regard de la loi comme « parfaite » selon l’article 1583 du code civil. Par conséquent, le vendeur est tenu de respecter les conditions de l’offre puis de rédiger une promesse ou un acte de vente.

Bon à savoir : En acceptant l’offre « au prix », le vendeur est obligé d’agréer l’offre de l’acquéreur lorsque ce dernier lui propose d’acquérir son bien au prix  préalablement défini par le vendeur.

3. Comment se rédige la promesse unilatérale d’achat ?

En principe, l’offre d’achat prend la forme d’un écrit tel qu’une lettre ou un formulaire. D’autre part, cette dernière doit être transmise soit par mail, soit par lettre recommandée électronique ou papier, ou encore donnée en main propre lors de la visite du bien.

Toutefois, nous vous recommandons vivement de privilégier la lettre recommandée électronique (LRE) puisque celle-ci vous permet de garder une trace de votre envoi puis d’officialiser votre offre.

Une fois signée et acceptée par le vendeur, la promesse permet de concrétiser plus aisément la vente.

Concernant le contenu de l’offre d’achat, certaines mentions sont obligatoires comme :

  • Renseigner l’état civil des parties (acquéreur et vendeur) ;
  • Décrire le bien et ses caractéristiques ;
  • Rappeler le prix proposé par le potentiel acquéreur (frais d’agence inclus) ;
  • Indiquer le délai de validité de l’offre (7-15 jours) ;
  • Evoquer les conditions suspensives relatives à l’offre d’achat afin que l’acquéreur puisse se rétracter si les conditions énoncées ne sont pas respectées.

 

Bon à savoir : les conditions suspensives sont importantes pour l’acquéreur puisqu’elles lui permettent de rédiger son offre. En principe, les conditions portent sur l’obtention d’un prêt immobilier, l’obtention d’un permis d’urbanisme ou encore sur les travaux envisagés pour peaufiner le bien.

S’agissant des conditions de paiement, l’acquéreur n’est pas obligé de les mentionner puisqu’elles seront évoquées directement dans le compromis de vente. Il en est de même pour les conditions d’annulation par l’acquéreur et la procédure d’annulation par le vendeur.

 

4. Le principe du délai de rétractation

Concernant le délai de rétractation ou de réflexion, aucun n’est applicable dans le cadre d’une offre d’achat acceptée. En effet, puisque le propriétaire peut faire une contre-proposition écrite à l’offre initiale de l’acquéreur, il ne bénéficie alors d’aucun délai de réflexion ou de rétractation. Enfin, dans le cadre d’une offre d’achat, seule la durée de validité de l’offre compte. En règle générale, cette dernière est estimée sur 1 à 2 semaines maximum.

 

5. Pourquoi et comment la LRE d’AR24 peut faciliter vos démarches ?

Strict équivalent juridique de la lettre recommandée avec accusé de réception, la LRE (lettre recommandée électronique) peut être utilisée dans tous les cas d’usages nécessitant une lettre recommandée papier (LRAR). Ainsi, la LRE est à tout à fait indiquée dans le cadre de l’offre d’achat.

Sécurisée, la LRE vous fait bénéficier de preuves de dépôt et d’envoi et de réception / de négligence ou de refus. En plus, elle est la seule à pouvoir vous apporter la preuve du contenu transmis. Ainsi, en cas de litige, vous disposerez de toutes les preuves nécessaires pour prouver l’envoi de votre courrier mais également que vous l’avez envoyé à la bonne personne. En effet le destinataire doit obligatoirement s’identifier pour accuser réception de son courrier. AR24 est le premier prestataire à avoir construit une technologie d’identification visuelle via webcam, permettant à toute personne de pouvoir prouver son identité instantanément.

Plus rapide que son homologue papier, la LRE vous permet de notifier instantanément votre destinataire et ainsi faire courir les délais légaux plus rapidement. Ainsi, dans le cadre de l’offre d’achat, le délai de rétraction pourra courir réellement le lendemain de la notification puisque l’envoi est instantané.

Economique également, la LRE a un tarif unique de 3,49€ HT* comprenant la conservation des preuves et du contenu, la certification de l’envoi, puis une capacité de 256 Mo de pièces jointes.

Enfin, la LRE peut être envoyée en seulement quelques clics depuis votre ordinateur directement depuis votre compte AR24, 24h sur 24 et 7 jours sur 7. Il en sera de même pour votre destinataire qui n’aura qu’à accuser réception de son courrier depuis sa boite mail professionnelle après s’être identifié.

 

*tarif en vigueur le 09/07/21

 

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Quelle est la valeur juridique de la LRE envoyée dans le cadre de la conclusion d’un marché public ?

Le décret du 25 mars 2016 impose la dématérialisation des échanges dans le cadre des marchés publics. Il est alors important de faire le point sur les conséquences de cette réforme pour utiliser des outils adaptés et surtout mettre en place de nouvelles habitudes pour répondre aux nouvelles obligations. Dans ces circonstances, il est nécessaire de connaître la valeur juridique de la lettre recommandée électronique envoyée lors de la conclusion d’un marché public.

Sommaire :

  1. La lettre recommandée électronique : présentation
  2. Les conditions de validité de la lettre recommandée électronique (LRE)

 

1. La lettre recommandée électronique : présentation

Il faut commencer par comprendre la définition de lettre recommandée électronique (LRE). Cette dernière possède les mêmes caractéristiques qu’une lettre recommandée classique sauf qu’au lieu d’être envoyée sous un format papier, elle est adressée à son destinataire par e-mail via une plateforme spécialisée. Elle est donc envoyée de façon numérique. À noter que seul un prestataire de confiance qualifié peut acheminer des LRE strictement équivalentes aux courriers recommandés papier du point de vue légal.

Une plateforme en ligne sécurisée doit alors être utilisée pour donner toute la force juridique au document qu’il faut envoyer. AR24 se charge de faciliter l’envoi de documents importants par lettre recommandée électronique (LRE).

La lettre recommandée électronique possède plusieurs avantages :

  • Une grande sécurité juridique puisqu’elle permet de suivre toutes les étapes de transmission de documents. Les acteurs connaissent les dates exactes de transmission et ils peuvent s’échanger les documents originaux signés de façon électronique ou non en fonction des besoins.
  • Une grande rapidité. La lettre recommandée électronique (LRE) transite entre l’expéditeur et son destinataire en quelques clics sur la plateforme AR24. Il n’est plus nécessaire de se soumettre à un affranchissement souvent long et contraignant pour les expéditeurs.

 

La dématérialisation des marchés publics est donc une avancée particulièrement intéressante pour les acteurs qui peuvent échanger et communiquer de façon beaucoup plus pratique.

 

2. Les conditions de validité de la lettre recommandée électronique (LRE)

Pour valider la procédure dans le cadre de la conclusion d’un marché public, il est important de veiller à respecter plusieurs conditions lors de l’envoi de sa lettre recommandée électronique.

Il faut alors :

  • Vérifier que la plateforme en charge de l’envoi des documents se charge de contrôler la bonne identité des deux parties : expéditeur et destinataire. C’est le cas avec AR24. Les identités des deux parties sont toujours vérifiées lors des échanges.
  • Lors de l’envoi des courriers sous une forme électronique, les dates d’expédition et de réception doivent être certifiées afin de sécuriser toute la procédure et le respect des délais légaux.

 

En plus, la procédure est spécifique dans le cadre de la conclusion d’un marché public. En effet, la notification des décisions pour les marchés avec un montant égal ou supérieur à 40 000 euros HT doit être réalisée par voie électronique.

En fonction des outils à disposition, les acteurs peuvent répondre de plusieurs manières :

  • Par l’intermédiaire de la messagerie du profil d’acheteur ;
  • Par la lettre recommandée électronique (LRE) proposée par AR24 ;
  • Par un autre outil via lequel il est possible de désigner l’expéditeur tout en assurant l’identité du destinataire, et de suivre toutes les étapes du courrier.

 

Certains marchés publics sont soumis à des contrôles de légalité notamment pour les collectivités territoriales et leurs établissements publics. Ainsi, le choix de la lettre recommandée électronique pour échanger des documents officiels particulièrement importants lors de la conclusion d’un marché public se révèle très sécurisant.

 

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Comment éviter les escroqueries au Compte Personnel de Formation (CPF) ?

Comment éviter les escroqueries au Compte Personnel de Formation (CPF) ?

Les parrainages ou les offres d’emploi conditionnées à l’utilisation de votre Compte Personnel de Formation (CPF) sont des pratiques frauduleuses. Dans cet article nous allons voir ce qu’est le Compte Personnel de Formation et comment les escroqueries peuvent survenir, et enfin comment L’Identité Numérique La Poste peut vous offrir une protection accrue face à ces escrocs.

Sommaire :

  1. Le Compte Personnel de Formation, qu’est-ce que c’est ?
  2. Plusieurs formes d’escroqueries au Compte Personnel de Formation
  3. L’Identité Numérique La Poste, une protection supplémentaire
  4. Accéder à votre CPF avec L’Identité Numérique La Poste

 

1. Le Compte Personnel de Formation, qu’est-ce que c’est ?

En France, le compte personnel de formation (CPF) est un dispositif de financement public de formation continue. Le CPF permet à toute personne active d’acquérir des droits à la formation utilisables tout au long de sa vie professionnelle. Ces droits sont crédités automatiquement chaque année sur le compte CPF par les employeurs. Depuis le 1er janvier 2019, le compte CPF est directement crédité en euros et non plus en heures, dans la limite d’un plafond de 5 000 €.

Chaque actif (salarié, agent public, demandeur d’emploi ayant travaillé) dispose d’un espace personnel sur le site officiel moncompteformation.gouv.fr pour gérer et utiliser son compte CPF. Le CPF s’adresse à toute personne en activité de plus de 16 ans. Ce compte individuel a cours tout au long de la vie professionnelle. Il n’est pas attaché au contrat de travail. Il est ouvert :

  • Aux salariés du secteur privé et du secteur agricole, dès 16 ans (15 ans par dérogation dans le cas de la signature d’un contrat d’apprentissage),
  • Aux personnes à la recherche d’un emploi (demandeurs d’emploi inscrits ou non à Pôle emploi) ou Contrat de sécurisation professionnelle.

 

Le compte personnel de formation n’est plus utilisable lorsque les bénéficiaires font valoir l’ensemble de leurs droits à la retraite. Le compte est réactivé dans le cas d’un cumul emploi-retraite. Parallèlement au CPF, tout salarié bénéficie en interne d’un entretien professionnel tous les 2 ans et d’un bilan professionnel tous les 6 ans.

 

Bon à savoir : Les périodes de chômage ne permettent pas d’acquérir des heures CPF.

 

Le compte est personnel : le salarié conserve son solde même s’il change d’entreprise ou s’il perd son emploi (et ce même en cas de licenciement pour faute grave). À partir du moment où le CPF est alimenté, son titulaire peut en faire usage, qu’il soit en activité salariée ou en recherche d’emploi.

 

2. Plusieurs formes d’escroqueries au Compte Personnel de Formation

Les escrocs se font généralement passer pour un organisme officiel ou prétendent appartenir à « Mon Compte Formation ». Ils vous contactent directement par téléphone. Ils utilisent différentes méthodes pour prendre le contrôle de votre compte et vous inscrire à votre insu à une formation factice ou frauduleuse qui sera débitée des droits à la formation de la victime.

Vous pouvez également recevoir l’appel téléphonique d’une personne qui souhaite vous faire bénéficier d’une formation financée par votre CPF. Si cette personne prétend appartenir à la plateforme « Mon Compte Formation » ou à un autre organisme et tente d’accéder à votre compte CPF, il s’agit alors là aussi d’une tentative d’escroquerie qui vise à détourner vos droits à la formation.

Ces formations factices sont alors commandées auprès de sociétés douteuses qui usurpent l’identité de véritables organismes de formation, et feront régler frauduleusement le montant de la formation financée par le compte CPF de la victime. Les préjudices pour les victimes peuvent aller de quelques centaines à plusieurs milliers d’euros.

 

Bon à savoir : Pour utiliser votre compte formation, il n’existe qu’un seul site officiel : moncompteformation.gouv.fr. Si vous pensez être victime d’une tentative d’arnaque, mettez fin sans tarder à la communication téléphonique, changez immédiatement le mot de passe de votre compte si vous l’avez communiqué. Si vous constatez que vous avez été inscrit à une formation à votre insu, contactez l’assistance Mon Compte Formation directement par email une fois connecté à votre espace personnel.

 

Pour vous connecter à votre compte moncompteformation.gouv.fr, vous devez saisir votre numéro de sécurité sociale et votre mot de passe associé.

Connexion à votre compte CPF

Or les escrocs peuvent récupérer ces informations personnelles selon différentes méthodes dont l’hameçonnage qui incite à communiquer des données personnelles (identité, mots de passe, numéro de téléphone…). Les escrocs peuvent également pirater le compte CPF de la victime lorsque le mot de passe est trop faible ou que certaines données ont été communiquées sur d’autres sites Internet.

Si les escrocs réussissent à mettre la main sur ces identifiants, ils auront un accès libre à votre compte personnel de formation.

Mais il existe une autre méthode de connexion, beaucoup plus sécurisée, qui vous prémunit des risques d’usurpation d’identité et peut empêcher les escrocs de se connecter librement à votre compte CPF.

 

3. L’Identité Numérique La Poste, une protection supplémentaire

Il existe une alternative plus sécurisée pour vous connecter à votre compte CPF, il s’agit de L’Identité Numérique La Poste. L’Identité Numérique La Poste est un service gratuit proposé par La Poste à toute personne de plus de 18 ans possédant une pièce d’identité française en cours de validité. L’Identité Numérique vous permet de vous connecter à plus de 900 services en ligne notamment via le portail FranceConnect.

L’Identité Numérique La Poste repose sur la combinaison unique d’un identifiant, d’une application mobile et d’un code secret. Avec L’Identité Numérique La Poste, vous bénéficiez d’une preuve d’identité reconnue et d’un moyen de connexion universel hautement sécurisé qui vous prémunit des risques d’usurpation d’identité. Vous êtes notifié à chaque tentative de connexion. C’est bien vous ? Vous validez. Vous suspectez un risque de fraude ? Vous bloquez.

L’Identité Numérique La Poste sécurise et simplifie vos démarches en ligne.

 

4. Accéder à votre CPF avec L’Identité Numérique La Poste

Afin de se connecter sur moncompteformation.gouv.fr en utilisant L’Identité Numérique La Poste (préalablement créée sur https://lidentitenumerique.laposte.fr/) vous devrez rentrer vos identifiants La Poste (email et mot de passe). Différemment, la méthode classique de connexion nécessite d’indiquer son numéro de sécurité sociale (présent sur votre carte vitale) à chaque tentative de connexion. La connexion avec L’Identité Numérique La Poste vous offre ainsi un gain de temps considérable surtout si vous n’avez pas votre carte vitale à portée de main.

Connexion avec FranceConnectConnexion avec L'Identité Numérique

L’avantage de L’Identité Numérique La Poste par rapport à la méthode classique de connexion à « Mon Compte Formation » réside dans le fait que chaque tentative de connexion doit être validée via votre smartphone avec votre code personnel.

Ouvrez votre smartphoneConfirmez la connexion

C’est donc une manipulation que vous uniquement pouvez faire. Vous pouvez également décider de bloquer la tentative de connexion si ce n’est pas vous qui essayez de vous connecter avec votre Identité Numérique. C’est une manière très sécurisée de bloquer les tentatives de fraude ou d’escroquerie à la formation.

Si vous n’avez pas encore votre Identité Numérique La Poste, rendez-vous sur https://lidentitenumerique.laposte.fr/ pour créer la vôtre. C’est gratuit et rapide.

 

Pour conclure, il est toujours conseillé de redoubler de vigilance lors de votre navigation sur internet. Pour éviter les escroqueries au Compte Personnel de Formation, ne donnez jamais vos identifiants CPF, ils vous sont propres et personnels. Les parrainages, les offres d’emploi conditionnées à l’utilisation de votre CPF ou toute autre sollicitation sont des pratiques frauduleuses. Il faut également retenir que l’usage d’une Identité Numérique est toujours utile pour prévenir les risques d’usurpation d’identité et d’escroqueries au CPF.

 

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Les salons de la rentrée d’AR24

Les salons de la rentrée d’AR24

Au mois de septembre 2021, vous retrouverez AR24 un peu partout en France à l’occasion de plusieurs évènements.

Sommaire :

  1. Le Forum International de la Cybersécurité (FIC)
  2. Le Forum de l’Union des Syndicats de l’Immobilier (UNIS DAY)
  3. Le 117ème Congrès des Notaires de France
  4. Le Salon H’Expo

 

FIC 2021

1. Le Forum International de la Cybersécurité (FIC)

Du 7 au 9 septembre 2021 à Lille, AR24 sera présent au Forum International de la Cybersécurité (FIC) à côté d’autres solutions Docaposte.

Le FIC est l’événement de référence en Europe en matière de sécurité et de confiance numérique. Son originalité est de mêler un forum favorisant la réflexion et l’échange au sein de l’écosystème européen de la cybersécurité, avec un salon dédié aux rencontres entre acheteurs et fournisseurs de solutions de cybersécurité.

Retrouvez sur le stand Docaposte différentes solutions de confiance notamment sur l’identification, les transactions sécurisées, la conservation et l’archivage. Seront présents des acteurs du numérique comme L’Identité Numérique, Maileva, Certinomis et AR24.

 

UNIS DAYS

2. Le Forum de l’Union des Syndicats de l’Immobilier (UNIS DAY)

AR24 sera présent le 9 septembre 2021 à Paris pour cette 9ème édition du forum, au CESE, 9 place d’Iéna, 75775 Paris Cedex 16.

Ce Forum organisé par l’Union des Syndicats de l’Immobilier (UNIS) est le rendez-vous annuel des Administrateurs de biens et de leurs partenaires en Ile-de-France.

Si vous êtes un membre de l’UNIS, vous pourrez donc retrouver AR24 lors de ce forum. Cette journée est dédiée à la rencontre entre adhérents et partenaires, vous pourrez y retrouver des conférences inspirationnelles et des partages de bonnes pratiques des professionnels de l’immobilier.

Cette année, les conférences porteront sur les leviers de performances des entreprises, l’actualité sur chacun des métiers, et des interventions politiques.

 

Congrès des Notaires 2021

3. Le 117ème Congrès des Notaires de France

Cette année, le 117ème congrès des Notaires se déroule à Nice du 23 au 25 septembre 2021 ; vous retrouverez AR24 et sa lettre recommandée électronique aux côtés de la signature électronique de Docaposte.

L’Association du Congrès des Notaires de France consacre sa 117e édition en 2021 à la révolution numérique. Le Congrès de cette année invite à confronter les défis que la révolution numérique fait peser sur le droit, autour du travail de trois commissions.

Les Notaires faisant partie des utilisateurs historiques d’AR24 pour leurs envois de lettre recommandée électronique, vous retrouverez naturellement nos équipes durant ces 3 jours lors du congrès.

 

Salon H'Expo

4. Le Salon H’Expo

Du 28 au 30 septembre à Bordeaux, AR24 sera présent sur le stand La Poste aux côtés de La Banque Postale, de la BSCC, et de Digiposte.

Adossé au Congrès de l’Union sociale pour l’habitat, le Salon H’Expo est l’événement national dédié aux professionnels de l’habitat : décideurs des secteurs privés et publics du logement social, organismes Hlm, congressistes, élus, industriels du bâtiment, etc.

Bénéficiant d’un accès gratuit à tous les professionnels, le Salon H’Expo est une opportunité stratégique pour les acteurs économiques et sociaux de présenter leur offre et de s’informer sur le marché Hlm.

Lors de l’événement, les visiteurs pourront découvrir les nouveaux services et innovations du Groupe La Poste et participer aux échanges et débats organisés sur le stand. Parmi les produits et services proposés : les solutions de financements et services bancaires dédiés aux bailleurs sociaux par La Banque Postale ; la boîte aux lettres numérique, intelligente et sécurisée, Digiposte ; ou encore AR24 avec la lettre recommandée électronique.

 

Les équipes d’AR24 sont impatientes de vous retrouver sur ces évènements, salons, et congrès, pour échanger sur différents points tels que la sécurisation des échanges numériques ou sur les législations qui entourent la lettre recommandée électronique.

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Mairies : comment répondre simplement aux demandes des administrés ?

Mairies : comment répondre simplement aux demandes des administrés ?

Qu’il s’agisse d’une demande pour la réalisation de travaux comme d’un litige, les mairies reçoivent de nombreux courriers des administrés auxquels elles se doivent parfois de répondre en respectant un certain délai. Face à l’affluence des demandes, il existe un moyen de répondre simplement aux demandes formulées en réalisant des économies et en gagnant du temps. La lettre recommandée électronique permet en effet aux collectivités de traiter les demandes réalisées et d’y apporter une réponse.

Sommaire :

  1. Qu’est-ce qu’une lettre recommandée en ligne ?
  2. Pourquoi opter pour la lettre recommandée électronique en mairie ?

 

1. Qu’est-ce qu’une lettre recommandée en ligne ?

La LRE ou Lettre Recommandée Électronique est un courrier recommandé qui est envoyé de manière dématérialisée. L’expéditeur télécharge son fichier sur le site d’un service agréé et entre son adresse e-mail ainsi que celle de son destinataire.

Une fois l’identité de l’expéditeur vérifiée, une notification est adressée au destinataire pour lui faire savoir qu’une lettre recommandée électronique lui a été adressée. Il peut alors choisir soit de l’accepter, soit de la refuser, soit de l’ignorer. S’il l’accepte, son identité sera elle aussi vérifiée et il pourra alors connaitre l’identité de l’expéditeur et le contenu de la lettre. S’il la refuse, il n’aura pas connaissance ni de l’identité de l’expéditeur ni du contenu de la lettre et l’expéditeur recevra une preuve de refus. S’il l’ignore, il recevra plusieurs relances de notifications et sans réponse de sa part, l’expéditeur recevra une preuve de négligence.

La lettre recommandée électronique peut tout à fait être utilisée pour remplacer une lettre recommandée papier depuis le 1er janvier 2019 et elle aura donc la même valeur juridique que cette dernière. Les particuliers comme les entreprises, mais aussi les collectivités, peuvent donc tout à fait opter pour la lettre recommandée électronique à la place de la lettre recommandée papier.

 

2. Pourquoi opter pour la lettre recommandée électronique en mairie ?

Pour faire face à l’affluence des demandes envoyées par les administrés, les mairies disposent généralement de peu de moyens et manquent bien souvent aussi de personnel pour pouvoir traiter tous les courriers en temps et en heure. La lettre recommandée électronique a certains avantages par rapport à la lettre recommandée classique qui pourrait bien faire toute la différence afin de prendre en charge les demandes des administrés.

Tout d’abord, la lettre recommandée électronique ne nécessite ni papier, ni matériel d’impression, ni acheminement ce qui peut représenter de véritables économies pour une mairie et également la possibilité de minimiser son impact écologique. Toutes les lettres recommandées électroniques sont envoyées depuis un ordinateur et les dépenses peuvent ainsi être limitées pour traiter les demandes qui nécessitent une réponse par courrier avec accusé de réception.

Par ailleurs, la LRE permet également de gagner un temps précieux dans le traitement des demandes puisque le processus peut être largement simplifié. En effet, le gain de temps pour effectuer l’envoi d’une lettre recommandée électronique est considérable ce qui permet de traiter les demandes envoyées par les administrés avec plus d’efficacité et ainsi d‘éviter les dépassements de délais.

Dans un deuxième temps, il peut même être envisagé de proposer aux administrés d’envoyer eux aussi leurs demandes par le biais d’une LRE ce qui permettra d’autant plus de limiter l’utilisation de papier et l’impact écologique que peut avoir l’acheminement de courrier. La LRE est donc une solution très intéressante à mettre en place en mairie pour communiquer avec les administrés et aura la même valeur juridique qu’une lettre recommandée avec accusé de réception classique. Elle peut donc tout à fait être utilisée pour l’envoi de courriers officiels et répondre à des demandes telles que par exemple l’attribution de permis de construire et bien d’autres encore.

 

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Les avantages de L’Identité Numérique La Poste

Les avantages de L’Identité Numérique La Poste

Le développement de la dématérialisation des échanges et des démarches administratives nécessite que la vérification de l’identité numérique des citoyens garantisse la sécurité et la protection des données personnelles. Par définition, une identité électronique permet de prouver qu’on est bien la personne que l’on prétend être lors d’un processus de vérification d’identité à distance. Bien entendu, tout cela est possible avec L’Identité Numérique La Poste. En voici les principaux avantages.

Sommaire :

  1. L’identification auprès de centaines de services en ligne via le portail FranceConnect
  2. La lutte contre le risque d’usurpation d’identité sur internet
  3. Accuser réception de ses lettres recommandées électronique AR24

 

1. L’identification auprès de centaines de services en ligne via le portail FranceConnect

L’objectif principal de L’Identité Numérique est de simplifier les parcours utilisateurs en ligne en permettant aux internautes de ne pas avoir à mémoriser différents identifiants et mots de passe à chaque fois qu’ils souhaitent accéder à un service. C’est donc pour cela que grâce à L’Identité Numérique vous avez aujourd’hui accès à plus de 900 services en ligne via le portail FranceConnect.

Auparavant, pour chaque besoin d’identification, il fallait à chaque fois créer un nouveau compte et donc retenir une liste à rallonge de login et de mots de passe associés comme par exemple :

  • un login / mot de passe pour faire votre carte grise de véhicule,
  • un login / mot de passe pour déclarer vos impôts,
  • etc.

 

Avec une forte volonté de simplifier au quotidien les démarches d’identification des utilisateurs sur internet, L’Identité Numérique se positionne aujourd’hui comme un « facilitateur ». Plus besoin de retenir une liste de mot de passe toujours plus longue : avec L’Identité Numérique La Poste vous n’avez qu’un seul identifiant (mail + mot de passe) à retenir pour pouvoir vous authentifier facilement auprès de plusieurs centaines de services en ligne.

 

2. La lutte contre le risque d’usurpation d’identité sur internet

Le risque d’usurpation d’identité est également évité grâce à un système d’authentification forte. L’Identité Numérique La Poste est la première identité électronique attestée conforme en France au niveau de garantie substantiel du règlement européen eIDAS par l’ANSSI. Cela signifie que le degré de sécurité et de confiance a été vérifié et que les Français peuvent effectuer leurs démarches en ligne en toute confiance.

À chaque tentative de connexion vous êtes notifié sur votre smartphone, à vous ensuite de confirmer la connexion (si vous voulez accéder à un service en ligne) ou de la bloquer (si ce n’est pas vous qui essayez de vous connecter) ; vous permettant ainsi de prévenir tout risque d’usurpation d’identité.

Ainsi, vous luttez efficacement et prévenez les risques de fraude identitaire ou encore l’utilisation frauduleuse de votre identité numérique personnelle pour souscrire à des services financier, d’assurance, et autre, en ligne.

Si ce genre de problématique ne cesse d’augmenter en France, La Poste avec son Identité Numérique 100% gratuite vous propose une solution efficace et simple d’utilisation. Il n’y a pas de conditions supplémentaires que de détenir un titre d’identité valide en France (CNI, passeport ou titre de séjour), être majeur et avoir un smartphone compatible pour pouvoir créer votre Identité Numérique.

 

3. Accuser réception de ses lettres recommandées électronique AR24

Depuis juin 2021, L’Identité Numérique la Poste vous permet d’accuser réception de vos lettres recommandées électroniques (LRE). D’ordinaire -pour accuser réception d’une LRE- les destinataires devaient s’identifier grâce à l’identification visuelle à distance ; à cette méthode d’identification s’ajoute donc L’Identité Numérique La Poste qui apporte une suppression de délai des vérifications d’identité effectuées par vidéo selfie (vérifications réalisées par un opérateur humain habilité).

L’Identité Numérique La Poste vient donc enrichir le choix du destinataire dans son identification, en plus d’être facile, fiable et rapide d’utilisation, elle simplifie le parcours utilisateur. Avec cette méthode d’identification vous pouvez accuser réception de votre LRE en moins d’une minute, c’est un gain de temps non-négligeable pour les destinataires !

 

Pour conclure, grâce à L’Identité Numérique vous pouvez :

  • Vous connecter à des centaines de sites facilement et rapidement grâce à un identifiant unique, via le portail FranceConnect.
  • Réduire les risques d’usurpation d’identité. Vous êtes notifié à chaque tentative de connexion et vous pouvez soit valider soit bloquer la demande de connexion.

 

La création d’une Identité Numérique La Poste est simple, rapide et gratuite, alors n’hésitez pas à en créer une directement sur lidentitenumerique.laposte.fr pour bénéficier de tous ses avantages.

 

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Envoyez vos notifications d’intention de vente d’un local commercial par LRE

Envoyez vos notifications d’intention de vente d’un local commercial par LRE

Le droit de préemption, introduit par la loi Pinel, offre au locataire d’un bail commercial, une priorité d’achat sur la vente du local dont il est locataire. En effet, ce droit d’ordre public, impose au bailleur du local commercial en cas d’intention de vente, d’informer en priorité son locataire. Ainsi, grâce à ce droit, le locataire jouira de toutes les modalités de la vente avant tout autre potentiel acquéreur.

À travers cet article, nous verrons :  quel est le contenu et la forme de la notification, de quel délai jouit le locataire pour répondre à l’offre d’achat, quelles sont les sanctions auxquelles le bailleur s’expose en cas de non-respect de ce droit de préférence, puis comment et pourquoi envoyer l’offre de vente par LRE.

Sommaire :

  1. Les caractéristiques du droit de préemption et de la notification du bailleur
  2. Réalisation de la vente
  3. Les sanctions auxquelles s’expose le bailleur en cas de non-respect du droit de préemption
  4. Pourquoi recourir à la LRE pour vos notifications d’intention de vente ?

 

1. Les caractéristiques du droit de préemption et de la notification du bailleur

a. L’obligation d’information

En cas d’intention de vente d’un local commercial, le bailleur est dans l’obligation d’informer en priorité son locataire. En effet, selon le droit de préemption, le bailleur est tenu de communiquer en priorité à son locataire toutes les informations relatives à son projet de vente à savoir : le prix et les conditions de vente.

Concernant la date à laquelle le bailleur doit informer son locataire de son intention de vente, elle est libre ; toutefois, le locataire doit obtenir l’information avant toute autre personne, c’est-à-dire avant le dépôt d’une annonce de vente par exemple.

 

b. Les modalités et le contenu de la notification

L’information remise par le bailleur à son locataire doit respecter certaines conditions de forme et de contenu pour être valide. En effet, pour être légale, l’information d’intention de vente du bailleur doit tout d’abord être remise soit par LRAR soit par LRE (lettre recommandée électronique) ou directement en main propre contre récépissé ou émergement du locataire.

S’agissant du contenu de la notification, il doit, dans un premier temps, faire figurer les 4 premiers alinéas de l’article L.145-46-1 du Code de commerce, qui rappellent les conditions sine qua non pour que la notification soit valide puis mentionner le prix (sans frais d’agence / notaire inclus) et les conditions de vente.

En cas de non-respect de ces modalités de forme et de contenu, la notification du bailleur est considérée comme nulle. À l’inverse, une notification donnée en bonne et due forme, vaut une offre de vente pour le locataire.

Bon à savoir : Si le vendeur décide ultérieurement de vendre son local à des conditions ou à un prix plus avantageux pour l’acquéreur, il a l’obligation d’informer en priorité son locataire de ces nouvelles conditions de vente. Cette nouvelle information, prendra la forme d’une deuxième notification et sera soumise aux mêmes modalités de forme et de contenu que la première pour être valide juridiquement.

 

c. Les délais de réponse dont dispose le locataire

Le locataire d’un local commercial qui reçoit une offre de vente de la part de son bailleur doit manifester son accord ou son refus dans un délai précis. En effet, ce dernier dispose d’un mois à compter de la réception de l’offre pour donner sa réponse au propriétaire. La réponse du locataire devra être remise soit par LRAR ou LRE ou directement en main propre contre récépissé ou émergement du bailleur.

En cas d’acceptation du locataire, l’offre prend effet (la vente est donc réalisée). Dans le cas contraire, le bailleur est libéré de son obligation, et peut alors accepter d’autres offres d’achat.

 

d. Les exceptions au droit de préemption

Selon le type de vente, le droit de préemption du locataire d’un local commercial peut ne pas s’appliquer.

Voici les ventes qui excluent le droit de préemption :

  • Vente unique de locaux commerciaux distincts ;
  • Vente unique de plusieurs locaux d’un ensemble commercial ;
  • Vente globale d’un immeuble comprenant des locaux commerciaux ;
  • Vente d’un local appartenant à l’époux(se) du bailleur ou à un descendant / ascendant du bailleur ou de son époux(se).

2. Réalisation de la vente

À la suite de l’acceptation de l’offre de vente du bailleur, la vente doit s’effectuer dans un délai de 2 mois à compter de la réception par le bailleur de la réponse favorable de son locataire. Toutefois, le locataire peut parfois avoir besoin de recourir à un prêt bancaire pour réaliser son achat. Dans ce cas, on dit que le locataire accepte la vente « sous condition ». En effet, le locataire accepte l’offre de vente à condition qu’il puisse bénéficier d’un prêt pour l’acquisition. Pour pouvoir bénéficier de la vente « sous condition », le locataire doit l’indiquer dans sa lettre d’acceptation. Enfin, la vente « sous condition » doit se réaliser dans un délai de 4 mois à compter de la réception par le bailleur de l’offre d’achat de son locataire.

Attention : il est important de noter qu’en cas de non-respect de ces délais, l’offre de vente et l’offre d’achat sont considérées comme caduques au regard de la loi.

Bon à savoir : L’acte définitif de vente doit obligatoirement s’effectuer devant un notaire.

 

3. Les sanctions auxquelles s’expose le bailleur en cas de non-respect du droit de préemption

Si le bailleur ne respecte pas le droit de préemption de son locataire, en concluant une promesse de vente avec un tiers sans en informer son locataire en priorité, la promesse est réputée nulle au regard de la loi. Toutefois, il est important de noter qu’il s’agit d’une nullité relative. En effet, seul le locataire pourra intenter une action en nullité contre l’acte de vente auprès des tribunaux.

 

4. Pourquoi recourir à la LRE pour vos notifications d’intention de vente ?

Strict équivalent juridique de la LRAR papier, la LRE (lettre recommandée électronique) est tout à fait indiquée pour les cas d’usages comme la notification d’intention de vente 100% dématérialisée. La LRE offre de nombreux avantages à ceux qui décident de l’utiliser.

La LRE permet de bénéficier des preuves de dépôt / d’envoi, de réception, de refus ou de négligence. Aussi, l’ensemble des preuves à savoir le contenu de la LRE, les pièces jointes puis la preuve de réception, seront intégralement conservées sur nos serveurs sécurisés. Cela vous permet d’avoir accès à toutes vos preuves en seulement quelques clics ; particulièrement utile en cas de litige.

Economique, la LRE jouit d’un tarif unique. Ainsi, avec un tarif de 3,49€ HT* vous bénéficiez de la conservation des preuves et de contenus ; et de la possibilité de joindre jusqu’à 256 Mo de fichiers.

Rapide, la LRE vous permet de faire courir vos délais légaux rapidement puisqu’étant digitale, aucun délai d’acheminement est à prévoir. Aussi, pratique, la LRE peut être envoyée depuis votre ordinateur en seulement quelques clics. Il en sera de même pour le destinataire qui n’aura qu’à s’identifier pour accéder au contenu de son courrier. En effet, grâce à notre moyen d’identification à distance, l’expéditeur est assuré d’envoyer son courrier à la bonne personne.

Enfin, conçue pour simplifier les démarches administratives de certains domaines d’activité dont l’immobilier fait partie, la LRE permet aux professionnels qui l’adoptent de soulager les flux documentaires qu’ils supportent, tout en conservant des preuves opposables devant un tribunal.

 

*tarif en vigueur le 16/07/2021

 

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Revendiquer par LRE un bien meuble détenu par une entreprise en faillite, est-ce possible ?

Revendiquer par LRE un bien meuble détenu par une entreprise en faillite, est-ce possible ?

Le propriétaire d’un bien meuble corporel ou incorporel (mobilier, équipement, fonds de commerce, logiciel…) situé entre les mains d’une entreprise soumise à une procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire, peut revendiquer la propriété de ce bien. Cette action en revendication suppose de respecter une procédure stricte prévue par le Code de commerce. Dans ce cadre, est-il possible d’utiliser une lettre recommandée électronique ? Réponses.

Sommaire :

1. Revendication d’un bien meuble : de quoi s’agit-il ?

L’action en revendication protège le droit de propriété. Il s’agit d’une action judiciaire par laquelle une personne ou une entreprise réclame à une autre la chose dont elle se déclare propriétaire. En vertu de l’article 2276 du Code civil, la propriété d’un meuble est présumée appartenir à son possesseur. Cependant, le propriétaire peut prouver que le transfert de propriété n’a pas eu lieu. C’est le cas notamment lorsque le prix du bien meuble n’a pas été payé par une entreprise placée sous procédure collective.

Dans le cadre d’une procédure collective, le revendiquant dispose d’un délai de trois mois à compter de la publication du jugement d’ouverture au BODACC (Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales) pour revendiquer son bien (cf : article L. 624-9 du Code du commerce). Passé ce délai, le bien sera alors vendu au profit de l’ensemble des créanciers.

En cas de refus de l’administrateur judiciaire ou du liquidateur d’accorder le bien meuble dans un délai d’un mois à compter de la réception de la demande, le revendiquant doit saisir le juge-commissaire. Cette saisine doit intervenir dans le mois suivant la réception de la réponse. À défaut, le propriétaire ne peut plus revendiquer son bien meuble.

Exception : le propriétaire d’un bien meuble dont le contrat a fait l’objet d’une publicité (contrat de crédit-bail, contrat de location, contrat de vente avec clause de réserve de propriété…) peut réclamer la restitution de ce dernier en s’adressant à l’administrateur ou, à défaut, directement au débiteur et n’est soumis à aucun délai. On parle alors d’action en restitution (cf : article L. 624-10 du Code de commerce).

2. Lettre recommandée électronique : une solution pour revendiquer un bien meuble

Pour effectuer sa demande, le propriétaire du bien meuble doit compléter et signer le formulaire de revendication mis à disposition par le greffe du tribunal de commerce. Le revendiquant doit également fournir la preuve de l’existence « en nature » du bien dans l’inventaire de l’entreprise (si ce dernier existe) à la date d’ouverture de la procédure collective. L’action en revendication est possible si le bien n’a pas été transformé. Plus précisément, si ce dernier a été assemblé ou incorporé à un autre bien et que la séparation est possible sans causer de dommage, la revendication reste toujours possible.

Enfin, il doit bien entendu être en mesure de prouver qu’il est effectivement propriétaire du bien meuble concerné. Pour cela, il est nécessaire d’attacher à sa demande de revendication le contrat ou encore le titre de propriété applicable.

Bon à savoir : la demande de revendication est payante. Comptez environ 70 euros pour réaliser votre démarche.

Une fois le formulaire complété, le revendiquant doit adresser sa demande :

  • à l’administrateur judiciaire, ou à défaut, au débiteur, avec une copie adressée au mandataire judiciaire en cas de procédure de sauvegarde ou de redressement judiciaire ;
  • au liquidateur avec copie au mandataire judiciaire en cas de liquidation judiciaire.

Il doit obligatoirement utiliser un courrier recommandé avec accusé de réception. Pour cela, vous pouvez parfaitement utiliser un courrier recommandé 100% dématérialisé. Depuis le 1er janvier 2019, la loi française considère en effet la LRE eIDAS comme strictement équivalente au courrier recommandé papier avec accusé de réception (LRAR). Elle peut donc être utilisée dans toutes les procédures nécessitant l’envoi d’un courrier recommandé.

3. Revendication de bien meuble : pourquoi utiliser une LRE ?

Parfaitement fiable, la lettre recommandée électronique vous permet de conserver pendant 10 ans toutes les informations relatives à votre revendication : date du dépôt et de l’envoi de votre courrier, date de réception, le cas échéant, preuve du refus ou de la non-réclamation de votre recommandé. La LRE qualifiée va même plus loin puisqu’elle certifie le contenu de votre demande. Elle dispose donc d’une force probante sans failles et vous protège en cas de litige.

Elle est également rapide puisqu’elle vous permet de supprimer les délais d’acheminement. En quelques minutes, le liquidateur ou l’administrateur peut accéder à votre revendication.

Enfin, quel que soit le nombre de documents transmis, la LRE eIDAS qualifiée coûte 3,49€ HT*, soit 2 à 5 fois moins cher que son équivalent postal. Pour ce tarif, vous pouvez envoyer jusqu’à 256 Mo de pièces jointes, ce qui correspond à plusieurs milliers de pages électroniques.

Vous souhaitez lancer votre action en revendication d’un bien meuble ? Créez dès à présent votre compte AR24 et envoyez votre formulaire par courrier recommandé électronique.

 

*Tarif en vigueur au 28 juillet 2021

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Marchés publics : puis-je notifier en LRE un contrat signé électroniquement ?

Marchés publics : puis-je notifier en LRE un contrat signé électroniquement ?

La dématérialisation de la commande publique dans le cadre d’un marché public est une vaste réforme entrée en vigueur en 2018. Elle permet aux acteurs dans ce domaine d’échanger des documents et de communiquer via une plateforme en ligne. L’ensemble est entièrement sécurisé afin d’optimiser tous les échanges.

Dans ces circonstances, il est nécessaire de savoir s’il est possible de notifier via une lettre recommandée électronique (LRE) un contrat signé grâce à la signature électronique. Les questions sont fréquentes lorsqu’il s’agit de se conformer à la réforme de la dématérialisation dans le domaine des marchés publics. Voici ce qu’il faut retenir sur le sujet pour être au point.

Sommaire :

  1. La valeur de la signature électronique dans le cadre d’un marché public
  2. Les avantages de la lettre recommandée électronique (LRE)

 

1. La valeur de la signature électronique dans le cadre d’un marché public

Depuis la réforme de la commande publique portant sur la dématérialisation, il est possible de signer électroniquement des documents. La signature électronique possède la même valeur juridique qu’une signature sous un format papier réalisée à la main.

Cette solution est importante pour se conformer parfaitement à l’obligation de dématérialisation imposée par la loi. Celle-ci permet donc d’obtenir la garantie de l’intégrité du document signé puisque celui-ci continue son transit de façon numérique sans avoir besoin d’être imprimé puis scanné. Il faut noter qu’il n’y a pas d’obligation dans les textes concernant la signature à caractère électronique. Néanmoins, cette solution est fortement encouragée au cours des procédures.

Pour signer électroniquement un document lors d’une commande publique dans le cadre d’un marché public, il faut se munir de quelques équipements :

  • Un certificat de signature électronique installé sur l’ordinateur concerné
  • Un outil de signature

 

2. Les avantages de la lettre recommandée électronique (LRE)

Dans le cadre d’un marché public, il faut notifier plusieurs décisions. Si le montant de ce marché est supérieur à 40 000 euros HT, il est obligatoire de notifier ces décisions par voie électronique. En effet, la lettre recommandée électronique assure une sécurité concernant la preuve de la date de réception du courrier électronique.

Pour cela, il est donc tout à fait possible de répondre par lettre recommandée électronique (LRE).

L’envoi de ces documents par la lettre recommandée électronique présente de nombreux avantages :

  • Le gain de temps. La notification par courrier électronique est simple et rapide. En quelques clics sur AR24 les courriers sont envoyés aux destinataires concernés. Les expéditeurs sont informés de toutes les étapes pour suivre sereinement le respect des délais légaux particulièrement importants dans les marchés publics (date d’envoi, date de réception, date d’ouverture du courrier). En effet, il arrive que le destinataire néglige l’ouverture de son courrier. Dans ce cas, l’expéditeur est informé de son inaction pour réagir le cas échéant.
  • La sécurité juridique. AR24 est le premier prestataire achemineur de LRE qualifiées en France. Les LRE acheminées par AR24 sont strictement équivalentes aux courriers recommandés papier. En plus, la procédure permet de vérifier l’identité des parties (expéditeur et destinataire) lors de l’échange des documents.

 

Ainsi, la dématérialisation des échanges dans le cadre de la commande publique est une réforme imposante, mais particulièrement efficace lorsque les bons outils sont utilisés par les acteurs concernés. Elle leur permet de sécuriser tous les échanges pour atteindre plus rapidement leurs objectifs. Au cours de toutes ces procédures, la notification par LRE est une solution pratique à adopter pour les contrats signés en amont de façon électronique, afin de gagner du temps et surtout d’avancer sereinement sur les prochaines étapes.

 

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Comprendre la dématérialisation des échanges dans le cadre des marchés publics

Comprendre la dématérialisation des échanges dans le cadre des marchés publics

La réforme de la commande publique impose une dématérialisation des échanges entre les acteurs dans le domaine des marchés publics. Il est alors nécessaire de comprendre ses conséquences afin de pouvoir se conformer à ces nouvelles obligations. L’investissement dans de nouveaux outils est souvent nécessaire. Par exemple, cette dématérialisation nécessite l’utilisation de solutions numériques sécurisées pour transmettre l’ensemble des documents entre les acteurs lors de la conclusion d’un marché public. Que faut-il retenir de cette réforme ? Voici ce qu’il faut savoir !

Sommaire :

  1. Les principes de la réforme de la dématérialisation dans le domaine des marchés publics
  2. Le profil d’acheteur : une obligation liée à la dématérialisation des marchés publics
  3. Les avantages de la plateforme pour la dématérialisation des échanges

 

1. Les principes de la réforme de la dématérialisation dans le domaine des marchés publics

Lors d’une passation dans le cadre d’un marché public, il est nécessaire depuis le 1er octobre 2018 de transmettre tous les documents de façon dématérialisée. Cette nouvelle obligation est nécessaire lors de plusieurs étapes :

  • La mise à disposition des documents de la consultation
  • La réception des candidatures et des offres
  • Les échanges concernant toutes les questions et les réponses entre les acteurs
  • La notification des décisions

 

Il faut noter que la signature électronique n’est pas obligatoire. Cependant, si la signature se fait de façon manuscrite, il est obligatoire de transmettre le document par voie électronique. Dans ce cas, le papier doit être scanné.

 

2. Le profil d’acheteur : une obligation liée à la dématérialisation des marchés publics

La réforme du droit de la commande public impose la transmission d’informations via une plateforme appelée profil d’acheteur. C’est par ici que les documents et les échanges entre les acteurs s’effectuent. Toutes les procédures sont centralisées et assurées de façon électronique. Les documents n’ont plus besoin d’être imprimés. La consultation peut se faire de la part des entreprises et des candidats.

Pour obtenir un profil d’acheteur, il faut :

  • S’équiper de la plateforme lorsque de nombreux marchés sont passés dans l’année à un montant supérieur à 40 000 euros.
  • S’équiper avec d’autres acteurs afin de coupler les investissements.
  • S’équiper de façon temporaire et uniquement au moment du besoin.

 

Il faut noter que l’objectif de cette réforme est de simplifier et d’optimiser les échanges entre les établissements publics et les entreprises. Toutes les étapes s’effectuent en toute sécurité au même endroit.

 

3. Les avantages de la plateforme pour la dématérialisation des échanges

Regrouper tous les documents lors d’une commande de marché public est une solution particulièrement intéressante pour les acteurs dans le domaine.

 

a. Une sécurité optimale pour les échanges dans le domaine des marchés publics

Il est indispensable d’assurer la sécurité juridique des échanges. Tous les documents transitent par l’intermédiaire de la plateforme pour optimiser les échanges.

Il faut aussi noter que cette dématérialisation obligatoire concerne uniquement les gros marchés. En effet, ceux qui ne passent pas la barre des 40 000 euros ne sont pas concernés par cette obligation. Au départ, ce seuil était fixé à 25 000 euros et il a été relevé à 40 000 euros depuis le 1er janvier 2020 (article R.2122-8 du code de la commande publique).

 

b. Un allégement des démarches administratives

Les procédures administratives dans le cadre de la commande publique sont contraignantes et lourdes. Il faut se soustraire à des règles importantes et suivre des délais précis. La dématérialisation permet de simplifier toutes ces formalités. Il est possible d’inclure la signature électronique dans le cadre des marchés publics. Il est aussi possible d’envoyer des lettres recommandées électroniques. Ces deux outils possèdent la même valeur juridique que leurs homologue papier. Une solution idéale pour alléger considérablement les obligations administratives qui pèsent sur les acteurs dans le cadre de la commande publique.

De façon concrète, avec la lettre recommandée électronique les entreprises n’ont plus à payer les frais d’affranchissement lors de l’envoi de document sous une forme papier. De plus, elles n’ont plus besoin de se déplacer pour déposer leurs offres.

 

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Puis-je bénéficier d’indemnité d’éviction en cas de refus de renouvellement de mon bail commercial ?

Puis-je bénéficier d’indemnité d’éviction en cas de refus de renouvellement de mon bail commercial ?

Dans le cadre d’un bail commercial, le bailleur a le droit de refuser le renouvellement du bail ou d’exercer son droit de reprise. Toutefois, ce refus doit être justifiable et en principe faire l’objet d’un dédommagement. Ce dédommagement prend la forme d’une indemnité d’éviction, qui est censée couvrir la valeur du droit au bail. Cependant, en cas de motif grave et légitime du locataire, le bailleur n’est plus contraint de verser d’indemnité d’éviction en cas de refus de renouvellement du bail commercial.

Sommaire :

  1. Dans quels cas, le bailleur peut-il refuser le versement d’indemnité d’éviction ?
  2. Quelle procédure doit suivre le bailleur pour refuser le versement de l’indemnité d’éviction ?

 

1. Dans quels cas, le bailleur peut-il refuser le versement d’indemnité d’éviction ?

a. Le locataire ne détient pas l’immatriculation requise

Dès l’instant où le locataire ne remplit pas les conditions exigées pour bénéficier du statut des baux commerciaux, le bailleur peut refuser le versement de l’indemnité d’éviction, sauf clauses contraires prévues dans le contrat.

 

Le contrat de bail ne prévoit aucune clause particulière

Si le locataire n’est pas immatriculé au RCS lors de la délivrance du congé alors il peut se voir refuser tout droit au renouvellement du bail commercial et au versement d’une indemnité. En effet, si le locataire ne détient pas le statut des baux commerciaux, il ne remplit pas les conditions exigées pour bénéficier du droit au renouvellement du bail et de la compensation financière. Aussi, si le bailleur a tout d’abord offert le renouvellement ou le paiement d’une indemnité d’éviction à son locataire, il peut par la suite se rétracter si les conditions d’application ne sont pas respectées. Cela est également valable, si le bailleur avait eu connaissance du défaut d’immatriculation de son locataire lors de la délivrance du congé.

 

Le contrat de bail détient le statut des baux commerciaux

En principe, la détention de l’immatriculation au RCS par le locataire est obligatoire pour que le bail bénéficie du statut des baux commerciaux et qu’il puisse ainsi percevoir une indemnité d’éviction en cas de refus de renouvellement de son contrat. Toutefois, dans certains cas, le bail peut prévoir des dispositions contraires et être soumis au statut des baux commerciaux bien que le locataire ne remplisse pas toutes les conditions requises. Ainsi, puisque le bail le prévoit, le locataire jouira de son droit à une indemnité d’éviction même s’il n’est pas immatriculé au RCS lors de la délivrance du congé.

 

b. Le locataire jouit d’un local équivalent

Dans le cadre d’un bail commercial, le bailleur peut proposer au locataire d’occuper un nouveau local comparable au local actuel. En effet, ce nouveau local doit répondre à tous ses besoins et être situé à proximité du local courant. Pour ce faire, le bailleur doit donner congé en décrivant scrupuleusement le local de substitution proposé au locataire. Ce dernier, disposera alors d’un délai de 3 mois pour répondre. A noter : le local de remplacement doit exister lorsque le congé est délivré. En effet, proposer un local en cours de construction, bien qu’il réponde à tous les besoins du locataire, n’exempt pas le bailleur du paiement de l’indemnité d’éviction.

Ainsi, si le locataire accepte, il percevra une indemnité lui permettant de couvrir sa privation temporaire de jouissance à savoir sa moins-value éventuelle sur son fonds de commerce puis ses frais de déménagement/ emménagement.

c. L’existence d’un motif grave et légitime

La loi ne définit pas clairement quels motifs le bailleur peut citer pour refuser le paiement d’une indemnité d’éviction. Ainsi, il peut s’agir, de tous les manquements aux obligations définies dans le contrat de bail et commis par le locataire.

En principe, ce sont les mêmes erreurs que celles qui permettent au propriétaire d’invoquer la résiliation du bail en justice :

  • Le manque d’entretien du local ;
  • Le défaut de paiement des loyers ou des charges ou encore l’accumulation des retards dans le paiement des loyers ;
  • Le changement d’activité ou l’exercice d’une nouvelle activité, sans en avoir informé le bailleur et obtenu son consentement.
  • L’exécution de travaux sans avoir au préalable obtenu l’accord du bailleur ;
  • Sous-louer / céder le bail sans avoir obtenu l’accord du bailleur ;
  • L’inexploitation du fonds de commerce ;
  • Autres manquements tels que : violences envers le bailleur, paiement avec un chèque sans provision ou encore l’occupation d’un local ne figurant pas dans le contrat de bail.

 

En outre, le bailleur ne peut pas tirer parti d’un litige à titre personnel avec son locataire.

Il pourra uniquement évoquer des faits :

  • Survenus avant le refus de renouvellement du contrat ;
  • Survenus suite à la réponse du bailleur ou au congé donné au locataire ;
  • Survenus à l’expiration du bail ;
  • Constatés lors de l’expertise visant à fixer le montant de l’indemnité. Toutefois, dans ce cas, le bailleur devra s’adresser à son locataire.

 

d. L’état de l’immeuble

Dans le cas où l’immeuble serait insalubre et qu’un arrêté préfectoral aurait ordonné sa démolition, ou aurait interdit son occupation, le bailleur ne sera pas tenu de verser d’indemnité d’éviction malgré son refus de renouvellement du bail. Cette règle s’applique également dans le cas où l’immeuble serait jugé trop dangereux pour l’occuper. Par ailleurs, le bailleur n’a aucune obligation concernant la potentielle reconstruction de l’immeuble ou s’il se lance d’y incorporer des locaux commerciaux. Cependant, s’il choisit d’y inclure des locaux commerciaux, alors, l’ancien locataire jouira d’un droit de priorité et ce même si le bailleur envisage de les exploiter. Pour ce faire, le locataire doit à son départ ou bien 3 mois après qu’il a quitté les lieux, faire savoir à son bailleur qu’il compte se prévaloir de son droit de priorité par le biais d’un huissier.

 

2. Quelle procédure doit suivre le bailleur pour refuser le versement de l’indemnité d’éviction ?

En principe, le bailleur doit tout d’abord mettre en demeure son locataire. Pour cela, il doit lui adresser une lettre recommandée avec accusé de réception dans laquelle il précisera les faits qu’il reproche à son locataire. La lettre recommandée peut être envoyé au format papier (LRAR) ou au format électronique (LRE). Ce courrier peut être adressé soit avant ou après le congé, toutefois, il doit être remis au moins un mois avant le jugement portant sur la conformité du refus de renouvellement du bail.

Ainsi, le locataire bénéficiera d’un mois pour corriger ses erreurs.

S’il y parvient, le bailleur ne pourra plus utiliser cette faute pour justifier son refus de renouvellement et sera contraint de payer l’indemnité d’éviction.

Dans le cas contraire, le bailleur pourra invoquer le manquement à ses obligations et refuser le paiement de l’indemnité si et seulement si le tribunal juge que la faute est suffisamment importante.

L’envoi d’une mise en demeure n’est pas toujours nécessaire. En effet, si le locataire ne remplit plus les conditions légales lui permettant de bénéficier de son droit au renouvellement au bail commercial ou encore que le manquement qu’il lui ait reproché entraine une situation irréversible telle que la cession définitive de l’exploitation du fonds de commerce, alors, l’envoi d’une mise en demeure n’a plus grand intérêt. Cependant, si la cessation d’activité n’est que temporaire, alors, l’envoi d’une mise en demeure pour reprise de l’exploitation du fonds de commerce est obligatoire.

 

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Collectivités : Est-il possible de répondre aux demandes des administrés par LRE ?

Collectivités : Est-il possible de répondre aux demandes des administrés par LRE ?

Pour répondre aux demandes des administrés, les collectivités se doivent d’envoyer des lettres au format postal et parfois même des lettres recommandées avec accusé de réception. Une procédure qui peut nécessiter du temps et qui représente des coûts face à l’affluence des demandes. Pourtant, il existe une méthode qui permet de faciliter la prise en charge de ces demandes tout en ayant une véritable valeur juridique : la lettre recommandée électronique (LRE). Alors qu’est-ce que la lettre recommandée électronique ? Pourquoi est-elle adaptée aux collectivités pour répondre aux demandes des administrés ? Réponses !

Sommaire :

  1. Moderniser la prise en charge des demandes dans le secteur public
  2. La LRE : comment ça marche ?

 

1. Moderniser la prise en charge des demandes dans le secteur public

Pour obtenir l’aval de la mairie dans certains cas de figure, les administrés se doivent de formuler des demandes par courrier. La mairie a alors pour mission d’en prendre connaissance et d’y apporter une réponse parfois sous forme de lettre recommandée. C’est notamment le cas en ce qui concerne les demandes d’autorisation d’urbanisme que la mairie doit traiter de manière assez rapide puisqu’un délai est à prendre en compte justement pour éviter une trop longue attente pour celles et ceux qui effectuent les demandes.

En ce sens, le gouvernement a notamment prévu de faciliter le processus de demande d’autorisation d’urbanisme en créant une plateforme en ligne pour que les demandes puissent être réalisées et suivies par les administrés et les mairies de manière plus simple et rapide. À partir du 1er janvier 2022, les communes de plus de 3500 habitants se devront donc de pouvoir prendre en charge les demandes d’autorisation d’urbanisme en ligne par le biais d’un portail dédié.

Pour les communes de moins de 3500 habitants, il est également possible d’envisager l’utilisation de la lettre recommandée électronique. En effet, la lettre recommandée électronique est une manière dématérialisée d’envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception, ce qui est nécessaire pour répondre aux demandes d’urbanisme, mais aussi à d’autres demandes effectuées par les administrés. Depuis le 1er janvier 2019, la lettre recommandée en ligne peut tout à fait être utilisée pour remplacer une lettre recommandée classique et dispose de la même valeur juridique que cette dernière. Il s’agit donc d’une alternative très intéressante pour les collectivités.

 

2. La LRE : comment ça marche ?

La lettre recommandée électronique peut être utilisée directement par les collectivités qui souhaitent faire parvenir une lettre recommandée avec accusé de réception à un administré. Pour cela, il leur suffit de se tourner vers un service en ligne agréé disposant de la qualification eIDAS. Une fois l’identité de l’expéditeur vérifiée, celui-ci peut télécharger son courrier (tout format de fichier est accepté !) puis renseigner l’adresse email du destinataire ; ensuite une notification sera envoyée au destinataire afin de lui signifier qu’il a reçu une lettre recommandée électronique. Ce dernier ne peut cependant pas en connaitre le contenu, ni l’identité de l’expéditeur, avant d’avoir prouvé son identité auprès du prestataire de confiance.

Si le destinataire accepte le courrier recommandé électronique, son identité sera alors vérifiée et il pourra connaitre l’identité de l’expéditeur ainsi que le contenu de la lettre. L’expéditeur recevra alors un accusé de réception électronique. S’il le refuse, il n’aura pas d’informations supplémentaires sur ce courrier et l’expéditeur recevra une preuve de refus. S’il l’ignore, plusieurs notifications supplémentaires seront envoyées et si elles restent sans réponse, une preuve de négligence sera envoyée à l’expéditeur.

Qu’il s’agisse de gagner du temps afin de traiter plus rapidement les demandes des administrés, de réduire les coûts en évitant la consommation de papier, l’impression et les frais d’acheminement, d’opter pour un mode de communication plus respectueux de l’environnement ou encore de moderniser son processus d’interaction avec les administrés, les collectivités qui opteront pour la LRE en tireront des nombreux avantages.

 

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Le courrier de licenciement envoyé par LRE est-il opposable au salarié ?

Le courrier de licenciement envoyé par LRE est-il opposable au salarié ?

Lorsqu’une entreprise souhaite envoyer un courrier de licenciement à l’un de ses salariés, elle se doit de respecter une procédure bien précise. La LRE ou Lettre Recommandée Électronique peut être utilisée durant ce processus et est effectivement opposable au salarié. Alors qu’est-ce qu’une LRE ? Pourquoi peut-elle être utilisée dans le cadre de l’envoi d’une lettre de licenciement ? Quelle est la procédure à respecter ? Réponses.

Sommaire :

1. La lettre recommandée électronique, c’est quoi ?

Depuis le 1er janvier 2019, la LRE eIDAS est l’équivalent absolu d’un courrier recommandé envoyé par voie postale. Elle peut donc être utilisée pour l’envoi de courriers officiels, comme par exemple une lettre de licenciement.

AR24 est le premier prestataire d’envoi de lettres recommandée électronique avec accusé de réception. En d’autres termes, AR24 permet d’envoyer un courrier recommandé par voie électronique et de bénéficier d’un accusé de réception une fois le courrier reçu par le destinataire. L’ensemble du dispositif se doit cependant d’être proposé par un professionnel agréé qui dispose notamment de la certification eIDAS afin de pouvoir contrôler l’identité du destinataire et de l’expéditeur. Ce n’est qu’à cette condition que la Lettre Recommandée Électronique peut être utilisée pour remplacer l’envoi d’une lettre recommandée classique.

2. Pourquoi choisir la LRE pour envoyer un courrier de licenciement ?

Les entreprises qui souhaitent gagner du temps dans l’envoi de leurs courriers les plus officiels qui nécessitent l’utilisation d’une lettre recommandée auront de nombreux avantages à choisir la Lettre Recommandée Électronique. Cette dernière leur permet d’effectuer l’envoi de lettres recommandées de façon dématérialisée directement auprès des personnes concernées.

La LRE permet notamment de réduire les coûts puisqu’elle ne nécessite ni papier, ni matériel d’impression, ni transport pour pouvoir être produite et acheminée. Elle permet également un véritable gain de temps puisqu’elle peut être envoyée de manière quasi aussi instantanée qu’un e-mail, ce qui permet de ne pas avoir à attendre qu’elle soit acheminée, puis reçue et acceptée. Qui plus est, les entreprises qui s’engagent pour l’environnement auront tout intérêt à plébisciter ce mode de communication qui sera beaucoup moins polluant que la méthode traditionnelle. Ce peut être une manière supplémentaire de soigner son image et de montrer son engagement envers la planète.

Les avantages à utiliser la LRE sont donc nombreux et ils se retrouveront bien entendu lorsqu’une entreprise choisira d’envoyer ses courriers de licenciement par ce biais. Le salarié sera informé beaucoup plus rapidement de la décision de l’entreprise et la procédure de licenciement peut ainsi être accélérée. Qui plus est, l’accusé de réception électronique généré lors de la réception du courrier aura bien entendu la même valeur juridique qu’un accusé de réception par voie postale. Un courrier de licenciement envoyé par LRE est donc tout à fait opposable à un salarié.

Bon à savoir : il y a cependant une condition à respecter afin de pouvoir notifier vos salariés par LRE. Il faudra avoir obtenu leur consentement préalable, à être notifié par voie électronique dans le cadre de vos échanges officiels. Cela peut être fait en insérant une clause dans le contrat de travail par exemple.

3. Quelle procédure pour un licenciement ?

Si une entreprise peut tout à fait utiliser une LRE pour signifier sa décision de licencier un salarié, elle se doit en revanche de respecter une procédure bien précise. Le salarié doit en effet tout d’abord être convoqué à un entretien préalable, la convocation peut lui être remise par lettre recommandée ou en main propre au moins 5 jours avant la date de l’entretien pour permettre au salarié de préparer sa défense. Au moins deux jours ouvrables après l’entretien, l’employeur peut alors envoyer la lettre de licenciement au salarié en lui expliquant les motifs du licenciement.

Le motif du licenciement doit lui aussi respecter certaines règles et se doit d’être soit disciplinaire, soit pour inaptitude physique à occuper son poste (l’inaptitude doit être constaté par le médecin du travail), soit pour incompétence ou insuffisance professionnelle du salarié, soit résulter d’absences répétés ou d’une longue absence qui perturberait le fonctionnement de l’entreprise.

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Qu’est-ce que la loi Elan va changer pour les collectivités de plus de 3500 habitants en 2022 ?

Qu'est-ce que la loi Elan va changer pour les collectivités de plus de 3500 habitants en 2022 ?

À partir du 1er janvier 2022, la loi Elan impose aux collectivités de plus de 3500 habitants d’être en mesure de recevoir, mais aussi de répondre aux demandes d’urbanisme par voie dématérialisée. Ce nouveau système de communication entre les collectivités et les usagers comporte en effet de nombreux avantages pour les deux parties et plusieurs solutions peuvent être envisagées pour répondre aux nouvelles réglementations de la loi Elan. Alors quels sont les avantages à opter pour un système de communication dématérialisé ? Quelles sont les solutions qui peuvent être mises en œuvre ? Réponses !

Sommaire :

  1. Les avantages des communications dématérialisées
  2. Quelles sont les solutions à mettre en place ?

 

1. Les avantages des communications dématérialisées

Si la loi Elan a été mise en œuvre et propose notamment la dématérialisation des communications en ce qui concerne les demandes d’urbanisme pour les communes de plus de 3500 habitants, c’est justement parce que ce mode de communication offre différents avantages aussi bien pour les collectivités que les usagers.

Pour les usagers, c’est un véritable gain de temps qui leur est proposé avec la possibilité de faciliter la création du dossier, mais aussi son envoi. Une assistance en ligne peut aussi être envisagée selon les collectivités, ce qui permettra de remplir son dossier plus facilement. Des économies seront réalisées notamment en ce qui concerne la reprographie et l’affranchissement. Qui plus est, plutôt que de se contenter d’une autorisation tacite et de devoir donc attendre la fin du délai réglementaire, une réponse plus rapide sera fournie aux usagers qui pourront donc voir leur projet pris en charge plus vite qu’auparavant.

Des avantages se trouveront aussi du côté des collectivités avec toute une amélioration de la prise en charge des dossiers. La conservation de ces derniers en ligne, permet de faciliter le suivi des demandes et de minimiser le temps de réponse. Certaines étapes pourront ainsi être évitées ce qui permettra un véritable gain de temps. Qui plus est, adopter un mode de communication dématérialisé est généralement plus économique.

 

2. Quelles sont les solutions à mettre en place ?

Afin d’accompagner les collectivités dans ce processus de dématérialisation des communications liées aux demandes d’urbanisme, l’État a mis en place une plateforme dédiée. Plusieurs outils vont donc pouvoir être utilisés pour que les usagers puissent déposer leur demande directement en ligne et que les collectivités puissent y répondre, mais aussi effectuer le suivi du dossier. Il y a notamment PLAT’AU pour « PLATeforme des Autorisations d’Urbanisme », AD’AU pour « Assistance aux Demandes d’Autorisation d’Urbanisme », AVIS’AU pour « Réception et traitement des demandes d’avis sur les autorisations d’urbanisme » et RIE’AU pour « Réception, Information et Echanges des Autorisations d’Urbanisme ». Ces plateformes sont donc proposées par l’État, mais il existe d’autres solutions.

Pour les collectivités qui ne seraient pas à l’aise avec ce type d’outils ou celles de moins de 3500 habitants qui souhaiteraient tout de même prendre en charge les demandes d’autorisation d’urbanisme de manière dématérialisée, la lettre recommandée électronique peut être envisagée. La lettre recommandée électronique permet en effet de disposer d’un système de communication dématérialisé qui aura la même valeur juridique que la lettre recommandée classique. Les demandes pourront ainsi être envoyées par ce biais et la collectivité pourra y apporter une réponse de la même manière en disposant d’un accusé de réception tout comme avec un courrier recommandé classique. Des économies pourront ainsi être réalisées. Qui plus est, les lettres recommandées électroniques sont conservées par AR24 durant une période allant jusqu’à 10 ans.

 

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Résilier un mandat de gestion locative par LRE : modèle de courrier type

Résilier un mandat de gestion locative par LRE

Le mandat de gestion locative est un contrat conclu entre un mandant, le possesseur de biens immobiliers, et un mandataire, le professionnel chargé de la gestion de ce patrimoine immobilier.  Pour être valable, le contrat de gestion locative doit comporter différentes mentions obligatoires telles que la durée du mandat puis le délai de préavis. Indispensables pour résilier le mandat de gestion, ces mentions doivent impérativement figurer dans le contrat.

Pour mettre un terme au mandat de gestion, l’envoi d’une lettre recommandée avec accusé de réception, qu’elle soit au format papier ou électronique, est nécessaire. Toutefois, l’envoi de cette lettre est soumis au respect de certaines règles. Il faut notamment attendre le terme du mandat pour le résilier, puis respecter les délais de préavis qui peuvent s’étendre de 1 à 3 mois. Aussi, il est important de noter que le gestionnaire est tenu d’avertir le mandant de l’échéance du contrat 3 mois avant le début de la période de préavis. Ainsi, le propriétaire des biens immobiliers, pourra bénéficier d’une résiliation du contrat sans frais.

Sommaire :

  1. Rappel des cas entrainant une résiliation automatique du contrat de gestion locative
  2. Exemple de courrier de résiliation type

 

1. Rappel des cas entrainant une résiliation automatique du contrat de gestion locative

a. La résiliation pour faute

Lorsque le mandataire commet une faute, le mandant peut réclamer la résiliation du mandat pour faute ou manquement grave. Toutefois, ce cas donne souvent lieu à de longues procédures judiciaires. De plus, les parties se rejetant généralement la faute, il sera nécessaire de gérer le litige devant un tribunal. En effet, ce dernier sera en mesure de juger si les accusations et les motifs sont justifiés. La non-demande d’une caution pour un travailleur en CDD ou encore l’absence de vérification d’authenticité de justificatifs de revenue sont un bon exemple de motifs pouvant être recevables au tribunal.

 

b. La résiliation pour vente d’un bien

Lorsque le propriétaire souhaite vendre son bien, le contrat de gestion locative est automatiquement résilié. En effet, ce dernier ne peut être maintenu dans ces conditions et devient caduc. Les deux parties devront alors se mettre d’accord sur le montant des frais de résiliation. Toutefois, dans certains mandats, une clause mentionnant que le cas de vente du bien n’entraine aucun frais de résiliation peut exister. Dans ce cas, le gestionnaire ne pourra prétendre à aucune indemnité de résiliation du contrat de gestion locative.

La résiliation d’un contrat de gestion peut avoir des répercussions différentes selon les parties. En effet, en cas de changement de mandataire à la suite d’une résiliation par exemple, le propriétaire sera dans l’obligation de respecter certaines formalités auprès de son locataire.

2. Exemple de courrier de résiliation type

Pour être conforme, la lettre de résiliation de mandat de gestion locative doit contenir un certain nombre d’informations telles que :

  • La dénomination du propriétaire et celle du gestionnaire,
  • La date du jour,
  • Le numéro du mandat,
  • La date d’échéance du mandat,
  • Le délai de préavis à respecter,
  • Les informations relatives au bien locatif à savoir l’adresse et le type du bien.

 

Voici une version de la lettre type de résiliation de gestion locative que nous vous recommandons de suivre :

 

Madame, Monsieur,

Propriétaire du bien situé (adresse à préciser), dont vous assurez la gestion depuis le (date à renseigner),je vous informe que le contrat (numéro du mandat à compléter) que nous avons signé arrive prochainement à échéance. Aussi, je souhaiterais résilier ce mandat, en respectant le préavis de (renseigner le nombre de mois) figurant dans le contrat. Par conséquent, à partir (date à préciser), je reprendrai intégralement la gestion de mon bien immobilier.

Cette décision est motivée par le fait que (motifs à compléter). Afin d’assurer la gestion dudit bien, je vous saurais gré de m’adresser tout document utile en votre possession.

En vous remerciant pour vos précieux services, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, mes salutations distinguées.

 

Ainsi, votre lettre de résiliation doit bien indiquer que vous souhaitez mettre un terme à votre contrat de gestion locative conformément à la période de préavis figurant dans le contrat. Aussi, si la nature de gestion est relative à un manquement de la part du gestionnaire, n’oubliez pas de préciser la nature de la faute commise puis vos motivations dans cette lettre. Dans un souci d’organisation, pensez à réclamer tous les documents relatifs au mandat de gestion.

Enfin, envoyez votre courrier par lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR) ou par lettre recommandée électronique (LRE). En optant pour la lettre recommandée, vous vous assurez que votre courrier arrive bien à votre interlocuteur et vous bénéficierez de preuves de dépôt et d’envoi et de réception, de négligence ou de refus, indispensables en cas de litige.

 

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Pourquoi la LRE répond-elle à la dématérialisation des échanges prévue par le Code de la Commande publique ?

Pourquoi la LRE répond-telle à la dématérialisation des échanges prévue par le Code de la Commande publique ?

Le code de la commande publique impose depuis 2018 des échanges sous une forme dématérialisée. Les courriers doivent alors s’échanger via des lettres recommandées électroniques (LRE). Cependant, la plupart des échanges sont confidentiels et dans tous les cas, il faut assurer la sécurité de ces transmissions. Comment la lettre recommandée électronique fait-elle pour assurer ces points lors d’une passation de marché public, par exemple ? Explications et détails se trouvent dans la suite de cet article.

Sommaire :

  1. Le fonctionnement de la LRE dans le cadre d’un marché public
  2. Zoom sur les avantages de la LRE

 

1. Le fonctionnement de la LRE dans le cadre d’un marché public

Les échanges sont essentiels entre un acheteur et des soumissionnaires dans le cadre d’un marché public. Ces derniers transmettent des documents à l’acheteur via une plateforme sécurisée puisqu’ils doivent se faire sous une forme numérique. La LRE proposée par AR24 est une solution pratique, rapide et fiable.

Dans un premier temps, l’expéditeur doit procéder à l’écriture du contenu de sa lettre directement via la plateforme. Il est bien sûr nécessaire de renseigner les informations de son destinataire. En quelques clics, la transmission des documents peut se faire. Avant de transmettre les courriers, AR24 vérifie l’identité des deux parties. Le destinataire est alors informé par e-mail de l’existence d’une lettre recommandée électronique lui étant adressée. À partir de cette étape, l’expéditeur est informé de toutes les actions de son destinataire afin de suivre le cheminement de son courrier.

Ainsi, il est courant de l’acceptation et de la date de celle-ci par son destinataire. Dans le cas contraire, il est aussi notifié du refus de prise de connaissance ou bien de la négligence de son destinataire, si tel est le cas. Ces preuves permettent aux parties de suivre très précisément les échanges et d’avoir des éléments de preuve en cas de besoin. C’est souvent le cas lorsque des délais doivent être précisément respectés pour l’envoi de documents.

AR24 permet d’obtenir plusieurs preuves matérielles lors des échanges par LRE :

 

  • Le dépôt du courrier dans la boîte de réception du destinataire,
  • L’accusé de réception si l’autre partie accepte la LRE,
  • Le refus de la LRE, le cas échéant,
  • La preuve de la négligence si le destinataire n’ouvre pas son courrier dans les 15 jours après l’envoi.

 

Il faut noter que chaque envoi depuis la plateforme AR24 est certifié par un horodatage effectué par des prestataires qualifiés. Ainsi, les échanges sont totalement sécurisés. Il est, par exemple, impossible pour le soumissionnaire d’opposer à l’expéditeur le fait que son courrier était vide ou sans pièce jointe.

 

2. Zoom sur les avantages de la LRE

La lettre recommandée électronique est le mode de transmission idéal pour répondre aux obligations du code de la commande publique. En effet, le législateur impose depuis 2018 la communication entre acheteur et soumissionnaire par voie dématérialisée. C’est donc pour répondre à ce besoin qu’AR24 propose une plateforme sécurisée pour envoyer ses courriers sous la forme d’une lettre recommandée électronique. Cette solution a plusieurs avantages.

Comme nous l’avons vu, la LRE est une solution sécurisée. Les documents transitent par e-mail et les parties peuvent suivre son acheminement par la réception de preuves à chaque nouvelle étape. Il faut aussi noter que les courriers et les pièces jointes sont conservés sur des serveurs sécurisés pendant 10 ans. La confidentialité de ces derniers est aussi certifiée dans les conditions générales de la plateforme.

Enfin, cette solution a l’avantage d’être pratique. Elle permet en quelques clics aux parties de communiquer des éléments importants qui conditionnent les actions prochaines. Dans le cadre des marchés publics, il faut souvent réagir vite. La dématérialisation des échanges via la LRE par la plateforme AR24 permet donc de réagir rapidement pour répondre à une demande d’un acheteur en lui fournissant tous les documents justificatifs nécessaires.

 

inscription ar24

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AR24 se déploie au Maroc avec LRE TRUST !

AR24 x LRE TRUST

Pionnière de la LRE, AR24 est la première entreprise française à avoir proposé un service de lettre recommandée électronique 100% dématérialisé et conforme à la réglementation européenne eIDAS.

Aspirant à se développer à l’international, AR24 s’est adossé à LRE TRUST pour se lancer sur le marché marocain. En effet, avec l’adoption de nouvelles lois en faveur de la transformation digitale au Maroc et notamment la loi 43.20 relative aux transactions électroniques, le Maroc devient un nouveau marché à conquérir.

Pour intégrer ce marché, nous sommes heureux de vous annoncer notre nouveau partenariat avec LRE TRUST, premier distributeur de LRE au Maroc. LRE TRUST nous a fait confiance, notamment pour notre expérience sur le territoire français et européen, notre expertise technologique, mais également pour notre savoir-faire dans des secteurs ciblés comme celui de l’assurance.

LRE TRUST a pour ambition de démocratiser ce service au Maroc, en faisant connaître le recommandé électronique au plus grand nombre.

Sommaire :

  1. Pourquoi AR24
  2. Cas d’usages et stratégie LRE TRUST

 

1. Pourquoi AR24

Créée en 2015 par deux associés, Clément Schneider et Guillaume de Malzac, AR24 a très rapidement connu une forte croissance.

En effet, autofinancée et lauréate du Pass French Tech, AR24 est le premier prestataire de confiance achemineur de LRE qualifiée eIDAS en France en 2018. Qualifiée et reconnue par l’ANSSI, (L’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information) la LRE d’AR24 dispose de la même valeur juridique que son homologue papier (article L.100 du Code des Postes et des Communications Electroniques). Pionnière également sur l’identification universelle à distance du destinataire à valeur légale, AR24 a rendu la LRE accessible à tous.

AR24 a développé ces dernières années toute une gamme de solutions d’envois recommandés dont « l’Envoi Recommandé Electronique simple » qui permet de simplifier les démarches de réception.

Désireuse de faciliter les procédures par lettre recommandée tout en améliorant l’efficacité et la sécurité des échanges, AR24 possède une approche transversale et se positionne sur des marchés et domaines d’activité très variés tels que l’immobilier, (des syndics de copropriété aux promoteurs en passant par les agences immobilières), les notaires de France, les professions réglementées comme les avocats et les grands comptes de l’assurance, les banques et les principales entreprises du CAC40.

Forte de son succès, AR24 est depuis Juin 2020 une filiale de Docaposte, tiers de confiance du numérique français et filiale numérique du Groupe La Poste.

 

2. Cas d’usages et stratégie LRE TRUST

LRE TRUST est une société marocaine créée en 2021, à la suite de l’adoption de certaines lois en faveur de la vague de digitalisation des services que connait le Royaume Chérifien, et plus précisément le Dahir n° 1-20-100 du 31 décembre 2020, adopté à l’unanimité, portant promulgation de la loi n° 43-20, relative aux services de confiance pour les transactions électroniques.

Concernant sa stratégie de développement, notre partenaire Marocain « LRE TRUST » prévoit dans un premier temps de se focaliser sur les cas d’usages relatifs aux professionnels, puis élargir son champ d’action aux particuliers, institutions gouvernementales, ministères et organismes Marocains.

Principales utilisatrices de recommandés électroniques au Maroc, les assurances marocaines sont les plus concernées par cette transformation. A la suite de ce constat, LRE TRUST s’est donc tourné tout naturellement vers ce marché pour le lancement de son activité.

En pleine phase de lancement et de développement commercial, LRE TRUST est entrée en phase de négociation avec ses premiers clients, très intéressés par le gain opérationnel et économique de l’envoi recommandé électronique, avec des volumes d’envois qui s’annoncent très prometteurs. Afin de répondre au mieux aux besoins et aux spécificités du marché marocain, LRE TRUST a adapté la solution d’Envoi Recommandé Électronique simple d’AR24 en y ajoutant l’envoi d’un SMS de notification adossé à l’email.

Opérationnelle depuis le 12 juillet 2021, la plateforme LRE TRUST est désormais prête à prendre en charge l’envoi de plusieurs milliers d’envois recommandés électroniques par jour de manière fiable et sécurisée.

 

Retrouvez plus d’informations au sujet de LRE TRUST directement sur leur site : https://www.lre.ma/fr

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