Retour

Pourquoi utiliser la LRE dans le cadre des procédures collectives ?

Pourquoi utiliser la LRE dans le cadre des procédures collectives ?

Une entreprise peut être placée sous contrôle judiciaire à cause de sa situation financière particulièrement difficile. Dans cette situation, la société est alors mise sous la coupe d’une procédure collective afin d’organiser le paiement de ses créances. L’objectif est alors de lui permettre de survivre et de surmonter plus facilement les difficultés. Plusieurs types de procédures existent en droit français : la procédure de sauvegarde, la procédure de redressement judiciaire et la liquidation judiciaire.

Quel est l’intérêt de la lettre recommandée électronique (LRE) dans ces situations ?

Sommaire :

1. Les règles strictes autour des procédures collectives

Pour lancer une procédure collective adaptée, il faut commencer par étudier le cas financier de l’entreprise. En effet, la procédure à appliquer varie en fonction de certains éléments importants.

  • Soit elle ne se trouve pas encore en état de cessation de paiement et elle peut utiliser la procédure de sauvegarde ;
  • Soit elle se trouve en état de cessation de paiement et dans ce cas elle doit être placée en redressement judiciaire ou en liquidation judiciaire selon son état.

Dans tous les cas, le placement dans l’une ou l’autre de ces situations doit se faire selon des étapes précises. Des courriers doivent transiter entre différents organismes afin d’organiser la mise en place de la procédure collective. L’utilisation d’une lettre recommandée électronique est une solution totalement adaptée dans cette situation.

2. Les avantages de la lettre recommandée électronique (LRE) dans les procédures collectives

Plusieurs atouts rendent l’utilisation de la LRE particulièrement intéressante par rapport à la lettre recommandée classique dans cette situation :

  • Le gain de temps : pour organiser la procédure collective et sauver l’entreprise, il faut réagir rapidement. Dans ces situations, il n’est pas rare d’être stressé et d’être soumis à des délais très précis. Pour éviter de perdre du temps pour l’achat de timbre ou encore d’enveloppe et de faire face aux erreurs d’impression, il est intéressant de choisir la solution électronique de la LRE. En quelques clics, le courrier est envoyé à l’adresse email de destination.
  • Les preuves : lors de l’envoi d’un courrier il n’est pas toujours simple, même en recommandé, de conserver parfaitement la preuve de l’envoi de celui-ci. Un document papier peut se perdre ou s’égarer. Pour éviter ces situations, rien de mieux que la conservation du document sur un serveur sécurisé. C’est la solution proposée avec la LRE via AR24. Une solution fiable et sécurisée qui permet de conserver la preuve de dépôt et d’envoi du document pendant 10 ans. Il s’agit de la preuve qui correspond à la première présentation d’un courrier recommandé papier.
  • Le suivi : avec la LRE, l’expéditeur est informé de chaque étape. Il sait parfaitement à quelle heure le courrier est arrivé dans la boîte e-mail du destinataire. Il sait aussi à quelle heure celui-ci en a pris connaissance. Dans le cas contraire, il est aussi possible de savoir qu’il ne l’a pas ouvert. Ainsi, il est beaucoup plus simple de se repérer sur toutes les étapes de transmission du courrier. Des détails particulièrement importants, notamment lorsqu’il s’agit d’informer les créanciers de l’entreprise de la situation.

 

En plus AR24, vérifie l’identité du destinataire afin d’éviter les erreurs lors de la transmission des documents importants. Une garantie supplémentaire sur toute la qualité du service lors de l’utilisation de la LRE dans les procédures collectives.

En définitive, il est astucieux, utile et efficace de se tourner vers la lettre recommandée électronique (LRE) pour communiquer avec différents interlocuteurs lors de la mise en place d’une procédure collective auprès d’une entreprise. En parallèle, il faut veiller à connaître les obligations de l’entreprise. Il est vivement conseillé de se tourner vers des spécialistes capables de vous expliquer tous ces éléments juridiques importants pour la survie de l’entreprise concernée par la procédure collective.

Retour

Comment la LRE assure-t-elle la confidentialité des échanges prévue par le Code de la Commande publique ?

Comment la LRE assure-t-elle la confidentialité des échanges prévue par le Code de la Commande publique ?

Lorsque l’on souhaite communiquer dans le cadre d’un appel d’offres ou d’un contrat dans le secteur des marchés publics, c’est notamment au Code de la Commande publique qu’il faut se référer pour pouvoir suivre les réglementations en vigueur. En effet, s’il est aujourd’hui recommandé d’opter pour un mode de communication dématérialisé, il est aussi nécessaire de veiller à la confidentialité de certaines informations transmises, il est alors nécessaire de trouver un mode de communication qui puisse répondre à ces deux exigences et la LRE peut être une solution à envisager.

Sommaire :

  1. La dématérialisation des échanges dans le secteur des marchés publics
  2. La lettre recommandée électronique, une solution dématérialisée et sécurisée

 

1. La dématérialisation des échanges dans le secteur des marchés publics

La dématérialisation des échanges dans le secteur des marchés publics ne date pas d’hier puisque c’est le décret 2016-360 du 25 mars 2016 qui a imposé que tous les échanges soient effectués de manière dématérialisée. Cela concerne ainsi les questions des soumissionnaires en cours de consultations, les demandes d’informations et de compléments, les échanges liés à des négociations, les rejets et attributions ou encore les notifications de décisions. La correspondance dématérialisée a donc été adoptée par les marchés publics depuis quelques années déjà.

Avec le choix des échanges par voie électronique se pose la question de la confidentialité. En effet, les marchés publics sont régis par différentes réglementations et notamment celle du Code de la Commande publique. En ce qui concerne la confidentialité des échanges, on peut lire dans l’article L2132-1 :

« L’acheteur ne peut communiquer les informations confidentielles dont il a eu connaissance lors de la procédure de passation, telle que celles dont la divulgation violerait le secret des affaires, ou celles dont la communication pourrait nuire à une concurrence loyale entre les opérateurs économiques, telle que la communication en cours de consultation du montant total ou du prix détaillé des offres.

Toutefois, l’acheteur peut demander aux opérateurs économiques de consentir à ce que certaines informations confidentielles qu’ils ont fournies, précisément désignées, puissent être divulguées.

L’acheteur peut imposer aux opérateurs économiques des exigences visant à protéger la confidentialité des informations qu’il communique dans le cadre de la procédure de passation d’un marché. »

Le choix de l’outil utilisé pour effectuer des correspondances par voie dématérialisée se doit donc de permettre de respecter cette réglementation soit d’avoir la possibilité de communiquer en toute confidentialité.

 

2. La lettre recommandée électronique, une solution dématérialisée et sécurisée

Lorsque l’on recherche un moyen de communication à la fois dématérialisé et sécurisé, la lettre recommandée électronique est une solution tout à fait adéquate. En effet, elle va permettre de procéder à l’envoi d’une lettre recommandée avec accusé de réception qui dispose de la même valeur légale et du même niveau de sécurité et de confidentialité que sa version papier, mais cette fois, par voie électronique. Grâce à un système d’envoi en ligne adapté ainsi qu’à des outils de vérification de l’identité du destinataire et de l’expéditeur, la LRE va donc pouvoir répondre avec précisions aux attentes des professionnels des marchés publics.

Il s’agit par ailleurs d’une solution économique qui permet d’éviter l’utilisation de papier ou encore de matériel d’impression. Plus rapide, elle ne nécessite pas d’attendre que son acheminement physique soit réalisé et permet ainsi d’effectuer un envoi quasi instantané. Par ailleurs, il est important de rappeler qu’une lettre recommandée électronique avec accusé de réception dispose de la même valeur juridique qu’une lettre recommandée avec accusé de réception classique. Il est donc tout à fait possible d’utiliser ce type de correspondance dématérialisée dans le cadre d’appels d’offres et de contrats des marchés publics afin de communiquer en toute sécurité et en toute confidentialité selon son besoin.

 

inscription ar24

Retour

La lettre de déclaration de créances auprès du mandataire judiciaire peut-elle être envoyée par LRE ?

La lettre de déclaration de créances auprès du mandataire judiciaire peut-elle être envoyée par LRE ?

Il peut arriver d’avoir des factures impayées auprès d’une entreprise placée en redressement judiciaire ou bien en liquidation judiciaire. Dans ce cas, une procédure bien précise doit être suivie par le créancier. Celui-ci doit envoyer au mandataire judiciaire de l’entreprise une lettre afin de faire connaître les sommes impayées par l’entreprise. Cette déclaration peut-elle se faire sous la forme d’une lettre recommandée électronique (LRE) pour gagner du temps ? Et quels sont les éléments indispensables à ajouter dans la déclaration de créances ?

Sommaire :

1. La forme de la déclaration de créance dans le cadre des procédures collectives

Avant de se préoccuper de la forme du document à transmettre, il faut déjà savoir à quel mandataire l’envoyer. Celui-ci est la personne nommée par le tribunal de commerce lors du jugement d’ouverture de la procédure collective.

En tant que créancier, vous devez être informé par courrier de l’identité et des coordonnées du mandataire afin de pouvoir lui transmettre une déclaration de créance. Cependant, il arrive que cette information ne se produise pas pour de multiples raisons. Dans cette situation, il faut vous rendre compte assez rapidement de votre facture impayée et agir afin d’obtenir vous-même les informations nécessaires.

Le greffe du tribunal peut vous transmettre les coordonnées du mandataire. Il faut alors contacter celui qui prononce le jugement d’ouverture. Plus simplement, vous pouvez aussi accéder publiquement au site internet du BODACC. Celui-ci transmet les nouveaux jugements d’ouverture des entreprises. Il précise aussi les coordonnées de chaque mandataire judiciaire.

Pour être valable, votre lettre contenant votre déclaration de créance doit être :

  • Transmise dans un délai de 2 mois après le jugement d’ouverture,
  • Sous forme de lettre recommandée avec accusé de réception afin de conserver la preuve du respect du délai légal.

Ainsi, il est tout à fait possible de transmettre votre déclaration sous la forme d’une lettre recommandée électronique (LRE eIDAS) qualifiée. En effet, cette solution est idéale pour :

  • S’assurer que votre destinataire reçoive parfaitement votre courrier,
  • Connaître la date de réception pour la faire valoir auprès d’un tiers.

Selon l’article L100 du Code des postes et des communications électroniques, celle-ci a la même valeur qu’une lettre recommandée en format papier.

2. Le fond de la déclaration de créances : que doit-elle contenir ?

Dans un premier temps, il est important d’envoyer sa déclaration de créances signée, datée et complète. En plus de votre courrier, il faut aussi ajouter les éléments qui confirment l’existence de votre créance : facture, devis signé par l’entreprise en liquidation judiciaire, contrat signé, bon de commande. Tous ces éléments permettent de justifier l’existence de votre créance auprès du mandataire judiciaire.

Si vous souhaitez envoyer votre courrier par LRE, il vous suffit de scanner l’ensemble de ces documents et de les attacher comme pièces jointes dans votre e-mail.

Le contenu de la déclaration de créances est donné par l’article L.622-25 du code de commerce.

Ainsi, il est nécessaire de préciser dans votre lettre :

  • Le montant de votre créance. Si vous avez plusieurs créances, il faut mentionner leur montant et les dates auxquels les paiements doivent avoir lieu.
  • Si votre créance est assortie d’un privilège ou d’une sûreté, il faut mentionner sa nature.
  • Il est possible d’avoir une créance sous une monnaie étrangère. Dans cette situation, il faut faire l’échange selon le montant du cours de la monnaie à la date du jugement d’ouverture en euros.

 

Il est donc particulièrement important de prendre le temps de bien construire et de bien formaliser sa déclaration de créances afin d’ajouter tous les éléments nécessaires à sa prise en compte. L’envoi de celle-ci peut ensuite se faire via la plateforme AR24 pour gagner du temps et surtout pour avoir un format sécurisé et pratique dans ces procédures.

Retour

Banque : 8 raisons d’utiliser la lettre recommandée électronique qualifiée (LRE)

Banque : 8 raisons d’utiliser la lettre recommandée électronique qualifiée (LRE)

Ces dernières années, l’utilisation de la LRE s’est largement généralisée dans le secteur bancaire. Quel que soit votre département (ressources humaines, juridique, recouvrement…), le recommandé électronique est la solution pour faciliter, sécuriser et accélérer vos communications avec l’ensemble de vos interlocuteurs. Très utilisée notamment pour transmettre des données confidentielles à vos collaborateurs, pour notifier à votre client son enregistrement au FICP (Fichier National des Incidents de remboursements des Crédits au Particulier) ou encore pour communiquer des pièces aux avocats experts du droit bancaire, la lettre recommandée électronique n’a pas fini de vous séduire.

À suivre, 8 bonnes raisons d’utiliser la lettre recommandée électronique pour dématérialiser vos échanges, même les plus sensibles, en toute sécurité :

 

1. Dématérialiser ses envois recommandés

Ce n’est pas nouveau, le secteur bancaire est en pleine transformation digitale. La dématérialisation est au cœur des préoccupations actuelles et futures. On assiste depuis quelques années à une transition numérique qui se fait au niveau documentaire mais également sur le plan des relations entre les banques et leurs clients. Pour rappel, la dématérialisation documentaire est le remplacement de documents papiers par des fichiers électroniques. En cette période de crise sanitaire, elle est plus que jamais un gage de performance pour vos agences notamment puisqu’elle facilite la continuité de l’activité bancaire à distance. La dématérialisation de vos flux recommandés vous permet d’échanger jusqu’à 256 Mo de documents (PDF, photos, vidéos) par envoi.

 

2. Bénéficier de la même protection juridique qu’avec le recommandé papier

La lettre recommandée électronique dispose des mêmes garanties juridiques que la lettre recommandée papier acheminée par voie postale. Elle est donc son strict équivalent (cf : l’article L.100 du Code des postes et des communications électroniques). D’un point de vue juridique, la LRE possède une valeur probante devant un juge garantissant ainsi une valeur juridique identique à la lettre recommandée papier. Différemment de sa grande sœur, la lettre recommandée électronique certifie la preuve du contenu grâce à l’horodatage eIDAS effectué lors de l’expédition.

 

3. Bénéficier d’un envoi instantané et de preuves dématérialisées

L’envoi de lettre recommandée électronique étant dématérialisé et immédiat, les délais d’acheminement sont donc supprimés. Contrairement à l’envoi papier où le délai d’acheminement est souvent de plusieurs jours selon la date d’envoi et la destination.

Il existe 4 preuves numériques pour la LRE :

  • La preuve de dépôt et d’envoi ;
  • La preuve de réception ;
  • La preuve de refus ;
  • La preuve de négligence.

 

La preuve de dépôt et d’envoi est reçue dans les quelques minutes qui suivent l’expédition de la LRE, qui est horodatée numériquement, expédiée et déposée dans la boite mail de votre destinataire. Cette preuve est équivalente à l’avis de passage papier déposé par le facteur dans la boite aux lettres. Par conséquent et dans la grande majorité des cas, elle fait courir les délais légaux.

 

4. Réexploiter les ressources et gagner du temps

Vos chargés de clientèle et d’accueil, vos experts-comptables ou encore vos gestionnaires administratifs passent un temps considérable chaque jour à envoyer, trier, classer les recommandés papiers. Mais cela fait-il vraiment partie de leur travail ? N’ont-ils pas d’autres compétences et d’autres ressources à développer pour révéler tout leur potentiel ?

L’accès à l’espace personnel AR24 qui contient les lettres recommandées et les preuves d’envoi et de réception se fait en quelques clics. Ces documents indispensables à la gestion de vos dossiers sont conservés gratuitement. Un autre avantage du recommandé électronique est l’accélération de vos processus. Les délais commencent à courir immédiatement puisque l’envoi est instantané. Dès l’expédition de votre recommandé, vous recevez la preuve de dépôt et d’envoi horodatée numériquement. Vos procédures de recouvrement, vos contentieux et litiges peuvent donc être traités et classés plus rapidement. Ce qui permettra de faire gagner un temps précieux à l’ensemble de vos collaborateurs !

 

5. Réduire les coûts liés aux envois

En plus de vous faire gagner du temps, la lettre recommandée électronique vous fera gagner de l’argent. À savoir que les coûts liés à l’impression de vos documents n’auront plus lieu d’être puisque vos documents seront numérisés. Mais aussi, vous faites également des économies sur les dépenses relatives à l’archivage physique. En plus de cela, vous réduisez votre impact carbone. Il faut également prendre en compte le prix d’un recommandé papier qui peut varier selon le poids des pièces jointes, la destination ainsi que les conditions d’indemnisation dans le cas où le courrier serait endommagé ou égaré. Des incidents qui ne peuvent pas arriver avec un recommandé électronique.

En conséquence, le courrier recommandé électronique est deux fois à cinq fois moins cher que sa version papier. Le prix est le même pour chaque envoi donc aucune surprise ne vous attend au moment du règlement. Ce tarif comprend l’envoi, un cloud sécurisé et d’autres fonctionnalités comme l’envoi par lot, la création d’un environnement de travail partagé avec votre équipe ou encore le gestionnaire de consentements pour les destinataires non-professionnels.

 

6. Optimiser le traitement de vos dossiers

La perte d’une preuve d’envoi ou de réception pourrait se révéler problématique. Avec le recommandé électronique, les preuves sont également dématérialisées et sauvegardées sur les serveurs d’AR24. Et contrairement au recommandé papier, le recommandé électronique est parfaitement lisible et ne subira aucune dégradation causée par le temps.

Un autre point à prendre en compte dans l’organisation et la gestion des dossiers, c’est celui de la création d’une équipe dans l’espace personnel attaché à votre compte. Cette fonctionnalité permet notamment de travailler en équipe sur un dossier, de confier des tâches à vos collaborateurs ou encore de faire la passation de vos dossiers lors de vos départs en vacances. La création d’une équipe vous donne accès à un environnement de travail commun où vous retrouverez toutes les lettres, pièces jointes et preuves. Il ne sera donc plus nécessaire de chercher au fond du tiroir de votre collègue parti en congé pour retrouver une preuve de dépôt.

De plus, vous pouvez décider de nommer un ou plusieurs chefs d’équipes qui seront habilités à expédier les courriers recommandés (car possédant un moyen d’authentification élevé). De quoi permettre au manager de suivre la préparation des lettres recommandées par ses équipes et de valider les envois.

 

7. Améliorer la relation client

À l’ère du digital, les banques doivent sans cesse se renouveler pour s’imposer face à leurs concurrents et répondre aux exigences toujours plus pointues de leur clientèle. Le client hyperconnecté d’aujourd’hui veut avoir accès à toutes les informations le concernant, tout de suite et sur tous les supports numériques.

À noter également que la digitalisation modernise l’image de vos agences. La lettre recommandée électronique peut être un excellent moyen pour fluidifier la relation et les échanges entre les établissements bancaires et leurs clients. Le destinataire aura également accès à un espace personnel et pourra conserver sur nos serveurs les documents reçus. Seuls les expéditeurs et destinataires ont accès à ces données confidentielles.

 

8. Simplifier le télétravail

La pandémie a eu pour effet d’intégrer davantage le télétravail dans les stratégies des secteurs bancaires. On assiste à une forte mutation des modes d’organisation du travail au sein des banques. Pour faciliter la vie en télétravail des acteurs du milieu bancaire, des outils digitaux peuvent être mis à leur disposition. Le recommandé électronique et son espace utilisateur associé en fait partie. Enfin, il n’est plus nécessaire de se déplacer pour envoyer un recommandé puisqu’il est possible de procéder à l’envoi 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 depuis n’importe quel appareil connecté à internet. Vos collaborateurs peuvent donc gérer et envoyer les courriers recommandés depuis leur domicile.

 

Envie d’essayer notre solution de lettres recommandées 100% digitales ?

 

inscription ar24

Retour

Comment mettre un terme à un bail commercial ?

Comment mettre un terme à un bail commercial ?

En principe, un bail commercial prend fin sous l’effet d’un congé. En effet, sans demande de résiliation d’une des parties, le contrat est prolongé tacitement c’est-à-dire au-delà du terme prévu initialement dans le contrat. Toutefois pour donner congé, certaines règles doivent être respectées par les parties.

À travers cet article, nous verrons : comment mettre fin à un bail commercial, quelles sont les règles à respecter par le bailleur et son preneur pour donner congé puis, pourquoi opter pour la LRE d’AR24 pour résilier vos contrats de baux commerciaux.

Sommaire :

  1. La résiliation émanant du preneur
  2. La résiliation émanant du bailleur
  3. Pourquoi choisir la LRE pour vos procédures de résiliation ?

 

1. La résiliation émanant du preneur

Pour rappel, le bail commercial est un contrat de location professionnel qui est signé pour une durée de 9 ans. Toutefois, le locataire est autorisé à donner congé lors de chaque période triennale (3, 6, 9 ans) ou à l’échéance contractuelle.

Dans le cadre d’un bail commercial, le preneur peut donner congé pour des motifs divers, tant qu’il respecte les délais et la forme du congé. En effet, le preneur peut aussi bien mettre un terme au contrat pour cessation d’activité ou départ à la retraite. Toutefois, pour que son congé prenne effet, le preneur doit respecter un certain délai de préavis et notifier son bailleur par LRAR ou LRE.

Bon à savoir : Le décès du preneur n’entraine pas nécessairement la fin du bail commercial !

 

a. Les délais et la forme du congé

Dans le cadre d’un bail commercial, le preneur peut aussi bien donner congé lors de l’expiration d’une des périodes triennales ou à l’échéance contractuelle, du moment qu’il respecte le délai de préavis de 6 mois.

Toutefois, en cas de résiliation pour départ à la retraite, le preneur peut prendre sa retraite à tout moment, c’est-à-dire sans attendre l’expiration d’une des périodes triennales ou l’échéance contractuelle tant qu’il respecte le délai de préavis de 6 mois.

Aussi, le preneur peut donner congé pour une date prématurée tant qu’il respecte un délai de préavis d’au moins 6 mois avant l’échéance d’une période triennale. Toutefois, le congé prendra effet uniquement lors de la première échéance triennale. En effet, par exemple si le locataire donne congé pour le 1er juillet 2017 alors que l’échéance triennale est prévue le 1er juillet 2018, alors le congé prendra officiellement effet le 1er juillet 2018.

Attention, concernant les résiliations tardives, il est important de noter que si le preneur donne congé pour une date postérieure à l’échéance, le bail se poursuit. En effet, si l’échéance est prévue le 30 mars 2017 et que le preneur donne congé le 30 avril 2017 alors son congé ne sera pas pris en compte et le bail se poursuivra.

S’agissant de la forme du congé, il doit être envoyé soit par lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR) soit par le biais de son équivalent numérique : la lettre recommandée électronique (LRE), soit par acte d’huissier.

 

b. L’indemnité d’éviction

Avant la Loi Pinel, une clause dans le contrat de bail commercial prévoyait une indemnité au profit du bailleur si le preneur donnait congé en cours de bail, puisque cette faculté de résiliation triennale n’était pas d’ordre public. Dorénavant, cette faculté étant d’ordre impératif, il semble donc audacieux de prévoir le versement d’une indemnité au profit du bailleur en cas de congé du locataire, d’autant plus que le montant de l’indemnité est tel qu’il est dissuasif pour le preneur.

2. La résiliation émanant du bailleur

Dans le cadre d’un bail commercial, le bailleur peut refuser le renouvellement du bail et donner congé au locataire dans des cas précis définis par la loi.

Voici ces cas :

  • En cas de construction, reconstruction ou de surélévation de l’immeuble où est situé le local commercial ;
  • En cas de réaffectation du local en local d’habitation accessoire ;
  • En cas d’exécution de travaux prescrits ou autorisés dans le cadre d’une restauration immobilière ;
  • En cas de démolition de l’immeuble au profit d’un projet de renouvellement urbain ;
  • En cas d’insalubrité de l’immeuble ;
  • En cas de motif grave et légitime à l’encontre du preneur.

 

Ainsi, dans l’une de ces situations, le bailleur est autorisé à récupérer son bien avant le terme du bail et de résilier le contrat peu importes les clauses figurant dans le contrat.

Aussi, lors de l’échéance contractuelle, le bailleur peut refuser librement le renouvellement du bail dès qu’une des conditions ouvrant au droit de renouvellement fait défaut. Le défaut d’immatriculation au RCS du preneur en est un bon exemple.

 

a. Les délais et la forme du congé

Tout comme le preneur, dans le cadre d’un bail commercial, le propriétaire doit respecter un délai de préavis de 6 mois avant l’expiration d’une période triennale ou du terme du contrat.

Concernant les congés tardifs, contrairement au preneur, le bailleur peut donner congé tardivement. En effet, bien que le congé ne prenne pas fin à l’échéance indiquée par le bailleur il prendra effet uniquement lors de la prochaine échéance triennale. Ainsi, quelle que soit la date à laquelle le bailleur envoie son congé, ce dernier prendra effet lors de l’expiration de la période triennale la plus proche.

S’agissant de la forme, depuis l’entrée en vigueur de la Loi Macron, le congé donné par le bailleur doit impérativement être délivré sous acte d’huissier et préciser les motifs pour lesquels il est donné. De plus, le congé doit indiquer clairement au locataire que s’il souhaite contester le congé ou demander le paiement d’une indemnité d’éviction, ce dernier doit saisir le tribunal dans les 2 ans à compter de la date à laquelle le congé lui a été donné.

En conclusion, le bailleur devra impérativement donner congé par acte d’huissier, mentionner les motifs du congé puis signifier à son preneur qu’il peut contester ce congé ou faire la demande d’une indemnité d’éviction.

 

b. Le principe du paiement d’une indemnité d’éviction

En principe, dans le cadre d’un bail commercial, le bailleur doit verser une indemnité d’éviction à son locataire lorsqu’il souhaite mettre un terme au bail. En effet, le bail commercial étant assez protecteur pour le locataire, permet au locataire de bénéficier d’une indemnité d’éviction, en cas de refus de renouvellement du bail, ou de congé donné par le bailleur. L’indemnité peut soit être offerte lors du congé par le bailleur, soit faire l’objet d’une demande du locataire. Dans ce cas, le preneur disposera de 2 ans à compter de la réception du congé pour en faire la demande auprès du tribunal.

 

3. Pourquoi choisir la LRE pour vos procédures de résiliation ?

Plus rapide et plus économique que son homologue papier, la lettre recommandée électronique (LRE) présente de nombreux avantages.

Disposant de la même valeur juridique que la LRAR papier, la LRE peut tout à fait être utilisée dans toutes les procédures nécessitant l’usage d’une LRAR. Ainsi, la LRE est tout à fait indiquée pour vos résiliations de bail commercial. La LRE vous permet d’envoyer vos résiliations de bail en seulement quelques minutes. En effet, elle offre l’opportunité à celui qui la choisit de notifier son destinataire depuis son ordinateur sans avoir besoin de se déplacer. Il en sera de même pour le destinataire lors de la réception de son courrier. En effet, le destinataire n’aura qu’à se rendre sur sa boite mail professionnelle et à s’identifier pour ensuite accuser réception du courrier.

Ce procédé assure à l’expéditeur, que son courrier à bien été remis à la bonne personne.

La LRE bénéficie d’un tarif clé en main à 3,49€ HT* comprenant : la certification de l’envoi, la conservation des preuves de dépôt et d’envoi,  de réception / de négligence / de refus.

En effet, l’ensemble des preuves et le contenu de vos courriers sont gratuitement stockés dans nos serveurs sécurisés afin que vous puissiez les consulter lorsque vous en avez besoin. Ainsi, en cas de litige, vous aurez tout ce qu’il faut pour prouver l’envoi de votre courrier recommandé.

 

*tarif en vigueur au 3 Juin 2021.

 

inscription ar24

Retour

Qu’est-ce que l’offre d’achat et pourquoi l’envoyer par LRE ?

Qu’est-ce que l’offre d’achat et pourquoi l’envoyer par LRE

L’offre d’achat, également connue sous le nom de promesse unilatérale d’achat, est un avant-contrat dans lequel l’acquéreur s’engage envers le propriétaire à acheter son bien à un prix déterminé. Cette démarche est un moyen pour le potentiel acquéreur de réserver le bien et ainsi de simplifier l’achat du local commercial ou professionnel.

En principe, ce document est remis par les agents immobiliers aux potentiels acquéreurs au cours de la visite, afin qu’ils puissent formuler une offre d’achat. Au vu de l’enjeu que représente la promesse unilatérale d’achat, voici un petit résumé de toutes ses modalités qu’il vaut mieux connaitre avant d’en formuler une.

Sommaire :

  1. Qu’est-ce que la promesse unilatérale d’achat ?
  2. Quelle partie est engagée dans l’offre d’achat ?
  3. Comment se rédige la promesse unilatérale d’achat ?
  4. Le principe du délai de rétractation
  5. Pourquoi et comment la LRE d’AR24 peut faciliter vos démarches ?

 

1. Qu’est-ce que la promesse unilatérale d’achat ?

La promesse unilatérale d’achat est un contrat par lequel une partie, l’acquéreur, présente une offre formalisée d’achat au vendeur. En effet, dans ce contrat, tous les éléments essentiels sont définis au préalable, il ne manque plus que le consentement du propriétaire.

Ainsi, ce qui caractérise et différencie la promesse unilatérale d’achat des autres contrats, c’est l’engagement unilatéral de l’acquéreur. En effet, le propriétaire n’est que contraint de répondre favorablement ou défavorablement à cette promesse et en respectant un certain délai appelé le délai de validité de l’offre qui est défini au préalable par l’acquéreur.

Enfin, la promesse unilatérale d’achat contient au préalable les éléments essentiels du contrat à savoir : le bien concerné puis son prix.

Bon à savoir : La promesse unilatérale d’achat se distingue de la promesse synallagmatique d’achat, puisque dans celle-ci les parties ont des obligations réciproques. En effet, la promesse synallagmatique d’achat n’est pas un contrat préparatoire à la conclusion d’un contrat de vente mais bel est bien un contrat dans lequel seul l’accomplissement d’une formalité manque pour transférer la propriété à l’acquéreur.

 

2. Quelle partie est engagée dans l’offre d’achat ?

L’offre d’achat engage uniquement le potentiel acquéreur puisque c’est lui qui l’a formulée. En effet, à travers cette promesse, l’acquéreur s’engage auprès du vendeur à acheter le bien et à un prix déterminé.

Ainsi, l’offre d’achat implique que l’acquéreur ait eu accès au préalable à toutes les informations nécessaires sur le bien en vente (sa nature, ses caractéristiques, son prix…)

Pour donner suite à la réception de cette promesse, 3 options s’offrent au vendeur :

  • Accepter la promesse d’achat de l’acquéreur.
  • Rejeter la promesse d’achat de l’acquéreur et la rendre caduque.
  • Faire une contre-proposition que l’acquéreur pourra soit accepter ou refuser à son tour.

 

ATTENTION : il est important de noter que si le vendeur ne répond pas dans les délais impartis, la promesse unilatérale d’achat devient caduque. En effet, le silence du vendeur est considéré légalement comme un refus.

L’acceptation de la promesse par le vendeur, symbolise la rencontre des consentements et donc de la conclusion du contrat. Ainsi, la vente est considérée au regard de la loi comme « parfaite » selon l’article 1583 du code civil. Par conséquent, le vendeur est tenu de respecter les conditions de l’offre puis de rédiger une promesse ou un acte de vente.

Bon à savoir : En acceptant l’offre « au prix », le vendeur est obligé d’agréer l’offre de l’acquéreur lorsque ce dernier lui propose d’acquérir son bien au prix  préalablement défini par le vendeur.

3. Comment se rédige la promesse unilatérale d’achat ?

En principe, l’offre d’achat prend la forme d’un écrit tel qu’une lettre ou un formulaire. D’autre part, cette dernière doit être transmise soit par mail, soit par lettre recommandée électronique ou papier, ou encore donnée en main propre lors de la visite du bien.

Toutefois, nous vous recommandons vivement de privilégier la lettre recommandée électronique (LRE) puisque celle-ci vous permet de garder une trace de votre envoi puis d’officialiser votre offre.

Une fois signée et acceptée par le vendeur, la promesse permet de concrétiser plus aisément la vente.

Concernant le contenu de l’offre d’achat, certaines mentions sont obligatoires comme :

  • Renseigner l’état civil des parties (acquéreur et vendeur) ;
  • Décrire le bien et ses caractéristiques ;
  • Rappeler le prix proposé par le potentiel acquéreur (frais d’agence inclus) ;
  • Indiquer le délai de validité de l’offre (7-15 jours) ;
  • Evoquer les conditions suspensives relatives à l’offre d’achat afin que l’acquéreur puisse se rétracter si les conditions énoncées ne sont pas respectées.

 

Bon à savoir : les conditions suspensives sont importantes pour l’acquéreur puisqu’elles lui permettent de rédiger son offre. En principe, les conditions portent sur l’obtention d’un prêt immobilier, l’obtention d’un permis d’urbanisme ou encore sur les travaux envisagés pour peaufiner le bien.

S’agissant des conditions de paiement, l’acquéreur n’est pas obligé de les mentionner puisqu’elles seront évoquées directement dans le compromis de vente. Il en est de même pour les conditions d’annulation par l’acquéreur et la procédure d’annulation par le vendeur.

 

4. Le principe du délai de rétractation

Concernant le délai de rétractation ou de réflexion, aucun n’est applicable dans le cadre d’une offre d’achat acceptée. En effet, puisque le propriétaire peut faire une contre-proposition écrite à l’offre initiale de l’acquéreur, il ne bénéficie alors d’aucun délai de réflexion ou de rétractation. Enfin, dans le cadre d’une offre d’achat, seule la durée de validité de l’offre compte. En règle générale, cette dernière est estimée sur 1 à 2 semaines maximum.

 

5. Pourquoi et comment la LRE d’AR24 peut faciliter vos démarches ?

Strict équivalent juridique de la lettre recommandée avec accusé de réception, la LRE (lettre recommandée électronique) peut être utilisée dans tous les cas d’usages nécessitant une lettre recommandée papier (LRAR). Ainsi, la LRE est à tout à fait indiquée dans le cadre de l’offre d’achat.

Sécurisée, la LRE vous fait bénéficier de preuves de dépôt et d’envoi et de réception / de négligence ou de refus. En plus, elle est la seule à pouvoir vous apporter la preuve du contenu transmis. Ainsi, en cas de litige, vous disposerez de toutes les preuves nécessaires pour prouver l’envoi de votre courrier mais également que vous l’avez envoyé à la bonne personne. En effet le destinataire doit obligatoirement s’identifier pour accuser réception de son courrier. AR24 est le premier prestataire à avoir construit une technologie d’identification visuelle via webcam, permettant à toute personne de pouvoir prouver son identité instantanément.

Plus rapide que son homologue papier, la LRE vous permet de notifier instantanément votre destinataire et ainsi faire courir les délais légaux plus rapidement. Ainsi, dans le cadre de l’offre d’achat, le délai de rétraction pourra courir réellement le lendemain de la notification puisque l’envoi est instantané.

Economique également, la LRE a un tarif unique de 3,49€ HT* comprenant la conservation des preuves et du contenu, la certification de l’envoi, puis une capacité de 256 Mo de pièces jointes.

Enfin, la LRE peut être envoyée en seulement quelques clics depuis votre ordinateur directement depuis votre compte AR24, 24h sur 24 et 7 jours sur 7. Il en sera de même pour votre destinataire qui n’aura qu’à accuser réception de son courrier depuis sa boite mail professionnelle après s’être identifié.

 

*tarif en vigueur le 09/07/21

 

inscription ar24

Retour

Quelle est la valeur juridique de la LRE envoyée dans le cadre de la conclusion d’un marché public ?

Le décret du 25 mars 2016 impose la dématérialisation des échanges dans le cadre des marchés publics. Il est alors important de faire le point sur les conséquences de cette réforme pour utiliser des outils adaptés et surtout mettre en place de nouvelles habitudes pour répondre aux nouvelles obligations. Dans ces circonstances, il est nécessaire de connaître la valeur juridique de la lettre recommandée électronique envoyée lors de la conclusion d’un marché public.

Sommaire :

  1. La lettre recommandée électronique : présentation
  2. Les conditions de validité de la lettre recommandée électronique (LRE)

 

1. La lettre recommandée électronique : présentation

Il faut commencer par comprendre la définition de lettre recommandée électronique (LRE). Cette dernière possède les mêmes caractéristiques qu’une lettre recommandée classique sauf qu’au lieu d’être envoyée sous un format papier, elle est adressée à son destinataire par e-mail via une plateforme spécialisée. Elle est donc envoyée de façon numérique. À noter que seul un prestataire de confiance qualifié peut acheminer des LRE strictement équivalentes aux courriers recommandés papier du point de vue légal.

Une plateforme en ligne sécurisée doit alors être utilisée pour donner toute la force juridique au document qu’il faut envoyer. AR24 se charge de faciliter l’envoi de documents importants par lettre recommandée électronique (LRE).

La lettre recommandée électronique possède plusieurs avantages :

  • Une grande sécurité juridique puisqu’elle permet de suivre toutes les étapes de transmission de documents. Les acteurs connaissent les dates exactes de transmission et ils peuvent s’échanger les documents originaux signés de façon électronique ou non en fonction des besoins.
  • Une grande rapidité. La lettre recommandée électronique (LRE) transite entre l’expéditeur et son destinataire en quelques clics sur la plateforme AR24. Il n’est plus nécessaire de se soumettre à un affranchissement souvent long et contraignant pour les expéditeurs.

 

La dématérialisation des marchés publics est donc une avancée particulièrement intéressante pour les acteurs qui peuvent échanger et communiquer de façon beaucoup plus pratique.

 

2. Les conditions de validité de la lettre recommandée électronique (LRE)

Pour valider la procédure dans le cadre de la conclusion d’un marché public, il est important de veiller à respecter plusieurs conditions lors de l’envoi de sa lettre recommandée électronique.

Il faut alors :

  • Vérifier que la plateforme en charge de l’envoi des documents se charge de contrôler la bonne identité des deux parties : expéditeur et destinataire. C’est le cas avec AR24. Les identités des deux parties sont toujours vérifiées lors des échanges.
  • Lors de l’envoi des courriers sous une forme électronique, les dates d’expédition et de réception doivent être certifiées afin de sécuriser toute la procédure et le respect des délais légaux.

 

En plus, la procédure est spécifique dans le cadre de la conclusion d’un marché public. En effet, la notification des décisions pour les marchés avec un montant égal ou supérieur à 40 000 euros HT doit être réalisée par voie électronique.

En fonction des outils à disposition, les acteurs peuvent répondre de plusieurs manières :

  • Par l’intermédiaire de la messagerie du profil d’acheteur ;
  • Par la lettre recommandée électronique (LRE) proposée par AR24 ;
  • Par un autre outil via lequel il est possible de désigner l’expéditeur tout en assurant l’identité du destinataire, et de suivre toutes les étapes du courrier.

 

Certains marchés publics sont soumis à des contrôles de légalité notamment pour les collectivités territoriales et leurs établissements publics. Ainsi, le choix de la lettre recommandée électronique pour échanger des documents officiels particulièrement importants lors de la conclusion d’un marché public se révèle très sécurisant.

 

inscription ar24

Retour

Comment éviter les escroqueries au Compte Personnel de Formation (CPF) ?

Comment éviter les escroqueries au Compte Personnel de Formation (CPF) ?

Les parrainages ou les offres d’emploi conditionnées à l’utilisation de votre Compte Personnel de Formation (CPF) sont des pratiques frauduleuses. Dans cet article nous allons voir ce qu’est le Compte Personnel de Formation et comment les escroqueries peuvent survenir, et enfin comment L’Identité Numérique La Poste peut vous offrir une protection accrue face à ces escrocs.

Sommaire :

  1. Le Compte Personnel de Formation, qu’est-ce que c’est ?
  2. Plusieurs formes d’escroqueries au Compte Personnel de Formation
  3. L’Identité Numérique La Poste, une protection supplémentaire
  4. Accéder à votre CPF avec L’Identité Numérique La Poste

 

1. Le Compte Personnel de Formation, qu’est-ce que c’est ?

En France, le compte personnel de formation (CPF) est un dispositif de financement public de formation continue. Le CPF permet à toute personne active d’acquérir des droits à la formation utilisables tout au long de sa vie professionnelle. Ces droits sont crédités automatiquement chaque année sur le compte CPF par les employeurs. Depuis le 1er janvier 2019, le compte CPF est directement crédité en euros et non plus en heures, dans la limite d’un plafond de 5 000 €.

Chaque actif (salarié, agent public, demandeur d’emploi ayant travaillé) dispose d’un espace personnel sur le site officiel moncompteformation.gouv.fr pour gérer et utiliser son compte CPF. Le CPF s’adresse à toute personne en activité de plus de 16 ans. Ce compte individuel a cours tout au long de la vie professionnelle. Il n’est pas attaché au contrat de travail. Il est ouvert :

  • Aux salariés du secteur privé et du secteur agricole, dès 16 ans (15 ans par dérogation dans le cas de la signature d’un contrat d’apprentissage),
  • Aux personnes à la recherche d’un emploi (demandeurs d’emploi inscrits ou non à Pôle emploi) ou Contrat de sécurisation professionnelle.

 

Le compte personnel de formation n’est plus utilisable lorsque les bénéficiaires font valoir l’ensemble de leurs droits à la retraite. Le compte est réactivé dans le cas d’un cumul emploi-retraite. Parallèlement au CPF, tout salarié bénéficie en interne d’un entretien professionnel tous les 2 ans et d’un bilan professionnel tous les 6 ans.

 

Bon à savoir : Les périodes de chômage ne permettent pas d’acquérir des heures CPF.

 

Le compte est personnel : le salarié conserve son solde même s’il change d’entreprise ou s’il perd son emploi (et ce même en cas de licenciement pour faute grave). À partir du moment où le CPF est alimenté, son titulaire peut en faire usage, qu’il soit en activité salariée ou en recherche d’emploi.

 

2. Plusieurs formes d’escroqueries au Compte Personnel de Formation

Les escrocs se font généralement passer pour un organisme officiel ou prétendent appartenir à « Mon Compte Formation ». Ils vous contactent directement par téléphone. Ils utilisent différentes méthodes pour prendre le contrôle de votre compte et vous inscrire à votre insu à une formation factice ou frauduleuse qui sera débitée des droits à la formation de la victime.

Vous pouvez également recevoir l’appel téléphonique d’une personne qui souhaite vous faire bénéficier d’une formation financée par votre CPF. Si cette personne prétend appartenir à la plateforme « Mon Compte Formation » ou à un autre organisme et tente d’accéder à votre compte CPF, il s’agit alors là aussi d’une tentative d’escroquerie qui vise à détourner vos droits à la formation.

Ces formations factices sont alors commandées auprès de sociétés douteuses qui usurpent l’identité de véritables organismes de formation, et feront régler frauduleusement le montant de la formation financée par le compte CPF de la victime. Les préjudices pour les victimes peuvent aller de quelques centaines à plusieurs milliers d’euros.

 

Bon à savoir : Pour utiliser votre compte formation, il n’existe qu’un seul site officiel : moncompteformation.gouv.fr. Si vous pensez être victime d’une tentative d’arnaque, mettez fin sans tarder à la communication téléphonique, changez immédiatement le mot de passe de votre compte si vous l’avez communiqué. Si vous constatez que vous avez été inscrit à une formation à votre insu, contactez l’assistance Mon Compte Formation directement par email une fois connecté à votre espace personnel.

 

Pour vous connecter à votre compte moncompteformation.gouv.fr, vous devez saisir votre numéro de sécurité sociale et votre mot de passe associé.

Connexion à votre compte CPF

Or les escrocs peuvent récupérer ces informations personnelles selon différentes méthodes dont l’hameçonnage qui incite à communiquer des données personnelles (identité, mots de passe, numéro de téléphone…). Les escrocs peuvent également pirater le compte CPF de la victime lorsque le mot de passe est trop faible ou que certaines données ont été communiquées sur d’autres sites Internet.

Si les escrocs réussissent à mettre la main sur ces identifiants, ils auront un accès libre à votre compte personnel de formation.

Mais il existe une autre méthode de connexion, beaucoup plus sécurisée, qui vous prémunit des risques d’usurpation d’identité et peut empêcher les escrocs de se connecter librement à votre compte CPF.

 

3. L’Identité Numérique La Poste, une protection supplémentaire

Il existe une alternative plus sécurisée pour vous connecter à votre compte CPF, il s’agit de L’Identité Numérique La Poste. L’Identité Numérique La Poste est un service gratuit proposé par La Poste à toute personne de plus de 18 ans possédant une pièce d’identité française en cours de validité. L’Identité Numérique vous permet de vous connecter à plus de 900 services en ligne notamment via le portail FranceConnect.

L’Identité Numérique La Poste repose sur la combinaison unique d’un identifiant, d’une application mobile et d’un code secret. Avec L’Identité Numérique La Poste, vous bénéficiez d’une preuve d’identité reconnue et d’un moyen de connexion universel hautement sécurisé qui vous prémunit des risques d’usurpation d’identité. Vous êtes notifié à chaque tentative de connexion. C’est bien vous ? Vous validez. Vous suspectez un risque de fraude ? Vous bloquez.

L’Identité Numérique La Poste sécurise et simplifie vos démarches en ligne.

 

4. Accéder à votre CPF avec L’Identité Numérique La Poste

Afin de se connecter sur moncompteformation.gouv.fr en utilisant L’Identité Numérique La Poste (préalablement créée sur https://lidentitenumerique.laposte.fr/) vous devrez rentrer vos identifiants La Poste (email et mot de passe). Différemment, la méthode classique de connexion nécessite d’indiquer son numéro de sécurité sociale (présent sur votre carte vitale) à chaque tentative de connexion. La connexion avec L’Identité Numérique La Poste vous offre ainsi un gain de temps considérable surtout si vous n’avez pas votre carte vitale à portée de main.

Connexion avec FranceConnectConnexion avec L'Identité Numérique

L’avantage de L’Identité Numérique La Poste par rapport à la méthode classique de connexion à « Mon Compte Formation » réside dans le fait que chaque tentative de connexion doit être validée via votre smartphone avec votre code personnel.

Ouvrez votre smartphoneConfirmez la connexion

C’est donc une manipulation que vous uniquement pouvez faire. Vous pouvez également décider de bloquer la tentative de connexion si ce n’est pas vous qui essayez de vous connecter avec votre Identité Numérique. C’est une manière très sécurisée de bloquer les tentatives de fraude ou d’escroquerie à la formation.

Si vous n’avez pas encore votre Identité Numérique La Poste, rendez-vous sur https://lidentitenumerique.laposte.fr/ pour créer la vôtre. C’est gratuit et rapide.

 

Pour conclure, il est toujours conseillé de redoubler de vigilance lors de votre navigation sur internet. Pour éviter les escroqueries au Compte Personnel de Formation, ne donnez jamais vos identifiants CPF, ils vous sont propres et personnels. Les parrainages, les offres d’emploi conditionnées à l’utilisation de votre CPF ou toute autre sollicitation sont des pratiques frauduleuses. Il faut également retenir que l’usage d’une Identité Numérique est toujours utile pour prévenir les risques d’usurpation d’identité et d’escroqueries au CPF.

 

Créer gratuitement mon Identité Numérique La Poste en quelques clics

Retour

Les salons de la rentrée d’AR24

Les salons de la rentrée d’AR24

Au mois de septembre 2021, vous retrouverez AR24 un peu partout en France à l’occasion de plusieurs évènements.

Sommaire :

  1. Le Forum International de la Cybersécurité (FIC)
  2. Le Forum de l’Union des Syndicats de l’Immobilier (UNIS DAY)
  3. Le 117ème Congrès des Notaires de France
  4. Le Salon H’Expo

 

FIC 2021

1. Le Forum International de la Cybersécurité (FIC)

Du 7 au 9 septembre 2021 à Lille, AR24 sera présent au Forum International de la Cybersécurité (FIC) à côté d’autres solutions Docaposte.

Le FIC est l’événement de référence en Europe en matière de sécurité et de confiance numérique. Son originalité est de mêler un forum favorisant la réflexion et l’échange au sein de l’écosystème européen de la cybersécurité, avec un salon dédié aux rencontres entre acheteurs et fournisseurs de solutions de cybersécurité.

Retrouvez sur le stand Docaposte différentes solutions de confiance notamment sur l’identification, les transactions sécurisées, la conservation et l’archivage. Seront présents des acteurs du numérique comme L’Identité Numérique, Maileva, Certinomis et AR24.

 

UNIS DAYS

2. Le Forum de l’Union des Syndicats de l’Immobilier (UNIS DAY)

AR24 sera présent le 9 septembre 2021 à Paris pour cette 9ème édition du forum, au CESE, 9 place d’Iéna, 75775 Paris Cedex 16.

Ce Forum organisé par l’Union des Syndicats de l’Immobilier (UNIS) est le rendez-vous annuel des Administrateurs de biens et de leurs partenaires en Ile-de-France.

Si vous êtes un membre de l’UNIS, vous pourrez donc retrouver AR24 lors de ce forum. Cette journée est dédiée à la rencontre entre adhérents et partenaires, vous pourrez y retrouver des conférences inspirationnelles et des partages de bonnes pratiques des professionnels de l’immobilier.

Cette année, les conférences porteront sur les leviers de performances des entreprises, l’actualité sur chacun des métiers, et des interventions politiques.

 

Congrès des Notaires 2021

3. Le 117ème Congrès des Notaires de France

Cette année, le 117ème congrès des Notaires se déroule à Nice du 23 au 25 septembre 2021 ; vous retrouverez AR24 et sa lettre recommandée électronique aux côtés de la signature électronique de Docaposte.

L’Association du Congrès des Notaires de France consacre sa 117e édition en 2021 à la révolution numérique. Le Congrès de cette année invite à confronter les défis que la révolution numérique fait peser sur le droit, autour du travail de trois commissions.

Les Notaires faisant partie des utilisateurs historiques d’AR24 pour leurs envois de lettre recommandée électronique, vous retrouverez naturellement nos équipes durant ces 3 jours lors du congrès.

 

Salon H'Expo

4. Le Salon H’Expo

Du 28 au 30 septembre à Bordeaux, AR24 sera présent sur le stand La Poste aux côtés de La Banque Postale, de la BSCC, et de Digiposte.

Adossé au Congrès de l’Union sociale pour l’habitat, le Salon H’Expo est l’événement national dédié aux professionnels de l’habitat : décideurs des secteurs privés et publics du logement social, organismes Hlm, congressistes, élus, industriels du bâtiment, etc.

Bénéficiant d’un accès gratuit à tous les professionnels, le Salon H’Expo est une opportunité stratégique pour les acteurs économiques et sociaux de présenter leur offre et de s’informer sur le marché Hlm.

Lors de l’événement, les visiteurs pourront découvrir les nouveaux services et innovations du Groupe La Poste et participer aux échanges et débats organisés sur le stand. Parmi les produits et services proposés : les solutions de financements et services bancaires dédiés aux bailleurs sociaux par La Banque Postale ; la boîte aux lettres numérique, intelligente et sécurisée, Digiposte ; ou encore AR24 avec la lettre recommandée électronique.

 

Les équipes d’AR24 sont impatientes de vous retrouver sur ces évènements, salons, et congrès, pour échanger sur différents points tels que la sécurisation des échanges numériques ou sur les législations qui entourent la lettre recommandée électronique.

Retour

Mairies : comment répondre simplement aux demandes des administrés ?

Mairies : comment répondre simplement aux demandes des administrés ?

Qu’il s’agisse d’une demande pour la réalisation de travaux comme d’un litige, les mairies reçoivent de nombreux courriers des administrés auxquels elles se doivent parfois de répondre en respectant un certain délai. Face à l’affluence des demandes, il existe un moyen de répondre simplement aux demandes formulées en réalisant des économies et en gagnant du temps. La lettre recommandée électronique permet en effet aux collectivités de traiter les demandes réalisées et d’y apporter une réponse.

Sommaire :

  1. Qu’est-ce qu’une lettre recommandée en ligne ?
  2. Pourquoi opter pour la lettre recommandée électronique en mairie ?

 

1. Qu’est-ce qu’une lettre recommandée en ligne ?

La LRE ou Lettre Recommandée Électronique est un courrier recommandé qui est envoyé de manière dématérialisée. L’expéditeur télécharge son fichier sur le site d’un service agréé et entre son adresse e-mail ainsi que celle de son destinataire.

Une fois l’identité de l’expéditeur vérifiée, une notification est adressée au destinataire pour lui faire savoir qu’une lettre recommandée électronique lui a été adressée. Il peut alors choisir soit de l’accepter, soit de la refuser, soit de l’ignorer. S’il l’accepte, son identité sera elle aussi vérifiée et il pourra alors connaitre l’identité de l’expéditeur et le contenu de la lettre. S’il la refuse, il n’aura pas connaissance ni de l’identité de l’expéditeur ni du contenu de la lettre et l’expéditeur recevra une preuve de refus. S’il l’ignore, il recevra plusieurs relances de notifications et sans réponse de sa part, l’expéditeur recevra une preuve de négligence.

La lettre recommandée électronique peut tout à fait être utilisée pour remplacer une lettre recommandée papier depuis le 1er janvier 2019 et elle aura donc la même valeur juridique que cette dernière. Les particuliers comme les entreprises, mais aussi les collectivités, peuvent donc tout à fait opter pour la lettre recommandée électronique à la place de la lettre recommandée papier.

 

2. Pourquoi opter pour la lettre recommandée électronique en mairie ?

Pour faire face à l’affluence des demandes envoyées par les administrés, les mairies disposent généralement de peu de moyens et manquent bien souvent aussi de personnel pour pouvoir traiter tous les courriers en temps et en heure. La lettre recommandée électronique a certains avantages par rapport à la lettre recommandée classique qui pourrait bien faire toute la différence afin de prendre en charge les demandes des administrés.

Tout d’abord, la lettre recommandée électronique ne nécessite ni papier, ni matériel d’impression, ni acheminement ce qui peut représenter de véritables économies pour une mairie et également la possibilité de minimiser son impact écologique. Toutes les lettres recommandées électroniques sont envoyées depuis un ordinateur et les dépenses peuvent ainsi être limitées pour traiter les demandes qui nécessitent une réponse par courrier avec accusé de réception.

Par ailleurs, la LRE permet également de gagner un temps précieux dans le traitement des demandes puisque le processus peut être largement simplifié. En effet, le gain de temps pour effectuer l’envoi d’une lettre recommandée électronique est considérable ce qui permet de traiter les demandes envoyées par les administrés avec plus d’efficacité et ainsi d‘éviter les dépassements de délais.

Dans un deuxième temps, il peut même être envisagé de proposer aux administrés d’envoyer eux aussi leurs demandes par le biais d’une LRE ce qui permettra d’autant plus de limiter l’utilisation de papier et l’impact écologique que peut avoir l’acheminement de courrier. La LRE est donc une solution très intéressante à mettre en place en mairie pour communiquer avec les administrés et aura la même valeur juridique qu’une lettre recommandée avec accusé de réception classique. Elle peut donc tout à fait être utilisée pour l’envoi de courriers officiels et répondre à des demandes telles que par exemple l’attribution de permis de construire et bien d’autres encore.

 

inscription ar24

Retour

Les avantages de L’Identité Numérique La Poste

Les avantages de L’Identité Numérique La Poste

Le développement de la dématérialisation des échanges et des démarches administratives nécessite que la vérification de l’identité numérique des citoyens garantisse la sécurité et la protection des données personnelles. Par définition, une identité électronique permet de prouver qu’on est bien la personne que l’on prétend être lors d’un processus de vérification d’identité à distance. Bien entendu, tout cela est possible avec L’Identité Numérique La Poste. En voici les principaux avantages.

Sommaire :

  1. L’identification auprès de centaines de services en ligne via le portail FranceConnect
  2. La lutte contre le risque d’usurpation d’identité sur internet
  3. Accuser réception de ses lettres recommandées électronique AR24

 

1. L’identification auprès de centaines de services en ligne via le portail FranceConnect

L’objectif principal de L’Identité Numérique est de simplifier les parcours utilisateurs en ligne en permettant aux internautes de ne pas avoir à mémoriser différents identifiants et mots de passe à chaque fois qu’ils souhaitent accéder à un service. C’est donc pour cela que grâce à L’Identité Numérique vous avez aujourd’hui accès à plus de 900 services en ligne via le portail FranceConnect.

Auparavant, pour chaque besoin d’identification, il fallait à chaque fois créer un nouveau compte et donc retenir une liste à rallonge de login et de mots de passe associés comme par exemple :

  • un login / mot de passe pour faire votre carte grise de véhicule,
  • un login / mot de passe pour déclarer vos impôts,
  • etc.

 

Avec une forte volonté de simplifier au quotidien les démarches d’identification des utilisateurs sur internet, L’Identité Numérique se positionne aujourd’hui comme un « facilitateur ». Plus besoin de retenir une liste de mot de passe toujours plus longue : avec L’Identité Numérique La Poste vous n’avez qu’un seul identifiant (mail + mot de passe) à retenir pour pouvoir vous authentifier facilement auprès de plusieurs centaines de services en ligne.

 

2. La lutte contre le risque d’usurpation d’identité sur internet

Le risque d’usurpation d’identité est également évité grâce à un système d’authentification forte. L’Identité Numérique La Poste est la première identité électronique attestée conforme en France au niveau de garantie substantiel du règlement européen eIDAS par l’ANSSI. Cela signifie que le degré de sécurité et de confiance a été vérifié et que les Français peuvent effectuer leurs démarches en ligne en toute confiance.

À chaque tentative de connexion vous êtes notifié sur votre smartphone, à vous ensuite de confirmer la connexion (si vous voulez accéder à un service en ligne) ou de la bloquer (si ce n’est pas vous qui essayez de vous connecter) ; vous permettant ainsi de prévenir tout risque d’usurpation d’identité.

Ainsi, vous luttez efficacement et prévenez les risques de fraude identitaire ou encore l’utilisation frauduleuse de votre identité numérique personnelle pour souscrire à des services financier, d’assurance, et autre, en ligne.

Si ce genre de problématique ne cesse d’augmenter en France, La Poste avec son Identité Numérique 100% gratuite vous propose une solution efficace et simple d’utilisation. Il n’y a pas de conditions supplémentaires que de détenir un titre d’identité valide en France (CNI, passeport ou titre de séjour), être majeur et avoir un smartphone compatible pour pouvoir créer votre Identité Numérique.

 

3. Accuser réception de ses lettres recommandées électronique AR24

Depuis juin 2021, L’Identité Numérique la Poste vous permet d’accuser réception de vos lettres recommandées électroniques (LRE). D’ordinaire -pour accuser réception d’une LRE- les destinataires devaient s’identifier grâce à l’identification visuelle à distance ; à cette méthode d’identification s’ajoute donc L’Identité Numérique La Poste qui apporte une suppression de délai des vérifications d’identité effectuées par vidéo selfie (vérifications réalisées par un opérateur humain habilité).

L’Identité Numérique La Poste vient donc enrichir le choix du destinataire dans son identification, en plus d’être facile, fiable et rapide d’utilisation, elle simplifie le parcours utilisateur. Avec cette méthode d’identification vous pouvez accuser réception de votre LRE en moins d’une minute, c’est un gain de temps non-négligeable pour les destinataires !

 

Pour conclure, grâce à L’Identité Numérique vous pouvez :

  • Vous connecter à des centaines de sites facilement et rapidement grâce à un identifiant unique, via le portail FranceConnect.
  • Réduire les risques d’usurpation d’identité. Vous êtes notifié à chaque tentative de connexion et vous pouvez soit valider soit bloquer la demande de connexion.

 

La création d’une Identité Numérique La Poste est simple, rapide et gratuite, alors n’hésitez pas à en créer une directement sur lidentitenumerique.laposte.fr pour bénéficier de tous ses avantages.

 

Créer gratuitement mon Identité Numérique La Poste en quelques clics

Retour

Envoyez vos notifications d’intention de vente d’un local commercial par LRE

Envoyez vos notifications d’intention de vente d’un local commercial par LRE

Le droit de préemption, introduit par la loi Pinel, offre au locataire d’un bail commercial, une priorité d’achat sur la vente du local dont il est locataire. En effet, ce droit d’ordre public, impose au bailleur du local commercial en cas d’intention de vente, d’informer en priorité son locataire. Ainsi, grâce à ce droit, le locataire jouira de toutes les modalités de la vente avant tout autre potentiel acquéreur.

À travers cet article, nous verrons :  quel est le contenu et la forme de la notification, de quel délai jouit le locataire pour répondre à l’offre d’achat, quelles sont les sanctions auxquelles le bailleur s’expose en cas de non-respect de ce droit de préférence, puis comment et pourquoi envoyer l’offre de vente par LRE.

Sommaire :

  1. Les caractéristiques du droit de préemption et de la notification du bailleur
  2. Réalisation de la vente
  3. Les sanctions auxquelles s’expose le bailleur en cas de non-respect du droit de préemption
  4. Pourquoi recourir à la LRE pour vos notifications d’intention de vente ?

 

1. Les caractéristiques du droit de préemption et de la notification du bailleur

a. L’obligation d’information

En cas d’intention de vente d’un local commercial, le bailleur est dans l’obligation d’informer en priorité son locataire. En effet, selon le droit de préemption, le bailleur est tenu de communiquer en priorité à son locataire toutes les informations relatives à son projet de vente à savoir : le prix et les conditions de vente.

Concernant la date à laquelle le bailleur doit informer son locataire de son intention de vente, elle est libre ; toutefois, le locataire doit obtenir l’information avant toute autre personne, c’est-à-dire avant le dépôt d’une annonce de vente par exemple.

 

b. Les modalités et le contenu de la notification

L’information remise par le bailleur à son locataire doit respecter certaines conditions de forme et de contenu pour être valide. En effet, pour être légale, l’information d’intention de vente du bailleur doit tout d’abord être remise soit par LRAR soit par LRE (lettre recommandée électronique) ou directement en main propre contre récépissé ou émergement du locataire.

S’agissant du contenu de la notification, il doit, dans un premier temps, faire figurer les 4 premiers alinéas de l’article L.145-46-1 du Code de commerce, qui rappellent les conditions sine qua non pour que la notification soit valide puis mentionner le prix (sans frais d’agence / notaire inclus) et les conditions de vente.

En cas de non-respect de ces modalités de forme et de contenu, la notification du bailleur est considérée comme nulle. À l’inverse, une notification donnée en bonne et due forme, vaut une offre de vente pour le locataire.

Bon à savoir : Si le vendeur décide ultérieurement de vendre son local à des conditions ou à un prix plus avantageux pour l’acquéreur, il a l’obligation d’informer en priorité son locataire de ces nouvelles conditions de vente. Cette nouvelle information, prendra la forme d’une deuxième notification et sera soumise aux mêmes modalités de forme et de contenu que la première pour être valide juridiquement.

 

c. Les délais de réponse dont dispose le locataire

Le locataire d’un local commercial qui reçoit une offre de vente de la part de son bailleur doit manifester son accord ou son refus dans un délai précis. En effet, ce dernier dispose d’un mois à compter de la réception de l’offre pour donner sa réponse au propriétaire. La réponse du locataire devra être remise soit par LRAR ou LRE ou directement en main propre contre récépissé ou émergement du bailleur.

En cas d’acceptation du locataire, l’offre prend effet (la vente est donc réalisée). Dans le cas contraire, le bailleur est libéré de son obligation, et peut alors accepter d’autres offres d’achat.

 

d. Les exceptions au droit de préemption

Selon le type de vente, le droit de préemption du locataire d’un local commercial peut ne pas s’appliquer.

Voici les ventes qui excluent le droit de préemption :

  • Vente unique de locaux commerciaux distincts ;
  • Vente unique de plusieurs locaux d’un ensemble commercial ;
  • Vente globale d’un immeuble comprenant des locaux commerciaux ;
  • Vente d’un local appartenant à l’époux(se) du bailleur ou à un descendant / ascendant du bailleur ou de son époux(se).

2. Réalisation de la vente

À la suite de l’acceptation de l’offre de vente du bailleur, la vente doit s’effectuer dans un délai de 2 mois à compter de la réception par le bailleur de la réponse favorable de son locataire. Toutefois, le locataire peut parfois avoir besoin de recourir à un prêt bancaire pour réaliser son achat. Dans ce cas, on dit que le locataire accepte la vente « sous condition ». En effet, le locataire accepte l’offre de vente à condition qu’il puisse bénéficier d’un prêt pour l’acquisition. Pour pouvoir bénéficier de la vente « sous condition », le locataire doit l’indiquer dans sa lettre d’acceptation. Enfin, la vente « sous condition » doit se réaliser dans un délai de 4 mois à compter de la réception par le bailleur de l’offre d’achat de son locataire.

Attention : il est important de noter qu’en cas de non-respect de ces délais, l’offre de vente et l’offre d’achat sont considérées comme caduques au regard de la loi.

Bon à savoir : L’acte définitif de vente doit obligatoirement s’effectuer devant un notaire.

 

3. Les sanctions auxquelles s’expose le bailleur en cas de non-respect du droit de préemption

Si le bailleur ne respecte pas le droit de préemption de son locataire, en concluant une promesse de vente avec un tiers sans en informer son locataire en priorité, la promesse est réputée nulle au regard de la loi. Toutefois, il est important de noter qu’il s’agit d’une nullité relative. En effet, seul le locataire pourra intenter une action en nullité contre l’acte de vente auprès des tribunaux.

 

4. Pourquoi recourir à la LRE pour vos notifications d’intention de vente ?

Strict équivalent juridique de la LRAR papier, la LRE (lettre recommandée électronique) est tout à fait indiquée pour les cas d’usages comme la notification d’intention de vente 100% dématérialisée. La LRE offre de nombreux avantages à ceux qui décident de l’utiliser.

La LRE permet de bénéficier des preuves de dépôt / d’envoi, de réception, de refus ou de négligence. Aussi, l’ensemble des preuves à savoir le contenu de la LRE, les pièces jointes puis la preuve de réception, seront intégralement conservées sur nos serveurs sécurisés. Cela vous permet d’avoir accès à toutes vos preuves en seulement quelques clics ; particulièrement utile en cas de litige.

Economique, la LRE jouit d’un tarif unique. Ainsi, avec un tarif de 3,49€ HT* vous bénéficiez de la conservation des preuves et de contenus ; et de la possibilité de joindre jusqu’à 256 Mo de fichiers.

Rapide, la LRE vous permet de faire courir vos délais légaux rapidement puisqu’étant digitale, aucun délai d’acheminement est à prévoir. Aussi, pratique, la LRE peut être envoyée depuis votre ordinateur en seulement quelques clics. Il en sera de même pour le destinataire qui n’aura qu’à s’identifier pour accéder au contenu de son courrier. En effet, grâce à notre moyen d’identification à distance, l’expéditeur est assuré d’envoyer son courrier à la bonne personne.

Enfin, conçue pour simplifier les démarches administratives de certains domaines d’activité dont l’immobilier fait partie, la LRE permet aux professionnels qui l’adoptent de soulager les flux documentaires qu’ils supportent, tout en conservant des preuves opposables devant un tribunal.

 

*tarif en vigueur le 16/07/2021

 

inscription ar24

Retour

Revendiquer par LRE un bien meuble détenu par une entreprise en faillite, est-ce possible ?

Revendiquer par LRE un bien meuble détenu par une entreprise en faillite, est-ce possible ?

Le propriétaire d’un bien meuble corporel ou incorporel (mobilier, équipement, fonds de commerce, logiciel…) situé entre les mains d’une entreprise soumise à une procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire, peut revendiquer la propriété de ce bien. Cette action en revendication suppose de respecter une procédure stricte prévue par le Code de commerce. Dans ce cadre, est-il possible d’utiliser une lettre recommandée électronique ? Réponses.

Sommaire :

1. Revendication d’un bien meuble : de quoi s’agit-il ?

L’action en revendication protège le droit de propriété. Il s’agit d’une action judiciaire par laquelle une personne ou une entreprise réclame à une autre la chose dont elle se déclare propriétaire. En vertu de l’article 2276 du Code civil, la propriété d’un meuble est présumée appartenir à son possesseur. Cependant, le propriétaire peut prouver que le transfert de propriété n’a pas eu lieu. C’est le cas notamment lorsque le prix du bien meuble n’a pas été payé par une entreprise placée sous procédure collective.

Dans le cadre d’une procédure collective, le revendiquant dispose d’un délai de trois mois à compter de la publication du jugement d’ouverture au BODACC (Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales) pour revendiquer son bien (cf : article L. 624-9 du Code du commerce). Passé ce délai, le bien sera alors vendu au profit de l’ensemble des créanciers.

En cas de refus de l’administrateur judiciaire ou du liquidateur d’accorder le bien meuble dans un délai d’un mois à compter de la réception de la demande, le revendiquant doit saisir le juge-commissaire. Cette saisine doit intervenir dans le mois suivant la réception de la réponse. À défaut, le propriétaire ne peut plus revendiquer son bien meuble.

Exception : le propriétaire d’un bien meuble dont le contrat a fait l’objet d’une publicité (contrat de crédit-bail, contrat de location, contrat de vente avec clause de réserve de propriété…) peut réclamer la restitution de ce dernier en s’adressant à l’administrateur ou, à défaut, directement au débiteur et n’est soumis à aucun délai. On parle alors d’action en restitution (cf : article L. 624-10 du Code de commerce).

2. Lettre recommandée électronique : une solution pour revendiquer un bien meuble

Pour effectuer sa demande, le propriétaire du bien meuble doit compléter et signer le formulaire de revendication mis à disposition par le greffe du tribunal de commerce. Le revendiquant doit également fournir la preuve de l’existence « en nature » du bien dans l’inventaire de l’entreprise (si ce dernier existe) à la date d’ouverture de la procédure collective. L’action en revendication est possible si le bien n’a pas été transformé. Plus précisément, si ce dernier a été assemblé ou incorporé à un autre bien et que la séparation est possible sans causer de dommage, la revendication reste toujours possible.

Enfin, il doit bien entendu être en mesure de prouver qu’il est effectivement propriétaire du bien meuble concerné. Pour cela, il est nécessaire d’attacher à sa demande de revendication le contrat ou encore le titre de propriété applicable.

Bon à savoir : la demande de revendication est payante. Comptez environ 70 euros pour réaliser votre démarche.

Une fois le formulaire complété, le revendiquant doit adresser sa demande :

  • à l’administrateur judiciaire, ou à défaut, au débiteur, avec une copie adressée au mandataire judiciaire en cas de procédure de sauvegarde ou de redressement judiciaire ;
  • au liquidateur avec copie au mandataire judiciaire en cas de liquidation judiciaire.

Il doit obligatoirement utiliser un courrier recommandé avec accusé de réception. Pour cela, vous pouvez parfaitement utiliser un courrier recommandé 100% dématérialisé. Depuis le 1er janvier 2019, la loi française considère en effet la LRE eIDAS comme strictement équivalente au courrier recommandé papier avec accusé de réception (LRAR). Elle peut donc être utilisée dans toutes les procédures nécessitant l’envoi d’un courrier recommandé.

3. Revendication de bien meuble : pourquoi utiliser une LRE ?

Parfaitement fiable, la lettre recommandée électronique vous permet de conserver pendant 10 ans toutes les informations relatives à votre revendication : date du dépôt et de l’envoi de votre courrier, date de réception, le cas échéant, preuve du refus ou de la non-réclamation de votre recommandé. La LRE qualifiée va même plus loin puisqu’elle certifie le contenu de votre demande. Elle dispose donc d’une force probante sans failles et vous protège en cas de litige.

Elle est également rapide puisqu’elle vous permet de supprimer les délais d’acheminement. En quelques minutes, le liquidateur ou l’administrateur peut accéder à votre revendication.

Enfin, quel que soit le nombre de documents transmis, la LRE eIDAS qualifiée coûte 3,49€ HT*, soit 2 à 5 fois moins cher que son équivalent postal. Pour ce tarif, vous pouvez envoyer jusqu’à 256 Mo de pièces jointes, ce qui correspond à plusieurs milliers de pages électroniques.

Vous souhaitez lancer votre action en revendication d’un bien meuble ? Créez dès à présent votre compte AR24 et envoyez votre formulaire par courrier recommandé électronique.

 

*Tarif en vigueur au 28 juillet 2021

Retour

Marchés publics : puis-je notifier en LRE un contrat signé électroniquement ?

Marchés publics : puis-je notifier en LRE un contrat signé électroniquement ?

La dématérialisation de la commande publique dans le cadre d’un marché public est une vaste réforme entrée en vigueur en 2018. Elle permet aux acteurs dans ce domaine d’échanger des documents et de communiquer via une plateforme en ligne. L’ensemble est entièrement sécurisé afin d’optimiser tous les échanges.

Dans ces circonstances, il est nécessaire de savoir s’il est possible de notifier via une lettre recommandée électronique (LRE) un contrat signé grâce à la signature électronique. Les questions sont fréquentes lorsqu’il s’agit de se conformer à la réforme de la dématérialisation dans le domaine des marchés publics. Voici ce qu’il faut retenir sur le sujet pour être au point.

Sommaire :

  1. La valeur de la signature électronique dans le cadre d’un marché public
  2. Les avantages de la lettre recommandée électronique (LRE)

 

1. La valeur de la signature électronique dans le cadre d’un marché public

Depuis la réforme de la commande publique portant sur la dématérialisation, il est possible de signer électroniquement des documents. La signature électronique possède la même valeur juridique qu’une signature sous un format papier réalisée à la main.

Cette solution est importante pour se conformer parfaitement à l’obligation de dématérialisation imposée par la loi. Celle-ci permet donc d’obtenir la garantie de l’intégrité du document signé puisque celui-ci continue son transit de façon numérique sans avoir besoin d’être imprimé puis scanné. Il faut noter qu’il n’y a pas d’obligation dans les textes concernant la signature à caractère électronique. Néanmoins, cette solution est fortement encouragée au cours des procédures.

Pour signer électroniquement un document lors d’une commande publique dans le cadre d’un marché public, il faut se munir de quelques équipements :

  • Un certificat de signature électronique installé sur l’ordinateur concerné
  • Un outil de signature

 

2. Les avantages de la lettre recommandée électronique (LRE)

Dans le cadre d’un marché public, il faut notifier plusieurs décisions. Si le montant de ce marché est supérieur à 40 000 euros HT, il est obligatoire de notifier ces décisions par voie électronique. En effet, la lettre recommandée électronique assure une sécurité concernant la preuve de la date de réception du courrier électronique.

Pour cela, il est donc tout à fait possible de répondre par lettre recommandée électronique (LRE).

L’envoi de ces documents par la lettre recommandée électronique présente de nombreux avantages :

  • Le gain de temps. La notification par courrier électronique est simple et rapide. En quelques clics sur AR24 les courriers sont envoyés aux destinataires concernés. Les expéditeurs sont informés de toutes les étapes pour suivre sereinement le respect des délais légaux particulièrement importants dans les marchés publics (date d’envoi, date de réception, date d’ouverture du courrier). En effet, il arrive que le destinataire néglige l’ouverture de son courrier. Dans ce cas, l’expéditeur est informé de son inaction pour réagir le cas échéant.
  • La sécurité juridique. AR24 est le premier prestataire achemineur de LRE qualifiées en France. Les LRE acheminées par AR24 sont strictement équivalentes aux courriers recommandés papier. En plus, la procédure permet de vérifier l’identité des parties (expéditeur et destinataire) lors de l’échange des documents.

 

Ainsi, la dématérialisation des échanges dans le cadre de la commande publique est une réforme imposante, mais particulièrement efficace lorsque les bons outils sont utilisés par les acteurs concernés. Elle leur permet de sécuriser tous les échanges pour atteindre plus rapidement leurs objectifs. Au cours de toutes ces procédures, la notification par LRE est une solution pratique à adopter pour les contrats signés en amont de façon électronique, afin de gagner du temps et surtout d’avancer sereinement sur les prochaines étapes.

 

inscription ar24

Retour

Comprendre la dématérialisation des échanges dans le cadre des marchés publics

Comprendre la dématérialisation des échanges dans le cadre des marchés publics

La réforme de la commande publique impose une dématérialisation des échanges entre les acteurs dans le domaine des marchés publics. Il est alors nécessaire de comprendre ses conséquences afin de pouvoir se conformer à ces nouvelles obligations. L’investissement dans de nouveaux outils est souvent nécessaire. Par exemple, cette dématérialisation nécessite l’utilisation de solutions numériques sécurisées pour transmettre l’ensemble des documents entre les acteurs lors de la conclusion d’un marché public. Que faut-il retenir de cette réforme ? Voici ce qu’il faut savoir !

Sommaire :

  1. Les principes de la réforme de la dématérialisation dans le domaine des marchés publics
  2. Le profil d’acheteur : une obligation liée à la dématérialisation des marchés publics
  3. Les avantages de la plateforme pour la dématérialisation des échanges

 

1. Les principes de la réforme de la dématérialisation dans le domaine des marchés publics

Lors d’une passation dans le cadre d’un marché public, il est nécessaire depuis le 1er octobre 2018 de transmettre tous les documents de façon dématérialisée. Cette nouvelle obligation est nécessaire lors de plusieurs étapes :

  • La mise à disposition des documents de la consultation
  • La réception des candidatures et des offres
  • Les échanges concernant toutes les questions et les réponses entre les acteurs
  • La notification des décisions

 

Il faut noter que la signature électronique n’est pas obligatoire. Cependant, si la signature se fait de façon manuscrite, il est obligatoire de transmettre le document par voie électronique. Dans ce cas, le papier doit être scanné.

 

2. Le profil d’acheteur : une obligation liée à la dématérialisation des marchés publics

La réforme du droit de la commande public impose la transmission d’informations via une plateforme appelée profil d’acheteur. C’est par ici que les documents et les échanges entre les acteurs s’effectuent. Toutes les procédures sont centralisées et assurées de façon électronique. Les documents n’ont plus besoin d’être imprimés. La consultation peut se faire de la part des entreprises et des candidats.

Pour obtenir un profil d’acheteur, il faut :

  • S’équiper de la plateforme lorsque de nombreux marchés sont passés dans l’année à un montant supérieur à 40 000 euros.
  • S’équiper avec d’autres acteurs afin de coupler les investissements.
  • S’équiper de façon temporaire et uniquement au moment du besoin.

 

Il faut noter que l’objectif de cette réforme est de simplifier et d’optimiser les échanges entre les établissements publics et les entreprises. Toutes les étapes s’effectuent en toute sécurité au même endroit.

 

3. Les avantages de la plateforme pour la dématérialisation des échanges

Regrouper tous les documents lors d’une commande de marché public est une solution particulièrement intéressante pour les acteurs dans le domaine.

 

a. Une sécurité optimale pour les échanges dans le domaine des marchés publics

Il est indispensable d’assurer la sécurité juridique des échanges. Tous les documents transitent par l’intermédiaire de la plateforme pour optimiser les échanges.

Il faut aussi noter que cette dématérialisation obligatoire concerne uniquement les gros marchés. En effet, ceux qui ne passent pas la barre des 40 000 euros ne sont pas concernés par cette obligation. Au départ, ce seuil était fixé à 25 000 euros et il a été relevé à 40 000 euros depuis le 1er janvier 2020 (article R.2122-8 du code de la commande publique).

 

b. Un allégement des démarches administratives

Les procédures administratives dans le cadre de la commande publique sont contraignantes et lourdes. Il faut se soustraire à des règles importantes et suivre des délais précis. La dématérialisation permet de simplifier toutes ces formalités. Il est possible d’inclure la signature électronique dans le cadre des marchés publics. Il est aussi possible d’envoyer des lettres recommandées électroniques. Ces deux outils possèdent la même valeur juridique que leurs homologue papier. Une solution idéale pour alléger considérablement les obligations administratives qui pèsent sur les acteurs dans le cadre de la commande publique.

De façon concrète, avec la lettre recommandée électronique les entreprises n’ont plus à payer les frais d’affranchissement lors de l’envoi de document sous une forme papier. De plus, elles n’ont plus besoin de se déplacer pour déposer leurs offres.

 

inscription ar24

Retour

Puis-je bénéficier d’indemnité d’éviction en cas de refus de renouvellement de mon bail commercial ?

Puis-je bénéficier d’indemnité d’éviction en cas de refus de renouvellement de mon bail commercial ?

Dans le cadre d’un bail commercial, le bailleur a le droit de refuser le renouvellement du bail ou d’exercer son droit de reprise. Toutefois, ce refus doit être justifiable et en principe faire l’objet d’un dédommagement. Ce dédommagement prend la forme d’une indemnité d’éviction, qui est censée couvrir la valeur du droit au bail. Cependant, en cas de motif grave et légitime du locataire, le bailleur n’est plus contraint de verser d’indemnité d’éviction en cas de refus de renouvellement du bail commercial.

Sommaire :

  1. Dans quels cas, le bailleur peut-il refuser le versement d’indemnité d’éviction ?
  2. Quelle procédure doit suivre le bailleur pour refuser le versement de l’indemnité d’éviction ?

 

1. Dans quels cas, le bailleur peut-il refuser le versement d’indemnité d’éviction ?

a. Le locataire ne détient pas l’immatriculation requise

Dès l’instant où le locataire ne remplit pas les conditions exigées pour bénéficier du statut des baux commerciaux, le bailleur peut refuser le versement de l’indemnité d’éviction, sauf clauses contraires prévues dans le contrat.

 

Le contrat de bail ne prévoit aucune clause particulière

Si le locataire n’est pas immatriculé au RCS lors de la délivrance du congé alors il peut se voir refuser tout droit au renouvellement du bail commercial et au versement d’une indemnité. En effet, si le locataire ne détient pas le statut des baux commerciaux, il ne remplit pas les conditions exigées pour bénéficier du droit au renouvellement du bail et de la compensation financière. Aussi, si le bailleur a tout d’abord offert le renouvellement ou le paiement d’une indemnité d’éviction à son locataire, il peut par la suite se rétracter si les conditions d’application ne sont pas respectées. Cela est également valable, si le bailleur avait eu connaissance du défaut d’immatriculation de son locataire lors de la délivrance du congé.

 

Le contrat de bail détient le statut des baux commerciaux

En principe, la détention de l’immatriculation au RCS par le locataire est obligatoire pour que le bail bénéficie du statut des baux commerciaux et qu’il puisse ainsi percevoir une indemnité d’éviction en cas de refus de renouvellement de son contrat. Toutefois, dans certains cas, le bail peut prévoir des dispositions contraires et être soumis au statut des baux commerciaux bien que le locataire ne remplisse pas toutes les conditions requises. Ainsi, puisque le bail le prévoit, le locataire jouira de son droit à une indemnité d’éviction même s’il n’est pas immatriculé au RCS lors de la délivrance du congé.

 

b. Le locataire jouit d’un local équivalent

Dans le cadre d’un bail commercial, le bailleur peut proposer au locataire d’occuper un nouveau local comparable au local actuel. En effet, ce nouveau local doit répondre à tous ses besoins et être situé à proximité du local courant. Pour ce faire, le bailleur doit donner congé en décrivant scrupuleusement le local de substitution proposé au locataire. Ce dernier, disposera alors d’un délai de 3 mois pour répondre. A noter : le local de remplacement doit exister lorsque le congé est délivré. En effet, proposer un local en cours de construction, bien qu’il réponde à tous les besoins du locataire, n’exempt pas le bailleur du paiement de l’indemnité d’éviction.

Ainsi, si le locataire accepte, il percevra une indemnité lui permettant de couvrir sa privation temporaire de jouissance à savoir sa moins-value éventuelle sur son fonds de commerce puis ses frais de déménagement/ emménagement.

c. L’existence d’un motif grave et légitime

La loi ne définit pas clairement quels motifs le bailleur peut citer pour refuser le paiement d’une indemnité d’éviction. Ainsi, il peut s’agir, de tous les manquements aux obligations définies dans le contrat de bail et commis par le locataire.

En principe, ce sont les mêmes erreurs que celles qui permettent au propriétaire d’invoquer la résiliation du bail en justice :

  • Le manque d’entretien du local ;
  • Le défaut de paiement des loyers ou des charges ou encore l’accumulation des retards dans le paiement des loyers ;
  • Le changement d’activité ou l’exercice d’une nouvelle activité, sans en avoir informé le bailleur et obtenu son consentement.
  • L’exécution de travaux sans avoir au préalable obtenu l’accord du bailleur ;
  • Sous-louer / céder le bail sans avoir obtenu l’accord du bailleur ;
  • L’inexploitation du fonds de commerce ;
  • Autres manquements tels que : violences envers le bailleur, paiement avec un chèque sans provision ou encore l’occupation d’un local ne figurant pas dans le contrat de bail.

 

En outre, le bailleur ne peut pas tirer parti d’un litige à titre personnel avec son locataire.

Il pourra uniquement évoquer des faits :

  • Survenus avant le refus de renouvellement du contrat ;
  • Survenus suite à la réponse du bailleur ou au congé donné au locataire ;
  • Survenus à l’expiration du bail ;
  • Constatés lors de l’expertise visant à fixer le montant de l’indemnité. Toutefois, dans ce cas, le bailleur devra s’adresser à son locataire.

 

d. L’état de l’immeuble

Dans le cas où l’immeuble serait insalubre et qu’un arrêté préfectoral aurait ordonné sa démolition, ou aurait interdit son occupation, le bailleur ne sera pas tenu de verser d’indemnité d’éviction malgré son refus de renouvellement du bail. Cette règle s’applique également dans le cas où l’immeuble serait jugé trop dangereux pour l’occuper. Par ailleurs, le bailleur n’a aucune obligation concernant la potentielle reconstruction de l’immeuble ou s’il se lance d’y incorporer des locaux commerciaux. Cependant, s’il choisit d’y inclure des locaux commerciaux, alors, l’ancien locataire jouira d’un droit de priorité et ce même si le bailleur envisage de les exploiter. Pour ce faire, le locataire doit à son départ ou bien 3 mois après qu’il a quitté les lieux, faire savoir à son bailleur qu’il compte se prévaloir de son droit de priorité par le biais d’un huissier.

 

2. Quelle procédure doit suivre le bailleur pour refuser le versement de l’indemnité d’éviction ?

En principe, le bailleur doit tout d’abord mettre en demeure son locataire. Pour cela, il doit lui adresser une lettre recommandée avec accusé de réception dans laquelle il précisera les faits qu’il reproche à son locataire. La lettre recommandée peut être envoyé au format papier (LRAR) ou au format électronique (LRE). Ce courrier peut être adressé soit avant ou après le congé, toutefois, il doit être remis au moins un mois avant le jugement portant sur la conformité du refus de renouvellement du bail.

Ainsi, le locataire bénéficiera d’un mois pour corriger ses erreurs.

S’il y parvient, le bailleur ne pourra plus utiliser cette faute pour justifier son refus de renouvellement et sera contraint de payer l’indemnité d’éviction.

Dans le cas contraire, le bailleur pourra invoquer le manquement à ses obligations et refuser le paiement de l’indemnité si et seulement si le tribunal juge que la faute est suffisamment importante.

L’envoi d’une mise en demeure n’est pas toujours nécessaire. En effet, si le locataire ne remplit plus les conditions légales lui permettant de bénéficier de son droit au renouvellement au bail commercial ou encore que le manquement qu’il lui ait reproché entraine une situation irréversible telle que la cession définitive de l’exploitation du fonds de commerce, alors, l’envoi d’une mise en demeure n’a plus grand intérêt. Cependant, si la cessation d’activité n’est que temporaire, alors, l’envoi d’une mise en demeure pour reprise de l’exploitation du fonds de commerce est obligatoire.

 

inscription ar24

Retour

Collectivités : Est-il possible de répondre aux demandes des administrés par LRE ?

Collectivités : Est-il possible de répondre aux demandes des administrés par LRE ?

Pour répondre aux demandes des administrés, les collectivités se doivent d’envoyer des lettres au format postal et parfois même des lettres recommandées avec accusé de réception. Une procédure qui peut nécessiter du temps et qui représente des coûts face à l’affluence des demandes. Pourtant, il existe une méthode qui permet de faciliter la prise en charge de ces demandes tout en ayant une véritable valeur juridique : la lettre recommandée électronique (LRE). Alors qu’est-ce que la lettre recommandée électronique ? Pourquoi est-elle adaptée aux collectivités pour répondre aux demandes des administrés ? Réponses !

Sommaire :

  1. Moderniser la prise en charge des demandes dans le secteur public
  2. La LRE : comment ça marche ?

 

1. Moderniser la prise en charge des demandes dans le secteur public

Pour obtenir l’aval de la mairie dans certains cas de figure, les administrés se doivent de formuler des demandes par courrier. La mairie a alors pour mission d’en prendre connaissance et d’y apporter une réponse parfois sous forme de lettre recommandée. C’est notamment le cas en ce qui concerne les demandes d’autorisation d’urbanisme que la mairie doit traiter de manière assez rapide puisqu’un délai est à prendre en compte justement pour éviter une trop longue attente pour celles et ceux qui effectuent les demandes.

En ce sens, le gouvernement a notamment prévu de faciliter le processus de demande d’autorisation d’urbanisme en créant une plateforme en ligne pour que les demandes puissent être réalisées et suivies par les administrés et les mairies de manière plus simple et rapide. À partir du 1er janvier 2022, les communes de plus de 3500 habitants se devront donc de pouvoir prendre en charge les demandes d’autorisation d’urbanisme en ligne par le biais d’un portail dédié.

Pour les communes de moins de 3500 habitants, il est également possible d’envisager l’utilisation de la lettre recommandée électronique. En effet, la lettre recommandée électronique est une manière dématérialisée d’envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception, ce qui est nécessaire pour répondre aux demandes d’urbanisme, mais aussi à d’autres demandes effectuées par les administrés. Depuis le 1er janvier 2019, la lettre recommandée en ligne peut tout à fait être utilisée pour remplacer une lettre recommandée classique et dispose de la même valeur juridique que cette dernière. Il s’agit donc d’une alternative très intéressante pour les collectivités.

 

2. La LRE : comment ça marche ?

La lettre recommandée électronique peut être utilisée directement par les collectivités qui souhaitent faire parvenir une lettre recommandée avec accusé de réception à un administré. Pour cela, il leur suffit de se tourner vers un service en ligne agréé disposant de la qualification eIDAS. Une fois l’identité de l’expéditeur vérifiée, celui-ci peut télécharger son courrier (tout format de fichier est accepté !) puis renseigner l’adresse email du destinataire ; ensuite une notification sera envoyée au destinataire afin de lui signifier qu’il a reçu une lettre recommandée électronique. Ce dernier ne peut cependant pas en connaitre le contenu, ni l’identité de l’expéditeur, avant d’avoir prouvé son identité auprès du prestataire de confiance.

Si le destinataire accepte le courrier recommandé électronique, son identité sera alors vérifiée et il pourra connaitre l’identité de l’expéditeur ainsi que le contenu de la lettre. L’expéditeur recevra alors un accusé de réception électronique. S’il le refuse, il n’aura pas d’informations supplémentaires sur ce courrier et l’expéditeur recevra une preuve de refus. S’il l’ignore, plusieurs notifications supplémentaires seront envoyées et si elles restent sans réponse, une preuve de négligence sera envoyée à l’expéditeur.

Qu’il s’agisse de gagner du temps afin de traiter plus rapidement les demandes des administrés, de réduire les coûts en évitant la consommation de papier, l’impression et les frais d’acheminement, d’opter pour un mode de communication plus respectueux de l’environnement ou encore de moderniser son processus d’interaction avec les administrés, les collectivités qui opteront pour la LRE en tireront des nombreux avantages.

 

inscription ar24

Retour

Le courrier de licenciement envoyé par LRE est-il opposable au salarié ?

Le courrier de licenciement envoyé par LRE est-il opposable au salarié ?

Lorsqu’une entreprise souhaite envoyer un courrier de licenciement à l’un de ses salariés, elle se doit de respecter une procédure bien précise. La LRE ou Lettre Recommandée Électronique peut être utilisée durant ce processus et est effectivement opposable au salarié. Alors qu’est-ce qu’une LRE ? Pourquoi peut-elle être utilisée dans le cadre de l’envoi d’une lettre de licenciement ? Quelle est la procédure à respecter ? Réponses.

Sommaire :

1. La lettre recommandée électronique, c’est quoi ?

Depuis le 1er janvier 2019, la LRE eIDAS est l’équivalent absolu d’un courrier recommandé envoyé par voie postale. Elle peut donc être utilisée pour l’envoi de courriers officiels, comme par exemple une lettre de licenciement.

AR24 est le premier prestataire d’envoi de lettres recommandée électronique avec accusé de réception. En d’autres termes, AR24 permet d’envoyer un courrier recommandé par voie électronique et de bénéficier d’un accusé de réception une fois le courrier reçu par le destinataire. L’ensemble du dispositif se doit cependant d’être proposé par un professionnel agréé qui dispose notamment de la certification eIDAS afin de pouvoir contrôler l’identité du destinataire et de l’expéditeur. Ce n’est qu’à cette condition que la Lettre Recommandée Électronique peut être utilisée pour remplacer l’envoi d’une lettre recommandée classique.

2. Pourquoi choisir la LRE pour envoyer un courrier de licenciement ?

Les entreprises qui souhaitent gagner du temps dans l’envoi de leurs courriers les plus officiels qui nécessitent l’utilisation d’une lettre recommandée auront de nombreux avantages à choisir la Lettre Recommandée Électronique. Cette dernière leur permet d’effectuer l’envoi de lettres recommandées de façon dématérialisée directement auprès des personnes concernées.

La LRE permet notamment de réduire les coûts puisqu’elle ne nécessite ni papier, ni matériel d’impression, ni transport pour pouvoir être produite et acheminée. Elle permet également un véritable gain de temps puisqu’elle peut être envoyée de manière quasi aussi instantanée qu’un e-mail, ce qui permet de ne pas avoir à attendre qu’elle soit acheminée, puis reçue et acceptée. Qui plus est, les entreprises qui s’engagent pour l’environnement auront tout intérêt à plébisciter ce mode de communication qui sera beaucoup moins polluant que la méthode traditionnelle. Ce peut être une manière supplémentaire de soigner son image et de montrer son engagement envers la planète.

Les avantages à utiliser la LRE sont donc nombreux et ils se retrouveront bien entendu lorsqu’une entreprise choisira d’envoyer ses courriers de licenciement par ce biais. Le salarié sera informé beaucoup plus rapidement de la décision de l’entreprise et la procédure de licenciement peut ainsi être accélérée. Qui plus est, l’accusé de réception électronique généré lors de la réception du courrier aura bien entendu la même valeur juridique qu’un accusé de réception par voie postale. Un courrier de licenciement envoyé par LRE est donc tout à fait opposable à un salarié.

Bon à savoir : il y a cependant une condition à respecter afin de pouvoir notifier vos salariés par LRE. Il faudra avoir obtenu leur consentement préalable, à être notifié par voie électronique dans le cadre de vos échanges officiels. Cela peut être fait en insérant une clause dans le contrat de travail par exemple.

3. Quelle procédure pour un licenciement ?

Si une entreprise peut tout à fait utiliser une LRE pour signifier sa décision de licencier un salarié, elle se doit en revanche de respecter une procédure bien précise. Le salarié doit en effet tout d’abord être convoqué à un entretien préalable, la convocation peut lui être remise par lettre recommandée ou en main propre au moins 5 jours avant la date de l’entretien pour permettre au salarié de préparer sa défense. Au moins deux jours ouvrables après l’entretien, l’employeur peut alors envoyer la lettre de licenciement au salarié en lui expliquant les motifs du licenciement.

Le motif du licenciement doit lui aussi respecter certaines règles et se doit d’être soit disciplinaire, soit pour inaptitude physique à occuper son poste (l’inaptitude doit être constaté par le médecin du travail), soit pour incompétence ou insuffisance professionnelle du salarié, soit résulter d’absences répétés ou d’une longue absence qui perturberait le fonctionnement de l’entreprise.

Retour

Qu’est-ce que la loi Elan va changer pour les collectivités de plus de 3500 habitants en 2022 ?

Qu'est-ce que la loi Elan va changer pour les collectivités de plus de 3500 habitants en 2022 ?

À partir du 1er janvier 2022, la loi Elan impose aux collectivités de plus de 3500 habitants d’être en mesure de recevoir, mais aussi de répondre aux demandes d’urbanisme par voie dématérialisée. Ce nouveau système de communication entre les collectivités et les usagers comporte en effet de nombreux avantages pour les deux parties et plusieurs solutions peuvent être envisagées pour répondre aux nouvelles réglementations de la loi Elan. Alors quels sont les avantages à opter pour un système de communication dématérialisé ? Quelles sont les solutions qui peuvent être mises en œuvre ? Réponses !

Sommaire :

  1. Les avantages des communications dématérialisées
  2. Quelles sont les solutions à mettre en place ?

 

1. Les avantages des communications dématérialisées

Si la loi Elan a été mise en œuvre et propose notamment la dématérialisation des communications en ce qui concerne les demandes d’urbanisme pour les communes de plus de 3500 habitants, c’est justement parce que ce mode de communication offre différents avantages aussi bien pour les collectivités que les usagers.

Pour les usagers, c’est un véritable gain de temps qui leur est proposé avec la possibilité de faciliter la création du dossier, mais aussi son envoi. Une assistance en ligne peut aussi être envisagée selon les collectivités, ce qui permettra de remplir son dossier plus facilement. Des économies seront réalisées notamment en ce qui concerne la reprographie et l’affranchissement. Qui plus est, plutôt que de se contenter d’une autorisation tacite et de devoir donc attendre la fin du délai réglementaire, une réponse plus rapide sera fournie aux usagers qui pourront donc voir leur projet pris en charge plus vite qu’auparavant.

Des avantages se trouveront aussi du côté des collectivités avec toute une amélioration de la prise en charge des dossiers. La conservation de ces derniers en ligne, permet de faciliter le suivi des demandes et de minimiser le temps de réponse. Certaines étapes pourront ainsi être évitées ce qui permettra un véritable gain de temps. Qui plus est, adopter un mode de communication dématérialisé est généralement plus économique.

 

2. Quelles sont les solutions à mettre en place ?

Afin d’accompagner les collectivités dans ce processus de dématérialisation des communications liées aux demandes d’urbanisme, l’État a mis en place une plateforme dédiée. Plusieurs outils vont donc pouvoir être utilisés pour que les usagers puissent déposer leur demande directement en ligne et que les collectivités puissent y répondre, mais aussi effectuer le suivi du dossier. Il y a notamment PLAT’AU pour « PLATeforme des Autorisations d’Urbanisme », AD’AU pour « Assistance aux Demandes d’Autorisation d’Urbanisme », AVIS’AU pour « Réception et traitement des demandes d’avis sur les autorisations d’urbanisme » et RIE’AU pour « Réception, Information et Echanges des Autorisations d’Urbanisme ». Ces plateformes sont donc proposées par l’État, mais il existe d’autres solutions.

Pour les collectivités qui ne seraient pas à l’aise avec ce type d’outils ou celles de moins de 3500 habitants qui souhaiteraient tout de même prendre en charge les demandes d’autorisation d’urbanisme de manière dématérialisée, la lettre recommandée électronique peut être envisagée. La lettre recommandée électronique permet en effet de disposer d’un système de communication dématérialisé qui aura la même valeur juridique que la lettre recommandée classique. Les demandes pourront ainsi être envoyées par ce biais et la collectivité pourra y apporter une réponse de la même manière en disposant d’un accusé de réception tout comme avec un courrier recommandé classique. Des économies pourront ainsi être réalisées. Qui plus est, les lettres recommandées électroniques sont conservées par AR24 durant une période allant jusqu’à 10 ans.

 

inscription ar24

Retour

Résilier un mandat de gestion locative par LRE : modèle de courrier type

Résilier un mandat de gestion locative par LRE

Le mandat de gestion locative est un contrat conclu entre un mandant, le possesseur de biens immobiliers, et un mandataire, le professionnel chargé de la gestion de ce patrimoine immobilier.  Pour être valable, le contrat de gestion locative doit comporter différentes mentions obligatoires telles que la durée du mandat puis le délai de préavis. Indispensables pour résilier le mandat de gestion, ces mentions doivent impérativement figurer dans le contrat.

Pour mettre un terme au mandat de gestion, l’envoi d’une lettre recommandée avec accusé de réception, qu’elle soit au format papier ou électronique, est nécessaire. Toutefois, l’envoi de cette lettre est soumis au respect de certaines règles. Il faut notamment attendre le terme du mandat pour le résilier, puis respecter les délais de préavis qui peuvent s’étendre de 1 à 3 mois. Aussi, il est important de noter que le gestionnaire est tenu d’avertir le mandant de l’échéance du contrat 3 mois avant le début de la période de préavis. Ainsi, le propriétaire des biens immobiliers, pourra bénéficier d’une résiliation du contrat sans frais.

Sommaire :

  1. Rappel des cas entrainant une résiliation automatique du contrat de gestion locative
  2. Exemple de courrier de résiliation type

 

1. Rappel des cas entrainant une résiliation automatique du contrat de gestion locative

a. La résiliation pour faute

Lorsque le mandataire commet une faute, le mandant peut réclamer la résiliation du mandat pour faute ou manquement grave. Toutefois, ce cas donne souvent lieu à de longues procédures judiciaires. De plus, les parties se rejetant généralement la faute, il sera nécessaire de gérer le litige devant un tribunal. En effet, ce dernier sera en mesure de juger si les accusations et les motifs sont justifiés. La non-demande d’une caution pour un travailleur en CDD ou encore l’absence de vérification d’authenticité de justificatifs de revenue sont un bon exemple de motifs pouvant être recevables au tribunal.

 

b. La résiliation pour vente d’un bien

Lorsque le propriétaire souhaite vendre son bien, le contrat de gestion locative est automatiquement résilié. En effet, ce dernier ne peut être maintenu dans ces conditions et devient caduc. Les deux parties devront alors se mettre d’accord sur le montant des frais de résiliation. Toutefois, dans certains mandats, une clause mentionnant que le cas de vente du bien n’entraine aucun frais de résiliation peut exister. Dans ce cas, le gestionnaire ne pourra prétendre à aucune indemnité de résiliation du contrat de gestion locative.

La résiliation d’un contrat de gestion peut avoir des répercussions différentes selon les parties. En effet, en cas de changement de mandataire à la suite d’une résiliation par exemple, le propriétaire sera dans l’obligation de respecter certaines formalités auprès de son locataire.

2. Exemple de courrier de résiliation type

Pour être conforme, la lettre de résiliation de mandat de gestion locative doit contenir un certain nombre d’informations telles que :

  • La dénomination du propriétaire et celle du gestionnaire,
  • La date du jour,
  • Le numéro du mandat,
  • La date d’échéance du mandat,
  • Le délai de préavis à respecter,
  • Les informations relatives au bien locatif à savoir l’adresse et le type du bien.

 

Voici une version de la lettre type de résiliation de gestion locative que nous vous recommandons de suivre :

 

Madame, Monsieur,

Propriétaire du bien situé (adresse à préciser), dont vous assurez la gestion depuis le (date à renseigner),je vous informe que le contrat (numéro du mandat à compléter) que nous avons signé arrive prochainement à échéance. Aussi, je souhaiterais résilier ce mandat, en respectant le préavis de (renseigner le nombre de mois) figurant dans le contrat. Par conséquent, à partir (date à préciser), je reprendrai intégralement la gestion de mon bien immobilier.

Cette décision est motivée par le fait que (motifs à compléter). Afin d’assurer la gestion dudit bien, je vous saurais gré de m’adresser tout document utile en votre possession.

En vous remerciant pour vos précieux services, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, mes salutations distinguées.

 

Ainsi, votre lettre de résiliation doit bien indiquer que vous souhaitez mettre un terme à votre contrat de gestion locative conformément à la période de préavis figurant dans le contrat. Aussi, si la nature de gestion est relative à un manquement de la part du gestionnaire, n’oubliez pas de préciser la nature de la faute commise puis vos motivations dans cette lettre. Dans un souci d’organisation, pensez à réclamer tous les documents relatifs au mandat de gestion.

Enfin, envoyez votre courrier par lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR) ou par lettre recommandée électronique (LRE). En optant pour la lettre recommandée, vous vous assurez que votre courrier arrive bien à votre interlocuteur et vous bénéficierez de preuves de dépôt et d’envoi et de réception, de négligence ou de refus, indispensables en cas de litige.

 

inscription ar24

Retour

Pourquoi la LRE répond-elle à la dématérialisation des échanges prévue par le Code de la Commande publique ?

Pourquoi la LRE répond-telle à la dématérialisation des échanges prévue par le Code de la Commande publique ?

Le code de la commande publique impose depuis 2018 des échanges sous une forme dématérialisée. Les courriers doivent alors s’échanger via des lettres recommandées électroniques (LRE). Cependant, la plupart des échanges sont confidentiels et dans tous les cas, il faut assurer la sécurité de ces transmissions. Comment la lettre recommandée électronique fait-elle pour assurer ces points lors d’une passation de marché public, par exemple ? Explications et détails se trouvent dans la suite de cet article.

Sommaire :

  1. Le fonctionnement de la LRE dans le cadre d’un marché public
  2. Zoom sur les avantages de la LRE

 

1. Le fonctionnement de la LRE dans le cadre d’un marché public

Les échanges sont essentiels entre un acheteur et des soumissionnaires dans le cadre d’un marché public. Ces derniers transmettent des documents à l’acheteur via une plateforme sécurisée puisqu’ils doivent se faire sous une forme numérique. La LRE proposée par AR24 est une solution pratique, rapide et fiable.

Dans un premier temps, l’expéditeur doit procéder à l’écriture du contenu de sa lettre directement via la plateforme. Il est bien sûr nécessaire de renseigner les informations de son destinataire. En quelques clics, la transmission des documents peut se faire. Avant de transmettre les courriers, AR24 vérifie l’identité des deux parties. Le destinataire est alors informé par e-mail de l’existence d’une lettre recommandée électronique lui étant adressée. À partir de cette étape, l’expéditeur est informé de toutes les actions de son destinataire afin de suivre le cheminement de son courrier.

Ainsi, il est courant de l’acceptation et de la date de celle-ci par son destinataire. Dans le cas contraire, il est aussi notifié du refus de prise de connaissance ou bien de la négligence de son destinataire, si tel est le cas. Ces preuves permettent aux parties de suivre très précisément les échanges et d’avoir des éléments de preuve en cas de besoin. C’est souvent le cas lorsque des délais doivent être précisément respectés pour l’envoi de documents.

AR24 permet d’obtenir plusieurs preuves matérielles lors des échanges par LRE :

 

  • Le dépôt du courrier dans la boîte de réception du destinataire,
  • L’accusé de réception si l’autre partie accepte la LRE,
  • Le refus de la LRE, le cas échéant,
  • La preuve de la négligence si le destinataire n’ouvre pas son courrier dans les 15 jours après l’envoi.

 

Il faut noter que chaque envoi depuis la plateforme AR24 est certifié par un horodatage effectué par des prestataires qualifiés. Ainsi, les échanges sont totalement sécurisés. Il est, par exemple, impossible pour le soumissionnaire d’opposer à l’expéditeur le fait que son courrier était vide ou sans pièce jointe.

 

2. Zoom sur les avantages de la LRE

La lettre recommandée électronique est le mode de transmission idéal pour répondre aux obligations du code de la commande publique. En effet, le législateur impose depuis 2018 la communication entre acheteur et soumissionnaire par voie dématérialisée. C’est donc pour répondre à ce besoin qu’AR24 propose une plateforme sécurisée pour envoyer ses courriers sous la forme d’une lettre recommandée électronique. Cette solution a plusieurs avantages.

Comme nous l’avons vu, la LRE est une solution sécurisée. Les documents transitent par e-mail et les parties peuvent suivre son acheminement par la réception de preuves à chaque nouvelle étape. Il faut aussi noter que les courriers et les pièces jointes sont conservés sur des serveurs sécurisés pendant 10 ans. La confidentialité de ces derniers est aussi certifiée dans les conditions générales de la plateforme.

Enfin, cette solution a l’avantage d’être pratique. Elle permet en quelques clics aux parties de communiquer des éléments importants qui conditionnent les actions prochaines. Dans le cadre des marchés publics, il faut souvent réagir vite. La dématérialisation des échanges via la LRE par la plateforme AR24 permet donc de réagir rapidement pour répondre à une demande d’un acheteur en lui fournissant tous les documents justificatifs nécessaires.

 

inscription ar24

Retour

AR24 se déploie au Maroc avec LRE TRUST !

AR24 x LRE TRUST

Pionnière de la LRE, AR24 est la première entreprise française à avoir proposé un service de lettre recommandée électronique 100% dématérialisé et conforme à la réglementation européenne eIDAS.

Aspirant à se développer à l’international, AR24 s’est adossé à LRE TRUST pour se lancer sur le marché marocain. En effet, avec l’adoption de nouvelles lois en faveur de la transformation digitale au Maroc et notamment la loi 43.20 relative aux transactions électroniques, le Maroc devient un nouveau marché à conquérir.

Pour intégrer ce marché, nous sommes heureux de vous annoncer notre nouveau partenariat avec LRE TRUST, premier distributeur de LRE au Maroc. LRE TRUST nous a fait confiance, notamment pour notre expérience sur le territoire français et européen, notre expertise technologique, mais également pour notre savoir-faire dans des secteurs ciblés comme celui de l’assurance.

LRE TRUST a pour ambition de démocratiser ce service au Maroc, en faisant connaître le recommandé électronique au plus grand nombre.

Sommaire :

  1. Pourquoi AR24
  2. Cas d’usages et stratégie LRE TRUST

 

1. Pourquoi AR24

Créée en 2015 par deux associés, Clément Schneider et Guillaume de Malzac, AR24 a très rapidement connu une forte croissance.

En effet, autofinancée et lauréate du Pass French Tech, AR24 est le premier prestataire de confiance achemineur de LRE qualifiée eIDAS en France en 2018. Qualifiée et reconnue par l’ANSSI, (L’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information) la LRE d’AR24 dispose de la même valeur juridique que son homologue papier (article L.100 du Code des Postes et des Communications Electroniques). Pionnière également sur l’identification universelle à distance du destinataire à valeur légale, AR24 a rendu la LRE accessible à tous.

AR24 a développé ces dernières années toute une gamme de solutions d’envois recommandés dont « l’Envoi Recommandé Electronique simple » qui permet de simplifier les démarches de réception.

Désireuse de faciliter les procédures par lettre recommandée tout en améliorant l’efficacité et la sécurité des échanges, AR24 possède une approche transversale et se positionne sur des marchés et domaines d’activité très variés tels que l’immobilier, (des syndics de copropriété aux promoteurs en passant par les agences immobilières), les notaires de France, les professions réglementées comme les avocats et les grands comptes de l’assurance, les banques et les principales entreprises du CAC40.

Forte de son succès, AR24 est depuis Juin 2020 une filiale de Docaposte, tiers de confiance du numérique français et filiale numérique du Groupe La Poste.

 

2. Cas d’usages et stratégie LRE TRUST

LRE TRUST est une société marocaine créée en 2021, à la suite de l’adoption de certaines lois en faveur de la vague de digitalisation des services que connait le Royaume Chérifien, et plus précisément le Dahir n° 1-20-100 du 31 décembre 2020, adopté à l’unanimité, portant promulgation de la loi n° 43-20, relative aux services de confiance pour les transactions électroniques.

Concernant sa stratégie de développement, notre partenaire Marocain « LRE TRUST » prévoit dans un premier temps de se focaliser sur les cas d’usages relatifs aux professionnels, puis élargir son champ d’action aux particuliers, institutions gouvernementales, ministères et organismes Marocains.

Principales utilisatrices de recommandés électroniques au Maroc, les assurances marocaines sont les plus concernées par cette transformation. A la suite de ce constat, LRE TRUST s’est donc tourné tout naturellement vers ce marché pour le lancement de son activité.

En pleine phase de lancement et de développement commercial, LRE TRUST est entrée en phase de négociation avec ses premiers clients, très intéressés par le gain opérationnel et économique de l’envoi recommandé électronique, avec des volumes d’envois qui s’annoncent très prometteurs. Afin de répondre au mieux aux besoins et aux spécificités du marché marocain, LRE TRUST a adapté la solution d’Envoi Recommandé Électronique simple d’AR24 en y ajoutant l’envoi d’un SMS de notification adossé à l’email.

Opérationnelle depuis le 12 juillet 2021, la plateforme LRE TRUST est désormais prête à prendre en charge l’envoi de plusieurs milliers d’envois recommandés électroniques par jour de manière fiable et sécurisée.

 

Retrouvez plus d’informations au sujet de LRE TRUST directement sur leur site : https://www.lre.ma/fr

Retour

Dans quel délai doit-on effectuer la déclaration de sa créance ?

Dans quel délai doit-on effectuer la déclaration de sa créance ?

La déclaration de créances est une formalité obligatoire pour tous les créanciers souhaitant obtenir le paiement des sommes dues par une entreprise en difficulté. Celle-ci est enfermée par des délais stricts prévus par les articles R. 622-24 et suivants du Code de commerce. Pour plus de simplicité, les créanciers peuvent décider d’effectuer leur déclaration de créances par lettre recommandée électronique. Explications.

Sommaire :

1. Le délai de déclaration de créances des créanciers privilégiés

Si vous êtes titulaire d’une sûreté ou d’un contrat publié, vous disposez d’un délai de deux mois à compter de la notification de l’avertissement personnel envoyée par le mandataire judiciaire. Ce dernier a par ailleurs 15 jours à partir de l’ouverture de la procédure pour vous informer de votre obligation de déclaration.

Ce délai s’applique par exemple aux hypothèques publiées au registre du Service de publicité foncière, aux contrats de location-gérance ou de crédit-bail immobilier.

À noter que pour apprécier le respect de ce délai de 2 mois, il est tenu compte de la date d’expédition de la déclaration et non du jour de réception de cette dernière par le mandataire judiciaire.

 

Bon à savoir : certaines créances sont exemptées de déclaration.

Il s’agit de toutes celles nées antérieurement au jugement d’ouverture de la procédure, comme par exemple les créances salariales. Ces dernières bénéficient en effet d’un régime spécifique.

2. Le délai de déclaration de créances pour les créanciers chirographaires

Pour les autres, c’est-à-dire tous ceux qui ne peuvent pas se prévaloir d’une sûreté ou d’un contrat publié, le délai de déclaration de créance est porté à 2 mois à compter de la publication du jugement d’ouverture de la procédure au BODACC ainsi que dans le journal d’annonces légales du lieu de la société débitrice.

Ce délai concerne toutes les créances nées régulièrement après le jugement d’ouverture et qui ne bénéficient pas d’un privilège de paiement prévu à l’article L. 622-17 du Code de commerce. Il s’agit par exemple des contrats à exécution successive comme les baux de location.

 

Bon à savoir : quel délai pour les créanciers situés à l’étranger ?

Les créanciers domiciliés hors de France bénéficient d’un délai de quatre mois à compter de la publication du jugement d’ouverture pour déclarer leurs créances.

3. Déclarer sa créance par lettre recommandée électronique

Pour déclarer sa créance, il est nécessaire de communiquer le formulaire Cerfa n°10021*01 au mandataire judiciaire ou au liquidateur de la société débitrice. En vertu de l’article L. 622-25 du Code de commerce, cette déclaration doit notamment contenir :

  • Le montant de la créance due au jour du jugement d’ouverture ainsi que les sommes à échoir accompagnées de leur date d’échéance
  • Les modalités de calcul des intérêts
  • La nature du privilège ou de la sûreté éventuelle
  • La conversion en euros selon le cours du change à la date du jugement d’ouverture si la créance est libellée dans une monnaie étrangère
  • Si un litige est en cours, le nom de la juridiction saisie

Légalement, rien n’oblige le créancier à communiquer sa déclaration par lettre recommandée avec accusé de réception. Pourtant, pour éviter toute contestation, l’utilisation d’un mode d’envoi sécurisé est fortement conseillée. Pensez alors à utiliser la lettre recommandée électronique AR24 (LRE) ! Économique et pratique, elle vous permet d’envoyer votre déclaration de créance en quelques secondes seulement. Grâce à elle, vous êtes certain de respecter les délais imposés par la loi. Strictement équivalente d’un point de vue légal à son homologue papier, la LRE AR24 pourra par ailleurs être utilisée comme preuve devant un tribunal en cas de litige.

Vous souhaitez effectuer une déclaration de créance par LRE ? Commencez par créer votre compte AR24. Remplissez votre formulaire Cerfa et joignez-le à votre courrier recommandé électronique. En quelques clics, votre déclaration est communiquée quasi instantanément au mandataire judiciaire. De votre côté, vous recevez immédiatement la preuve de votre envoi, qui sera également disponible dans votre espace AR24.

Retour

Usurpation d’identité : comment la prévenir et comment réagir ?

L’usurpation d’identité comment la prévenir et comment réagir ?

L’accélération de la transition numérique qui s’opère depuis plusieurs années apporte de multiples bénéfices dans de nombreux domaines et pour de nombreux services de confiance comme pour la lettre recommandée électronique ou encore la signature électronique. Mais cette digitalisation croissante des processus doit être couplée à une sécurité optimale pour les utilisateurs car les risques liés à cette dématérialisation sont aussi en hausse. En France par exemple le nombre d’usurpations d’identités a augmenté de 29% entre 2019 et 2020*. Dans le monde et plus récemment avec la crise sanitaire, les fraudes à l’identité se multiplient constamment. Plusieurs questions se posent, notamment : comment prévenir une usurpation d’identité et comment réagir ?

Sommaire :

  1. L’usurpation d’identité, qu’est-ce que c’est ?
  2. Comment prévenir l’usurpation d’identité
  3. Comment réagir à une usurpation d’identité ?

 

1. L’usurpation d’identité, qu’est-ce que c’est ?

Par définition, « l’usurpation d’identité est le fait de prendre délibérément l’identité d’une autre personne vivante, généralement dans le but de réaliser des actions frauduleuses financières, commerciales, civiles ou pénales. Cette infraction est prévue et réprimée aux articles 226-4-1 et suivants du Code pénal. » L’usurpation d’identité est donc un délit.

Selon un sondage datant de 2015, chaque année en France, plus de 200 000 personnes seraient victimes d’usurpation d’identité en ligne. Qu’il s’agisse d’un piratage de leur adresse email ou d’une plateforme pour des transactions entre particuliers, les méthodes d’usurpation d’identité sont nombreuses et il existe une façon simple de s’en prévenir : éviter de partager vos documents et vos données personnels sensibles, y compris la copie d’un document d’identité, à un tiers.

Refuser d’envoyer sa carte nationale d’identité pour n’importe quel prétexte est une règle primordiale. Si l’envoi est inévitable, assurez-vous au maximum de l’identité et de la légitimité du destinataire ; ce peut être le cas pour accuser réception d’une lettre recommandée électronique AR24.

Pour savoir si un mail vient bien de nos services n’hésitez pas à lire notre guide de bonnes pratiques. AR24 fait partie de la liste globale des prestataires de confiance qualifiés au sein de la Commission Européenne, et garantit l’identification du destinataire à un degré de confiance substantiel (conformément à l’article 53-1 du Code des postes et des communications électroniques).

 

2. Comment prévenir l’usurpation d’identité ?

Plusieurs actions sont à retenir pour prévenir une usurpation d’identité et éviter d’y être exposé :

  • Ne fournissez pas de copie de vos documents d’identité à une société que vous ne connaissez pas qui n’est pas enregistrée au prêt d’un organisme public. Vous pouvez vérifier ces informations dans les mentions légales obligatoires de leur site internet.
  • Faites attention aux choix de vos mots de passe. Choisissez des mots de passe complexes combinant chiffres, lettres majuscules et minuscules et caractères spéciaux. Enfin, évitez d’utiliser le même mot de passe pour plusieurs sites.
  • Méfiez-vous de l’hameçonnage qui consiste à vous envoyer des emails en apparence classiques, vous demandant de vérifier vos données personnelles telles que des mots de passe, des numéros de carte de crédit ou des détails concernant votre numéro de sécurité sociale.
  • Assurez-vous d’envoyer vos messages au bon destinataire. Certains essaient de se faire passer pour une société connue avec des adresses emails ressemblant aux adresses emails que pourraient utiliser les sociétés concernées. Vérifiez donc la cohérence des informations contenues dans l’adresse destinatrice. En cas de doutes, téléphonez à la société ciblée.

 

Il existe aujourd’hui un moyen simple et efficace pour réduire les risques d’usurpation d’identité : utiliser une identité numérique.

Une identité numérique permet l’identification et l’authentification d’une l’individu en ligne et atteste de son identité. Cela est possible avec L’Identité Numérique La Poste qui est un service de La Poste permettant de se connecter à plus de 900 sites et services en ligne via le portail FranceConnect. C’est une identité électronique attestée conforme en France au niveau de garantie substantiel du règlement européen eIDAS par l’ANSSI. Cela signifie que le degré de sécurité et de confiance a été vérifié et que les Français possédant une Identité Numérique La Poste peuvent effectuer leurs démarches en ligne en toute confiance. Elle réduit de facto les risques d’usurpation d’identité : vous êtes, par exemple, notifié à chaque tentative de connexion, avec la possibilité de bloquer ladite connexion.

La création d’une Identité Numérique La Poste est simple, rapide et gratuite. En savoir plus sur L’Identité Numérique La Poste.

 

3. Comment réagir à une usurpation d’identité ?

Si cela vous arrive, il faut agir sans attendre. Vous pouvez par exemple demander aux sites concernés d’intervenir. Sur chaque site, il existe des formulaires pour signaler ce genre de problèmes ; en tant que victime, vous pouvez demander à cesser la diffusion de vos informations personnelles en ligne en vous adressant directement au responsable du site afin d’exiger leur suppression.

Vous devrez nécessairement fournir la preuve que votre identité a été usurpée. Ces sites et services pourraient vous demander des documents complémentaires. A savoir que les documents que vous transmettez à ce moment-là au site ne peuvent être utilisés que pour cette finalité. Vous devrez fournir le type d’information usurpée (par exemple le nom/prénom, l’adresse, des coordonnées bancaires, etc.) et fournir le justificatif associé au type d’information usurpée.

Enfin, vous devrez adresser une plainte pénale car l’usurpation d’identité est une infraction pénale. Il est possible de déposer une pré-plainte en ligne. L’article 226-4-1 du Code pénal réprime le délit d’usurpation d’identité en sanctionnant d’un an de prison et de 15 000 euros d’amende : « Le fait d’usurper l’identité d’un tiers ou de faire usage d’une ou plusieurs données de toute nature permettant de l’identifier en vue de troubler sa tranquillité ou celle d’autrui, ou de porter atteinte à son honneur ou à sa considération ».

 

Pour conclure, prévenir et se protéger d’une usurpation d’identité est à la portée de tout individu. Il faut toujours rester attentif aux informations que vous envoyez en ligne.

Certaines méthodes sont plus simples que d’autres pour réduire les risques comme l’utilisation de L’Identité Numérique La Poste. En suivant ces conseils vous ne devriez pas à avoir à réagir à une usurpation d’identité, mais si tel est le cas, signaler ce problème au site concerné et déposer une plainte sont les solutions les plus efficaces. Toutes ces options sont bien entendu accessibles à 100% en ligne.

 

*Source : https://www.datapressepremium.com/rmdiff/2010606/CP_ONFIDO_IDFraudReport_FR.pdf 

 

Créer gratuitement mon Identité Numérique La Poste en quelques clics

Retour

Comment bénéficier d’une réduction de préavis dans le cadre d’un bail professionnel ?

Comment bénéficier d’une réduction de préavis dans le cadre d’un bail professionnel ?

Le bail professionnel est un contrat de location destiné aux professions libérales pour une durée de 6 ans minimum. Pour rompre son contrat de bail, le locataire est tenu de respecter un préavis de 6 mois avant de quitter les lieux. Cependant, dans certains cas, il est possible de bénéficier d’un délai de préavis réduit.

Sommaire :

  1. Les modalités de rupture d’un contrat de bail professionnel
  2. La résiliation d’un bail professionnel
  3. Les cas particuliers entrainant une réduction des délais de préavis

 

1. Les modalités de rupture d’un contrat de bail professionnel

Le bail professionnel est un contrat spécifique accessible uniquement à certaines professions. Sa durée et sa procédure de renouvellement sont soumises au respect de certaines règles strictes. Concernant le montant du loyer, il est négocié librement entre les parties. Enfin, pour rompre un contrat de bail professionnel, un préavis de 6 mois doit être respecté.

L’ensemble de ces conventions est défini par l’article 57 A de la loi n°86-1290 du 23 décembre 1986, favorisant l’investissement locatif, l’accession à la propriété de logements sociaux et le développement de l’offre foncière.

En conclusion, la procédure de rupture d’un bail professionnel est stricte et requiert l’établissement d’un état des lieux à l’entrée et à la sortie du locataire.

 

a. Sa durée et son renouvellement

Le bail professionnel est conclu pour une durée de 6 ans minimum. En effet, il est peut-être reconduit de manière tacite pour une durée similaire sans effectuer de démarches particulières. Toutefois, le bailleur est libre de rompre le contrat de bail professionnel en cas de tacite reconduction puisque ce type de bail n’ouvre pas droit au renouvellement automatique.

Bon à savoir : Seuls les baux professionnels dérogatoires peuvent déroger à la règle des 6 ans minimum. En effet, ce type de contrat est signé pour une durée plus courte mais reste cependant soumis aux mêmes modalités que les baux professionnels.

 

b. Les conditions de rupture d’un bail professionnel

Dans le cadre d’un bail professionnel, le locataire est libre de rompre son contrat à tout moment. Toutefois, il est tenu de respecter un préavis de 6 mois. Pour cela, il devra notifier son départ à son bailleur soit par lettre recommandée avec accusé de réception soit par LRE (son strict équivalent juridique 100% électronique), ou encore par acte d’huissier.

Attention, si le locataire opte pour la LRAR ou la LRE pour notifier son bailleur, seule la date d’expédition sera prise en compte pour le délai de préavis.

En ce qui concerne le bailleur, pour mettre fin au contrat de location, ce dernier est tenu d’attendre l’expiration du bail et de renoncer à son renouvellement. Pour cela, il devra notifier son locataire par LRAR ou LRE ou acte d’huissier, tout en respectant un délai de préavis de 6 mois également.

Enfin, le bail professionnel comporte 3 particularités importantes à connaitre concernant sa procédure de rupture :

  • Le congé ne doit pas être motivé.
  • En cas de reprise du bail pour vente, le locataire ne bénéficie pas de droit de préemption.
  • Si le bailleur refuse le renouvellement du contrat de location, ce dernier n’est pas soumis au versement d’indemnité d’éviction.

 

c. L’état des lieux

Obligatoire selon l’article 57 B de la loi n°86-1290 du 23 décembre 1986, l’état des lieux permet d’identifier les potentiels dégradations qu’aurait pu commettre le locataire durant sa location.

Indispensable dans le cadre d’un contrat de location, l’état des lieux est à réaliser avant et après l’entrée du locataire dans les locaux. Ce dernier peut être effectué soit à l’amiable soit par le biais d’un huissier de justice. Dans ce cas, les frais relatifs à la prestation d’un huissier de justice seront partagés entre les parties. Enfin, l’état des lieux peut donner lieu à une restitution du dépôt de garantie au terme du contrat de location, si le locataire a respecté ses obligations contractuelles.

2. La résiliation d’un bail professionnel

La résiliation d’un bail professionnel met fin aux relations contractuelles entre les parties. Par conséquent, le contrat de location prend fin sans tenir compte des délais de préavis. Il est alors important de comprendre ce qui différencie la résiliation effectuée par le bailleur de celle effectuée par le locataire. Enfin, nous verrons qu’il existe certains cas particuliers permettant de résilier le contrat de bail professionnel et donc de bénéficier d’une réduction des délais de préavis.

 

a. La résiliation du bail professionnel par le bailleur

En sachant que le bailleur est tenu d’attendre l’expiration du contrat de location pour donner congé, la résiliation peut être sa seule solution pour rompre les relations contractuelles. Pour bénéficier de la résiliation, le locataire doit manquer à ses obligations contractuelles. La présence d’une clause résolutoire peut également entrainer une résiliation du contrat de bail.

 

  • La clause résolutoire

Si le contrat de bail dispose d’une clause résolutoire et que le locataire manque à ses obligations contractuelles, le bailleur peut résilier de plein droit le contrat de location. En effet, une clause résolutoire est une clause figurant dans le contrat de bail permettant de résilier prématurément le contrat si l’une des parties manque à ses obligations contractuelles. Cette clause est particulièrement intéressante car elle permet de mettre fin au bail sans avoir recours à un juge.

Toutefois, pour bénéficier de la clause résolutoire, il est nécessaire d’envoyer une mise en demeure par acte d’huissier. En effet, la mise en demeure permettra de définir les délais d’exécution de la résiliation. Enfin, pour faire expulser le locataire, le bailleur doit saisir le juge pour une obtenir un titre exécutoire. Ce dernier permettra également au bailleur de récupérer les loyers impayés par exemple.

 

  • En cas d’absence de clause résolutoire

En cas d’absence de clause de résolutoire dans le contrat de bail, le propriétaire doit en faire la demande devant le tribunal d’instance compétent. En effet, si le bailleur parvient à prouver que son locataire a manqué à ses obligations, le juge pourra prononcer une résiliation anticipée du bail. Cependant, le juge n’est pas dans l’obligation de prononcer une résiliation. En effet, il peut aussi accorder des dommages et intérêts au propriétaire.

Enfin, il est important de noter que seuls des faits graves pourront entrainer une résiliation anticipée du bail. Par « fait grave » on entend : le défaut de paiement, la sous-location (en cas d’interdiction), l’inexécution de travaux, le changement de destination des locaux ou l’abus de jouissance.

 

b. Par le locataire

Pour rappel, dans le cadre d’un bail professionnel, le locataire a la possibilité de rompre le contrat de location à tout moment. Il sera uniquement tenu de respecter un délai de préavis de 6 mois et de notifier son bailleur par LRAR / LRE ou par acte d’huissier. Aussi, il est important de noter que le congé ne devra pas être motivé. Enfin, dans le cadre d’un bail professionnel, le locataire ne pourra pas jouir d’une réduction de délais de préavis car il bénéficie déjà de la possibilité de rompre son contrat à tout moment.

 

3. Les cas particuliers entrainant une réduction des délais de préavis

Selon l’article 1722 du Code Civil, la destruction totale du local professionnel entraine la résiliation automatique du contrat de location. De plus, en cas de destruction partielle, le locataire peut réclamer à son bailleur soit une réduction du prix de location soit une résiliation du contrat. Ainsi, il est important de noter que le bail professionnel peut prévoir une résiliation en cas d’évènements déterminés. Ces derniers doivent cependant être clairement inscrits dans le contrat de bail.

Pour conclure, le bail professionnel peut être rompu par LRAR ou par lettre recommandée électronique en respectant un délai de préavis de 6 mois. Cependant, ce délai peut être réduit si l’une des parties ne répond pas à ses obligations contractuelles ; cela se fera par le biais d’une clause résolutoire ou d’un titre exécutoire.

 

inscription ar24

Retour

Le silence de l’administration vaut acceptation… alors comment notifier immédiatement les administrés ?

Le silence de l'administration vaut acceptation

En matière d’urbanisme, il existe un principe que l’on retrouve d’ailleurs dans le Code de l’urbanisme qui explique que le silence de l’administration vaut acceptation. En d’autres termes, sans réponse de l’administration à sa demande, il est possible de considérer que cette dernière l’accepte. Cela demande cependant de patienter durant un délai pouvant aller jusqu’à 3 mois dans certains cas. Il existe malgré tout des solutions permettant de notifier immédiatement une administration afin d’éviter l’attente et dans le même temps de privilégier la dématérialisation.

Sommaire :

  1. Quand le silence vaut-il acceptation ?
  2. Un système de suivi des dossiers dématérialisé et plus efficace

 

1. Quand le silence vaut-il acceptation ?

Lorsque l’on dit que le silence vaut acceptation, il convient cependant de donner quelques précisions. De manière générale, le silence gardé pendant 2 mois par l’administration sur une demande vaut décision d’acceptation, il s’agit de ce que l’on appelle la règle du silence vaut accord ou SVA.

Cette règle s’applique dans de nombreux domaines et notamment celui de l’urbanisme, mais connait aussi de nombreuses dérogations. Tout d’abord, le délai d’instruction sera variable d’une demande à l’autre. Il sera par exemple d’un mois pour les déclarations préalables, de deux mois pour les demandes de permis de démolir et pour les demandes de permis de construire portant sur une maison individuelle et de trois mois pour les autres demandes de permis de construire et d’aménager. Qui plus est, la règle du SVA ne s’applique pas dans de nombreux cas de figure.

De ce fait, il est recommandé de disposer d’une preuve de la date à laquelle la demande a été effectuée en cas de contestation. L’utilisation de la lettre recommandée électronique sera tout particulièrement pertinente puisqu’elle permettra de disposer d’un accusé de réception horodaté qui aura la même valeur juridique que pour une lettre recommandée classique (LRAR). La LRE permettra ainsi de notifier immédiatement les administrés en ayant la certitude que la demande a bien été remise tout en privilégiant un dispositif de dématérialisation qui est de plus en plus prisé pour les demandes liées à l’urbanisme.

 

2. Un système de suivi des dossiers dématérialisé et plus efficace

Au 1er janvier 2022, les communes de plus de 3 500 habitants auront l’obligation de mettre à disposition un dispositif de téléprocédure dédié aux demandes d’autorisation d’urbanisme. En effet, l’article L. 423-3 du Code de l’urbanisme issu de la loi Elan dans son article 62 précise que « les communes dont le nombre total d’habitants est supérieur à 3500 disposent d’une téléprocédure spécifique leur permettant de recevoir et d’instruire sous forme dématérialisée les demandes d’autorisation d’urbanisme ».

Cette nouvelle réglementation va donc permettre aux usagers d’accéder entre autres au service AD’AU (Assistance aux Demandes d’Autorisation d’Urbanisme) depuis le site service-public.fr qui permet d’effectuer une demande d’autorisation d’urbanisme en ligne ainsi que de suivre l’avancement de son dossier. Les administrés concernés seront donc notifiés de façon immédiate et auront la possibilité de prendre en charge les dossiers de façon beaucoup plus rapide ce qui permet d’éviter d’avoir recours à la règle sur SVA.

En ce qui concerne les communes de moins de 3 500 habitants n’ayant pas l’obligation d’utiliser ce type de dispositif dématérialisé, elles pourront toujours se tourner vers des solutions modernes afin de se montrer plus réactives comme la lettre recommandée électronique. Cette dernière aura la même valeur juridique qu’une lettre recommandée classique à la différence qu’elle permet d’envoyer ses réponses aux demandes d’autorisations d’urbanisme de façon beaucoup plus rapide, plus écologique et économique. L’envoi peut être effectué depuis un ordinateur, un smartphone ou encore une tablette et est immédiat. Il ne nécessite ni utilisation de papier, ni impression, ni acheminement : ce qui permet de limiter son impact sur l’environnement et de diminuer les coûts.

 

Commencez à envoyer des LRE dès maintenant

Retour

Qu’est-ce qu’un avenant au bail commercial et comment bien le rédiger ?

 

Un avenant au bail commercial est un document écrit qui permet soit d’introduire une nouvelle clause ou de modifier certaines conditions déjà existantes dans votre contrat de bail commercial. Pour éviter toutes incompréhensions, il est indispensable de préciser clairement quels changements avez-vous effectué dans le bail initial. Enfin, l’avenant peut aussi bien émaner du bailleur que de son locataire et devra nécessairement être ratifié par les deux parties.

Sommaire :

  1. Qu’est-ce qu’un avenant au bail commercial ?
  2. Quels sont les éléments qui doivent figurer dans l’avenant ?
  3. Quels sont les cas où son usage est indispensable ?
  4. Exemple d’avenant

 

Qu’est-ce qu’un avenant au bail commercial ?

Susceptible d’évoluer, le contrat de bail commercial ne peut être modifié. Ainsi, en cas de changement de conditions de vie du locataire ou du bailleur, seul l’avenant permettra de garder un contrat de bail à jour et en règle. Ajouté au bail principal, l’avenant ne vient pas remplacer le contrat de bail. En effet, le bail initial ne subira aucune transformation et devra même être glissé en annexe lors de l’envoie de l’avenant.

Ainsi, l’avenant permet de transformer certaines clauses du contrat de bail initialement signé, afin que ce contrat s’adapte au mieux à la situation actuelle des parties. Enfin, les deux documents (le contrat de bail / avenant) doivent être soigneusement conservés puisque l’avenant ne sert qu’à mettre en exergue les potentiels changements qu’il serait légitime de faire dans le contrat de bail.12

Quels sont les éléments qui doivent figurer dans l’avenant ?

Pour être valable juridiquement, l’avenant doit contenir certaines informations telles que :

  • Renseigner l’identité des parties 
  • Evoquer la date de signature du bail initial
  • Préciser clairement les éléments figurant dans l’avenant et leur fonction. (Vont-ils servir à supprimer une clause ou juste à la modifier ?)
  • Rappeler que le bail initial reste valide
  • Spécifier la date à laquelle l’avenant prendra effet

Enfin, pour officialiser votre avenant, l’utilisation d’une LRAR ou d’une LRE (lettre recommandée électronique) est requise.  En effet, pour être valide, la forme et le contenu de l’avenant comptent.

Quels sont les cas où son usage est indispensable ?

Comme évoqué précédemment, l’avenant vient apporter quelques modifications aux clauses figurant dans le contrat de bail commercial. Ainsi, en cas d’évènements particuliers venant entraver les termes du contrat, la rédaction d’un avenant est indispensable pour mettre à jour le bail en cours d’exécution.

Toutefois, avant de rédiger un avenant au bail commercial, une discussion entre le bailleur et son locataire est nécessaire afin d’éviter tout litige ultérieur.

Comme vous le savez, l’exploitation d’un fonds de commerce est rarement un long fleuve tranquille. En effet, de nombreux évènements comme le changement d’activité principale ou encore la sous-location peuvent justifier l’usage d’un avenant au contrat de bail.

Pour que vous puissiez y voir plus clair, voici 4 cas d’usage de l’avenant au bail commercial :

 

1. La demande d’autorisation de sous-location :

Selon l’article L.145-1 du Code de Commerce, le locataire n’est pas autorisé à sous-louer toute ou partie du local commercial qu’il occupe. En effet, pour obtenir ce droit, le locataire doit avant tout prévenir son bailleur puis recevoir son accord.

Si vous souhaitez modifier cette disposition qui vous empêche de sous-louer votre local, cela est possible, il vous suffira d’en discuter avec votre bailleur puis de négocier un avenant.

 

2. Une modification de la surface ou des caractéristiques du local loué

Dans le cadre d’un renouvellement du bail commercial, si la surface locative a évolué, il est alors nécessaire de rédiger un avenant pour mettre à jour le montant du loyer. Il en est de même, si à la suite de travaux, le local a subi une nette amélioration.

 

3. Un changement de destination des locaux

En pratique, le bail commercial comporte une clause précisant la nature des activités qui peuvent être exercées au sein des locaux loués. Or, si le preneur souhaite modifier la destination des locaux figurant dans le contrat de bail, il sera contraint de formaliser cette évolution par le biais d’un avenant.

 

4. L’ajout d’une clause résolutoire

Protecteur pour le locataire, le bail commercial, ne permet pas au bailleur de résilier à tout moment le contrat de bail. Ainsi, l’ajout d’une clause résolutoire permettrait au bailleur de mettre fin au bail lorsque son locataire manque à ses obligations. Ces manquements peuvent êtres : défaut de paiement, des dégradations du local etc. …

Si le bailleur souhaite intégrer cette cause, il devra alors l’ajouter par le biais d’un avenant.

 

Cas particulier : renouvellement du bail commercial

Depuis l’entrée en vigueur de la Loi Pinel en 2014, le renouvellement du bail commercial peut faire l’objet d’un avenant. En effet, véritable réforme du contrat de bail commercial, la Loi Pinel a instauré de nouvelles conditions et notamment que les baux commerciaux doivent contenir certaines mentions comme :

  • La répartition des charges et des travaux entre le locataire et son bailleur
  • Les conditions de révision du montant du loyer
  • Le droit de préemption du locataire
  • Le droit de résiliation triennale du locataire

Si votre bail a été conclu avant le 18 juin 2014, il est possible que votre contrat de renouvellement de bail ne soit plus à jour. Ainsi, lors du renouvellement du bail, un avenant devra être confectionné pour mettre à jour le bail et que ce dernier soit en conformité avec la Loi Pinel.

Exemple d’avenant

Ainsi, la production d’un avenant permet de renseigner les modifications à apporter au bail commercial. Afin que ce document vous garantisse une relation contractuelle sans litige, sa rédaction est soumise aux respects de nombreuses règles sous peine de nullité. Pour que votre avenant soit conforme, voici un exemple d’avenant que vous pouvez envoyer directement par LRAR ou par LRE :

 

Modèle d’avenant en cas de renouvellement du contrat de bail commercial :

Désignation des parties (identité du bailleur / locataire)

Rappel de la date à laquelle le bail a été signé, de la superficie et de la position géographique du local.

Modification du bail commercial :

  1. La Durée (rappeler la durée du bail en citant la date de début et de fin du contrat)
  2. Le loyer (fixation et indexation) renseigner les potentielles modifications à faire s’il y en a
  3. Impôts et charges
  4. Travaux à la charge du bailleur
  5. Droit de préférence
  6. Clause environnementale
  7. Date de mise en place des modifications prévues dans l’avenant
  8. Frais
  9. Annexes

Fait à (ville) en (nombre d’exemplaires)

Date du jour

Signatures des parties

Commencez à envoyer des LRE dès maintenant

Retour

À quelles conditions le licenciement économique effectué par un administrateur judiciaire par LRE est-il valable ?

mandataire judiciaire

Licencier pour raisons économiques par lettre recommandée électronique (LRE), c’est possible. Découvrez dans cet article les conditions pour que la rupture contractuelle soit valable. 

L’article L-100 du Code des postes et des communications électroniques accorde à la LRE la même valeur juridique que la LRAR papier. L’administrateur judiciaire peut donc utiliser cette solution digitale pour procéder aux licenciements nécessaires à la sauvegarde de l’activité de l’entreprise. Mais pas dans n’importe quelles conditions. Respect strict de la procédure et accord préalable du salarié sont nécessaires pour assurer la validité du licenciement économique par LRE. Explications. 

Sommaire :

1. Le respect de la procédure de licenciement économique prévue par le code du travail

Pour qu’un licenciement économique soit valable, il doit évidemment respecter strictement les procédures et les délais prévus par le code du travail en fonction du nombre de salariés concernés.

La procédure à suivre en cas de licenciement économique d’un unique salarié

L’administrateur judiciaire effectue une procédure spécifique en plusieurs phases : convocation à un entretien préalable, envoi d’une lettre de licenciement et notification à l’administration. À noter que, dans ce cas de figure, la consultation du CSE n’est pas obligatoire, sauf si le licenciement est dû à une réorganisation de l’entreprise ou concerne un représentant du personnel.

Le licenciement collectif de 2 à 9 salariés

Lorsque l’administrateur judiciaire doit effectuer un licenciement collectif de 2 à 9 salariés sur 30 jours, il doit commencer par consulter les représentants du personnel ou du CSE. Par la suite, il convoque les salariés concernés par LRE à un entretien individuel préalable. Enfin, dans les 7 jours qui suivent cette entrevue, il notifie le licenciement par courrier recommandé aux salariés et à l’administration.

Licencier économiquement au moins 10 salariés

Enfin, lorsque le licenciement économique concerne 10 salariés ou plus, l’administrateur doit suivre une procédure qui dépend de l’effectif exact de l’entreprise.

Ainsi, jusqu’à 49 salariés, la consultation du CSE s’impose. Au-delà, un plan de sauvegarde est nécessaire. L’entretien préalable pour chaque salarié concerné est obligatoire uniquement en l’absence de délégués du personnel (ou de CSE) ou en présence d’un salarié protégé. Par la suite, une lettre de licenciement sera communiquée aux salariés. Là encore, les délais d’envoi du courrier varient en fonction du nombre de salariés employés par l’entreprise.

2. LRE : l’obtention de l’accord préalable du salarié

En vertu de l’article L-100 du Code des postes et des communications électroniques, pour procéder aux licenciements économiques par LRE, l’administrateur judiciaire doit obtenir le consentement des salariés à recevoir des lettres recommandées électroniques à une adresse email donnée.

Il s’agit d’un prérequis indispensable pour assurer la validité de vos courriers digitaux à destination des non-professionnels, des salariés mais également des tribunaux et des administrations. À défaut, le courrier recommandé électronique ne permet pas de faire courir les délais légaux.

Pour obtenir ce consentement, la loi n’impose aucun formalisme. Il peut donc, d’ores et déjà, être acté dans le contrat de travail du salarié concerné. Dans le cas contraire, plusieurs options sont envisageables : rédaction d’un avenant au contrat de travail ou encore formulaire de consentement. En tout état de cause, l’administrateur judiciaire doit disposer d’un document écrit pour justifier de l’accord du salarié. L’acceptation orale est parfaitement insuffisante.

Pour faciliter le recueil des consentements et la conservation de la preuve de celui-ci, AR24 met à disposition des administrateurs judiciaires un outil de gestion des consentements, directement accessible depuis leur espace personnel. Ils peuvent ainsi aisément identifier les consentements récupérés et envoyer une demande pour ceux manquants.

Bon à savoir : les bonnes raisons d’utiliser la LRE AR24 pour un licenciement économique●       La LRE AR24 permet de conserver les preuves d’envoi des courriers ainsi que de leur contenu sur des serveurs sécurisés, tous localisés en France. Vous y avez accès quand vous le souhaitez.

●       La LRE facilite votre travail et supprime les délais d’acheminements. Le service AR24 est disponible 24h/24, 7j/7 depuis votre bureau. Pas de déplacement, pas d’impression, pas d’archivage, vous gagnez un temps considérable, en supprimant le risque de perte de données. De son côté, le salarié reçoit, en quelques minutes seulement, l’information qu’un courrier recommandé l’attend.

●       Enfin, la LRE est une solution plus économique que son homologue papier. 

 

Même si l’administrateur judiciaire ne respecte pas la procédure et les délais légaux de licenciement, la rupture contractuelle ne sera pas remise en cause pour autant. Toutefois, en vertu d’une ordonnance de 2017, le salarié peut obtenir en justice une indemnité pouvant aller jusqu’à un mois de salaire.

Vous souhaitez procéder à des licenciements économiques par LRE ? Créez, en quelques clics, votre compte AR24 et envoyez, dès à présent, votre première lettre recommandée 100% digitale.

Retour

Accuser réception d’une LRE avec L’Identité Numérique La Poste en 4 étapes

Vous avez reçu une lettre recommandée électronique AR24 et vous souhaitez vous identifier pour en accuser réception ? Sachez que depuis juin 2021 il est désormais possible d’accuser réception d’une LRE AR24 grâce à l’Identité Numérique La Poste. Simple, rapide et gratuit, ce moyen d’identification vous permet de réceptionner votre LRE en toute simplicité et en moins d’une minute.

Voici les étapes à suivre pour accuser réception de votre lettre recommandée électronique avec L’Identité Numérique La Poste :

1. Ouvrez l’email d’AR24
Pour commencer le processus d’identification il faut cliquer sur bouton « Voir mon courrier » dans l’email d’AR24 que vous avez reçu. Vous serez redirigé vers une page sécurisée vous proposant différents moyens d’identification.

2. Choisissez un moyen d’identification
Plusieurs moyens d’identification sont proposés comme l’identification visuelle ou le certificat (clé RGS**) mais également « L’Identité Numérique de La Poste ». Cliquez sur celui-ci pour vous identifier avec votre Identité Numérique préalablement créée sur lidentitenumerique.laposte.fr.

3. Identifiez-vous avec L’Identité Numérique
Une page s’affiche en vous indiquant que vous allez réceptionner votre courrier avec votre Identité Numérique La Poste. Cliquez sur le bouton jaune « Utilisez L’Identité Numérique ». C’est à ce moment-là qu’il faudra rentrer votre identifiant La Poste (votre adresse mail concerné) et son mot de passe associé. Vous allez recevoir une notification sur votre smartphone.

4. Confirmez la connexion avec votre smartphone
Une notification s’affiche sur votre smartphone, cliquez dessus pour confirmer que c’est bien vous qui souhaitez vous connecter avec votre Identité Numérique. C’est une dernière étape assurant une sécurité optimale.

Une fois ces étapes réalisées, vous allez recevoir un email AR24 vous donnant immédiatement accès à votre lettre recommandée électronique.

 

Créer gratuitement mon Identité Numérique La Poste en quelques clics

Retour

À quoi sert L’Identité Numérique La Poste ?

L’Identité Numérique La Poste permet l’identification et l’authentification d’une personne en ligne, ainsi que sa mise en relation avec un ensemble de sites internet acceptant cette identité. L’Identité Numérique La Poste permet cela grâce à l’attestation de ce service au niveau de garantie substantiel, défini par le règlement eIDAS, approuvé par l’ANSSI ; point que nous détaillerons ensemble dans cet article.

Sommaire :

  1. L’Identité Numérique La Poste, qu’est-ce que c’est ?
  2. Que peut-on faire avec L’Identité Numérique La Poste ?

 

1. L’Identité Numérique La Poste, qu’est-ce que c’est ?

L’Identité Numérique La Poste est un service de La Poste permettant de se connecter à plus de 900 sites via le portail gouvernemental FranceConnect. Dans un jargon plus technique c’est une clé numérique unique et ultra sécurisée ; une identité électronique attestée conforme en France au niveau de garantie substantiel du règlement européen eIDAS par l’ANSSI. Cela fait beaucoup de notions techniques – Passons dès à présent au décryptage.

 

a. Qu’est-ce que FranceConnect ?

FranceConnect est un dispositif permettant de garantir l’identité d’un utilisateur en s’appuyant sur des comptes existants pour lesquels son identité a déjà été vérifiée ; c’est la solution proposée par l’État pour sécuriser et simplifier la connexion à plus de 900 services en ligne.

Lors de vos démarches il suffit de cliquer sur le bouton FranceConnect et de choisir un compte que vous connaissez parmi ceux disponibles, il en existe plusieurs comme impots.gouv.fr, ameli.fr, MobileConnect et moi… et bien évidemment L’Identité Numérique La Poste, équivalent à un face à face. Il suffira de rentrer vos identifiants de compte pour L’Identité Numérique et vous pourrez accéder au service demandé.

L’Identité Numérique La Poste est donc une solution d’identification et d’authentification forte, dont le degré de sécurité et de confiance a été vérifié.

 

b. Le rôle de l’ANSSI

L’ANSSI (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information) a été créée par le décret n° 2009-834 du 7 juillet 2009 sous la forme d’un service à compétence nationale. C’est une autorité nationale en matière de cyberdéfense et de cybersécurité chargée de la promotion des technologies, des systèmes et des savoir-faire nationaux. Elle contribue ainsi au développement de la confiance dans le numérique.

L’Identité Numérique La Poste a été attestée au niveau de garantie substantiel du règlement européen eIDAS par l’ANSSI. Cela garantit un niveau de sécurité élevé et permet d’effectuer simplement plusieurs démarches en ligne : consultation de ses impôts, accès au site de l’assurance maladie, gestion des relations avec sa mairie pour les démarches quotidiennes, etc.

 

c. À quoi sert le règlement eIDAS ?

Le règlement eIDAS (Electronic IDentification Authentication and trust Services) est un règlement de l’Union Européenne sur l’identification électronique et les services de confiance pour les transactions électroniques au sein de l’UE.

Le règlement eIDAS vise à susciter une confiance accrue dans les transactions électroniques au sein du marché intérieur en fournissant un socle commun pour des interactions électroniques sécurisées entre les citoyens, les entreprises et les autorités publiques.
Tout comme le moyen d’identification vidéo selfie d’AR24, L’Identité Numérique La Poste est conforme au niveau de garantie substantiel du règlement européen eIDAS.
Synonyme de haut niveau de sécurité, L’Identité Numérique propose gratuitement à l’ensemble des Français un moyen simple de s’identifier, de se connecter et d’effectuer des démarches en ligne en toute confiance.

 

2. Que peut-on faire avec L’Identité Numérique La Poste ?

Comme mentionné précédemment, L’Identité Numérique La Poste sert, pour les citoyens français, à se connecter à plusieurs centaines de sites via le portail gouvernemental FranceConnect.

Vous pourrez par exemple réaliser facilement plusieurs démarches administratives comme :

– Déclarer vos impôts,
– Renouveler votre passeport,
– Demander une carte grise,
– Suivre vos remboursements de sécurité sociale,
– Etc.

Il faut également savoir ce service appartenant à La Poste, permet de fluidifier et sécuriser l’accès à ses propres services tel que :

– Accuser réception d’une lettre recommandée électronique AR24,
– Effectuer une réexpédition 100% en ligne,
– Etc.

 

Il est possible de créer son Identité Numérique La Poste de chez soi, en toute sécurité avec un parcours de création 100% en ligne. Ce service est gratuit et vous pourrez créer votre Identité Numérique en quelques minutes.

 

Créer gratuitement mon Identité Numérique La Poste en quelques clics

Retour

Loi Elan : comment dématérialiser les démarches d’urbanisme ?

Loi Elan : comment dématérialiser les démarches d'urbanisme ?

Afin de profiter de différents avantages aussi bien pour les usagers que les collectivités, la loi Elan prévoit la mise en place de dispositifs permettant la dématérialisation des démarches liées à l’urbanisme. En effet, ces dispositifs devront être accessibles aux usagers à partir du 1er janvier 2022 ; c’est pourquoi il convient pour les collectivités de trouver des solutions adéquates afin de répondre à cette nouvelle règlementation.

Sommaire :

  1. Que disent les textes ?
  2. Quelles sont les solutions à mettre en place ?
  3. Quels sont les avantages de ces dispositifs ?

 

1. Que disent les textes ?

Afin de faciliter certaines démarches liées à l’urbanisme comme la demande d’un permis de construire par exemple, le programme Démat.ADS a été mis en place par la loi Elan. Ce programme dédié au dépôt et l’instruction en ligne de toutes les demandes d’autorisations d’urbanisme a pour objectif de faciliter de nombreux processus en les dématérialisant.

Selon l’article L423-3 du Code de l’urbanisme issu de la loi Elan : « les communes dont le nombre total d’habitants est supérieur à 3500 disposent d’une téléprocédure spécifique leur permettant de recevoir et d’instruire sous forme dématérialisée les demandes d’autorisation d’urbanisme ». Qui plus est, toutes les communes devront être en capacité de recevoir des saisines par voie électronique (SVE), selon les modalités mises en œuvre par ces dernières (email, formulaire de contact, télé services, etc.) .

En somme, les communes de plus de 3 500 habitants doivent être en mesure de proposer un système de téléprocédure dédié aux demandes d’autorisations d’urbanisme prêt au 1er janvier 2022.

 

2. Quelles sont les solutions à mettre en place ?

Pour accompagner ce projet de dématérialisation des procédures liées aux demandes d’autorisations d’urbanisme, plusieurs solutions peuvent être envisagées par les collectivités.

Il sera par exemple possible de choisir de se connecter à PLAT’AU (Plateforme des Autorisations d’Urbanisme) qui est une plateforme dédiée aux acteurs de la chaine d’instruction dans un projet d’urbanisme pour leur permettre d’échanger et de partager différentes informations. Il est également possible d’utiliser AD’AU (Assistance aux Demandes d’Autorisation d’Urbanisme) qui est un portail accessible sur le site service-public.fr qui permet aux usagers d’effectuer leurs demandes en ligne. RIE’AU (Réception, Information et Échanges des Autorisations d’Urbanisme) peut aussi être utilisé et va permettre de mettre à disposition un espace d’échange dédié à l’usager, à la commune et au service instructeur.

L’utilisation de la lettre recommandée électronique est aussi un excellent moyen de dématérialiser les demandes d’autorisations d’urbanisme, mais aussi les réponses adressées par la collectivité. Il peut s’agir d’une solution tout à fait pertinente pour les communes de moins de 3500 habitants qui souhaitent également opter pour un dispositif dématérialisé.

 

Bon à savoir : la lettre recommandée électronique AR24, grâce à sa valeur juridique la rendant strictement équivalente à la LRAR papier, (Art. L100 du code des postes et communications électroniques) pourra être utilisée dans toutes les situations dans lesquelles vous avez besoin d’envoyer une communication sous un format recommandé avec accusé de réception. Parfait dans le cadre d’une dématérialisation des communications réglementées.

La LRE AR24 vous permet de réduire vos coûts, d’accélérer vos envois et vos procédures, de recevoir vos preuves sous un format dématérialisé, d’apporter la preuve du contenu, de profiter de la conservation de vos recommandés électronique sur votre espace AR24 dédié, etc.

 

3. Quels sont les avantages de ces dispositifs ?

La dématérialisation des demandes d’autorisations d’urbanisme permet de profiter de différents avantages. Les usagers pourront profiter d’un gain de temps considérable grâce à la demande en ligne, ils seront accompagnés par une assistance en ligne, profiteront de plus de transparence sur l’état d’avancée de leur dossier et réaliseront des économies sur l’affranchissement des courriers recommandés.

En ce qui concerne les collectivités, ces dernières pourront bénéficier d’un dossier de meilleure qualité transmis aux services instructeurs en supprimant notamment les étapes de ressaisie qui peuvent être sources d’erreurs. Une meilleure traçabilité du dossier sera possible, mais aussi la réduction des tâches à faible valeur ajoutée et une meilleure résilience des services en cas de fermeture des guichets physiques.

Les usagers comme les collectivités profiteront donc de nombreux avantages en optant pour la dématérialisation des demandes d’autorisations d’urbanisme ainsi que du suivi en ligne de l’intégralité des dossiers.

 

inscription ar24

Retour

4 raisons d’adopter la LRE pour les administrateurs et les mandataires judiciaires

4 raisons d'adopter la LRE pour les administrateurs et les mandataires judiciaires

Vous cherchez une solution pour optimiser votre travail d’administrateur ou de mandataire judiciaire ? Découvrez dans cet article pourquoi vous devriez utiliser la lettre recommandée électronique.

Notifications de créances, licenciements, mises en demeure, convocations, le rôle d’administration ou de mandataire judiciaire nécessite la réalisation de nombreux actes administratifs. Digitaliser le processus vous permettrait d’optimiser vos procédures. AR24 vous détaille les 4 raisons d’adopter, sans plus tarder, la LRE pour les administrateurs et les mandataires judiciaires.

Sommaire :

  1. Une solution digitale à valeur probante
  2. Des preuves solides pour vos démarches administratives
  3. Administrateur et mandataire judiciaire : gagnez en efficacité avec la LRE
  4. Supprimez les délais d’acheminement de vos courriers

1. Une solution digitale à valeur probante

Si vous décidez d’utiliser la LRE AR24 pour envoyer vos notifications de créances ou vos mises en demeure, vous êtes certains que ce courrier possède la même valeur juridique que sa version papier avec accusé de réception (LRAR).

Cette équivalence est en effet prévue par l’article L100 du Code des postes et des communications électroniques. Elle est accordée à condition que le prestataire en charge de l’acheminement dispose de la qualification eIDAS. Ce qui est le cas d’AR24 !

 

Bon à savoir : le licenciement par lettre recommandée électronique.

Le code du travail impose à l’employeur de procéder au licenciement du salarié “par lettre recommandée avec avis de réception” (Art. L1232-6 al.1). Le décret de 2011 prévoyait uniquement la possibilité d’utiliser la LRE pour la conclusion et l’exécution du contrat. Finalement, le décret de 2018 relatif à la lettre recommandée électronique permet l’utilisation de cette solution digitale pour notifier des licenciements.

Toutefois l’obtention de l’accord du salarié à être notifié par voie électronique est nécessaire.

 

2. Des preuves solides pour vos démarches administratives

Le rôle d’administrateur ou de mandataire de justice nécessite de la rigueur. Là encore, la LRE qualifiée AR24 peut considérablement vous simplifier la tâche.

Adieu les accusés de réception de vos mises en demeure égarés ou les litiges sur le contenu de vos convocations, grâce à la lettre recommandée digitale, vous disposez à tout moment de toutes les informations concernant votre démarche et la communication de votre courrier.

Avec AR24 vous accédez à tout moment aux preuves de dépôt, d’envoi et de réception de votre courrier. Vous recevrez également la preuve du refus de votre destinataire ou de la non-réclamation de votre lettre, le cas échéant.

Contrairement au courrier papier, la LRE dispose par ailleurs d’un autre avantage considérable : vous pourrez prouver à tout moment les informations indiquées dans votre lettre. Pièces jointes, photos, textes, son contenu est en effet certifié avec exactitude.

En choisissant AR24, vous bénéficiez enfin d’une conservation de vos preuves pendant 10 ans et sans surcoût, dans le respect du règlement GPD. En cas de litige, vous aurez accès à ces informations à tout moment.

3. Administrateur et mandataire judiciaire : gagnez en efficacité avec la LRE

Lors de l’envoi de vos courriers recommandés, vous gagnez un temps considérable puisque vous n’avez plus besoin de vous déplacer. Tout peut se faire depuis votre bureau. Une connexion Internet, un compte AR24 et un moyen d’identification suffisent.

Vous améliorez aussi votre efficacité tout au long de vos processus. En dématérialisant vos envois de courriers recommandés, plus besoin d’imprimer vos documents pour les transmettre à votre destinataire puis de les scanner pour les archiver dans vos dossiers en ligne. Vous pouvez même automatiquement intégrer vos LRE à vos archives grâce à l’intégration API à votre logiciel métier.

Vous vous libérez ainsi un temps précieux pour travailler sur le fond de vos dossiers.

 

4. Supprimez les délais d’acheminement de vos courriers

Enfin, en tant que mandataire ou administrateur judiciaire, vous devez respecter un certain nombre de délais légaux incompressibles. Vous devez donc tout mettre en œuvre pour assurer une gestion optimisée de vos dossiers.

Simple et rapide, la LRE est la solution idéale pour accélérer vos procédures et respecter vos impératifs. Après avoir activé votre compte en ligne AR24 et commandé votre moyen d’identification, vous pourrez envoyer en quelques clics seulement, vos notifications de créances ou vos lettres de licenciement. Les délais d’acheminement disparaissent. Qu’il se trouve en France ou à l’étranger, le destinataire de votre courrier est notifié quasi-instantanément de l’existence de votre recommandé. De votre côté, vous recevez en quelques minutes une preuve d’envoi de votre LRE.

Strictement équivalente à son homologue papier, rapide, pratique mais également économique et écologique, la LRE convient totalement aux impératifs des administrateurs et mandataires judiciaires. Vous êtes convaincu ? Pour envoyer votre première lettre recommandée électronique, créez, sans plus tarder, un compte AR24.

Retour

Modèle de lettre de résiliation de bail professionnel

Exemple de lettre de résiliation de bail professionnel

Vous êtes bailleur ou locataire et vous souhaitez résilier votre bail professionnel mais vous ne savez pas comment rédiger votre lettre ? Voici nos recommandations pour réussir votre résiliation de bail !

À travers cet article nous verrons : Quelles sont les conditions de résiliation d’un bail professionnel ? Pourquoi utiliser la LRE ? Comment rédiger sa lettre de résiliation.

Sommaire :

  1. Rappel des conditions de résiliation d’un bail professionnel
  2. Pourquoi choisir la LRE pour vos résiliations de bail professionnel ?
  3. Modèle de lettre de résiliation

 

1. Rappel des conditions de résiliation d’un bail professionnel

Le bail professionnel, est un contrat de location de locaux professionnels qui est réservé aux professions libérales. En effet, seules les activités non commerciales sont concernées par ce type de location. Moins protecteur que le bail commercial, le locataire en cas de refus de renouvellement de son bail par le propriétaire, ne bénéficiera d’aucune indemnité d’éviction pour le préjudice subi. La durée minimale d’un bail professionnel est de 6 ans.

Concernant sa résiliation, le bail professionnel est résiliable à tout moment par le locataire. Pour cela, il devra notifier son bailleur par LRAR ou LRE en respectant un délai de préavis de 6 mois. À la différence du locataire, le bailleur ne pourra résilier son bail qu’à son terme. Ainsi, si le propriétaire ne souhaite pas reconduire le bail, il devra en informer son locataire par LRE ou LRAR en respectant un délai de 6 mois. Sa décision n’aura pas besoin d’être justifiée et n’entrainera aucune compensation financière.

Enfin, suite à l’envoi de la lettre de résiliation, un état des lieux des locaux sera nécessaire pour la restitution du dépôt de garantie. Si vous souhaitez en savoir plus, un article portant sur ce sujet est déjà disponible sur notre blog ici.

 

2. Pourquoi choisir la LRE pour vos résiliations de bail professionnel ?

Disposant de la même valeur légale que la LRAR papier, la LRE ou lettre recommandée électronique, peut être utilisée pour vos démarches administratives. En effet, l’utilisation de la LRE dans le cadre de vos résiliations de bail professionnel est légale et même recommandée.

Plus rapide, la LRE s’envoie directement depuis votre espace AR24 en ligne. Le destinataire professionnel quant à lui n’aura plus qu’à s’identifier à distance puis accuser réception de son courrier depuis sa boite mail professionnelle. Aussi, suite à l’envoi de la LRE, vous recevez immédiatement la preuve de dépôt/ d’envoi. Cela est particulièrement utile en cas de litige et permet de s’assurer que le courrier a bien été transmis et accepté par le destinataire. L’utilisation d’une LRE permet de garder une trace de vos envois. En effet, l’ensemble de vos courriers et des preuves seront conservés sur nos serveurs sécurisés. Enfin, l’utilisation de la LRE vous permettra de réaliser des économies. En effet, la LRE AR24 a un tarif unique de 3,49€ HT (tarif en vigueur au 8 juin 2021) peu importe le volume de votre envoi recommandé.

 

3. Modèle de lettre de résiliation

Désireux de vous accompagner dans vos démarches, voici une modèle type de lettres de résiliation à personnaliser selon les modalités de votre bail. Vous trouverez ci-dessous un modèle de lettre pour bailleur et locataire.

 

a. Par le bailleur

(bailleur)

Nom – Prénom

Adresse

(locataire)

Nom – Prénom

Adresse

 

Fait le _/_/_ (date), à …(lieu)

 

Objet : Rupture du bail professionnel

 

Madame, Monsieur,

Je vous informe que le bail professionnel signé le _/_/_ par nos soins, situé (adresse), arrive à échéance le (date).

Propriétaire du local professionnel, avec ce courrier je vous informe selon les dispositions de l’article 57 A de la loi n°86-1290 du 23 décembre 1986, que je vous donne congé pour le (date).

Je me tiens à votre disposition pour convenir d’une date d’état des lieux et de restitution des clés.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, mes salutations distingués.

Signature

 

b. Par le locataire

(locataire)

Nom – Prénom

Adresse

(bailleur)

Nom – Prénom

Adresse

 

Fait le _/_/_ (date), à … (lieu)

 

Objet : Résiliation du bail professionnel

 

Madame, Monsieur,

Locataire du local professionnel situé (adresse) depuis le (date de signature du contrat), je vous informe de mon intention de résilier le contrat qui nous lie conformément aux dispositions de l’article 57 A de la loi n°86-1290 du 23 décembre 1986 (qui impose un délai de préavis).

Je reste à votre disposition pour convenir ensemble d’une date de restitution des clés et de l’état des lieux.

Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes sentiments respectueux.

Signature

 

inscription ar24

Retour

Obligation de dématérialisation des échanges dans le cadre des marchés publics : pourquoi utiliser la LRE ?

Depuis 2018, le législateur est intervenu pour mettre en place une obligation pour dématérialiser les échanges lors d’une procédure de passation d’un marché public. Les parties doivent alors utiliser des plateformes sécurisées pour assurer l’échange de leurs documents. Il est aussi particulièrement intéressant d’avoir recours à la lettre recommandée électronique (LRE) pour gagner du temps et conserver une trace de toutes les preuves dans un lieu sécurisé.

Sommaire :

  1. La procédure de passation d’un marché public : l’obligation de dématérialiser les échanges
  2. La lettre recommandée électronique pour communiquer dans le domaine des marchés publics
  3. La procédure pour l’envoi de courrier en lettre recommandée électronique
  4. Les avantages de la lettre recommandée électronique

 

1. La procédure de passation d’un marché public : l’obligation de dématérialiser les échanges

Depuis l’ordonnance n°2018-1074 du 26 novembre 2018, les communications et les échanges doivent obligatoirement se faire entre les parties par voie électronique. Il faut alors utiliser une plateforme de dématérialisation comme le prévoit l’article R2132-3 du code de la commande publique. Celle-ci permet alors de mettre des documents en consultation et à disposition des opérateurs économiques.

Concrètement, il faut dématérialiser les échanges pour :

 

  • Mettre à disposition des documents en consultation
  • Réceptionner des candidatures et des offres depuis le profil acheteur sur la plateforme concernée
  • Échanger entre les parties sous la forme de questions-réponses
  • Informer les parties de la procédure et de ses avancés (acceptation, rejet, etc.)

 

Le code de la commande publique à son article R2132-9 précise que l’acheteur doit assurer la confidentialité et la sécurité des échanges lorsqu’il utilise une certaine plateforme. C’est notamment le cas pour AR24 qui vous propose une solution sécurisée.

 

2. La lettre recommandée électronique pour communiquer dans le domaine des marchés publics

La solution de la lettre recommandée électronique est adaptée pour permettre aux parties de communiquer en toute sécurité lors de la passation d’un marché public. Celle-ci permet de pouvoir envoyer ses courriers en quelques clics depuis son ordinateur. Vous n’avez plus besoin d’utiliser le papier et de vous rendre au bureau de poste pour envoyer vos recommandés.

Il suffit d’avoir l’adresse e-mail du destinataire. La plateforme AR24 se charge d’assurer un échange sécurisé en réalisant les procédures d’identification nécessaires, au cours des échanges.

 

3. La procédure pour l’envoi de courrier en lettre recommandée électronique

L’expéditeur doit joindre à son courrier toutes les pièces justificatives qu’il souhaite. AR24 se charge ensuite de certifier le courrier et les pièces jointes via un horodatage qualifié. Le destinataire est ensuite informé par e-mail qu’un courrier recommandé est à sa disposition. Pour pouvoir en prendre connaissance, il doit accuser réception de celui-ci en s’identifiant au préalable.

L’expéditeur est ensuite informé de l’action du destinataire. Il est aussi informé de toutes les étapes lors de la transmission du courrier :

 

  • Envoi du courrier en LRE (preuve de dépôt et d’envoi)
  • Réception par le destinataire (preuve de réception)
  • Aucune action réalisée ou refus de prendre connaissance du contenu de la LRE (preuve de négligence ou de refus)

 

Par la suite, AR24 propose des services sans surcoût qui viennent sécuriser à nouveau la procédure. L’envoi des documents et les preuves de celui-ci sont conservés sur nos serveurs. Une solution particulièrement pratique et fiable pour conserver précieusement ses courriers.

 

4. Les avantages de la lettre recommandée électronique

Plusieurs avantages sont intéressants dans le cadre des marchés publics pour utiliser la lettre recommandée électronique (LRE). Dans un premier temps, AR24 vous propose de réaliser l’envoi en quelques clics de vos documents justificatifs dans le cadre, par exemple, d’une passation. La procédure à suivre depuis la plateforme est intuitive, simple et pratique. Des points forts pour gagner du temps dans sa journée.

Ensuite, la solution est sécurisée tout au long des étapes lors de la transmission d’un courrier sous une forme électronique. Ainsi, les parties peuvent communiquer sereinement sans craindre la perte de leurs courriers ou la perte de documents justificatifs, notamment lors de preuve du respect des délais impartis. Le SAV de la plateforme est aussi disponible pour vous accompagner dans toutes les étapes afin de répondre à toutes vos questions.

L’utilisation de la plateforme par les professionnels permet d’obtenir une solution de communication par voie dématérialisée sans engagement et sans caution ou coût caché. La facturation utilisée par la plateforme est aussi totalement transparente et détaillée afin de vous permettre d’y voir clair sur les frais dépensés pour l’envoi de vos courriers électroniques.

 

En définitive, il est particulièrement intéressant de faire confiance à AR24 dans le cadre des marchés publics pour envoyer vos lettres recommandées électroniques facilement et de façon sécurisée.

 

inscription ar24

Retour

Quelles sont les étapes à respecter pour qu’un licenciement économique effectué par un mandataire judiciaire soit valable ?

Quelles sont les étapes à respecter pour qu'un licenciement économique effectué par un mandataire judiciaire soit valable ?

La lettre recommandée électronique AR24 peut aussi être utilisée pour les licenciements économiques prononcés dans le cadre d’une liquidation judiciaire. Découvrez dans cet article quelles sont les étapes à respecter.

La procédure de liquidation judiciaire a pour objectif de mettre fin à l’activité d’une entreprise. Désigné par le tribunal, le mandataire judiciaire assure notamment le règlement des sommes dues aux salariés et procède aux licenciements nécessaires. Pour cela, et à condition de respecter certaines étapes indispensables, il peut sans risque utiliser la lettre recommandée électronique. Celle-ci est en effet considérée comme strictement équivalente au courrier recommandé papier avec accusé de réception (LRAR). Explications.

Sommaire :

  1. LRE et liquidation judiciaire : respecter les délais légaux prévus par la loi
  2. Licenciement par LRE dans le cadre d’une liquidation : l’accord préalable du salarié
  3. LRE : comment obtenir le consentement des salariés ?

 

1. LRE et liquidation judiciaire : respecter les délais légaux prévus par la loi

La liquidation judiciaire entraîne, en principe, la cessation immédiate de l’activité de l’entreprise et par conséquent la rupture de l’ensemble des contrats de travail.

Pour procéder au licenciement économique des salariés, il est donc nécessaire de disposer d’une ordonnance prononçant la liquidation judiciaire. Le mandataire a alors 15 jours à compter de la décision du tribunal pour envoyer les lettres recommandées avec accusé de réception aux salariés de l’entreprise afin de les convoquer à l’entretien préalable de licenciement. Il n’a pas besoin d’obtenir pour cela l’accord du juge-commissaire.

La notification du licenciement au salarié est effectuée par lettre recommandée avec accusé de réception, au minimum 2 jours après la date de l’entretien préalable. Celle-ci doit obligatoirement indiquer le motif justifiant le licenciement. Elle doit également mentionner expressément le jugement de liquidation. En tout état de cause, le salarié conserve le droit à un préavis ainsi qu’aux indemnités de rupture de contrat. À noter qu’en cas de plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), la convocation à un entretien préalable n’est pas obligatoire.

2. Licenciement par LRE dans le cadre d’une liquidation : l’accord préalable du salarié

Pour procéder aux licenciements économiques par LRE dans le cadre d’une liquidation judiciaire, l’article L100 du Code des postes et des communications électroniques impose que le salarié accepte au préalable de recevoir des lettres recommandées électroniques à une adresse email donnée.

À défaut, la LRE ne peut bénéficier de la même valeur juridique que le courrier recommandé avec accusé de réception en format papier. Le licenciement économique réalisé par le mandataire judiciaire dans le cadre de la liquidation sera par ailleurs considéré comme nul.

À noter que cette règle s’applique également à l’égard de tous les non professionnels, tribunaux et administrations.

3. LRE : comment obtenir le consentement des salariés ?

Il n’existe aucun formalisme particulier prévu par la loi. Néanmoins, le mandataire judiciaire doit être en mesure d’apporter la preuve du consentement du salarié. Par conséquent, un accord oral n’est absolument pas suffisant. Un écrit permettant de constater, sans ambiguïté, l’accord du salarié est donc nécessaire. Il peut s’agir du contrat de travail lui-même, d’un avenant ou encore d’un formulaire de consentement préalable spécifique.

Pour faciliter le recueil et la gestion des accords préalables par le mandataire judiciaire, AR24 met à sa disposition un outil de gestion des consentements. Ce dernier est accessible depuis son espace personnel AR24 et permet d’identifier aisément les salariés qui n’auraient pas encore donné leur accord pour recevoir un courrier dématérialisé.

 

Bon à savoir : comment la lettre recommandée optimale peut être utilisée pour licencier économiquement les salariés ?

Dans le cadre d’une liquidation judiciaire, le délai légal de licenciement est court. Il peut être difficile d’obtenir le consentement du salarié dans les temps impartis.

Si le mandataire judiciaire ne connaît pas la préférence de réception du salarié (électronique ou papier), il peut utiliser la lettre recommandée optimale (LRO).

Une fois le courrier de licenciement rédigé et envoyé, AR24 demande au salarié s’il souhaite le recevoir au format électronique ou au format papier. Si celui-ci opte pour le format électronique, son accord est validé. Il peut alors recevoir la version digitale de sa lettre de licenciement. S’il choisit le format papier, le consentement est noté comme « Refusé » et le courrier lui est envoyé par voie postale.

 

Vous êtes nommé mandataire dans le cadre d’une liquidation judiciaire ? Créez, en quelques clics, votre compte AR24 et procédez aux licenciements économiques par lettre recommandée électronique.

Retour

Comment contester une décision d’assemblée ?

Comment contester une décision d’assemblée ?

La contestation d’une assemblée générale au syndic est une procédure possible pour les copropriétaires. Celle-ci permet d’exercer un recours contre une décision prise dans le cadre d’une assemblée générale. Toutefois, cette contestation à l’encontre du syndic de copropriété ne s’exerce pas de n’importe quelle façon et sous n’importe quelles conditions. Il faut donc faire le point sur ce qu’il est possible ou non de faire et de quelle manière. Voici nos conseils pour réussir à contester simplement et facilement une décision prise lors d’une assemblée générale de copropriétaires.

Sommaire :

  1. Les conditions pour faire une contestation d’une assemblée générale au syndic
  2. Comment s’y prendre pour mettre en place la contestation d’une assemblée générale ?

 

1. Les conditions pour faire une contestation d’une assemblée générale au syndic

Dans un premier temps, il faut savoir si en tant que copropriétaire, vous respectez les conditions pour pouvoir réaliser la contestation d’une décision prise lors d’une assemblée générale.

Pour y parvenir, il faut que vous soyez défaillant ou opposant à la décision concernée lors de la réunion. Il faut donc vérifier que vous ayez bien voté contre la décision prise ou bien il faut être absent de la réunion. Le fait de voter « blanc » ou de s’abstenir de répondre positivement ou négativement à une résolution au cours de l’assemblée générale ne vous donne pas la possibilité de mettre en place la contestation de l’assemblée générale au syndic.

Ensuite, il faut pouvoir prouver l’irrégularité d’une procédure au cours de cette réunion avec les autres copropriétaires. Par exemple, il est possible de faire remonter un ordre du jour trop vague ou peu précis qui ne fournit pas suffisamment de détails aux copropriétaires. C’est aussi le cas lorsque la majorité ou des règles liées à la majorité ne sont pas respectées.

2. Comment s’y prendre pour mettre en place la contestation d’une assemblée générale ?

L’action en nullité auprès du syndic doit respecter un certain formalisme. En effet, le copropriétaire concerné par cette demande doit envoyer un courrier sous la forme d’une lettre recommandée avec AR. En plus, la procédure ne s’arrête pas là. Il faut déposer au greffe du tribunal de grande instance du lieu de l’immeuble une assignation. Cette demande se fait donc à l’encontre du syndic qui animait l’assemblée générale et qui n’a pas respecté ses obligations.

Les formalités pour mettre en place la contestation d’une assemblée générale au syndic sont assez contraignantes pour les copropriétaires. Ces derniers doivent suivre des mesures souvent longues à mettre en place. Pour les soulager, il est intéressant d’opter pour la lettre recommandée électronique proposée par AR24. Celle-ci permet de gagner du temps puisque l’envoi du courrier s’effectue après quelques clics depuis un ordinateur. Il faut simplement avoir l’adresse e-mail du syndic et suivre les étapes liées à l’envoi d’une lettre sous un format électronique avec AR sur notre plateforme dédiée.

En plus, cette procédure dématérialisée permet de suivre parfaitement les étapes de communication du courrier au destinataire professionnel. Il faut aussi savoir que cette procédure est strictement équivalente à la lettre recommandée avec accusé de réception classique sous un format papier. Elles ont toutes les deux les mêmes valeurs juridiques.

La sécurité est aussi renforcée puisque la lettre recommandée électronique est conservée sur des serveurs sécurisés situés en France. De cette façon, le copropriétaire peut facilement obtenir la preuve du contenu envoyé en cas de besoin contre le syndic concerné par l’irrégularité commise lors de l’assemblée générale.

Ainsi, la contestation d’une assemblée générale au syndic ne se fait pas sans connaître les règles associées. Dans tous les cas, il est aussi important d’avoir des solutions pratiques pour simplifier toutes ces démarches souvent contraignantes et longues à mettre en place. La lettre recommandée électronique est l’une des solutions pour y parvenir.

 

Retour

AR24 et Netheos innovent avec une signature à distance sécurisée, identifiée par lettre recommandé électronique

AR24 et Netheos innovent avec une signature à distance sécurisée, identifiée par lettre recommandé électronique

Netheos, fintech spécialisée dans la souscription à distance et AR24, filiale de Docaposte et pionnier de la lettre recommandée électronique en France, allient leurs forces pour offrir une signature en ligne sécurisée et certifiée (règlement européen eIDAS). Un produit qui apporte une sécurité supplémentaire sur le marché Européen des interactions électroniques, lequel est très réglementé et en pleine transformation.

Sommaire :

  1. L’alliance de la signature électronique et de la lettre recommandée électronique
  2. Un procédé sécurisé

 

1. L’alliance de la signature électronique et de la lettre recommandée électronique

Avec le contexte sanitaire qui a accéléré la dématérialisation des échanges, la signature électronique à distance n’est plus un simple instrument de simplification de la vie administrative, mais une nécessité absolue. Pour ouvrir un compte bancaire, souscrire une assurance-vie, signer un compromis de vente ou un bail, et bien d’autres usages encadrés juridiquement qui composent notre quotidien.

Netheos et AR24, deux acteurs de confiance français, travaillent ensemble depuis 2019 à la mise au point d’une solution simple d’usage et juridiquement fiable. La 1ère signature électronique dont l’identification repose sur un Envoi Recommandée Électronique Qualifié répond à cette double exigence et permet :

 

  • De signer facilement à distance des opérations sensibles demandant un niveau de sécurité et de certification élevé ;
  • De répondre aux exigences règlementaires, notamment celles des organismes financiers et de la 5ème directive LCB-FT.

 

En effet, la signature identifiée par Lettre Recommandée Électronique Qualifiée répond spécifiquement au besoin des organismes règlementés grâce à sa certification eIDAS, et plus particulièrement à celui du KYC (Know Your Customer) des banques et des assurances lorsque l’entrée en relation ou la souscription se font à distance (Article R561-5-2 ; 6ème mesure de vigilance complémentaire).

 

2. Un procédé sécurisé

« Nous souhaitions proposer une signature électronique certifiée eIDAS qui soit facilement utilisable à distance ; les quelques solutions existantes étant vraiment compliquées à utiliser. Nous avons pensé au recommandé électronique et seul AR24 proposait une version qui soit à la fois 100% en ligne et qualifiée. C’est donc naturellement que nous avons collaboré avec Guillaume de Malzac et Clément Schneider qui partagent de plus la même vision d’innovation industrielle que Netheos. »

Olivier Détour, CEO de Netheos.

 

Signer à distance avec un tel niveau de sécurité et de reconnaissance juridique n’a jamais été aussi simple. Plus besoin de prendre rendez-vous ou de patienter devant son écran pour faire une visio-conférence avec un opérateur. L’identification est très proche des parcours de signature ou de paiement déjà connus. Seule différence : le code OTP n’est simplement plus envoyé par SMS, mais par recommandé électronique.

 

AR24 x Netheos

 

Pour prendre connaissance de son code à usage unique, il suffit de récupérer son recommandé via un lien reçu par e-mail. Le processus est rapide et sécurisé : il suffit de présenter son document d’identité, faire un selfie vidéo pour prouver qu’on en est bien le propriétaire. Les équipes d’opérateurs et d’opératrices AR24 effectuent une vérification humaine et valident l’identité.

 

« Tout comme la lettre recommandée électronique AR24 permettait déjà de créer en ligne son Identité Numérique La Poste de niveau substantiel, elle offre aujourd’hui la possibilité de signer électroniquement à des niveaux certifiés. Cette innovation est le fruit de deux ans de collaboration entre deux sociétés qui partagent les mêmes valeurs de qualité et de service client. »

Guillaume de Malzac, Directeur Général et co-fondateur d’AR24.

 

Netheos est une société française spécialisée dans l’entrée en relation et la souscription à distance. Créée en 2004 par son actuel dirigeant et implantée à Montpellier, elle développe ses propres technologies pour maîtriser de bout en bout la sécurité et l’expérience client de ses solutions. L’ensemble de son personnel et de ses infrastructures est basé en France.

AR24 est une société française spécialisée dans les lettres recommandées électroniques et l’identification de personnes à distance. Créée en 2015 par Guillaume de Malzac et Clément Schneider à Paris et à Strasbourg, la société est rapidement devenue la référence de son marché en étant le 1er prestataire de LRE à être qualifiée eIDAS en France en mars 2018. AR24 est une filiale de Docaposte depuis juin 2020.

Docaposte, filiale numérique du Groupe La Poste, accompagne toutes les entreprises et institutions publiques dans leur transformation en toute confiance. Expert dans le traitement de données sensibles et Tiers de confiance, Docaposte bénéficie d’un positionnement unique sur le marché qui lui permet de répondre de bout en bout à l’intégralité d’un besoin client, dans le respect des réglementations et avec l’assurance d’une donnée hautement sécurisée. Docaposte se positionne aujourd’hui comme référent de la confiance du numérique en France.

En savoir plus sur la signature électronique Netheos

Retour

Marchés publics : Comment assurer des échanges dématérialisés et sécurisés entre acheteurs et soumissionnaires ?

Marchés publics : Comment assurer des échanges dématérialisés et sécurisés entre acheteurs et soumissionnaires ?

Lors d’une passation de marché public, les acheteurs et les soumissionnaires ont besoin d’échanger des documents importants et des informations souvent confidentielles. Depuis 2018, ces échanges doivent obligatoirement se faire sous une forme numérique et dématérialisée. Il faut donc proposer aux parties une solution fiable, rapide et sécurisée afin de communiquer sereinement lors de cette procédure. Pour cela, il est possible de faire appel à notre plateforme chez AR24 pour l’envoi de vos lettres recommandées électroniques (LRE). Conseils et explications sur cette solution particulièrement utile dans le domaine.

Sommaire :

  1. La lettre électronique recommandée dans les marchés publics
  2. Quels sont les avantages de la LRE dans le cadre d’un marché public ?

 

1. La lettre électronique recommandée dans les marchés publics

Lors de la passation d’un marché public, il est fondamental de pouvoir échanger des documents entre acheteur et soumissionnaire. Ces derniers sont essentiels pour ensuite choisir la personne ou l’entreprise la plus adaptée. Les échanges doivent se faire via des lettres recommandées afin de pouvoir prouver le bon respect des délais impartis. AR24 vous propose une plateforme sécurisée et fiable pour échanger et envoyer vos courriers sous la forme d’une lettre recommandée électronique.

Alors comment faut-il procéder via notre plateforme pour envoyer vos courriers dans le cadre d’une passation de marché public ? Dans un premier temps, il faut connaître l’adresse e-mail du destinataire du courrier. La plateforme vous permet d’écrire le contenu de votre lettre et d’y ajouter les éléments d’information concernant votre destinataire. AR24 se charge de vérifier l’identité des deux parties (expéditeur et destinataire).

Le destinataire est informé de la réception d’une lettre recommandée électronique sur sa boîte e-mail. Et une preuve de dépôt et d’envoi est envoyée à l’expéditeur afin que celui-ci suive les étapes de la transmission de son courrier. Le destinataire peut :
 

  • Accepter le contenu de la lettre recommandée électronique et en prendre connaissance. L’expéditeur est aussi informé de son acceptation.
  • Refuser de lire le contenu de la lettre. AR24 informe son expéditeur que le destinataire refuse d’en prendre connaissance.

 
La négligence du destinataire est aussi notifiée à l’expéditeur. Dans tous les cas, AR24 vous permet de conserver les courriers sur des serveurs sécurisés en France.

 

2. Quels sont les avantages de la LRE dans le cadre d’un marché public ?

La sécurité et la fiabilité sont des points forts pour la lettre recommandée électronique. En plus, la plateforme permet de conserver l’ensemble des documents transmis afin de pouvoir les retrouver à tout moment si besoin. De cette façon, les parties peuvent facilement prouver l’envoi ou la réception de pièces justificatives et leurs dates.

Ensuite, la procédure via AR24 est particulièrement rapide. En quelques clics, le courrier part de votre ordinateur pour arriver sur celui de votre destinataire. Et ce point est aussi fondamental. En effet, dans le cadre d’un appel d’offres il faut réagir rapidement. Les contraintes des délais classiques lorsque l’acheminement se fait par voie postale n’existent pas dans ce cas de figure.

Enfin, cette solution est surtout pratique pour l’expéditeur comme pour le destinataire afin de communiquer de façon transparente et agréable lors d’une passation de marché public. D’autres corps de métier optent pour cette solution. C’est le cas des notaires qui doivent souvent suivre précisément des délais. Les syndics sont aussi soumis à des contraintes identiques. Le décret n°2015-1325 facilite les communications en autorisant les convocations aux AG par voie électronique par exemple.

Il faut aussi noter qu’un SAV vous accompagne en cas de questions, de doutes ou de demande d’information complémentaire lors de l’utilisation de la plateforme pour l’envoi de vos lettres recommandées électroniques. En définitive, cette solution est particulièrement intéressante pour proposer aux acheteurs, dans le cadre d’un marché public, une plateforme sécurisée et fiable lors de l’échange avec des soumissionnaires.

 

inscription ar24

Retour

La Lettre Recommandée Optimale : l’alliée des administrateurs et mandataires judiciaires

Vous êtes administrateur ou mandataire judiciaire et vous cherchez une solution pour simplifier vos procédures ? La lettre recommandée optimale AR24 est votre allié. Découvrez pourquoi.

Dans le cadre de votre mandat, vous devez envoyer de nombreuses lettres recommandées. Pour cela, pourquoi ne pas utiliser une solution 100 % dématérialisée qui faciliterait la gestion de vos dossiers ? La quantité d’informations à gérer pour mettre en place une LRE eIDAS qualifiées vous paraît trop importante ? Pour vous aider, AR24 met à votre disposition la lettre recommandée optimale, parfaitement adaptée aux besoins des administrateurs et mandataires judiciaires. Explications.

Sommaire :

  1. Administrateurs et mandataires judiciaires : pourquoi utiliser la LR Optimale ?
  2. Comment envoyer une lettre recommandée optimale ?

1. Administrateurs et mandataires judiciaires : pourquoi utiliser la LR Optimale ?

En vertu de l’article L 100 du Code des postes et des communications électroniques, “lors de l’envoi d’une LRE eIDAS, l’expéditeur doit impérativement obtenir le consentement de son destinataire non professionnel à recevoir des lettres recommandées électroniques à une adresse email donnée”. Cette obligation s’applique lorsqu’une lettre recommandée est envoyée aux administrations, aux tribunaux ou encore aux salariés d’une entreprise.

À noter que le recueil du consentement n’est pas nécessaire pour un destinataire professionnel, c’est-à-dire pour les entreprises, quel que soit leur statut juridique.

Dans le cadre d’une procédure de redressement judiciaire ou de sauvegarde d’entreprise par exemple, vos missions nécessitent bien souvent l’envoi de nombreux courriers officiels à des non professionnels, notamment aux salariés de la société. Vous devez par ailleurs respecter les délais imposés par la loi. Dans ce contexte, le recueil de consentement préalable peut s’avérer difficile à mettre en œuvre.

La lettre recommandée optimale AR24 offre la possibilité aux destinataires de recevoir leur courrier en format électronique ou papier. Voilà donc une solution digitale qui facilite grandement la gestion de vos dossiers.

2. Comment envoyer une lettre recommandée optimale ?

Son fonctionnement et sa mise en œuvre sont très simples. Il suffit de vous connecter à votre compte AR24 et d’indiquer toutes les informations concernant votre courrier ainsi que son destinataire. Immédiatement, AR24 informe ce dernier de l’existence de votre lettre recommandée optimale. À lui de décider s’il souhaite la recevoir en format électronique ou papier.

S’il opte pour la version dématérialisée, le destinataire pourra simplement utiliser sa webcam ou la caméra de son smartphone pour s’identifier et accuser réception de sa LRE, qui lui est immédiatement communiquée par email. S’il préfère une version papier, pas d’inquiétudes. Vous n’avez rien à faire de plus, puisque la lettre recommandée est automatiquement imprimée, envoyée et remise par le facteur ou déposée au bureau de poste. Dans ce cas de figure, le destinataire devra la récupérer contre signature.

Autre avantage : vous êtes libre d’indiquer le temps de réponse de votre choix. Une fois ce délai expiré, si le destinataire n’a pas indiqué sa préférence, le courrier recommandé lui est automatiquement envoyé en format papier.

Bon à savoir : les avantages de la lettre recommandée électronique

  • Un courrier envoyé par LRE eIDAS a la même valeur juridique que son homologue papier.
  • La lettre recommandée électronique coûte seulement 3,49 € HT* (y compris 256 mo de pièces jointes) quel que soit le pays de destination.
  • Votre destinataire est informé de l’existence de votre courrier recommandé quelques minutes seulement après votre envoi. Vous êtes donc certain de respecter les délais légaux.
  • Toutes les preuves liées à votre courrier sont conservées sur votre espace AR24.
  • Votre lettre est confidentielle. Vous êtes seul avec le destinataire à y avoir accès.
  • Vous pouvez envoyer vos LRE 7j/7, 24h/24, où que vous soyez.

Moins de déplacement, moins d’impression, vous faites des économies et réduisez l’empreinte carbone de votre activité professionnelle.

Vous ne possédez pas encore de compte AR24 ? Créez-en un sans plus tarder et profitez de tous les avantages de la LR Optimale pour vos missions de mandataire ou administrateur judiciaire.

 

*Tarif en vigueur au 7 juin 2021

Retour

Il est désormais possible d’accuser réception d’une lettre recommandée électronique AR24 avec L’Identité Numérique La Poste

AR24 x LIN

Après avoir été le premier prestataire qualifié par l’ANSSI pour l’envoi de lettres recommandées électroniques en avril 2018 et ayant obtenu une extension de sa qualification pour son système de vérification d’identité à distance de niveau substantiel en vidéo en 2019, AR24 innove encore et se retrouve une nouvelle fois premier sur le marché du recommandé électronique, en intégrant une identité numérique de niveau de confiance substantielle dans son parcours : L’Identité Numérique La Poste.

En juin 2021 nous sommes le seul prestataire de LRE à proposer une Identité Numérique attestée conforme au niveau de garantie substantiel par l’ANSSI et recommandée par l’Etat. L’Identité Numérique La Poste s’intègre naturellement dans notre parcours d’identification destinataire. Ainsi, si vous possédez une Identité Numérique La Poste, il sera extrêmement simple et rapide d’accuser réception de votre lettre recommandée électronique AR24 avec celle-ci.

Sommaire :

  1. Réceptionner une LRE avec l’Identité Numérique
  2. Les autres moyens d’identification pour accuser réception d’une LRE

 

1. Réceptionner une LRE avec L’Identité Numérique

 

a. L’Identité Numérique La Poste, qu’est-ce que c’est ?

L’identité Numérique de La Poste est une clé universelle sécurisée permettant à un usager, d’accéder à différents services et réaliser certaines démarches en ligne en toute sécurité. L’Identité Numérique, qui possède un niveau de garantie substantiel, permet de rassurer les clients tout en simplifiant leurs navigations (connexion à la plateforme des impôts en toute facilité, demande de renouvellement de carte grise en 2 clics, suivi du remboursement de l’assurance maladie, connexion à votre espace en ligne EDF… et depuis le 1er juin 2021 le fait de pouvoir accuser réception d’une lettre recommandée électronique AR24).

Plus besoin de mémoriser tous vos identifiants et mots de passe. Un seul identifiant et un seul mot de passe suffisent pour prouver que l’on est bien la personne que l’on prétend être et valider son identité à distance. L’identité Numérique La Poste, c’est donc à la fois une preuve de votre identité et un moyen de connexion universel.

Mais ce n’est pas tout. L’Identité Numérique est également un moyen de lutte contre l’usurpation d’identité. Vous serez notifié à chaque tentative de connexion (et bien entendu si vous n’avez effectué aucune démarche d’identification au moment où vous recevez une notification, vous pourrez signaler et bloquer ce risque de fraude).

Réaliser son identité numérique La Poste est 100% gratuit. Si vous ne l’avez encore jamais faite, laissez-vous tenter par l’expérience et profitez dès à présent de ce service innovant : réaliser mon identité numérique en quelques clics.

 

b. Comment accuser réception de son courrier recommandé avec L’Identité Numérique ?

Depuis juin 2021 il est donc désormais possible d’accuser réception de sa lettre recommandée électronique AR24 grâce à L’Identité Numérique La Poste. En moins d’une minute vous pourrez réceptionner votre LRE en toute simplicité.

Lorsque vous recevez une notification par email qui vous informe qu’une LRE vous est adressée, il suffit de cliquer sur « Voir mon courrier ».

 

LRE notification

 

Vous êtes alors redirigé vers une page sécurisée vous proposant différents moyens d’identification. Cliquez sur « L’Identité Numérique de La Poste » pour vous identifier avec votre Identité Numérique préalablement créée sur lidentitenumerique.laposte.fr.

 

Choix LIN

 

Cliquez ensuite sur le bouton jaune « Utiliser L’Identité Numérique ». Vous devrez indiquer votre identifiant La Poste (l’adresse mail de votre compte La Poste) ainsi que le mot de passe associé.

 

LINParcours LIN

 

Une notification de confirmation de connexion va s’afficher sur votre smartphone. Il vous faut alors confirmer votre connexion.

Une fois ces étapes réalisées, vous aurez immédiatement accès à votre courrier recommandé électronique.

 

2. Les autres moyens d’identification pour accuser réception d’une LRE

Si vous avez reçu une LRE AR24, vous avez le choix parmi plusieurs solutions d’identification, en plus de l’authentification via L’Identité Numérique La Poste.

 

a. L’identification visuelle à distance

AR24 est à ce jour le seul prestataire de LRE pouvant proposer une solution d’identification vidéo à des destinataires ne possédant aucun autre moyen d’identification ; cette procédure a été conçue par AR24 et qualifiée par l’ANSSI en 2019.

En résumé : le destinataire, sans moyen d’identification, peut toujours réceptionner son courrier recommandé avec l’identification à distance par vidéo selfie associé à sa pièce d’identité. Pour cela il doit se munir d’un smartphone ou d’un ordinateur équipé d’une webcam ainsi que de sa pièce d’identité (Carte Nationale d’Identité ou passeport) en cours de validité et en bon état.

 

b. L’identifiant papier (codes OTP)

AR24 propose de vous identifier via des codes à usage unique (OTP) pour envoyer et recevoir vos courriers recommandés électroniques. En tant que destinataire vous pouvez recevoir de la part d’un Notaire ou via AR24 une lettre recommandée remise en main propre par le facteur qui contiendra des codes vous permettant d’accuser réception et d’envoyer des courriers recommandés électroniques. Les identifiants papiers que vous possédez sont personnels et privés.

Bon à savoir : Cette identification est rattachée à votre adresse email. Vous ne pourrez utiliser les codes à usage unique de ce document que pour l’adresse email indiquée sur le document.

 

c. La clé d’authentification ou le certificat RGS**

Il se peut que dans le cadre de votre profession, vous possédiez déjà une clé d’authentification ou un certificat RGS** (clé REAL, clé RPVA, clé e-barreau etc.). Dans ce cas, vous avez la possibilité de l’utiliser pour réceptionner une LRE qualifiée. AR24 permet l’utilisation de plusieurs certificats d’authentifications pour l’envoi et la réception de lettre recommandé eIDAS dont les certificats de Certinomis, filiale du groupe La Poste. Retrouvez ici la liste des certificats d’identification numérique que nous acceptons.

L’intégration de l’Identité Numérique au parcours d’identification destinataire AR24 rend celui-ci simple, rapide, et confortable pour les personnes possédant une Identité Numérique La Poste.

Si vous n’avez pas encore votre Identité Numérique La Poste, rendez-vous sur https://lidentitenumerique.laposte.fr/ pour créer la vôtre. C’est gratuit et rapide.

Vous pourrez simplifier vos nombreuses futures démarches administratives, sécuriser votre identité numérique et réceptionner rapidement des lettres recommandées électroniques AR24.

 

inscription ar24

Retour

Est-ce que le bail professionnel se renouvelle automatiquement ?

Est-ce que le bail professionnel se renouvelle automatiquement ?

Dans le cadre d’un bail professionnel, le locataire ne bénéficie pas du droit de renouvellement automatique du bail. En effet, seul le bailleur peut décider de renouveler le bail. Cependant, dans certains cas, à son terme, le bail peut être reconduit tacitement sauf dénonciation du bailleur. À travers cet article, nous verrons : quelles sont les conditions de renouvellement d’un bail professionnel puis les potentiels changements que peut entrainer son renouvellement et enfin comment la LRE peut vous accompagner dans cette procédure.

Sommaire :

  1. Le renouvellement du bail professionnel
  2. Les changements de conditions du bail suite à son renouvellement
  3. Pourquoi opter pour la LRE dans cette procédure ?

 

1. Le renouvellement du bail professionnel

Contrairement au bail commercial, le bail professionnel ne bénéficie pas de droit au renouvellement pour le locataire. Toutefois, à l’approche du terme du contrat, qui dure au minimum 6 ans, plusieurs cas de figure sont susceptibles de se produire :

  • Le bailleur ne donne pas congé à son preneur : le bail professionnel est alors reconduit tacitement dans les mêmes conditions que le précédent.
  • Notification de congé par le bailleur avec offre de renouvellement : pour ce faire, le bailleur dispose d’un délai de préavis de 6 mois. Aussi, le bailleur peut profiter du renouvellement du bail pour augmenter le montant du loyer ou définir une nouvelle répartition des charges et des travaux. Toutefois, le refus du locataire à cette proposition met un terme au contrat.
  • Notification de congé par le bailleur sans proposition de renouvellement : en cas de refus du bailleur de poursuivre le bail, le locataire est dans l’obligation de quitter les lieux au terme du contrat. Aussi, ce dernier ne bénéficiera d’aucune indemnité d’éviction. En effet, seul le bail commercial ouvre droit à une indemnité d’éviction en cas de refus de renouvellement du bailleur.

 

a. La reconduction tacite du bail

Dans le cadre d’un bail professionnel, si le bailleur souhaite mettre un terme au bail de location, il doit attendre son expiration pour le rompre. Aussi, il devra informer son preneur qu’il ne souhaite pas non plus le renouveler. Dans le cas contraire, le bail professionnel est reconduit tacitement. Par ailleurs, il est important de noter que si une des parties contractantes ne souhaite pas renouveler le bail qui arrive à son terme, elle doit notifier l’autre partie par LRAR ou LRE en respectant un délai de préavis de 6 mois.  Enfin, pour rappel, le preneur est autorisé à rompre son bail à tout moment du moment qu’il notifie son bailleur soit par LRAR soit par LRE, soit par acte d’huissier, et qu’il respecte le délai de préavis de 6 mois.

Bon à savoir : le non-renouvellement du contrat de bail à son expiration est un risque à assumer pour le locataire. Cependant, les possibilités offertes au bailleur pour récupérer la propriété de son bien sont encadrées et limitées.

 

b. L’absence du droit de renouvellement automatique du bail pour le preneur

Selon la Cour de cassation, le bailleur n’aura pas à motiver son congé. De plus, cette dernière précise que le preneur ne bénéficiera pas d’indemnité d’éviction ni de son droit de préemption en cas de vente du local. En effet, ces droits ne sont valables que pour les baux commerciaux ou les baux mixtes.

2. Les changements de conditions du bail suite à son renouvellement

Le bail professionnel tend à favoriser l’investissement locatif, l’accession à la propriété de logement sociaux ou encore le développement de l’offre foncière. Toutefois, le bail professionnel présente quelques modalités particulières. En effet, dans le cadre d’un renouvellement de bail professionnel, le bailleur est susceptible d’augmenter le montant du loyer et de modifier la répartition des travaux et des charges.

 

a. Le loyer

Tout d’abord, le montant du loyer doit figurer clairement dans le contrat de bail. Ensuite, ce dernier est négocié librement entre le bailleur et son preneur. Toutefois, le loyer d’un bail professionnel peut faire l’objet d’une révision régulière selon une clause écrite dans le contrat. Cependant, cette clause doit préciser sur quel indice de référence elle se base pour justifier cette évolution. En effet, il existe une grande variété d’indices comme l’indice des loyers commerciaux (ILIC) ou encore l’indice des loyers des activités tertiaires.

Aussi, le contrat de location peut faire mention d’un versement de dépôt de garantie au bailleur par le preneur ; cette disposition n’est pas une obligation légale. Toutefois, si le locataire a versé un dépôt de garantie à son bailleur lors de son entrée dans les locaux, il doit récupérer cette somme à sa sortie à condition qu’il ait bien rempli l’ensemble de ses obligations contractuelles.

Le loyer étant librement fixé entre les parties dans le cadre d’un bail professionnel, il peut être augmenté par le bailleur lors de son renouvellement. Cette option représente une véritable opportunité pour le bailleur. En effet, le preneur ayant besoin des locaux pour exercer son activité et recevoir ses clients, préférera dans la plupart des cas renouveler le bail. Ainsi, le bailleur pourra faire accepter plus facilement l’augmentation du loyer à son preneur.

 

b. Les travaux et charges

Enfin, tout comme le loyer, la répartition des travaux et des charges est définie librement entre les parties contractantes et doit figurer clairement dans le contrat de location. De ce fait, le bailleur pourra également proposer une nouvelle répartition des travaux et des charges lors du renouvellement du bail. Cette possibilité est particulièrement intéressante pour le bailleur car cela lui permettra d’accroitre ses revenus sans nécessairement augmenter le montant du loyer. Cette potentielle évolution dépendra uniquement des relations qu’entretiennent le bailleur et son locataire puis de leur capacité de négociation.

 

3. Pourquoi opter pour la LRE dans cette procédure ?

Encore peu connue par le grand public, la LRE (la lettre recommandée électronique) est le strict équivalent juridique de la LRAR papier. Plus rapide, économique et sécurisée, la LRE offre de nombreux avantages à ceux qui l’utilisent !

Elle vous permet avant tout de notifier votre destinataire en seulement quelques clics. Ce dernier n’aura qu’à s’identifier pour accuser réception de son courrier depuis sa boite mail professionnelle.

Aussi, plus économique, la LRE a un tarif de 3,49€ HT* qui comprend : la certification de l’envoi, 256 Mo de pièces jointes soit 19 000 pages de textes puis la conservation des preuves et du contenu de vos envois.

La LRE vous permet d’envoyer vos courriers recommandés en toute tranquillité. En effet, pour accuser réception de son courrier, le destinataire doit obligatoirement s’être identifié auparavant. Cette disposition garantit à l’expéditeur que son courrier a bien été consulté par la bonne personne.  Ainsi, n’hésitez pas à utiliser la LRE pour vos résiliations de bail et vos avenants de renouvellement.

 

*Tarif en vigueur au 27 mai 2021

 

inscription ar24

Retour

Quels avantages à répondre aux demandes d’urbanisme par LRE ?

Quels avantages à répondre aux demandes d'urbanisme par LRE ?

Les collectivités auront de nombreux avantages à se tourner vers des solutions dématérialisées pour répondre aux demandes qui leur sont adressées et c’est notamment le cas en ce qui concerne les demandes d’urbanisme. La lettre recommandée électronique est donc une solution qui semble tout indiquée afin d’envoyer les réponses aux demandes d’urbanisme formulées aussi bien par les particuliers que les professionnels. Alors comment fonctionne la lettre recommandée électronique ? Quels sont les avantages à l’utiliser pour répondre aux demandes d’urbanisme ? Que dit la loi sur le sujet ? Réponses !

Sommaire :

  1. La lettre recommandée électronique, c’est quoi ?
  2. Quels sont les avantages de la LRE ?
  3. La LRE pour répondre aux autorisations d’urbanisme

 

1. La lettre recommandée électronique, c’est quoi ?

La lettre recommandée électronique ou LRE est un système d’envoi de courrier dématérialisé qui permet également de disposer d’un accusé de réception lorsque le courrier est reçu. Tout comme la lettre recommandée classique, elle permet donc de s’assurer que le destinataire a bien reçu le courrier qui lui a été adressé, mais aussi de le prouver notamment lors d’une procédure juridique.

En effet, la lettre recommandée électronique dispose de la même valeur juridique que la lettre recommandée classique, ce qui lui permet d’être utilisée par les particuliers, mais aussi les professionnels ou encore les collectivités afin d’effectuer l’envoi de courriers officiel.

Une fois le consentement du destinataire obtenu (par exemple en ajoutant une case à cocher dans les formulaires de demande), il est tout à fait possible de communiquer avec ce dernier par le biais de lettres recommandées électroniques puisqu’il suffit simplement de disposer de son adresse e-mail, qu’il vous aura fourni au moment d’exprimer son consentement à être notifié par lettre recommandée électronique

 

2. Quels sont les avantages de la LRE ?

La LRE offre de nombreux avantages qui seront appréciables notamment par les collectivités. Tout d’abord, la LRE est significativement moins chère qu’une LRAR papier et son prix est également fixe contrairement à la LRAR facturée proportionnellement à son poids. Elle ne nécessite pas d’impression, ce qui permet de limiter l’utilisation d’encre et de papier afin de réaliser des économies, mais aussi de minimiser son impact écologique. Son envoi suit la même logique qu‘un email (renseignement de l’adresse email, ajout des pièces jointes, rédaction du message) permettant un gain de temps précieux. Toujours en vue d’adopter un système de correspondance plus écoresponsable, la lettre recommandée électronique est envoyée de manière dématérialisée (envoi d’un email d’avis de passage), ce qui signifie qu’il n’y aura pas d’acheminement physique du courrier. Le transport est donc évité.

 

3. La LRE pour répondre aux autorisations d’urbanisme

Les collectivités le savent, la dématérialisation obligatoire de l’envoi des courriers relatifs aux demandes d’urbanisme sera pour le 1er janvier 2022 en ce qui concerne les communes de plus de 3500 habitants. Il convient donc dès à présent de se familiariser avec le nouveau système à mettre en place et ce dernier peut tout à fait être la LRE. En effet, apporter une réponse aux demandes d’urbanisme est d’une importance capitale pour les collectivités puisqu’une absence de réponse sous un certain délai entraine une autorisation tacite.

Le délai est d’un mois pour les déclarations préalables et les certifications d’urbanisme d’information ; de deux mois pour les permis de construire de maison individuelle, les permis de démolir et les certificats d’urbanisme opérationnels ; de trois mois pour les permis de construire et les permis d’aménager et de quatre mois pour les autorisations de travaux sur les établissements recevant du public.

Ne pas répondre (dans les délais) à ce type de demande c’est donc prendre le risque de donner son accord tacite pour un projet que la mairie souhaitait sûrement refuser. La LRE va donc permettre de gagner du temps dans le traitement des demandes, de répondre de manière plus rapide (ce qui aura également pour effet de ne pas entraver les projets de constructions acceptés et de limiter l’attente pour le demandeur) et bien évidemment de réaliser des économies.

 

inscription ar24

Retour

Quel est le rôle du syndic de copropriété ?

Quel est le rôle du syndic de copropriété ?

Il est toujours intéressant de connaître le rôle du syndic de copropriété au sein d’un immeuble. Cela permet de savoir à quel moment il peut être opportun de le contacter et de quelle manière celui-ci peut aider au bon fonctionnement de la copropriété. Les habitants peuvent alors se tourner vers lui pour obtenir des réponses après des questions ou faire des suggestions afin que la vie autour des copropriétaires se passe bien.

Sommaire :

  1. Le cadre légal donné pour l’exercice des missions du syndic de copropriété
  2. Présentation du rôle du syndic de copropriété
  3. Les échanges entre syndic de copropriété et copropriétaires

 

1. Le cadre légal donné pour l’exercice des missions du syndic de copropriété

Il est important de noter que le rôle du syndic de copropriété est encadré par la loi. C’est la loi Hoguet du 2 janvier 1970 qui réglemente son activité avec la loi du 10 juillet 1965. De nouvelles obligations sont aussi largement imposées par la loi ALUR du 24 mars 2014.

En plus, il faut noter que la présence d’un syndic professionnel pour organiser la vie d’une copropriété n’est pas indispensable. Toutefois, dans le cas contraire, l’organisation de l’immeuble doit être confiée par décision d’assemblée générale à un copropriétaire.

2. Présentation du rôle du syndic de copropriété

Dans un premier temps, le syndic de copropriété doit veiller à l’application du règlement mis en place au sein de l’immeuble des copropriétaires. Il doit aussi mettre en place toutes les décisions prises au sein de l’assemblée générale dans les mois qui suivent.

Ensuite, il est habilité à réaliser plusieurs actions pour assurer le bon fonctionnement de la copropriété. En effet, il peut négocier les contrats des professionnels qui interviennent sur les lieux pour réparer la toiture, les portes, etc. Il peut aussi établir le budget prévisionnel de la copropriété et conseiller les copropriétaires sur les dépenses à venir et les stratégies à mettre en place. C’est aussi à lui de veiller au bon recouvrement des charges de la part de l’ensemble des habitants de la copropriété. Enfin, le rôle du syndic de copropriété ne s’arrête pas là, il a aussi l’obligation chaque année de procéder à la convocation de l’assemblée générale.

Le rôle du syndic de copropriété est possible à partir du moment où ce dernier remplit parfaitement les conditions nécessaires à l’exercice de ses missions. Pour cela, il doit pouvoir prouver plusieurs choses :

  • La détention d’une carte professionnelle
  • La garantie financière suffisante
  • La détention d’une assurance responsabilité civile professionnelle
  • La possession d’un compte bancaire séparé au nom de la copropriété dont il est le gestionnaire

 

3. Les échanges entre syndic de copropriété et copropriétaires

Pour faciliter la communication entre les habitants de la copropriété et le syndic, il est possible de communiquer par l’intermédiaire de lettres recommandées électroniques, notamment pour la convocation aux assemblées générales. Cela permet aux copropriétaires d’avoir un moyen de communication simple et rapide lorsque cela est nécessaire. En quelques clics, le syndic peut envoyer l’ensemble des convocations aux habitants concernés. Il peut aussi suivre facilement depuis la plateforme AR24 la bonne réception, puis l’ouverture des courriers et connaître les copropriétaires informés.

En effet, il est souvent contraignant de devoir se rendre à la poste pour procéder à l’envoi de courriers recommandés. La lettre recommandée électronique a la même valeur juridique que son homologue papier. Cette solution présente aussi de nombreux avantages pour faciliter le rôle du syndic de copropriété.

Il est possible de qualifier le syndic de copropriété de véritable chef d’orchestre au sein d’une copropriété. Celui-ci pilote toutes les interventions sur place et il est un vrai conseiller qui permet aux copropriétaires de vivre le mieux possible sur place. Les habitants doivent alors pouvoir le joindre facilement en cas de besoin et à tout moment.

 

Retour

Comment résilier un bail professionnel en colocation et comment la LRE peut vous aider dans vos démarches de résiliation ?

Plusieurs raisons peuvent mener à vouloir résilier son bail professionnel en colocation. Cependant, résilier un bail professionnel en colocation nécessite le respect de certaines procédures en fonction du type de contrat choisi et des clauses figurant dans le bail (bail unique ou collectif, présence d’une clause de solidarité dans le contrat etc.).

À travers cet article, nous verrons quelle est la procédure à suivre pour résilier un bail professionnel en colocation et comment accélérer vos démarches avec la lettre recommandée électronique qualifiée d’AR24.

Sommaire :

  1. Les conditions de résiliation
  2. Bail professionnel en colocation : les particularités à connaitre
  3. Pourquoi recourir à la lettre recommandée électronique pour vos procédures de résiliation ?

 

1. Les conditions de résiliation

Tout d’abord, les conditions de résiliation sont propres à chacune des parties. En effet, pour résilier un bail professionnel, le locataire n’aura pas les mêmes obligations juridiques à respecter que son bailleur.

Concernant le locataire, il est autorisé à rompre son contrat de bail à tout moment tout en respectant un certain délai de préavis. Or, le bailleur n’est autorisé à rompre son contrat de bail qu’à son terme.

De plus, seul le bailleur possède le droit au renouvellement du bail professionnel. En effet, dans le cadre d’un bail professionnel, le locataire ne dispose pas du droit de renouvellement du bail. Toutefois, si le bailleur n’émet aucune réticence au renouvellement du contrat, alors ce dernier peut être reconduit tacitement pour la même durée à savoir 6 ans maximum.

Il faut respecter le délai de préavis pour résilier un contrat de bail professionnel ou pour ne pas le reconduire.

 

a. Le délai de préavis

Comme nous l’avons vu, seul le locataire est autorisé à rompre son contrat de bail professionnel à tout moment. Toutefois, pour cela, il est tenu de respecter un délai de préavis de 6 mois pour avertir son bailleur de sa volonté de mettre un terme au contrat.

Concernant le bailleur, ce dernier possède le droit de renouvellement : c’est-à-dire que lui seul peut décider de reconduire au non le contrat. Qu’il accepte ou non de renouveler le contrat, il sera tenu de respecter un délai de préavis de 6 mois pour en avertir son locataire. Aussi, si le bailleur décide de rompre le bail professionnel à son terme, le délai de préavis à respecter sera de 6 mois également.

Bon à savoir : Le refus de renouvellement du bail délivré par le bailleur ne donnera lieu à aucune indemnité d’éviction puisqu’il s’agit d’un bail professionnel. En effet, bien que le bail professionnel soit plus souple, il est bien moins protecteur que le bail commercial.

 

b. La forme du congé

Pour donner congé, le bailleur tout comme son locataire doivent respecter une certaine forme. En effet, dans le cadre d’un bail professionnel, le congé doit soit être donné par LRAR ou par LRE (lettre recommandée électronique) ou bien par acte d’huissier. Toutefois, l’acte délivré par un huissier engendre des coûts supplémentaires. Nous vous conseillons donc de recourir soit à la lettre recommandée électronique (LRE) soit à son homologue papier pour vos résiliations de bail professionnel.

2. Bail professionnel en colocation :  les particularités à connaitre

Le bail professionnel en colocation possède quelques particularités supplémentaires par rapport à un bail professionnel classique. En effet, la colocation induit d’autres règles telles que la présence d’une clause de solidarité ou bien d’autres types de contrats de bail.

 

a. Les types de contrats : bail unique ou collectif

Dans le cadre d’une colocation on distingue deux grands types de bail, le bail unique et le bail collectif.

Le bail collectif est un contrat qui est signé par l’ensemble des colocataires qui se partagent l’espace loué et le montant du loyer. Aussi, dans ce type de contrat, les colocataires sont solidaires vis-à-vis du paiement du loyer et des potentielles dégradations. En effet, en cas de défaut de paiement d’un des colocataires le bailleur pourra se retourner contre l’un des autres colocataires pour récupérer son dû. Cette règle n’est applicable que lorsque la clause de solidarité figure dans le contrat. Toutefois, cette clause figure généralement dans ce type de contrat.

Le bail unique quant à lui comporte que chaque locataire signe et dispose de son propre contrat de bail ainsi que de son espace privatif. Aussi, dans ce type de contrat, le loyer est individuel c’est-à-dire que chaque colocataire est responsable de son loyer. Ainsi en cas de défaut de paiement d’un des colocataires, le bailleur ne pourra pas se retourner auprès des autres colocataires pour récupérer le dû manquant. Enfin, sauf mention contraire, les potentielles dégradations seront uniquement à la charge du colocataire responsable et non de l’ensemble des colocataires puisqu’ils ne sont pas solidaires dans ce type de contrat.

 

b. La clause de solidarité

Dans le cadre d’un bail professionnel en colocation, une clause de solidarité peut figurer dans le contrat de bail. En effet, cette clause permet dans le cadre d’une colocation de lier solidairement les colocataires face à leurs obligations contractuelles telles que le paiement de leur loyer et des charges. Grâce à cette clause, le bailleur est protégé en cas d’impayé par l’un de ses colocataires. En effet, en cas d’impayé de l’un de ses colocataires, le bailleur pourra demander à n’importe lequel de ses colocataires de payer le dû manquant. Toutefois, dans ce cas, rien n’empêche le colocataire solidaire de se retourner par la suite contre le colocataire défaillant.

Bon à savoir : Cette clause induit également qu’en cas de résiliation du bail, le colocataire sortant reste solidaire dans le paiement du loyer et des charges tant que le nouveau locataire ne sera pas arrivé.

Toutefois, cette règle stipulant que le colocataire sortant doit payer le loyer et les charges jusqu’à l’arrivée du nouveau colocataire a été assouplit par la loi Alur. En effet, dorénavant le colocataire sortant n’est plus tenu d’honorer le paiement du loyer et des charges avant l’arrivée du nouveau colocataire mais uniquement 6 mois après la date d’effet du congé. Cependant, attention, si le colocataire sortant ne respecte pas la forme demandée pour prendre congé à savoir une LRAR / LRE ou bien l’acte d’un huissier, alors il s’expose à régler indéfiniment le loyer et les charges jusqu’à ce que sa situation se régularise.

Enfin, la clause de solidarité est aussi appelée clause d’indivisibilité. En effet, les colocataires étant tous solidaires vis-à-vis des dettes on peut donc dire qu’ils représentent un seul et même débiteur. Cependant, cette clause n’est valable que pour les baux collectifs c’est-à-dire que tous les colocataires ont signé un seul et même contrat.

Bon à savoir : Si vous ne souhaitez pas être solidaire dans les dettes, vous pouvez alors conclure chacun votre bail (bail unique). En effet, en ayant chacun votre bail vous serez individuellement responsable du paiement du loyer et des charges.

 

3. Pourquoi recourir à la lettre recommandée électronique pour vos procédures de résiliation ?

Disposant de la même valeur juridique que la lettre recommandée avec accusé de réception papier selon l’article L100 du Code des postes et des communications électroniques, la lettre recommandée électronique est tout à fait indiquée dans le cadre d’une résiliation de bail professionnel. En effet, la LRE peut tout à fait être utilisée dans tous les cas d’usages nécessitant l’utilisation d’une LRAR.

Aussi, sa dématérialisation vous permet de jouir de plus de liberté. En effet, il est désormais possible d’envoyer vos lettres recommandées en seulement 10 minutes depuis votre ordinateur ! Il n’y a donc plus besoin de vous rendre dans les bureaux de poste pour effectuer vos démarches administratives.

L’un des nombreux avantages de la LRE est son tarif unique. En effet, son tarif clé en main à seulement 3,49€ HT* vous permet de bénéficier de 256 Mo de pièce jointe (soit environ 19 000 pages de texte), de la certification de vos envois, puis de la conservation de vos courriers et des preuves, tout cela sans surcoût !

Rapide, la lettre recommandée peut être réceptionnée par le destinataire directement depuis sa boite email.

Bon à savoir : Si votre destinataire est un professionnel, il n’est pas nécessaire d’obtenir le consentement de son destinataire pour le notifier par LRE. Dans ce cas-ci, pensez à le notifier sur sa boîte email professionnelle. Différemment, s’il est un particulier ou une administration, vous devrez recueillir son consentement à être notifié à une adresse email donnée et en conserver une preuve.

 

*Tarif en vigueur au 21 mai 2021

 

inscription ar24

Retour

Bail professionnel : le contrat de colocation professionnelle ou coworking

Bail professionnel : le contrat de colocation professionnelle ou coworking

Particulièrement intéressant pour les jeunes entreprises, ce nouveau type de location de bail professionnel offre de nombreux avantages. En effet, moins coûteuse, la colocation professionnelle permet aux locataires professionnels de bénéficier de leurs propres locaux tout en partageant le montant du loyer avec d’autres professionnels. Alors, voici un résumé de tout ce qu’il faut savoir sur la colocation professionnelle avant de se lancer !

Sommaire :

  1. Qu’est-ce que la colocation professionnelle ?
  2. Les colocataires professionnels

 

1. Qu’est-ce que la colocation professionnelle ?

La colocation professionnelle ou coworking, est un contrat de location signé entre un propriétaire et plusieurs locataires professionnels. Ce contrat de bail peut être soit partagé entre les professionnels ou propre à chacun des colocataires. Le principal avantage de ce type de location est son prix. En effet, la colocation professionnelle offre l’opportunité aux jeunes entreprises de disposer de leurs propres bureaux à moindre coût.

De nos jours, la colocation professionnelle a évolué puisqu’elle ne se limite plus au partage d’appartement mais bel est bien au partage de bureaux. Cette évolution a d’ailleurs donné naissance au terme « coworking ».

Flexible, ce type de colocation n’a aucune limite en termes de temps et de nombre de locataire. De plus, les activités des locataires ne doivent pas nécessairement relever du même secteur. En effet, cette convention ne relève que du bon vouloir des locataires.

Aussi, dans certains cas, une entreprise peut choisir d’accueillir des entreprises au sein de ses locaux afin de rentabiliser ses bureaux inoccupés. Cette option est intéressante puisqu’elle permet aux entreprises colocataires de se partager aussi du matériel tels que l’imprimante, le wifi et la machine à café et par finalité de réduire considérablement leurs charges.

De plus, il est important de noter que la colocation professionnelle permet aux locataires de réduire leurs charges d’investissement puisqu’ils n’ont pas besoin d’apporter de dépôt de garantie ni de droit au bail.

Ainsi, la colocation professionnelle peut découler :

  • Soit du choix de plusieurs professionnels de louer ensemble un local, où chacun d’entre eux pourra bénéficier de son propre bureau.
  • Soit du choix d’une entreprise d’optimiser ses bureaux inoccupés en les louant à d’autres sociétés.
  • Soit du choix d’un bailleur de mettre à disposition ses locaux ponctuellement à des professionnels.

 

Toutefois, la situation la plus récurrente est celle qui voit une entreprise sous-louer une partie de ses locaux non exploitée.

Grâce à la sous-location, le locataire professionnel pourra librement céder ou sous-louer son bail, sauf clause contraire figurant dans le contrat. Cependant, en cas d’intention de cessation du bail ou de sous-location, le locataire professionnel devra impérativement en informer son bailleur. Aussi, il est important de noter que si le locataire opte pour la sous-location de son bail, il demeurera responsable de l’exécution de ses obligations envers son bailleur jusqu’au terme du contrat.

Bon à savoir : En principe, une entreprise ne peut domicilier plusieurs entreprises au sein de ses locaux sans posséder le statut réglementé de société de domiciliation ou sans jouir au préalable d’une autorisation préfectorale. Il est donc important pour une entreprise de rester vigilante pour ne pas basculer dans le régime de domiciliation.

 

a. Les avantages de la colocation professionnelle

L’avantage principal de la colocation professionnelle est l’aspect financier. Toutefois, ce type de location ouvre droit à bien d’autres avantages non négligeables. En effet, en optant pour ce type de contrat, les locataires professionnels ont tout d’abord l’opportunité d’élargir leur réseau professionnel.

Aussi, la colocation professionnelle offre la possibilité de s’engager sur du court terme. Cette modalité est une bonne nouvelle pour les jeunes entreprises. En effet, il n’est pas toujours facile de se projeter quand sa situation reste encore un peu parfois instable.

Enfin, le dernier point fort de la colocation professionnelle est son accessibilité. En effet, les documents demandés pour ce type de location sont bien moins nombreux que ceux pour les baux commerciaux.

 

b. Les inconvénients de la colocation professionnelle

La colocation professionnelle n’est toutefois pas dépourvue d’inconvénients. L’un de ses principaux inconvénients est le manque de confidentialité. En effet, certaines activités requièrent le respect de certaines règles de confidentialités strictes or l’espace commun représente un vrai frein à leurs applications.

Enfin, travailler dans un espace commun n’est pas toujours évident et peut parfois altérer la concentration de certains.

2. Les colocataires professionnels

Les colocataires professionnels acceptant de signer le contrat de bail professionnel sont soumis au respect de certains devoirs et bénéficient de certains droits sur le logement. Aussi, le départ d’un des locataires de la colocation professionnelle n’a en principe aucune conséquence sur les locataires restants.

 

a. Droits et obligations des colocataires professionnels et obligations vis-à-vis du bailleur

Le contrat de bail professionnel de colocation lie tous les locataires au bailleur. Ainsi, les colocataires professionnels signataires disposent tous des mêmes droits et obligations vis-à-vis du bailleur. Cependant, attention, il est important de noter qu’un locataire dont le nom ne figure pas sur le contrat de bail ne dispose d’aucun droit. Ainsi, cet occupant sans titre ne jouit d’aucune obligation vis-à-vis du bailleur et d’aucun droit sur le logement.

Concernant les règles de cohabitation, ces dernières sont généralement inscrites dans un règlement intérieur qui doit être lu, approuvé et signé par tous. En cas de conflit, ces clauses figurant dans le règlement intérieur peuvent être invoquées lors d’une action judiciaire.

Enfin, les colocataires professionnels sont soumis aux mêmes devoirs qu’un locataire ordinaire. En effet, ces derniers ne peuvent utiliser les locaux pour un autre usage que celui mentionné dans le contrat. Aussi, ils ne peuvent apporter de transformation aux locaux s’ils ne disposent pas au préalable d’un accord écrit de leur bailleur. Puis, ils sont soumis au respect d’entretien des locaux. C’est-à-dire qu’ils doivent effectuer les travaux d’entretien et de réparation en cas d’usure.

 

b. Conséquences d’un départ d’un des colocataires

En cas de départ d’un des colocataires, les colocataires restants ne sont pas tenus de payer la part du loyer du locataire sortant sauf clause contraire. En effet, lorsqu’un bail professionnel est accordé sous forme de colocation alors le loyer représente une dette divisible entre chaque colocataire. Ainsi, en cas de départ d’un des colocataires, les locataires restants n’auront pas à assumer la partie manquante du sortant. Toutefois, une exception à ce principe existe. En effet, dans certains contrats de bail, la clause de « solidarité » peut exister. Cela signifie qu’en cas de départ d’un des locataires, le bailleur est autorisé à réclamer la part manquante aux restants. Cependant, l’utilisation d’une telle clause nécessite qu’elle soit expressément énoncée dans le contrat.

 

inscription ar24

Retour

Administrateurs judiciaires : quels délais respecter pour notifier un licenciement économique par LRE ?

Administrateurs judiciaires : quels délais respecter pour notifier un licenciement économique par LRE ?

Lorsqu’une entreprise est en difficulté, la rupture des contrats de travail de certains salariés peut s’avérer nécessaire afin de permettre le maintien de l’activité. Dans le cadre d’une procédure de sauvegarde ou de redressement, l’administrateur judiciaire va alors notifier aux salariés concernés leur licenciement dans les délais prévus par le code du travail.

Pour simplifier sa démarche et sécuriser la procédure, l’administrateur peut utiliser la lettre recommandée électronique AR24 (LRE). En effet, l’article L100 du Code des postes et des communications électroniques accorde à la LRE la même valeur juridique que la LRAR papier. Nous vous expliquons quels sont les délais légaux à respecter dans le cadre d’un licenciement économique par LRE.

Sommaire :

  1. Le licenciement économique par courrier recommandé électronique d’un seul salarié
  2. Licenciement économique de 2 à 9 salariés par LRE : quels délais respecter ?
  3. Licencier économiquement au moins 10 salariés avec la LRE

1. Le licenciement économique par courrier recommandé électronique d’un seul salarié

Pour licencier un seul salarié pour des raisons économiques, l’administrateur judiciaire doit respecter une procédure unique prévue par le code du travail.

Dans un premier temps, il adresse au salarié une convocation à un entretien préalable de licenciement par lettre recommandée électronique. L’entretien préalable ne peut, en aucune façon, avoir lieu moins de 5 jours ouvrables après la présentation de la LRE.

Après un délai minimum de 7 jours ouvrables suivant l’entretien, l’administrateur judiciaire communique une lettre de licenciement au salarié, par courrier recommandé électronique.

À noter que ce délai est porté à 15 jours ouvrables lorsque le licenciement économique concerne un cadre de l’entreprise.

2. Licenciement économique de 2 à 9 salariés par LRE : quels délais respecter ?

Lorsque l’administrateur licencie entre 2 et 9 salariés sur 30 jours pour des raisons économiques, une autre procédure spécifique s’applique. Elle se déroule en plusieurs phases et implique notamment la consultation préalable obligatoire des représentants du personnel ou du Comité Social d’Entreprise (CSE).
Les délais légaux à respecter concernant l’information du salarié demeurent quant à eux identiques. Ce dernier doit ainsi être convoqué à un entretien préalable par lettre recommandée électronique. Celui-ci ne peut avoir lieu moins de 5 jours ouvrables à compter de la réception de la LRE. Dans un délai minimum de 7 jours ouvrables suivant l’entretien, l’administrateur judiciaire notifie le licenciement économique aux salariés concernés. Là encore, il peut utiliser la lettre recommandée électronique pour réaliser cette formalité essentielle à la procédure.

 

Bon à savoir : le consentement préalable du salarié à recevoir une LRE

Pour assurer la validité du licenciement économique, l’administrateur judiciaire doit vérifier au préalable que le salarié ait consenti à recevoir ses notifications via un courrier recommandé électronique (à une adresse email donnée).

3. Licencier économiquement au moins 10 salariés avec la LRE

Pour procéder au licenciement économique d’au moins 10 salariés sur une même période de 30 jours, l’administrateur judiciaire va devoir respecter une procédure qui varie selon l’effectif de l’entreprise.

Lorsque l’entreprise dispose de délégués du personnel ou d’un CSE, l’entretien préalable n’est en principe pas obligatoire. Dans le cas contraire, l’administrateur judiciaire convoque les salariés concernés par lettre recommandée électronique. L’entretien aura lieu au minimum dans les 5 jours suivant la présentation de la LRE.

Le délai d’envoi de la lettre de licenciement par courrier électronique dépend de l’effectif de l’entreprise :

  • Lorsqu’une entreprise dispose de moins de 50 salariés, la LRE doit être adressée après l’expiration d’un délai de 30 jours suivant la notification du projet de licenciement à la Direccte.
  • Lorsqu’une entreprise dispose d’au moins 50 salariés, la lettre digitale est envoyée suite à la notification de validation ou d’homologation du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) par la Direccte ou, à défaut, à l’expiration des délais prévus pour que l’autorité administrative se prononce (15 ou 21 jours).

À noter qu’une convention ou un accord collectif de travail peut prévoir des délais plus favorables aux salariés.

 

Bon à savoir : la précision des motifs du licenciement

Quel que soit le nombre de salariés concernés, l’administrateur judiciaire a 15 jours après notification de la lettre de licenciement au salarié pour préciser les motifs de la rupture contractuelle. Ce complément d’information doit se faire par lettre recommandée avec accusé de réception en format électronique ou papier.

 

La lettre recommandée électronique AR24 est une solution simple, efficace, peu couteuse et sécurisée. Elle bénéficie d’une présomption de fiabilité et elle permet par ailleurs à l’administrateur judiciaire d’optimiser ses procédures.

Retour

Collectivités : Pourquoi répondre aux demandes de permis de construire par LRE ?

 

Les demandes de permis de construire adressées aux collectivités représentent un important volume de courrier chaque année qu’il est impératif de prendre en charge rapidement. Pour minimiser les coûts, mais aussi opter pour une solution plus écologique qui s’inscrit par ailleurs dans le processus de dématérialisation de l’instruction des autorisations d’urbanisme, mais aussi de nombreux autres documents liés à l’urbanisme, il est tout à fait possible d’envisager le recours à la lettre recommandée électronique.

Sommaire :

  1. Est-il possible d’opter pour la LRE dans le cadre d’une demande de permis de construire ?
  2. Quels sont les avantages de la LRE pour les collectivités ?

 

1. Est-il possible d’opter pour la LRE dans le cadre d’une demande de permis de construire ?

Selon l’article R*423-1 du Code de l’urbanisme : « les demandes de permis de construire, d’aménager ou de démolir et les déclarations préalables sont adressées par pli recommandé avec demande d’avis de réception ou déposées à la mairie de la commune ». La LRE ou Lettre Recommandée Électronique dispose de la même valeur juridique (Art. L100 du CPCE) que la lettre recommandée traditionnelle (LRAR) ce qui permet tout à fait de l’utiliser en remplacement de cette dernière.

Qui plus est, la première période de confinement de mars à avril 2020 a permis de mettre en exergue certaines problématiques rencontrées dans le cadre des demandes de permis de construire : l’impossibilité d’effectuer une téléprocédure. De nombreux projets ont alors dû être retardés justement car les demandeurs ne pouvaient pas se rendre en bureau de poste pour adresser leur demande par courrier recommandé, et les collectivités en charge de traiter les demandes n’avaient pas la possibilité de les transmettre aux agents en télétravail ni de répondre par le biais de courriers recommandés. La loi Elan prévoit cependant la mise en place d’une téléprocédure pour la gestion et l’instruction des demandes d’autorisations d’urbanisme obligatoire à compter du 1er janvier 2022.

En effet, l’article 62 codifié à l’article L423-3 du Code de l’urbanisme précise que : « les communes dont le nombre total d’habitants est supérieur à 3500 disposent d’une téléprocédure spécifique leur permettant de recevoir et d’instruire sous forme dématérialisée les demandes d’autorisation d’urbanisme déposées à compter du 1er janvier 2022 ».

En attendant janvier 2022 et la mise en place de la téléprocédure, il est tout à fait possible d’opter pour la LRE pour répondre aux demandes de permis de construire et les communes de moins de 3 500 habitants auront tout à fait la possibilité de continuer de privilégier ce système.

 

2. Quels sont les avantages de la LRE pour les collectivités ?

Les collectivités souhaitant gagner du temps dans le traitement des demandes de permis de construire, mais aussi réaliser des économies, pourront donc se tourner vers la lettre recommandée électronique pour adresser leur réponse. Tout d’abord, la LRE permet de gagner beaucoup de temps puisqu’elle peut être envoyée en quelques clics directement depuis un ordinateur, un smartphone ou une tablette. Le demandeur recevra sa réponse beaucoup plus rapidement que s’il avait dû attendre de recevoir son courrier ce qui peut être tout à fait pertinent pour répondre aux demandes urgentes à traiter. Les agents en télétravail pourront donc poursuivre l’envoi de leurs réponses très facilement. En utilisant la LRE, l’expéditeur recevra toutes les preuves liées à l’envoi de façon dématérialisées (dépôt et envoi, réception, refus et/ou négligence).

Qui plus est, la dématérialisation des réponses aux demandes de permis de construire permettrait de réaliser une économie considérable de papier, ce qui serait une solution beaucoup plus écologique, mais aussi économique. En effet, les coûts liés à l’impression des courriers, mais aussi à leur affranchissement, seront diminués grâce à l’utilisation de la lettre recommandée électronique qui possède un tarif unique (peu importe le volume de pièces jointes envoyées).

Opter pour la lettre recommandée électronique pour répondre aux demandes de permis de construire adressées aux collectivités peut donc véritablement permettre d’alléger la procédure, de gagner du temps, de privilégier une solution beaucoup plus écologique, et qui permettra également de réduire vos coûts.

 

inscription ar24

Retour

Les 6 avantages à utiliser la LRE dans vos procédures

Les 6 avantages à utiliser la LRE dans vos procédures

Au regard de l’article L100 du Code des postes et des communications électroniques, la lettre recommandée électronique (LRE) qualifiée dispose de la même valeur juridique que la traditionnelle LRAR papier. Depuis le décret n°2018-347, la LRE peut être utilisée dans tous les cas d’usages nécessitant l’utilisation d’une LRAR.

Voici les 6 principaux avantages à utiliser la LRE dans vos procédures administratives :

 

  1. Légale. Reconnue comme le strict équivalent juridique de la LRAR papier, la LRE peut être utilisée dans toutes vos démarches administratives requérant une LRAR.
  2. Pratique. Son format numérique vous permet tout d’abord de supprimer le délai d’acheminement de vos courriers et donc d’accélérer vos procédures. Aussi, grâce à sa dématérialisation, vous n’avez plus besoin de vous rendre dans les bureaux de poste pour effectuer vos envois.
  3. Rapide. La lettre recommandée électronique vous permet d’envoyer tous vos courriers depuis votre espace AR24 en seulement 10 minutes. Il en sera de même pour votre destinataire qui n’aura plus qu’à accuser réception de son courrier depuis sa boite mail professionnelle.
  4. Economique. Profitez de notre tarif clé en main à seulement 3,99€ HT* qui vous donne accès à 256 Mo de pièce jointe soit environ 19 000 pages de texte, vous garantit la certification de l’envoi et la conservation du contenu du courrier et des preuves (de dépôt et d’envoi, de réception, de négligence et de refus).
  5. Horodatage. Chaque LRE est horodatée par un prestataire de confiance qualifié par l’ANSSI (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information). Cet horodatage se matérialise par un jeton d’horodatage qui correspond à la chaine de caractères située tout en bas de la preuve de dépôt et d’envoi. Ce procédé permet d’attester la validité de la notification. Ainsi en cas de litige, l’expéditeur disposera de tous les éléments nécessaires pour prouver qu’il a bien envoyé son courrier.
  6. Preuves. L’envoi d’une lettre recommandée électronique génère des preuves de dépôt et d’envoi, et de réception/refus/négligence numériques et utilisables en cas de litige. Ce sont les preuves de dépôt et d’envoi ou de réception qui feront courir les délais légaux.

 

*tarif en vigueur au 1er septembre 2025.

Retour

Puis-je résilier mon bail locatif professionnel par LRE ?

Puis-je résilier mon bail locatif professionnel par LRE ?

Résilier un bail professionnel est une pratique courante qui répond à des règles spécifiques. Il est donc nécessaire de les connaitre pour ne pas commettre d’erreurs.

Dans cet article nous verrons : Comment résilier un bail professionnel par lettre recommandée électronique ? Quelle est la valeur légale de ce type de lettre ? Quelles sont les conséquences si le destinataire n’accuse pas réception de son courrier ?

Sommaire :

  1. Résilier un bail professionnel par LRE
  2. Les avantages de la lettre recommandée électronique
  3. Que se passe-t-il si le destinataire n’accuse pas réception de son courrier dans le cadre d’une résiliation de bail ?

 

1. Résilier un bail professionnel par LRE

La lettre recommandée électronique, communément appelée LRE, est une version digitale de la lettre recommandée avec accusé de réception traditionnelle. Disposant de la même valeur légale, la LRE peut se substituer à une LRAR. L’utilisation d’une LRE ou d’une LRAR est notamment nécessaire dans le cadre d’une résiliation d’un bail professionnel. En effet, pour donner congé, le bailleur comme le locataire doivent se notifier l’un l’autre par lettre recommandée avec accusé de réception. Seules ces types de lettres, en plus de celles rédigées par un huissier, sont valables pour résilier un bail professionnel.

Concernant les délais de préavis, le locataire comme le bailleur doivent respecter un préavis de 6 mois après notification par lettre recommandée électronique ou papier. Seul le locataire peut donner congé à tout moment. En effet, le bailleur ne peut donner congé avant l’échéance du terme défini dans le contrat de bail.

2. Les avantages de la lettre recommandée électronique

L’utilisation de la LRE pour vos démarches administratives présentes plusieurs avantages non négligeables.

Tout d’abord, l’envoi d’une LRE vous permet de gagner du temps. En effet, l’expéditeur peut notifier son destinataire directement sur internet ! Ce dernier n’aura plus qu’à s’identifier et accuser réception de son courrier depuis sa boite mail, ce qui lui permettra également de gagner du temps.

Aussi, la lettre recommandée électronique vous permet de garder une trace de vos envois. En effet, grâce au service de conservation des courriers, vous pouvez accéder à l’historique de vos envois, ce qui est particulièrement intéressant en cas de litige.

Enfin, la LRE vous permet de sécuriser vos lettres recommandées. En effet le destinataire ne peut accuser réception de son courrier tant qu’il ne s’est pas identifié. Cette modalité garantit à l’expéditeur que son courrier a été réceptionné par la bonne personne. L’utilisation de la LRE pour vos résiliations de bail professionnel est donc idéale, puisque le courrier recommandé électronique vous offre encore plus d’avantages que son homologue papier.

 

3. Que se passe-t-il si le destinataire n’accuse pas réception de son courrier dans le cadre d’une résiliation de bail ?

Lorsque l’expéditeur envoie une LRE, le destinataire dispose de 15 jours pour en accuser réception. En cas de non-réponse, le destinataire recevra 4 relances avant que la LRE soit considérée comme négligée. Cependant, en ayant recours à la LRE, l’expéditeur pourra s’assurer qu’il s’agit bien d’une négligence de la part de son destinataire et non d’un défaut de distribution de la lettre. Il recevra en effet une preuve de négligence.

Nous vous conseillons toutefois de prévenir votre destinataire quand vous le notifiez par LRE. En effet, ce type de lettre étant encore méconnu du grand public, il se peut que votre destinataire prenne votre notification anonyme pour une tentative de phishing.

Si vous notifiez la contrepartie sur son adresse professionnelle vous n’aurez pas besoin de posséder une preuve du consentement du destinataire à être notifié par voie électronique. Inversement, cela devient nécessaire si vous notifiez un destinataire particulier sur une adresse email « grand public ».

Concernant l’utilisation de la LRE ou de la LRAR dans le cadre d’une résiliation de bail professionnel, il faut savoir que le délai de préavis court à partir de la réception de la lettre par le destinataire. Il est donc important d’envoyer sa lettre un peu avant les 6 mois de préavis prévus. En effet, la négligence d’une lettre peut entrainer soit un reculement des délais ou encore un dépassement de ces derniers. Vous aurez aussi le temps de réitérer votre envoi si nécessaire.

Enfin, en dernier recours, il est toujours possible de s’adresser à un huissier pour notifier votre bailleur ou votre locataire, mais cela reste une procédure plus coûteuse que la notification par LRE ou LRAR.

 

inscription ar24

Retour

Choisir un syndic bénévole : avantages et inconvénients

Choisir un syndic bénévole : avantages et inconvénients

L’organisation de la vie d’une copropriété demande un investissement important. La plupart du temps, les copropriétaires optent pour le transfert de toutes ces formalités à un syndic professionnel. Toutefois, il est possible de faire le choix d’avoir un syndic bénévole. Cette solution possède des avantages et des inconvénients qu’il est important de connaître en amont afin de prendre la décision la plus adaptée aux habitants de la résidence ou des lots de la copropriété concernée.

Sommaire :

  1. Les avantages du syndic bénévole
  2. Les inconvénients du syndic non professionnel à connaître

 

1. Les avantages du syndic bénévole

Il faut savoir que la vie d’une copropriété doit obligatoirement, selon la loi de 1965, être organisée par un syndic. Cependant, ce syndic peut être professionnel ou non, en fonction du souhait des propriétaires. Les copropriétaires définissent alors eux-mêmes l’organisation de leur copropriété autour d’obligations et d’actions à mener, notamment lors de l’assemblée générale pour la mise en place du syndic bénévole.

Ce mode de fonctionnement permet de bénéficier de plusieurs avantages. Dans un premier temps, les copropriétaires réalisent des économies financières. En effet, le syndic non professionnel permet d’avoir des charges beaucoup plus faibles. Une solution intéressante pour ceux qui souhaitent faire des économies.

Toutes les actions menées sont aussi plus faciles à comprendre et à constater. Chaque détail apparaît de façon plus clair et plus transparent aux copropriétaires. Le suivi des dossiers est aussi plus simple à mener puisqu’il n’existe pas d’intermédiaire entre les prestataires et les copropriétaires.

Le syndic bénévole doit être mis en place à l’occasion de l’assemblée générale des copropriétaires. Il faut obtenir la majorité absolue lors de cette réunion entre les copropriétaires pour mettre en place ce syndic non professionnel.

Pour simplifier les démarches autour de l’organisation de l’assemblée générale, il est possible d’opter pour la dématérialisation des formalités. AR24 vous accompagne pour trouver pour chaque communication et cas d’usage une solution digitale pratique et rapide : la lettre recommandée électronique, pour tous les cas qui demandent l’envoi d’une LRAR, ou l’avis électronique pour certaines communications règlementées des syndics de copropriété.

2. Les inconvénients du syndic non professionnel à connaître

Avant d’opter pour cette solution, il est important de faire le point sur les aspects plus négatifs de ce choix. En effet, organiser la vie d’une copropriété demande une vraie organisation et surtout une capacité d’investissement en temps. Il est alors important d’attribuer cette mission à un copropriétaire qui soit en capacité de se dégager du temps pour assurer de façon correcte la gestion de la copropriété. Par exemple, celui-ci doit pouvoir contacter les prestataires qui interviennent sur la résidence. Il doit aussi pouvoir se rendre facilement sur place en cas d’urgence.

Certaines copropriétés sont occupées de façon majoritaire par des locataires. Les propriétaires des appartements ou des logements ne vivent pas sur place. Dans cette situation, il est préférable d’opter pour un syndic professionnel au lieu d’un syndic bénévole. Tout dépend donc de la configuration et des habitudes de vie des copropriétaires.

Le syndic doit également pouvoir suivre minutieusement les formalités administratives qui sont obligatoires. C’est le cas pour la convocation aux assemblées générales, à la résiliation des contrats, etc. Une veille quotidienne peut aussi se mettre en place pour suivre les récentes évolutions légales dans le domaine des copropriétés.

Les copropriétaires peuvent se mettre d’accord pour déléguer certaines tâches à des copropriétaires différents afin d’organiser de façon équilibrée la vie de copropriété. Dans ce cas, ce n’est pas un syndic bénévole, mais un syndic coopératif qui doit se mettre en place. Concrètement, avec cette solution, les obligations ne sont pas transmises à un seul copropriétaire, mais bien à plusieurs. Le président du conseil syndical est donc assisté par d’autres membres de la copropriété.

 

En définitive, la vie d’une copropriété peut prendre différentes formes en fonction des habitudes de vie de chaque copropriétaire. Néanmoins, il est important de connaître les atouts et les points plus négatifs de l’organisation d’une copropriété par un syndic non professionnel, afin que le bon fonctionnement de la copropriété soit assuré.

 

Pour voir les vidéos Youtube, vous devez accepter les cookies associés. Vous pouvez modifier vos préférences en termes de cookies en cliquant ici.