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Surendettement : 5 obligations que les banques doivent respecter

5 obligations que les banques doivent respecter

La procédure de surendettement est gratuite et s’adresse aux particuliers faisant face à plusieurs dettes. Elle est ouverte aux personnes résidant en France ainsi qu’aux Français résidant à l’étranger et étant en situation de surendettement auprès de créanciers français. Pour que le dossier soit accepté par les commissions de surendettement, la situation doit résulter d’un endettement involontaire.

À suivre : 5 obligations que les banques doivent respecter en cas de procédure de surendettement. Découvrez comment AR24 accélère et simplifie les procédures bancaires.

Sommaire :

  1. Informer les clients surendettés
  2. Ne pas clôturer le compte bancaire
  3. Proposer une offre de service adaptée aux personnes en situation de surendettement
  4. Proposer des moyens de paiement alternatifs
  5. Adapter le montant du découvert autorisé
  6. Lettre d’information dématérialisée : quels avantages pour les professionnels de la banque et leurs clients ?

 

1. Informer les clients surendettés

La banque est tenue d’apporter des éléments d’information à tous ses clients surendettés, mais aussi leur proposer des solutions appropriées à leur situation. Ce courrier d’information doit contenir :

  • Les conditions de fonctionnement du compte bancaire ;
  • Les conséquences en termes de gestion du compte bancaire ;
  • Les conséquences sur les moyens et opérations de paiement ;
  • La stratégie mise en place visant à maintenir la continuité des services bancaires ;
  • Une proposition de rendez-vous dans les 6 semaines suivant la notification de recevabilité du dossier. Le client est libre d’accepter ou de refuser cet entretien qui a pour but d’échanger sur ce courrier d’information.

 

Dans ce cas de figure, nous préconisons l’Envoi Recommandé Electronique simple (ERE), habituellement utilisé lorsque la législation bancaire n’oblige pas le recours à une lettre recommandée avec accusé de réception, mais que l’expéditeur souhaite s’assurer de la bonne réception de son courrier.

 

2. Ne pas clôturer le compte bancaire

Dès l’instruction du dossier de surendettement par la commission et jusqu’à la clôture de la procédure, qu’il y ait ou non liquidation judiciaire, la banque n’est pas autorisée à clôturer le compte sur lequel le client surendetté perçoit ses revenus. Cette interdiction est donc valable durant toute la période du plan de redressement.

 

3. Proposer une offre de service adaptée aux personnes en situation de surendettement

À ces obligations, s’ajoute la proposition d’une offre de services spécifique et adaptée aux personnes en situation de surendettement. Cette offre doit contenir des services bancaires basiques tels que l’ouverture et la tenue d’un compte de dépôt, le dépôt et le retrait d’espèces en agence, l’émission de 2 chèques et de 4 virements par mois ou encore la consultation du compte à distance, etc.

Le tarif de cette offre est plafonné à 3€ par mois.

 

4. Proposer des moyens de paiement alternatifs

Parallèlement à cette proposition d’offre de service, l’établissement bancaire devra proposer aux clients surendettés des moyens de paiement alternatifs et adaptés à leur situation.

Les moyens de paiement alternatifs généralement proposés et permettant de répondre aux contraintes budgétaires des clients surendettés, sont :

  • Des prélèvements mensualisés ;
  • Une solution alternative au paiement par chèque ;
  • Des alertes par SMS pour les informer du solde du compte.

 

5. Adapter le montant du découvert autorisé

Enfin, le montant du découvert autorisé devra être révisé et réajusté avec l’accord du client particulier. Cette réévaluation interviendra dès l’acceptation du dossier par la commission de surendettement.

 

Bon à savoir : En cas de non-respect des conditions du découvert autorisé, tel que le dépassement en montant et en durée du découvert, la banque peut décider de résilier sans préavis l’autorisation. Cette résiliation pourra se faire une fois encore, par ERE simple.

 

6. Lettre d’information dématérialisée : quels avantages pour les professionnels de la banque et leurs clients ?

Ce n’est pas nouveau, la dématérialisation est depuis plusieurs années au cœur des stratégies des professionnels de la banque et de la finance. Les avantages de cette digitalisation ne sont plus à démontrer ; accélération et simplification du traitement des documents, réduction des coûts d’impression, de stockage et d’envoi, etc.

AR24 accompagne depuis plusieurs années les professionnels du secteur bancaire et financier en proposant des solutions de recommandés électroniques sécurisées visant à optimiser leur gestion administrative, mais aussi à faciliter et simplifier les échanges avec leurs clients particuliers et professionnels.

Dans le cadre d’une procédure de surendettement, l’utilisation de l’Envoi Recommandé Electronique simple (ERE) est tout à fait adaptée pour l’envoi de la lettre d’information.

 

a. Les avantages pour les banques en tant qu’expéditeur

Quel que soit la solution de recommandé électronique d’AR24 (ERE, LRE, LRO, etc.), l’utilisation est simple, rapide et sécurisée. Pour l’envoi du courrier d’information, il vous suffit de :

  • Créer gratuitement votre compte ou vous connecter ;
  • Rédiger et envoyer votre courrier.

 

Vous l’avez compris, l’utilisation de l’ERE simple est très similaire à l’envoi d’un email. En revanche, l’envoi d’un email vous apporte des garanties juridiques insuffisantes. Quand bien même, il dispose d’une valeur juridique reconnue, il n’est pas possible de prouver sa réception par le destinataire.

C’est pourquoi, il est préconisé d’utiliser l’Envoi Recommandé Electronique simple qui permet d’obtenir une preuve à l’envoi et à la réception (accessible à tout moment depuis votre espace AR24), mais également de certifier la date d’envoi qui bénéficiera d’une valeur probatoire.

Par ailleurs, dématérialiser vos courriers d’information permet de supprimer les délais d’acheminement puisque l’envoi de l’ERE simple est instantané. Votre client est alors immédiatement informé des solutions qui lui sont proposées pour faire face à sa situation ; de quoi accélérer et optimiser le traitement de vos dossiers.

Enfin, au-delà du gain de temps engendré par la dématérialisation de la lettre d’information, la quête du zéro papier permet de réduire votre empreinte carbone ; un réflexe qui se généralise depuis plusieurs années dans le secteur bancaire et financier.

 

b. Les avantages pour les clients en tant que destinataire

Avec l’Envoi Recommandé Electronique simple, aucune vérification d’identité du destinataire n’est nécessaire ; votre client pourra donc accuser réception de sa lettre d’information en un clic et sans avoir à se déplacer.

Ce dernier est notifié sur son adresse email et pourra donc accéder à son courrier depuis son smartphone, sa tablette ou son ordinateur.

Enfin, votre client pourra, s’il le souhaite, transférer les courriers reçus ainsi que les pièces jointes d’un simple clic vers son coffre-fort numérique Digiposte ; le lien pour transférer les documents est accessible depuis l’email contenant l’ERE simple. Ce coffre-fort intelligent permet de stocker gratuitement et à vie tous les documents du quotidien sur les serveurs sécurisés de La Poste mais aussi de les classer et de les partager.

 

Disponibles à un tarif unique, les solutions de recommandés électroniques d’AR24 vous permettent de réaliser dès les premiers envois des économies importantes grâce à leurs prix qui restent fixe, quel que soit le volume de pièces jointes (jusqu’à 256 Mo – tous les formats sont acceptés) ou le pays dans lequel se trouve votre client. Pour optimiser vos coûts d’envoi, rien de plus simple ! Créez votre compte AR24 gratuitement et en quelques clics seulement ou contactez-nous pour être rappelé par notre expert du secteur bancaire et financier.

 

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Bail dérogatoire et résiliation anticipée par lettre recommandée électronique

Bail dérogatoire et résiliation anticipée par lettre recommandée électronique

Le bail dérogatoire, également connu sous le nom de bail précaire, est un contrat de location de courte durée réservé aux professionnels exploitant un fonds de commerce, industriel ou artisanal.

Le bail dérogatoire permet de déroger au régime des baux commerciaux. En effet, un bail commercial est conclu pour 9 ans, or un bail dérogatoire pour 3 ans maximum. En cas de dépassement du terme de la convention, les parties auront un délai d’un mois pour éviter la requalification du bail en bail commercial.

Concernant les modalités de résiliation du contrat, le bail dérogatoire n’admet pas la résiliation anticipée. En effet, pour rompre la convention avant le terme, les parties devront s’accorder sur l’insertion d’une clause de résiliation anticipée. Cette clause permettra de rompre la convention avant le terme initialement prévu mais également de préciser les conditions de résiliation. En effet, les parties peuvent s’accorder sur un délai de préavis ou encore définir la forme du congé. Il est d’usage d’utiliser une lettre recommandée papier (LRAR) ou une LRE (lettre recommandée électronique) pour donner congé. En effet, ces courriers permettent d’officialiser la demande et de bénéficier de preuves devant un tribunal en cas de litige.

L’insertion d’une clause de résiliation anticipée est donc le seul moyen qui vous permettra de résilier votre bail dérogatoire de manière anticipée.

En cas de non-respect de la clause de résiliation, le locataire est autorisé à se tenir dans les locaux tant que la situation ne se sera pas régularisée. Toutefois, s’il reste, il devra s’acquitter du paiement des charges et du loyer.

Vous ne connaissez pas la lettre recommandée électronique ? 100% dématérialisée, de votre ordinateur à celui de votre destinataire, elle est acheminée instantanément par nos services et accélère vos procédures ! Bien évidemment elle est légalement équivalente à la LRAR et vous apporte toute la protection juridique nécessaire.

Pour la tester, rien de plus simple, créez un compte AR24 dès maintenant !

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Assurance : la mise en demeure dématérialisée a-t-elle la même valeur juridique qu’une LRAR ?

la mise en demeure dématérialisée

Dans le cadre d’une procédure de recouvrement à l’amiable, l’envoi de la mise en demeure est l’étape qui précède la suspension du contrat et des garanties d’assurance. Dans ce cas de figure, la lettre recommandée électronique qualifiée (LRE) est le mode de transmission privilégié des professionnels de l’assurance toujours à la recherche d’outils numériques innovants permettant d’optimiser leur temps de travail.

La dématérialisation des échanges avec les assurés présente de nombreux avantages pour les acteurs de ce secteur : accélération des procédures, réduction des coûts d’envoi, amélioration de l’expérience client, réduction de l’empreinte carbone, etc.

Mais qu’en est-il de sa valeur juridique ? La LRE aura-t-elle une fiabilité juridique devant un juge ? On fait le point.

Sommaire :

  1. La LRE est-elle fiable juridiquement ?
  2. Rappel de la procédure : mise en demeure, suspension, résiliation
  3. Pourquoi dématérialiser l’envoi de la mise en demeure ?

 

1. La LRE est-elle fiable juridiquement ?

Afin d’instaurer un cadre légal commun à tous les pays membres de l’UE et d’accroitre la confiance dans les prestataires de services numériques, le règlement eIDAS impose des règles strictes en matière de sécurité dans le cadre des échanges électroniques.

Dématérialisation et horodatage qualifié des preuves, conservation et accessibilité de ces dernières durant au minimum 7 ans sur des serveurs sécurisés situés en Europe, vérification d’identité de l’expéditeur à un niveau de confiance élevé et substantiel s’agissant d’un destinataire, etc., sont les principaux critères auxquels les prestataires de confiance doivent se conformer. C’est l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) qui est en charge d’évaluer le respect de ces critères et de délivrer les qualifications eIDAS.

C’est en 2018 qu’AR24, pionner de la vérification d’identité à distance, obtient sa qualification lui permettant de notifier tous types de destinataires, aussi bien particuliers que professionnels par lettre recommandée électronique qualifiée (LRE) ayant la même valeur juridique qu’une LRAR. AR24 devient alors le premier prestataire de LRE qualifiée en France et accompagne depuis, plus de 500 professionnels du secteur de l’assurance.

Tout comme lorsque vous utilisez un courrier recommandé papier, vous bénéficiez avec l’envoi électronique de 4 types de preuves vous apportant toute la protection juridique dont vous avez besoin : preuve de dépôt et d’envoi équivalente à l’avis de passage, preuve d’accusé de réception/ preuve de refus/ preuve de négligence. Ces preuves dématérialisées sont conservées avec le courrier et les pièces jointes et accessibles à tout moment depuis votre espace AR24.

En plus de vous garantir une sécurité juridique, AR24 va plus loin puisque la lettre recommandée électronique qualifiée est le seul recommandé pouvant vous apporter une preuve de contenu, étant donné que les LRE et les pièces jointes sont certifiées grâce à l’horodatage qualifié.

Vous l’avez compris, avec l’acheminement par voie électronique, vous bénéficiez de la plus haute protection juridique. De plus, un refus ou une ignorance de la LRE par l’assuré ne permet pas de suspendre ou d’annuler une procédure de recouvrement à l’amiable. En effet, la preuve de dépôt étant l’équivalente de l’avis de passage, le délai des 30 jours précédant la suspension des garanties commence à courir le lendemain de la date d’envoi. Il ne sera donc pas nécessaire de renvoyer une LRAR ou une deuxième LRE.

 

2. Rappel de la procédure : mise en demeure, suspension, résiliation

Pour rappel, la cotisation doit être payée 10 jours après l’arrivée à échéance du paiement ; la date figurant dans le contrat (article L113-3 du Code des assurances). À défaut de règlement, l’assureur adresse à son assuré une mise en demeure par courrier recommandé électronique ou papier.

La preuve de dépôt et d’envoi lors d’un envoi dématérialisé ou l’avis de passage lors d’un acheminement par voie postale fait courir un délai de 30 jours. À l’expiration de ce délai, si aucun règlement n’a été perçu, l’assurance est en droit de suspendre le contrat pour une période de 10 jours.

En cas de régularisation durant la période de suspension, le contrat est remis en vigueur le lendemain midi du jour du règlement et l’assuré est de nouveau couvert en cas de sinistre. Dans le cas contraire, le contrat est automatiquement rompu en l’absence de régularisation à la condition que l’assureur l’ait mentionné dans la mise en demeure. Si tel n’est pas le cas, l’assurance devra adresser un nouveau courrier recommandé électronique ou papier afin de prévenir l’assuré concernant la résiliation de son contrat.

 

3. Pourquoi dématérialiser l’envoi de la mise en demeure ?

Dans cette situation particulièrement, la dématérialisation de la mise en demeure est tout indiquée. La lettre recommandée électronique permet de bénéficier d’une solution à valeur probante tout en accélérant vos procédures et en optimisant vos coûts d’envoi.

De plus, la digitalisation de vos process conduit à la libération de certaines tâches administratives fastidieuses, vous permettant ainsi d’optimiser votre temps de travail sur des actions à réelle valeur ajoutée.

 

a. Accélération de la procédure de recouvrement à l’amiable

Compte tenu du fait que la lettre recommandée est 100% dématérialisée, les délais d’acheminement sont supprimés puisque l’envoi est instantané ; contrairement à l’envoi physique dont les délais d’acheminement peuvent varier entre 3 à 4 jours. De ce fait, vos procédures sont donc accélérées puisque les délais légaux courent plus rapidement.

Par ailleurs, l’assuré pourra prendre connaissance plus rapidement de la mise en demeure puisqu’il peut accuser réception du courrier recommandé n’importe quand et n’important où. Vous avez également la possibilité d’insérer un lien de paiement directement dans le contenu de votre courrier ; ce qui permet dans de nombreux cas d’accélérer et de simplifier le règlement de la prime. Ce qui est très apprécié par les assurés et permet par la même occasion d’améliorer l’expérience client.

Ce lien pourra également être ajouté à la lettre de relance. Pour ce type de courrier, l’Envoi Recommandé Electronique simple sera suffisant ; ce courrier n’est en aucun cas l’équivalent de la LRAR mais pourra être utilisé lorsque le Code des assurances n’impose pas l’usage d’un courrier avec avis de réception. Toutefois, avec ce mode d’envoi, vous bénéficiez d’un suivi de l’envoi à la réception du courrier.

 

b. Optimisation de la gestion des preuves

Un autre avantage concernant la dématérialisation de la mise en demeure porte sur l’optimisation de la gestion des preuves. Elles sont conservées, classées automatiquement avec le courrier et les pièces jointes et accessibles à tout moment depuis votre espace AR24. Vous gagnez du temps puisque vous n’avez plus besoin d’imprimer, de mettre sous pli ni de classer physiquement les documents relatifs à l’envoi ni à les chercher en cas de nécessité ; vous réduisez par la même occasion votre empreinte carbone.

 

c. Réduction des coûts d’envoi

Enfin, la mise en demeure dématérialisée permet de réduire vos coûts d’envoi par deux voir par cinq par rapport à un envoi papier, puisque la lettre recommandée électronique AR24 est disponible à un prix unique comprenant l’envoi et l’acheminement partout dans le monde du courrier ; courrier auquel vous pouvez ajouter jusqu’à 256 Mo de pièces jointes (environ égal à 19 000 PDF) quel que soit le format. En définitive, aucun surcoût ne pourra donc être appliqué.

 

Vous souhaitez dématérialiser vos procédures de recouvrement à l’amiable ? Créez dès à présent votre compte gratuitement sur ar24.fr et rédigez votre lettre de mise en demeure. Vous pouvez également utiliser AR24 depuis votre logiciel métier après avoir demandé l’intégration API auprès de notre service technique. À savoir que cette implémentation se fait dans le respect de vos protocoles de sécurité informatique.

 

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3 usages de la LRE devant le tribunal de police

3 usages de la LRE devant le tribunal de police

Que ce soit pour saisir le tribunal de police, faire opposition à une ordonnance pénale ou encore effectuer une déclaration d’appel, il est tout à fait possible d’utiliser la LRE. Pratique, elle permet de rapidement faire parvenir un courrier au tribunal tout en profitant d’un horodatage avec une véritable valeur juridique. Alors comment utiliser la LRE dans ces trois cas de figure ? On vous explique !

Sommaire :

  1. Que fait le tribunal de police ?
  2. 3 usages de la LRE auprès du tribunal de police

 

1. Que fait le tribunal de police ?

Le tribunal de police est une institution pénale qui permet le traitement des contraventions. Il est donc compétent pour juger les auteurs de contraventions de police de la première à la cinquième classe. Ces infractions peuvent donc aller du stationnement interdit à la conduite sans permis.

Dans un tribunal de police, il existe deux sortes de procédures qui peuvent être utilisées, la procédure simple et la procédure ordinaire. La procédure simple permet un jugement sans audience et donne le plus souvent lieu à une ordonnance pénale. Dans le cadre d’une procédure ordinaire, les différentes parties sont auditionnées avant que la décision du juge ne soit rendue.

 

2. 3 usages de la LRE auprès du tribunal de police

La lettre recommandée électronique est un très bon moyen de communiquer avec une institution comme un tribunal de police. Elle permet d’utiliser un moyen pratique et rapide de prendre contact tout en s’assurant de conserver une preuve de son écrit et du fait qu’il a été reçu par le tribunal. On peut envisager l’utilisation de la LRE dans trois cas de figure.

 

a. Saisir le tribunal de police

La saisie du tribunal de police peut se faire par LRE. Plusieurs personnes sont susceptibles de saisir le tribunal de police. Il peut s’agir de :

  • Une citation ou convocation écrite du procureur de la République ;
  • Une citation directe, cette fois à l’initiative de la victime de l’infraction ;
  • Une ordonnance de renvoi du juge d’instruction.

 

Dans tous les cas, c’est donc une demande écrite qui doit être adressée au tribunal de police et la lettre recommandée électronique sera juridiquement viable en ce sens.

 

b. Faire opposition à une ordonnance pénale

Nous l’avons vu plus haut, une procédure simple peut donner lieu à une ordonnance pénale. Le procureur de la République peut faire juger certaines contraventions et délits. La personne condamnée dans le cadre d’une ordonnance pénale peut y faire opposition. À compter de l’envoi de la lettre recommandée avec accusé de réception lui signifiant sa condamnation, elle dispose de 30 jours. L’opposition se fait par le biais d’un courrier avec accusé de réception (une LRE par exemple) qui doit être adressée au chef de greffe du tribunal de police qui a rendu l’ordonnance pénale. Une fois la lettre reçue, l’affaire doit être rejugée selon la procédure ordinaire.

 

c. Effectuer une déclaration d’appel

Il est aussi possible d’effectuer une déclaration d’appel dans le cadre d’une procédure ordinaire. Cet appel peut notamment concerner :

  • Les infractions de 5ème classe ;
  • Les jugements donnant lieu à une suspension du permis de conduire ;
  • Les jugements donnant lieu à une amende de plus de 1500 €.

 

L’appel doit alors être effectué par lettre recommandée avec accusé de réception (soit par Lettre Recommandée Electronique) dans les 10 jours suivant le jugement ou la signification du jugement. Il doit être adressé au greffe de la juridiction qui a rendu la décision en question pour que l’affaire puisse être rejugée ensuite par la cour d’appel.

Curieux de tester la LRE ? Créez vous un compte sur ar24.fr et envoyez votre premier recommandé 100% en ligne !

 

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Focus : l’expertise amiable contradictoire après un accident de la route

Focus : l’expertise amiable contradictoire après un accident de la route

Accélérez vos procédures et optimisez vos coûts en adoptant la lettre recommandée 100% digitale lors de l’envoi de vos convocations aux expertises amiables.

Sommaire :

  1. Expertise amiable contradictoire : définition
  2. Expertise amiable contradictoire : procédure
  3. Pourquoi utiliser la lettre recommandée électronique AR24 pour l’envoi de la convocation ?

 

1. Expertise amiable contradictoire : définition

Lorsqu’un assuré s’oppose aux conclusions du rapport de l’expert mandaté par son assurance à la suite de son accident de voiture, il peut missionner un expert chargé de mener une contre-expertise. Le désaccord concerne la plupart du temps le montant de l’indemnisation. Ce type de procédure, souvent moins coûteuse et plus rapide qu’une action en justice, permet de résoudre un litige de façon amiable. Il faut cependant noter que ce type d’expertise n’aura qu’une force probante limitée. En d’autres termes, en cas d’expertise judiciaire, la décision du juge ne pourra être fondée exclusivement sur le rapport d’expertise.

 

2. Expertise amiable contradictoire : procédure

À la suite de la contre-expertise, il y a deux issues possibles :

  • Un accord est conclu entre les deux parties, ce qui met fin à la procédure ;
  • Les deux parties n’ont pas réussi à se mettre d’accord, un « tiers expert » est missionné par l’assurance et l’assuré pour une troisième expertise.

 

Certains litiges feront l’objet d’une action en justice. Le juge désigne alors un expert judiciaire. Cette expertise judiciaire a pour but de rassembler des éléments complémentaires visant à confirmer ou infirmer les éléments figurant au dossier. L’expert remettra ensuite son rapport au juge qui tranchera le litige en s’appuyant sur les conclusions de l’expert judiciaire.

 

3. Pourquoi utiliser la lettre recommandée électronique AR24 pour l’envoi de la convocation ?

L’utilisation de la lettre recommandée électronique (LRE) lors de l’envoi de la convocation à l’expertise amiable contradictoire a de nombreux avantages. En plus de vous faire gagner du temps et d’accélérer vos procédures, elle vous permettra de réaliser des économies tout en gardant la valeur juridique et la sécurité de la lettre recommandée papier.

 

  • La LRE a la même valeur juridique qu’une LRAR

Selon l’article L100 du Code des postes et des communications électroniques, la lettre recommandée électronique est le strict équivalent du recommandé papier classique. Elle est acheminée par un prestataire de service de confiance certifié par l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information). AR24, premier achemineur certifié, respecte scrupuleusement les règles strictes en matière de sécurité imposées par le règlement eIDAS.

 

  • Accélérer la procédure

Très simple et rapide d’utilisation, la lettre recommandée 100% électronique est envoyée instantanément. Le destinataire est notifié par email et, dans les instants qui suivent, l’expéditeur reçoit la preuve de dépôt et d’envoi qui commence à faire courir les délais légaux. Le destinataire pourra réceptionner son courrier recommandé 7j/7, 24h/24. Les délais d’acheminement lors d’un envoi papier sont donc supprimés, ce qui vous permet d’accélérer vos procédures.

 

  • Optimiser les coûts

Les frais engendrés lors des expertises peuvent être assez importants pour les professionnels de l’assurance. La lettre recommandée électronique permet de réduire les coûts lors de l’envoi de la convocation à l’expertise. Deux à cinq fois moins chère qu’un recommandé papier classique, la LRE est disponible à un prix unique, sans surcoût et sans engagement. L’envoi numérique vous permet donc de réaliser des économies directes car peu importe le poids des pièces jointes ou la destination, vous payez un prix fixe. De plus, vous réalisez des économies indirectes en limitant vos frais d’impression et de stockage.

 

  • Preuves numériques

La LRE qualifiée donne accès à 4 types de preuves horodatées :

  • La preuve de dépôt et d’envoi (équivalente à un avis de passage) ;
  • La preuve d’accusé de réception ;
  • La preuve de refus ;
  • La preuve de négligence.

 

Ces preuves sont valables dans le cadre de l’expertise amiable contradictoire. Les documents liés à l’envoi (courrier, preuves) seront accessibles à tout moment, pendant 10 ans, depuis l’espace AR24 de l’expéditeur et du destinataire.

Vous souhaitez envoyer votre première convocation à une expertise amiable contradictoire ? Créez dès à présent votre compte ou contactez notre expert du secteur assurance qui répondra à toutes vos questions et vous accompagnera lors de votre premier envoi.

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Quelles sont les options de résiliation d’un bail commercial par le bailleur ?

options de résiliation d’un bail commercial

Le bail commercial, aussi appelé bail 3-6-9, est un contrat de location de locaux commerciaux. Ceux-ci peuvent être utilisés pour l’exploitation d’un fonds commercial, industriel ou artisanal. Le contrat est conclu entre un bailleur (le propriétaire des locaux) puis un preneur (le propriétaire du fonds de commerce). Pour bénéficier du statut des baux commerciaux, plusieurs conditions doivent être réunies. Tout d’abord, le preneur doit impérativement exercer une activité commerciale et cette dernière doit obligatoirement figurer dans le contrat de location. S’agissant de la résiliation du contrat, elle peut être à l’initiative du bailleur ou du preneur. Toutefois, pour donner congé à son preneur, le bailleur devra respecter un cadre légal très strict.

Sommaire :

  1. Les modalités de résiliation
  2. La résiliation à terme ou après tacite prolongation
  3. La résiliation anticipée en cas de travaux
  4. La résiliation en cas de vente des locaux
  5. La résiliation en cas de faute du preneur
  6. La résiliation en cas de procédures collective du preneur
  7. Accélérer vos procédures de résiliation avec la LRE AR24

 

1. Les modalités de résiliation

Tout comme le preneur, le bailleur est tenu de respecter des délais et un formalisme strict. Ainsi, le congé motivé doit être donné au moyen d’une lettre recommandée papier (LRAR) ou d’une lettre recommandée électronique (LRE), 6 mois avant le terme initial du contrat ou à l’expiration d’une des périodes triennales.

 

2. La résiliation à terme ou après tacite prolongation

La résiliation à l’amiable s’opère également par congé. Ainsi, ce dernier devra être donné 6 mois avant le terme du contrat par courrier recommandé, sans offre de renouvellement mais avec une compensation financière : l’indemnité d’éviction. En cas de non-respect du délai de préavis de 6 mois, le congé prendra effet uniquement à la fin du trimestre civil prochain.

En cas de tacite prolongation du bail, le contrat se poursuivra dans les mêmes conditions. Toutefois, le bailleur pourra donner congé à tout moment pour le dernier jour du trimestre civil, après exécution des 6 mois de préavis.

 

3. La résiliation anticipée en cas de travaux

Le Code de commerce prévoit que le bailleur puisse rompre son contrat de bail commercial avant le terme, en cas d’existence de l’un de ces cas suivants :

  • Construction ou reconstruction du local ;
  • Surélévation du local ;
  • Réaffectation du local en habitation accessoire ;
  • Application des travaux prescrits ou autorisés dans le cadre d’un projet de restauration immobilière ;
  • Démolition du local en cas de projet de renouvellement urbain ;
  • Cessation d’activité.

 

Ces derniers sont des cas de reprise avec indemnité d’éviction. En effet, à défaut de pouvoir offrir un local de remplacement équivalent et disponible instantanément, le preneur percevra une indemnité pour couvrir ses frais de déménagement.

Le congé devra être donné par lettre recommandée papier ou électronique, 6 mois avant l’échéance d’une période triennale.

Bon à savoir : La surélévation de l’immeuble ne donnera pas lieu à un congé mais plutôt à une suspension du bail avec indemnisation afin de couvrir le préjudice subi.

 

 

4. La résiliation en cas de vente des locaux

Le propriétaire d’un bail commercial peut librement vendre son local occupé ou libéré. Le contrat en cours se poursuivra alors avec le nouveau propriétaire des locaux. S’agissant de sa résiliation, le contrat ne pourra être résilié qu’à son terme, après le délai de préavis de 6 mois.

Lorsqu’un bailleur donne congé à son preneur pour vente, il doit obligatoirement motiver son congé et fournir une offre détaillée du prix et des conditions de vente. En effet, bénéficiant d’un droit de préemption, le preneur dispose d’une priorité sur l’achat du bien. Ce dernier aura 1 mois pour donner sa réponse, 2 mois pour réaliser la vente s’il accepte, ou 4 mois s’il souhaite emprunter de l’argent pour financer l’achat du bien.

Bon à savoir : Toutes les ventes de locaux commerciaux ou artisanaux ne bénéficient pas du droit de préemption. La vente de plusieurs locaux commerciaux ou d’un ensemble immobilier en font partie.

 

5. La résiliation en cas de faute du preneur

Lorsque le preneur signe un contrat de location de locaux commerciaux, il s’engage à respecter certaines obligations : payer le loyer dans les délais convenus, assurer le local, exploiter le fonds de commerce, respecter la destination des lieux puis entretenir le local.

En cas de manquement à une de ces obligations, le bailleur devra notifier son preneur au moyen d’un courrier recommandé afin de l’avertir qu’il doit respecter les stipulations du contrat.

Si malgré l’avertissement, le preneur ne répond pas à ces obligations, une procédure de résiliation pourra être portée devant le tribunal compétent. Cette procédure permettra de faire constater les effets de la clause résolutoire fixée dans le contrat afin de procéder à l’expulsion de tous les occupants.

 

6. La résiliation en cas de procédures collective du preneur

Si le preneur fait l’objet d’une procédure de redressement ou de liquidation judiciaire, son contrat se poursuivra. Cependant le mandataire judiciaire nommé par le Tribunal de Commerce pourra choisir la poursuite ou la résiliation du contrat.

Une fois que la situation économique du preneur aura été évaluée, ce dernier pourra opter pour la poursuite de son contrat. Cette décision s’imposera au propriétaire, puisque ce dernier aura la garantie de paiement des loyers.

Néanmoins, si le mandataire choisit la rupture du contrat, le bailleur pourra y mettre un terme 3 mois après l’ouverture de la procédure collective.

Bon à savoir : en cas de cession du fonds de commerce, le contrat se poursuivra sans que le bailleur puisse dire quoi que ce soit.

 

7. Accélérer vos procédures de résiliation avec la LRE AR24

Disposant de la même valeur juridique que la LRAR papier selon l’article L100 du CPCE, la LRE (lettre recommandée électronique) peut être utilisée dans toutes les procédures nécessitant l’usage d’un courrier recommandé.

L’envoi d’une lettre recommandée électronique est instantané. Ainsi, en optant pour la LRE vous pourrez supprimer les délais d’acheminement de vos courriers puis faire courir les délais légaux plus rapidement. En effet, les délais commenceront à courir dès la première présentation officielle du courrier, à savoir le lendemain de l’envoi de la lettre.

Rapide mais aussi économique, la LRE AR24 ne coûte que 3,49€ HT* par envoi, quel que soit le volume de pièces jointes. En effet, le tarif de la LRE AR24 comprend : l’envoi, la certification de l’envoi, la conservation des preuves de dépôt et d’envoi, de réception/ refus/ négligence puis 256 Mo de pièces jointes, soit environ 19 000 pages texte.

L’envoi d’une LRE génère des preuves de dépôt et d’envoi puis soit de réception, soit de refus, soit de négligence. Ces preuves permettent d’attester la date et le contenu de l’envoi puis sa réception. Disposant d’une valeur juridique, ces preuves pourront être présentées devant un tribunal. L’ensemble des preuves générées sont consultables et téléchargeables 24h/24 et 7j/7 depuis votre espace personnel AR24.

Pour en savoir plus sur les avantages de la LRE pour les professionnels de l’immobilier, découvrez notre infographie !

 

*Tarif en vigueur au 24 mai 2022.

 

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Le nouveau système d’offres pour les expéditeurs d’AR24

Le nouveau système d’offres pour les expéditeurs d’AR24

Dans le but de répondre aux différentes exigences de tous ses clients, AR24 a mis en place un nouveau système d’offres pour ses expéditeurs ! En fonction du volume et de la fréquence de vos envois électroniques, retrouvez l’offre la plus adaptée à votre usage.

Sommaire :

  1. Explications et avantages des offres
  2. Les envois aux tarifs unitaires

 

1. Explications et avantages des offres

Un système d’offres est désormais disponible pour effectuer des envois à des tarifs réduits. Les offres vous permettent d’acheter des crédits valable un an. Chaque envoi électronique (hors-papier) sera déduit du montant total de votre solde. Vous aurez toujours à l’œil votre solde disponible et la date d’expiration du solde.

L’avantage des offres est que vous obtenez un tarif préférentiel unitaire selon l’offre choisie pour les produits suivants : la lettre recommandée électronique, l’envoi recommandé électronique simple, l’avis électronique ainsi que pour chaque demande de consentement envoyée. Voici les trois offres qui existent :

  • Occasionnel, qui vous permet d’économiser 5% sur chaque envoi par rapport au tarif unitaire ; en choisissant cette offre vous aurez un crédit de 249€ HT à dépenser jusqu’à épuisement sur une durée d’1 an maximum.
  • Régulier, qui vous permet d’économiser 7% sur chaque envoi par rapport au tarif unitaire ; en choisissant cette offre vous aurez un crédit de 599€ HT à dépenser jusqu’à épuisement sur une durée d’1 an maximum.
  • Intensif, qui vous permet d’économiser 10% sur chaque envoi par rapport au tarif unitaire ; en choisissant cette offre vous aurez un crédit de 1249€ HT à dépenser jusqu’à épuisement sur une durée d’1 an maximum.

 

Une offre de bienvenue exclusive existe lors de la création d’un nouveau compte ; elle est disponible uniquement pour les nouveaux clients, et seulement pendant 30 jours à partir de la date d’inscription. Grâce à cette offre, l’identifiant LRE est offert, vous pourrez économiser 7% sur chaque envoi et vous aurez un crédit de 79€ HT à dépenser sur une durée d’1 an maximum.

Offres

Bon à savoir : Si vous ne disposez pas de certificat RGS**, vous pouvez commander votre identifiant LRE auprès d’AR24. Il vous sera remis par recommandé postal et sera utilisable pendant 5 ans. Ce document est donc à conserver pendant toute cette période. L’identifiant LRE vous permettra de générer un code à usage unique à chaque fois que vous devez vous identifier pour effectuer un envoi.

 

Après avoir choisi l’offre adaptée à vos besoins, le solde de votre compte sera crédité, et vous aurez toujours accès à ce solde ainsi qu’à sa date d’expiration dans la page des envois. Votre solde diminuera au fur et à mesure que vous effectuerez des envois.

Solde positif

Vous recevrez des alertes lorsque votre consommation arrivera à sa fin. Un message apparaîtra sur l’interface AR24 indiquant que vous avez consommé 75% de votre solde. Ces alertes sont au nombre de trois et seront couplées à des emails de notification que vous recevrez lorsque :

  • Vous aurez consommé 75% de votre solde ;
  • Vous aurez consommé 90% de votre solde ;
  • Votre offre expirera dans 30 jours.

 

Vous pouvez reprendre une offre à tout moment en cliquant sur « Découvrir nos offres ».

Solde rouge

Vous avez également accès à un récapitulatif de vos offres en cours, et un historique de vos offres expirées.

 

2. Les envois aux tarifs unitaires

Si le système d’offres n’est pas adapté à votre usage, vous avez la possibilité régler le montant de chaque envoi au tarif unitaire habituel.

Si vous n’êtes pas intéressé par le système d’offre, vous pouvez cliquer sur « Ne plus afficher ce message » pour ne plus voir le bandeau des offres affiché.

Produits

L’équipe d’AR24 espère que ce nouveau système d’offre vous donnera entière satisfaction et qu’il répondra au maximum à vos besoins !

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Assemblée Générale de copropriété : fonctionnement et contestation d’une décision d’Assemblée

fonctionnement et contestation d’une décision d’Assemblée

L’Assemblée Générale de copropriété est une réunion officielle qui permet au syndic de copropriété de réunir les copropriétaires dans un souci de gestion de l’ensemble immobilier. Lors de cet événement, plusieurs décisions peuvent être prises et il est tout à fait possible de les contester. Alors dans quel cas de figure peut-on contester une décision d’Assemblée ? Comment faire ? Qui peut s’y opposer ? Réponses !

Sommaire :

  1. Le fonctionnement d’une Assemblée Générale
  2. Qui et quand peut-on contester une décision prise en AG ?
  3. Comment s’y prendre ?

 

1. Le fonctionnement d’une Assemblée Générale

Lorsqu’une copropriété est gérée par un syndic de copropriété, ce dernier a notamment la responsabilité de convoquer une Assemblée Générale annuelle. La convocation à cette AG se fait par lettre recommandée avec accusé de réception (papier ou électronique) ou par avis électronique si l’on souhaite gagner d’autant plus de temps. Cette réunion du syndic des copropriétaires et du syndic de copropriété a lieu au moins une fois par an et permet notamment d’aborder des questions telles que le budget prévisionnel ou encore les travaux par exemple.

Lors de chaque Assemblée Générale, des décisions sont donc prises selon différents systèmes de vote (majorité simple, absolue…) en fonction des circonstances et du sujet qui doit être abordé. Malgré tout, il est possible de contester une décision votée en AG en procédant à un recours en annulation. Les décisions prises lors de cette Assemblée Générale peuvent donc se voir annulées en fonction des circonstances et de la légitimité du demandeur à exercer son droit de recours.

2. Qui et quand peut-on contester une décision prise en AG ?

Il existe plusieurs conditions à remplir pour pouvoir contester une décision prise en AG puisque l’objectif de ces réunions est justement de procéder à un vote équitable et que chacun puisse avoir la parole. La contestation doit donc être fondée sur des éléments solides pour pouvoir être prise en compte.

La première condition pour pouvoir contester une décision prise en AG est que celles et ceux qui ne sont pas membres de la copropriété ne peuvent pas s’opposer à une décision prise lors d’une AG. De même que les copropriétaires qui auraient voté « oui » à une proposition et qui auraient simplement changé d’avis depuis. La seule exception à cette règle est si l’accord a été donné alors que le copropriétaire était victime d’un vol ou que la question ne figurait pas à l’ordre du jour de l’AG. Le plus souvent, il s’agit de contester une décision qui aurait été acceptée sans pour autant obtenir la majorité absolue alors que cela était nécessaire par exemple.

Une personne qui souhaite contester une décision prise en AG dispose de deux mois à compter de la notification du procès-verbal de ladite AG.

 

3. Comment s’y prendre ?

Dans un délai de deux mois suivant la notification du procès-verbal de l’Assemblée Générale concernée, le copropriétaire doit donc faire appel à un avocat pour saisir la justice. Ce n’est que par ce biais qu’il sera possible d’obtenir gain de cause. L’action de contestation sera menée contre le syndic des copropriétaires et non pas le syndic de copropriété. Il s’agit souvent d’une procédure coûteuse et qui peut prendre du temps c’est pourquoi il est nécessaire de bien réfléchir à sa décision avant de se lancer.

Par ailleurs, tant que la justice ne s’est pas prononcée, la décision prise en AG est appliquée sauf dans le cadre de travaux qui seront suspendus s’ils ne sont pas urgents. Si la justice donne raison au syndic de copropriétaires, la décision reste acceptée. Si elle donne raison au contestataire, la décision prise en AG est annulée et supposée ne jamais avoir existé. Des dommages et intérêts seront parfois versés en raison du préjudice subi.

 

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Quelle est la différence entre un bail professionnel et commercial ? Comment choisir ?

Réservés aux professionnels, le bail commercial et professionnel, sont des contrats de location permettant aux entrepreneurs d’exercer librement leur activité. Toutefois, possédant des cadres légaux différents, les baux commerciaux et professionnels ne conviendront pas au même type de locataire. En effet, l’activité professionnelle exercée par le locataire professionnel déterminera le type de bail qu’il devra louer.

Pour vous aider à identifier leurs différences, nous vous avons préparé un tableau récapitulatif afin que vous puissiez opter pour le contrat qui répondra le mieux à vos besoins.

Comment choisir : bail professionnel ou commercial

 

1. L’activité du locataire :

La nature de l’activité du locataire est essentielle puisqu’elle permet de déterminer le type de bail qu’il pourra louer.

Le bail commercial s’adresse aux professionnels exerçant une activité commerciale, agricole ou artisanale, alors que le bail professionnel est consacré aux activités libérales.

 

2. La durée du bail :

Selon le type de bail choisi, la durée de la convention sera susceptible de varier. En effet, un bail commercial est conclu pour une durée de 9 ans minimum alors qu’un bail professionnel pour une durée de 6 ans minimum.

 

3. La révision du loyer :

S’agissant de la révision du loyer, elle est autorisée dans le cadre d’un bail commercial, au terme de chaque période triennale ou à tout moment selon les clauses figurant dans le contrat. Dans le cadre d’un bail professionnel, elle est interdite sauf si une clause de la convention le prévoit.

Les indices retenus pour son calcul varient aussi selon la nature du bail. En effet, le bail commercial retient l’ILC / ILAT alors que le bail professionnel l’ICC / ILAT.

 

4. Le droit au renouvellement :

Dans le cadre d’un bail commercial, le droit au renouvellement du contrat est d’ordre public, c’est-à-dire qu’aucune clause ne peut priver le locataire professionnel de ce droit. À l’opposé, le bail professionnel, moins protecteur pour le locataire, ne prévoit pas ce droit. Ainsi, le bailleur est autorisé à mettre un terme au contrat à son expiration sans apporter de justification ni même de contrepartie financière. Il est uniquement tenu de l’informer en respectant un délai de préavis de 6 mois.

 

5. La résiliation anticipée par le locataire :

Le preneur d’un bail commercial est autorisé à mettre un terme à son contrat lors de chaque période triennale en respectant le délai de préavis de 6 mois. Concernant le locataire d’un bail professionnel, il est autorisé à rompre la convention à tout moment en respectant cependant le délai de préavis de 6 mois.

Bon à savoir : Les locataires de baux professionnels ou commerciaux, doivent nécessairement donner congé à leur bailleur soit au moyen d’une LRAR soit d’une LRE (lettre recommandée électronique) ou par acte d’huissier.

 

6. La résiliation anticipée par le propriétaire :

La résiliation anticipée du bailleur est interdite dans le cadre d’un bail professionnel. Cette dernière peut être autorisée dans le cadre d’un bail commercial selon certaines conditions uniquement.

Aussi, il est important de noter que seuls les propriétaires de baux professionnels sont autorisés à donner congé au moyen d’une LRAR ou d’une LRE (lettre recommandée électronique). En effet, les bailleurs de baux commerciaux doivent systématiquement notifier leurs preneurs par acte d’huissier.

Pour en savoir plus sur les différences entre le bail commercial et professionnel, retrouvez nos articles dédiés à ce sujet ici.

 

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Lettre recommandée avec AR : quelle date fait foi lors d’un divorce par consentement mutuel ?

Lettre recommandée avec AR : quelle date fait foi lors d'un divorce par consentement mutuelle ?

Dans le contexte d’envoi d’une lettre recommandée avec accusé de réception, sous format papier ou électronique, quelle date fait foi lors d’un divorce par consentement mutuel ? À partir de quelle date les délais légaux commencent à courir ?

AR24, expert de la lettre recommandée en ligne, répond à ces questions.

Sommaire :

  1. Le divorce par consentement mutuel, qu’est-ce que c’est ?
  2. Quelle date fait foi lors de l’envoi d’une lettre recommandée ?
  3. L’avantage de la lettre recommandée électronique

 

1. Le divorce par consentement mutuel, qu’est-ce que c’est ?

Le divorce par consentement mutuel est un divorce à l’amiable qui permet aux époux de se mettre d’accord sur les effets du divorce en évitant le passage devant le juge. Les époux devront être représentés par leurs avocats respectifs qui établiront la convention de divorce prévoyant notamment le partage des biens, la garde d’enfants, la pension alimentaire, la prestation compensatoire, etc.

La procédure ne se passe pas au tribunal. Une convention établie entre les époux est rédigée par leur avocat respectif et est enregistrée chez un notaire.

L’avocat est obligatoire pour toute procédure de divorce, même pour les procédures à l’amiable sans juge. C’est lui qui lance la procédure et établit certains documents officiels. Sa présence lors de la signature de la convention de divorce est indispensable. Il est donc impossible de divorcer sans avocats.

2. Quelle date fait foi lors de l’envoi d’une lettre recommandée ?

L’avocat doit adresser un projet de convention à l’époux qu’il assiste. Celui-ci prend la forme d’un acte sous signature privée, contresigné par chacun des avocats des époux, en trois exemplaires. La convention doit être envoyée par lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR) ou par lettre recommandée électronique (LRE).

Dans le cadre d’une procédure de divorce par consentement mutuel, c’est la date inscrite sur l’accusé réception de la LRAR ou de la LRE qui fait foi. Cela signifie qu’il faut nécessairement que le destinataire accuse réception de son courrier pour que l’envoi soit valable et que les délais courent. Si le destinataire n’accuse pas réception, il sera nécessaire de réémettre un envoi (au format électronique ou papier).

Les époux disposent alors d’un délai de réflexion de 15 jours incompressibles à partir de l’accusé de réception (ou de la preuve de réception dans le cas d’une lettre recommandée en ligne) du courrier recommandé contenant leur convention de divorce, avant de la signer. En d’autres termes : la convention de divorce ne peut pas être signée avant ce délai de 15 jours, qui commence à courir à partir de la date de l’accusé réception, qui fait foi. Chaque époux conserve alors un original de la convention ainsi que l’ensemble des annexes qui y sont rattachées.

 

Bon à savoir : Un des originaux doit être envoyé dans un délai de 7 jours suivant la date de signature de la convention par les époux, au notaire en charge du divorce par consentement. Le notaire doit s’assurer que le délai de réflexion de 15 jours a bien été respecté par les époux et que la convention contient bien l’ensemble des éléments légaux nécessaires.

3. L’avantage de la lettre recommandée électronique

Pour gagner du temps et vous assurer un envoi fiable et sécurisé, la lettre recommandée électronique (LRE) est une bonne alternative à l’envoi recommandé classique. Depuis le 1er janvier 2019, la LRE est le strict équivalent juridique de la lettre recommandée papier selon l’article L100 du Code des postes et des communications électroniques. Ainsi, la LRE est utilisable dans toutes les procédures requérant un courrier recommandé.

La lettre recommandée en ligne bénéficie de preuves de dépôt et d’envoi lors de sa transmission, et une preuve de réception lors de l’ouverture du courrier. Ainsi la LRE permet à l’expéditeur, tout comme la LRAR, de s’assurer que son courrier à bien été transmis et réceptionné par la bonne personne mais aussi de le prouver juridiquement en cas de litige.

La LRE bénéficie d’un tarif unique de 3,49€ HT* quel que soit le volume des pièces jointes. Ainsi, vous pourrez transmettre jusqu’à 256 Mo de pièce jointe (soit 19 000 pages texte) à votre destinataire sans que cela engendre des frais supplémentaires : c’est un avantage économique non-négligeable.

Cette dématérialisation permet de gagner un temps précieux. En effet, son envoi s’effectue en quelques clics. Il en sera de même pour le destinataire qui n’aura qu’à s’identifier à distance pour accuser réception de son courrier depuis sa boite email. Les courriers sont conservés sur nos serveurs sécurisés en France et consultables 24h/24 et 7j/7 depuis votre espace AR24.

 

*Tarif en vigueur au 29/03/2022

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Pouvoir en AG et vote par correspondance : quelles différences ?

Pouvoir en AG et vote par correspondance

Lorsque l’on est propriétaire d’un bien au sein d’une copropriété, il y a certaines obligations à prendre en compte dont sa participation aux Assemblées Générales ou AG. En cas d’incapacité à se rendre à une AG, il est possible d’opter pour le pouvoir en AG ou encore le vote par correspondance. Alors pourquoi est-il important de participer à une AG ? Quelle différence entre pouvoir en AG et vote par correspondance ? Réponse !

Sommaire :

  1. Qu’est-ce qu’une Assemblée Générale en copropriété ?
  2. Le pouvoir en AG, qu’est-ce que c’est ?
  3. Le vote par correspondance

 

1. Qu’est-ce qu’une Assemblée Générale en copropriété ?

Dans une copropriété, l’Assemblée Générale désigne la réunion des copropriétaires. C’est au cours de cette réunion que les décisions importantes en ce qui concerne la copropriété seront prises qu’il s’agisse d’approuver le budget prévisionnel de l’année suivante ou encore des travaux à réaliser dans les parties communes.

Cette réunion a généralement lieu une fois par an et nécessite la présence des copropriétaires ainsi que du syndic de copropriété qui va guider la réunion et qui est un peu le gestionnaire de la copropriété embauché par cette dernière. Pour se rendre à la réunion, c’est donc une convocation qui est envoyée aux copropriétaires afin que ces derniers puissent s’assurer d’être disponibles et présents le jour de la réunion. Cependant, il arrive que certains membres de la copropriété ne puissent tout de même pas être présents en cas d’imprévu ou encore lorsqu’ils vivent à l’étranger par exemple.

Comme la réunion ne peut pas se tenir sans tous les membres de la copropriété, on peut alors imaginer d’autres solutions pour faire en sorte qu’elle puisse être maintenue notamment grâce au pouvoir en AG ou encore au vote par correspondance.

 

Le saviez-vous ? Votre syndic peut vous convoquer en Assemblée Générale par avis électronique. Ce procédé électronique est utilisé en copropriété pour la notification des Assemblées Générales, les PV d’AG et les mises en demeure.

2. Le pouvoir en AG, qu’est-ce que c’est ?

Le pouvoir en AG permet à un copropriétaire de confier son droit de vote à un autre afin d’être remplacé. Il s’agit donc d’une procuration qui permet au copropriétaire n’ayant pas la possibilité de se rendre à une AG d’y être représenté. Il est important de rappeler que le pouvoir en AG est aussi un document sans consigne de vote.

Des indications peuvent être données, mais personne ne sera en capacité de vérifier si elles ont bien été appliquées. Il convient alors de donner son pouvoir en AG à une personne de confiance ou tout du moins qui partage les mêmes opinions que soi en ce qui concerne la gestion de la copropriété sans quoi le vote effectué à sa place risque de ne pas correspondre à ce que l’on aurait véritablement choisi.

Le pouvoir en AG est donc un moyen de donner procuration à un autre copropriétaire lors d’une Assemblée Générale qui décidera pour soi quel vote effectuer lors des différentes prises de décision.

 

3. Le vote par correspondance

À la différence du pouvoir en AG, le vote par correspondance ne donne pas procuration à un autre membre de la copropriété, mais permet de voter à distance. C’est donc bien le copropriétaire absent qui effectuera lui-même son vote sans pour autant être présent sur place.

Le vote par correspondance est établi selon un modèle bien précis et doit être délivré au syndic de copropriété au moins 3 jours avant la date de l’AG. Il convient alors d’utiliser un système de lettre recommandée électronique afin de s’assurer que ses consignes de vote arriveront sans encombre à la date prévue pour que son vote puisse être pris en compte.

Si le système de vote par correspondance en AG était auparavant plutôt ponctuel, il est devenu beaucoup plus commun avec la crise sanitaire afin d’éviter les réunions de groupe entre les copropriétaires.

 

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Résilier un contrat de sous-location de bail professionnel par lettre recommandée électronique

Résilier un contrat de sous-location

Pour être en conformité, la résiliation d’un contrat est soumise à certaines exigences de forme et de délais. En effet, pour résilier un contrat de sous-location de bail professionnel, une notification de volonté de rompre le contrat devra être envoyée par lettre recommandée papier ou électronique et un délai de 3-6 mois devra être respecté.

Pour vous accompagner au mieux dans cette procédure délicate, AR24 vous propose de dématérialiser votre envoi pour bénéficier de tous les avantages qu’offre la LRE (lettre recommandée électronique).

Mais avant cela, voici un rappel complet sur la procédure à suivre.

Sommaire :

  1. Qu’est-ce qu’un contrat de sous-location de bail professionnel ?
  2. La durée du contrat de sous-location
  3. La procédure de résiliation du contrat de sous-location
  4. Les avantages de la LRE pour vos résiliations

 

1. Qu’est-ce qu’un contrat de sous-location de bail professionnel ?

Il n’est pas nécessaire de s’attarder sur les avantages de la sous-location. Le contrat de sous-location de bail professionnel permet à un tiers, le sous-locataire, de posséder tout ou partie d’un local en contrepartie d’un loyer. Opter pour une sous-location permet au preneur principal de ne plus subir les pertes financières d’un loyer lorsqu’il n’a pas besoin de l’intégralité du local pour exercer son activité.

En effet, la sous-location est une bonne alternative pour rompre le contrat de bail avant son terme, en sachant qu’il a une durée de 6 ans minimum, ou en cas de clause de rupture unilatérale, d’être contraint de rester dans les locaux et de verser le loyer le temps du préavis.

Le contrat de sous-location lie 3 acteurs : le bailleur qui loue son bail professionnel au preneur titulaire ou principal ; le preneur titulaire qui loue un local au bailleur, puis le sous-locataire qui occupera tout ou partie du local en échange d’un loyer.

 

2. La durée du contrat de sous-location

Le contrat de sous-location de bail professionnel est connexe au contrat de location principal, c’est pourquoi il n’est pas autorisé de sous-louer pour une durée supérieure à la durée du bail initial, qui continue de courir lors de la conclusion du contrat de sous-location.

Il est donc essentiel de surveiller le terme du contrat principal, et d’établir des modalités de dialogue à trois au préalable du terme, afin d’anticiper une éventuelle reconduction du contrat.

Enfin, il est possible d’accommoder les règles d’articulation concernant la durée entre le bail professionnel et la sous-location. ‍

3. La procédure de résiliation du contrat de sous-location

À la différence des autres contrats, le contrat de sous-location d’un bail professionnel peut être résilié soit à l’échéance du bail soit par accord des parties.

C’est pourquoi, il est aussi possible d’énoncer une clause de résiliation unilatérale, que chacune des parties peut activer à tout moment. En principe, ces clauses de résiliation unilatérale qui figurent dans le contrat de sous-location de bail professionnel, prévoient un délai de préavis allant de 3 à 6 mois. Ce qui signifie que le contrat ne pourra être résilié légalement qu’une fois que l’autre partie aura été informée par lettre recommandée papier ou électronique.

Aussi, le contrat peut prévoir le versement d’une indemnité en cas de résiliation, qui pourra être ajoutée à l’obligation de respecter le délai de préavis.

Bon à savoir : En cas de non-respect du délai de préavis prévu dans le contrat de sous-location de bail professionnel, la partie souhaitant mettre un terme au contrat, s’exposera au versement de dommages et intérêts à son cocontractant.

 

4. Les avantages de la LRE pour vos résiliations

a. Qu’est-ce que la LRE ?

La lettre recommandée électronique (LRE) est le strict équivalent juridique de la lettre recommandée traditionnelle papier. En effet, selon l’article L100 du CPCE, la LRE est utilisable dans toutes les procédures requérant une LRAR.

 

b. Les avantages de la LRE pour vos procédures de résiliation

Opter pour la LRE AR24 pour vos résiliations de sous-location de bail professionnel vous permettra d’accélérer vos procédures. En effet, grâce à son format dématérialisé, la LRE permet de supprimer le délai d’acheminement de vos courriers et de faire courir les délais légaux plus rapidement.

Grâce à la vérification d’identité du destinataire lors de la réception du courrier, l’expéditeur, en optant pour la LRE, s’assure que son courrier sera réceptionné et lu par la bonne personne. Aussi, bénéficiant de preuves de dépôt et d’envoi, de réception, de négligence et de refus, et d’un horodatage, la LRE vous offre toute la sécurité juridique dont vous avez besoin. Ainsi, en cas de litige, vous aurez tous les éléments à disposition pour prouver la date et le contenu de l’envoi. De plus, les preuves seront conservées et consultables 24h/24 et 7j/7 sur votre espace personnel AR24.

La LRE vous permettra également de réaliser des économies. En effet, elle bénéficie d’un tarif unique à 3,49€ HT* quel que soit le volume de vos PJ et comprend :

  • L’envoi ;
  • La certification de l’envoi ;
  • 256 Mo de PJ soit environ 19 000 pages de textes ;
  • La conservation des preuves de dépôt et d’envoi, de réception/ de négligence/ de refus ;
  • Un accès continu au contenu de votre courrier.

 

Enfin, une LRE s’envoie en quelques clics seulement depuis votre smartphone ou votre ordinateur. Il en sera de même pour sa réception : le destinataire n’aura qu’à vérifier son identité via le procédé d’identification à distance puis à se rendre sur sa boite email pour accuser réception de son courrier. Ainsi, en choisissant la LRE AR24, vous gagnerez en temps et en liberté.

Pour envoyer votre résiliation de contrat de sous-location de bail professionnel par LRE créez votre compte AR24 dès maintenant.

 

*Tarif en vigueur au 17/05/2022.

 

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3 choses à savoir sur la résiliation infra-annuelle des contrats de complémentaire santé

La loi du 14 juillet 2019 relative au droit de résiliation sans frais de contrats de complémentaire santé et le décret n°2020-1438 du 14 novembre 2020 offrent une plus grande liberté aux Français dans le choix de leur complémentaire santé et simplifient les modalités de résiliation. En effet, depuis le 1er décembre 2020, les assurés peuvent résilier sans frais ni pénalité et à tout moment, leur contrat de complémentaire santé après un an de souscription du contrat.

Focus sur la résiliation infra-annuelle des contrats de complémentaire santé.

Sommaire :

  1. Seuls certains contrats sont concernés par la RIA
  2. Le nouvel assureur prend en charge les démarches de résiliation
  3. L’assureur peut dématérialiser la procédure de résiliation

 

1. Seuls certains contrats sont concernés par la RIA

Seuls certains contrats de santé souscrits avec une mutuelle, une institution de prévoyance, une assurance, sont concernés par la résiliation infra-annuelle :

  • Les contrats individuels ;
  • Les contrats collectifs à adhésion obligatoire ;
  • Les contrats collectifs à adhésion facultative.

 

Qui peut être à l’origine de la résiliation ?

En règle générale, l’initiative de la résiliation revient au souscripteur du contrat. Concernant les contrats de santé collectifs à adhésion obligatoire, seul le souscripteur, à savoir l’employeur, pourra faire une demande de résiliation. Pour les contrats de santé collectifs à adhésion facultative, l’employeur pourra demander la résiliation du contrat pour l’ensemble des salariés assurés, tandis que les salariés pourront demander la résiliation de leur adhésion individuelle.

 

Exception : Les contrats comprenant uniquement des garanties de prévoyance sont exclus du dispositif. Par exemple, les contrats d’assurance scolaire ou ceux prévoyant le financement des obsèques ne sont pas concernés par la résiliation infra-annuelle.

 

2. Le nouvel assureur prend en charge les démarches de résiliation

Adoptée dans le but d’améliorer la protection des assurés français mais également de simplifier leur vie quotidienne, la loi prévoit également la simplification des démarches de résiliation. L’assuré pourra lui-même s’occuper des formalités de résiliation, par exemple, lorsqu’il ne souhaite pas souscrire à un nouveau contrat ou bien demander à son nouvel assureur de prendre en charge ses démarches.

L’avantage de cette mesure est qu’elle permet d’éviter les interruptions de contrat puisque le nouveau contrat prend effet dès la fin de l’ancien. L’ancienne assurance est tenue de procéder au remboursement des éventuelles cotisations trop perçues dans les 30 jours à compter de la date de résiliation.

 

3. L’assureur peut dématérialiser la procédure de résiliation

Dans ce type de procédure, la Lettre Recommandée Electronique qualifiée (LRE) est une solution incontournable. Dotée de la même valeur légale que le courrier recommandé papier avec accusé de réception (article L100 du Code des postes et des communications électroniques), la LRE permet de notifier en toute simplicité l’ancienne assurance de la volonté de résilier de l’assuré.

 

a. Preuves dématérialisées et horodatage qualifié

Avec l’envoi électronique de la lettre de résiliation, vous bénéficiez en tant que nouvel assureur de toute la protection juridique dont vous avez besoin dans ce type de procédure. Comme dans un envoi papier classique, vous avez à votre disposition des preuves stockées avec le courrier et les pièces jointes dans votre espace personnel :

  • À l’envoi : l’acheminement étant instantané, vous recevez immédiatement une preuve de dépôt et d’envoi qui permet de faire courir le délai de 30 jours à l’issue duquel la résiliation est effective ; ce qui vous permet de démarrer le contrat avec votre nouvel assuré plus rapidement que lors d’un envoi papier classique. Cette preuve est équivalente à l’avis de passage lors d’un acheminement par voie postale.

 

Pour rappel : Dans cette procédure, le délai commence à courir le lendemain de la date de 1ère présentation du recommandé (avis de passage pour un envoi papier ou preuve de dépôt et d’envoi électronique).

  • À la réception : la nouvelle assurance est notifiée instantanément et vous recevez alors une preuve d’accusé de réception ou de refus.
  • En cas d’ignorance : dans les 15 jours suivant l’envoi du courrier, vous recevez une preuve de négligence dans le cas où votre destinataire ignore le courrier malgré les 4 relances automatiques d’AR24.

 

De plus, avec l’horodatage qualifié, les courriers et pièces jointes sont certifiés et leurs contenus pourront être prouvés en cas de litige.

 

b. Accélération de la procédure de résiliation

Non seulement le délai des 30 jours court plus rapidement puisque l’envoi est instantané, mais aussi, vous gagnez du temps à l’envoi puisque le courrier est prêt à être envoyé en quelques clics seulement ; vous n’avez pas à vous déplacer ni à mettre votre courrier sous pli. Pour optimiser davantage votre gestion administrative, vous pouvez envoyer votre courrier directement depuis votre logiciel métier après avoir demandé l’intégration en API d’AR24 auprès de notre expert du secteur des assurances qui pourra répondre à toutes vos questions. Vous pouvez également envoyer une lettre de résiliation immédiatement depuis le site ar24.fr après avoir créé gratuitement votre compte.

 

c. Optimisation des coûts

Par ailleurs, avec AR24, vous pouvez optimiser vos coûts d’envoi puisque la LRE AR24 est disponible à un tarif unique sans frais supplémentaires, comprenant l’envoi de 256 Mo de pièces jointes, peu importe le format (PDF, image, audio, vidéo, etc.) et cela, quelle que soit la destination de votre destinataire ; de quoi réduire vos coûts par 2 voire par 5 par rapport à un acheminement par voie postale.

 

d. Réception du courrier par l’ancienne assurance 7j/7, 24h/24

Enfin, l’ancienne assurance pourra, n’importe où et n’importe quand, accuser réception de la LRE qualifiée, en prendre connaissance et procéder au remboursement des cotisations trop perçues ; de quoi satisfaire votre nouvel assuré.

 

Bon à savoir : Vous n’avez pas l’adresse email de l’ancienne assurance ? Pas d’inquiétudes ! AR24 en tant que partenaire de la FFA, la FNMF et du CTIP, met à disposition des professionnels de l’assurance un annuaire permettant de trouver facilement l’adresse email du professionnel en question.

 

N’attendez plus, commandez dès à présent votre moyen d’identification afin de vous identifier en toute sécurité, et envoyez vos premières lettres de résiliation dans le cadre de la loi relative au droit de résiliation sans frais de contrats de complémentaire santé. Sachez également que la lettre recommandée électronique qualifiée pourra être utilisée dans toutes les situations où le Code des assurances impose l’usage d’un courrier recommandé.

 

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Rejet de chèque sans provision : ce qui change avec la loi Murcef

Rejet de chèque sans provision

Le dispositif de régularisation des incidents de paiement de chèque est encadré par la législation bancaire. C’est la loi Murcef du 11 décembre 2001 qui est venue simplifier les relations entre la banque et leurs clients notamment dans le cadre des procédures de rejet de chèque sans provision, mais aussi d’ouverture de compte bancaire ou encore de délivrance d’une carte de crédit.

Concernant les mesures spécifiques adoptées dans le cadre des incidents de paiement de chèque, celles-ci ont entrainé des démarches administratives supplémentaires. Professionnels de la banque et de la finance, découvrez comment accélérer vos procédures et optimiser vos tâches administratives avec AR24.

Sommaire :

  1. Le dispositif de régularisation des incidents de paiement de chèque avec la loi Murcef
  2. Comment accélérer vos procédures tout en en étant en conformité avec les réglementations bancaires en vigueur ?

 

1. Le dispositif de régularisation des incidents de paiement de chèque avec la loi Murcef

Ce dispositif a été modifié avec l’entrée en vigueur en décembre 2001 de la loi Murcef.

Ces nouvelles mesures visent à :

  • Améliorer et simplifier les relations entre les banques et leurs clients ;
  • Garantir plus de transparence en renforçant le devoir d’information des banques ;
  • Réduire les frais bancaires.

 

Concrètement, la loi Murcef impose aux établissements bancaires d’informer leurs clients préalablement au rejet d’un chèque afin qu’ils puissent alimenter leur compte dans les plus brefs délais, mais également sur les conséquences d’un rejet de chèque et les moyens leur permettant de régulariser leur situation.

C’est seulement à l’issue d’un délai de 2 à 7 jours et en l’absence d’approvisionnement que le chèque pourra être rejeté entrainant le fichage bancaire et une interdiction d’émettre des chèques pour une durée de 5 ans. Cette interdiction concerne l’ensemble des comptes détenus par le client dans tous les établissements financiers.

En cas d’émission de chèque malgré l’interdiction bancaire, le client s’expose à des sanctions pénales. Cette interdiction ne concerne pas les autres moyens de paiement mais la banque pourra être amenée à s’interroger sur la situation globale du client.

Dans certains cas, l’établissement bancaire pourra, dans le respect de la réglementation en vigueur, supprimer un découvert autorisé ou encore des cartes de paiement ou de crédit. Cette interdiction concerne également les cotitulaires des comptes sauf si un titulaire responsable en cas d’incident de paiement a été désigné préalablement.

Concernant les frais de rejet de chèque, la loi Murcef prévoit leur plafonnement : 30€ pour les chèques d’un montant inférieur ou égal à 50€, et 50€ pour les chèques dont le montant est supérieur à 50€.

Ces sommes forfaitaires regroupent :

  • Les frais d’envoi de la lettre d’information concernant l’imminence du rejet d’un chèque ainsi que ses conséquences ;
  • Les frais d’envoi de la lettre d’injonction visant à informer de l’interdiction d’émettre des chèques ;
  • Les frais en rapport au rejet du chèque ;
  • Les frais propres à l’établissement bancaire ;
  • Les frais liés à la commission d’incident.

 

De plus, si le bénéficiaire du chèque le présente plusieurs fois au cours du mois, la banque ne comptabilisera l’incident qu’une seule fois.

Par ailleurs, la loi du 1er juillet 2010 portant sur la réforme du crédit à la consommation a supprimé les pénalités libératoires qui devaient être payées au Trésor Public par timbres fiscaux. Cette amende était proportionnelle au montant du chèque.

 

Bon à savoir : Depuis 2004, les banques proposent à leurs clients faisant l’objet d’une interdiction d’émettre des chèques, des moyens de paiement alternatifs accessibles à des prix modérés. Par exemple, une carte de paiement à autorisation systématique pourra être proposée aux clients faisant l’objet d’une interdiction bancaire. Et c’est fin 2006 que les banques ont commencé à analyser au cas par cas la situation des clients dont le cumul des frais liés aux rejets de chèques entrainait des difficultés significatives, afin de leur proposer une remise totale ou partielle des frais bancaires.

 

2. Comment accélérer vos procédures tout en en étant en conformité avec les réglementations bancaires en vigueur ?

Ces mesures spécifiques adoptées dans le cadre des incidents de paiement de chèque ont entrainé des démarches administratives supplémentaires, telles que l’ouverture et le traitement des dossiers ou encore l’impression et la mise sous pli des lettres d’information et d’injonction.

C’est pourquoi de plus en plus de professionnels de la banque et de la finance font le choix de dématérialiser l’envoi des courriers aux émetteurs de chèques sans provision.

Parmi les solutions de recommandés électroniques proposées par AR24, l’Envoi Recommandé Electronique simple (ERE) et la Lettre Recommandée Electronique (LRE) sont tout indiqués dans les procédures d’incidents de paiement.

 

ERE simple VS LRE : quel mode d’envoi choisir ?

En cas d’incident de paiement de chèque, la banque devra faire parvenir à son client deux courriers :

  • Premièrement, la lettre d’information qui vise à inciter par tout moyen le titulaire à alimenter son compte dans les plus brefs délais ainsi que l’informer sur les conséquences d’un défaut de provision.

 

Compte tenu que la réglementation bancaire n’impose pas l’usage d’un courrier recommandé avec avis de réception, nous préconisons d’utiliser l’Envoi Recommandé Electronique simple qui permet de suivre l’envoi de la lettre d’information. Envoyé instantanément, l’ERE simple ne nécessite aucune identification aussi bien du côté de l’expéditeur que du destinataire.

 

  • Deuxièmement, la lettre d’injonction qui vise à informer le titulaire du compte de son fichage effectif au fichier central des chèques (FCC) et de son interdiction d’émettre des chèques. Par ailleurs, la banque devra également demander à son client de restituer toutes les formules de chèques en sa possession, l’informer sur les moyens de paiement alternatifs, mais aussi sur les moyens à sa disposition pour régulariser sa situation.

 

En revanche, pour ce type de courrier, nous préconisons la Lettre Recommandée Electronique puisque la réglementation bancaire impose l’usage d’un courrier recommandé avec accusé de réception.

Ce courrier dématérialisé est le strict équivalent de la LRAR papier (article L100 du Code des postes et des communications électroniques) et vous apporte les mêmes preuves que lors d’un acheminement papier (preuve de dépôt et d’envoi – équivalente à l’avis de passage, preuve d’accusé de réception, preuve de refus, preuve de négligence).

Contrairement à l’ERE simple, le destinataire devra effectuer un parcours de vérification d’identité sécurisé pour accuser réception de sa Lettre Recommandée Electronique. La LRE AR24 est 100% conforme aux réglementations et directives en vigueur (eIDAS, KYC, RGPD, LCB-FT). La qualification eIDAS obtenue par AR24 en 2018 atteste de la sécurité et de la fiabilité de ses services.

 

Bon à savoir : S’il s’agit d’une série d’incidents, la première lettre d’injonction sera envoyée par Lettre Recommandée Electronique et les suivantes pourront être envoyées par ERE simple.

 

Une notification instantanée

Quel que soit le mode d’envoi utilisé (LRE ou ERE simple), les délais d’acheminement sont supprimés ; idéal pour les professionnels de la banque et de la finance qui disposent d’un délai très court pour informer leurs clients et éviter un incident de paiement.

Le titulaire du compte pourra accuser réception de sa lettre d’information ou d’injonction 24h/24, 7j/7 depuis n’importe quel appareil équipé d’une connexion internet.

Enfin, vos procédures liées aux incidents de paiement de chèque sont accélérées puisque l’acheminement de l’Envoi Recommandé Electronique simple et la Lettre Recommandée Electronique sont instantanés et qu’ils ne nécessitent aucune mise sous pli. Mais aussi, vos démarches administratives seront simplifiées puisque vos courriers sont prêts à partir en quelques clics seulement.

De la lettre d’information envoyée par ERE simple à la lettre d’injonction envoyée par LRE, AR24 vous accompagne dans vos procédures d’incidents de paiement. Professionnels de la banque et de la finance, bénéficiez d’un tarif unique pour l’envoi de vos notifications dématérialisées. Quel que soit le mode d’envoi choisi (LRE ou ERE simple), le prix reste fixe, peu importe la destination ou le volume de pièces jointes (256 Mo par envoi – tous les formats sont acceptés).

Alors, n’attendez plus ! Créez votre compte AR24 et dématérialisez dès maintenant vos lettres d’information et d’injonction.

 

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« Il faut sortir de sa zone de confort » : rencontre avec Arnaud Doguet, directeur marketing chez AR24

Arnaud Doguet

Le marketing est indispensable à la vie et au développement d’une entreprise. Ce pôle est en charge du développement du marché, de la notoriété et de l’acquisition client d’une société. Chez AR24 nous travaillons également sur un 4ème pilier majeur : « l’éducation de marché » pour faire connaître la lettre recommandée 100% électronique à nos clients et partenaires qui utilisent depuis toujours la LRAR ou la LR Hybride.

Arnaud Doguet, directeur marketing et communication externe chez AR24, répond à 3 questions au sujet de son parcours et son rôle chez AR24, ses missions et projets, et enfin les évolutions du pôle marketing.

Sommaire :

  1. Quel est le rôle d’un directeur marketing et qu’est-ce qui t’a motivé pour le devenir ?
  2. Quels sont tes missions et projets au sein d’AR24 ?
  3. En quoi ton travail est important pour AR24 et comment imagines-tu l’évolution du pôle marketing dans l’entreprise ?

 

1. Quel est le rôle d’un directeur marketing et qu’est-ce qui t’a motivé pour le devenir ?

Photo de Arnaud Doguet Le rôle d’un directeur marketing : « Le rôle du directeur marketing est de définir la stratégie marketing et communication 360° optimale pour atteindre les objectifs définis par l’entreprise. Il travaillera aussi sur les produits et parfois sur leur mise en marché.

Pour atteindre les objectifs, il faudra comprendre son marché et ses personae, puis définir une stratégie marketing 360° (online et offline).

L’objectif principal d’une entreprise est la croissance (CA, parts de marché, comptes clients, consommation, etc.). Cela pousse aussi à travailler sur d’autres objectifs tout aussi importants mais parfois plus annexes pour le résultat final : le positionnement de la société sur son segment de marché, la phase de développement (pionnière, concurrentielle, etc.), la notoriété de celle-ci, l’expérience utilisateur et comment celle-ci est perçue par nos clients, etc.

En résumé, le directeur marketing définit les lignes directrices à suivre en marketing et communication, lesquelles devront parfaitement accompagner l’atteinte des différents objectifs de la société.

 

Mon parcours

Concernant mon parcours, mon premier objectif en sortant d’école de commerce était d’atteindre la direction marketing d’une société innovante. J’ai en parallèle développé de nouveaux objectifs, créé des sociétés, mais celui-ci était le principal.

Pourquoi ? J’aime exécuter, avoir les mains dans le concret, mais pour m’épanouir je préfère créer et suivre mes idées et j’aime définir mes stratégies gagnantes. Inutile de préciser que j’aime le marketing !

Après 9 années en tant que chargé de marketing, responsable marketing, consultant marketing, Marketing Manager à l’international et ayant travaillé sur l’élaboration de plusieurs stratégies pour d’autres directeurs marketing, cela m’a conforté dans mon envie de prendre le lead.

Les directeurs ont souvent leurs propres idées que je n’approuvais pas toujours. Et quand on n’est pas d’accord, il faut sortir de sa zone de confort et se lancer : il faut mettre en avant ses idées et définir ses propres stratégies et évoluer professionnellement.

Je trouve qu’il est important de prendre des décisions et j’ai ce besoin de décision, c’est cela qui m’anime. Pour moi, il faut continuellement sortir de sa zone de confort, apprendre, créer, évoluer, rencontrer d’autres personnes et les écouter, se remettre en question, apprendre encore, etc. Et en tant que directeur marketing je ne suis jamais dans ma zone de confort et je réponds à tous ces besoins. »

 

2. Quels sont tes missions et projets au sein d’AR24 ?

Ma mission principale

« Mes principales missions sont de définir la stratégie marketing 360° chez AR24, et d’être garant de la bonne exécution et réussite de cette stratégie mise en place : il faut donc constamment vérifier les résultats des actions menées (KPI – Key Indicator Performance ou indicateurs de performances) et faire évoluer des morceaux de la stratégie pour qu’elle soit toujours en phase avec son marché. Cette stratégie chez AR24 est basée sur 3 piliers majeurs :

  • L’acquisition de leads (de nouveaux clients),
  • Le développement de la notoriété de la société,
  • Et l’éducation de marché (positionner le produit, ici la LRE, dans la culture des expéditeurs et des destinataires).

 

Ma seconde mission

À cela vient s’ajouter une seconde mission que je considère comme essentielle : animer et de fédérer mon équipe marketing & communication. Je suis le garant de la cohésion de mon équipe et je pense qu’il est primordial que l’équipe soit dynamique et s’épanouisse. Mes équipières et équipiers sont très motivés et je profite de ce billet pour les remercier pour leur travail aussi performant qu’efficace !

 

Troisième mission

Il y a également la partie marketing X commercial. Mon objectif est de créer une synergie parfaite avec le commerce, de faire en sorte qu’il y ait un lien très fort entre ces 2 pôles. Travailler main dans la main avec l’équipe commerciale permet d’aller beaucoup plus loin et d’avoir encore plus d’impact sur chaque marché.

 

Et dernièrement ? Un exemple ?

Tu voulais une mission récente ? Ces 12 derniers mois, en fil rouge, l’équipe marketing & communication a travaillé à la bonne intégration dans le Groupe Docaposte. Il était important de créer une synergie parfaite avec les différents pôles du Groupe : adaptation de la charte graphique, wording, endossement « filiale du Groupe Docaposte », présence sur les salons communs, travail en équipe sur de gros projets, etc. et pour le moment les résultats sont bons !

 

En résumé et pour aller plus loin

J’ai également d’autres missions mais si je devais résumer les 4 grandes lignes de mon travail, ce serait donc :

  • Définir la stratégie et être garant que celle-ci fonctionne au travers des résultats ;
  • Fédérer et animer l’équipe marketing & communication ;
  • Créer un lien fort avec l’équipe commerciale ;
  • Et être garant de la bonne intégration d’AR24 au groupe Docaposte.

 

Concernant un projet que j’aimerais développer, je pourrais citer les témoignages clients en vidéo. Nous n’avons pour l’instant que 2 témoignages client, et cela a pris du temps à se mettre en place notamment à cause de la crise sanitaire.

Ce type de contenu est important pour apporter de la confiance dans les arguments des commerciaux, mais également dans notre stratégie de contenu et dans le projet d’AR24 dans son ensemble. Ces retours clients en vidéo aident énormément à créer de la confiance dans la marque, le produit, et le service. »

 

3. En quoi ton travail est important pour AR24 et comment imagines-tu l’évolution du pôle marketing dans l’entreprise ?

« Mon travail est important pour AR24 car je suis garant de l’image qu’AR24 renvoie, et également de la façon dont s’exprime AR24 sur internet. Cette image doit être propre et impactante car elle apporte de la valeur aux futurs utilisateurs, prospects et internautes.

Toute l’équipe marketing communication est concernée mais en tant que directeur marketing, cela est de ma responsabilité. C’est bien entendu valable pour la communication sur internet, mais également le print, les vidéos, etc.

Une autre partie importante concerne l’acquisition, dont la stratégie d’inbound marketing que j’ai mise en place et qui permet d’avancer sur les 3 piliers que j’ai précédemment cités. Je peux également citer le marketing automation qui comprend la gestion du CRM et qui facilite la gestion des leads pour les commerciaux, avec des techniques comme l’activation / l’accompagnement de nouveaux comptes utilisateurs ou la relance de comptes dormants par exemple.

Le pôle marketing chez AR24 doit évoluer en s’adaptant à la stratégie commerciale qui travaille activement à l’ouverture de nouveaux marchés. Avec de nombreux marchés à conquérir, qui sont de plus en plus prêts pour un passage au 100% numérique.

L’équipe marketing & communication va aussi grossir avec de belles opportunités de postes. Nous avons aussi un enjeu quant à l’accompagnement marketing-communication des partenaires et clients qui nous intègrent en API.

 

En conclusion, le directeur Marketing doit être cohérent avec sa stratégie et doit répondre aux attentes et objectifs de la société. Il doit être constamment dans la recherche, l’innovation et la création. Il doit savoir tester, apprendre et saisir les opportunités. Mais il doit surtout rester humain, créer du lien et écouter son environnement. C’est un poste très complet qui prend une place centrale et cohérente à l’ère du digital. »

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Dématérialiser sa résiliation de bail professionnel en 5 étapes

Résilier bail pro en 5 étapes

Le bail professionnel est un contrat de location de locaux professionnels qui s’adresse exclusivement aux professionnels exerçant une activité non commerciale comme les professions libérales.

Concernant sa procédure de résiliation, elle est complexe, longue et diffère selon les parties. En effet, dans le cadre d’un bail professionnel, le preneur est autorisé à résilier le contrat à tout moment, tant qu’il donne congé à son bailleur par écrit au moyen d’une LRAR ou d’une LRE (lettre recommandée électronique) et qu’il respecte le délai de préavis de 6 mois. Quant au bailleur, il est autorisé à donner congé qu’au terme du bail ou à tout moment en cas de manquement contractuel du preneur.

Aussi, moins protecteur que le bail commercial pour le preneur, le bail professionnel ne prévoit aucune compensation financière lorsque le bailleur décide de mettre un terme au contrat. Il en est de même lorsque le bailleur décide de mettre en vente le local loué. En effet, dans ce cas, le preneur ne bénéficie pas du droit de préemption comme cela peut être le cas dans le cadre d’un bail commercial.

Pour simplifier vos procédures de résiliation de bail professionnel, nous vous conseillons d’utiliser la Lettre Recommandée Electronique (LRE) AR24. En effet, rapide, pratique et économique, la LRE AR24, vous permet d’accélérer vos procédures tout en conservant une sécurité juridique. De plus, étant le strict équivalent juridique de la LRAR papier selon l’article L100 du CPCE, la LRE peut être utilisée dans tous les cas d’usages nécessitant normalement l’utilisation d’un recommandé papier.

 

Pour que vous puissiez bénéficier de tous ces avantages, il vous suffit de suivre les 5 étapes suivantes pour dématérialiser vos envois de courriers recommandés en toute facilité.

Étape 1 : Pour envoyer un courrier recommandé électronique, il est nécessaire de créer un compte AR24. Pour ce faire, rendez-vous sur ar24.fr, créez un compte gratuitement, ajoutez un moyen de paiement et commandez vos identifiants LRE.

Si vous possédez déjà un compte AR24 et un identifiant, passez directement à l’étape 2 !

Étape 2 : Une fois que vous avez reçu votre identifiant LRE, connectez-vous à votre espace AR24.

Étape 3 : Une fois connecté sur votre espace AR24, et pour envoyer une LRE, il vous faut vous identifier à l’aide de l’identifiant LRE que vous aurez préalablement commandé, puis vous pourrez débuter la rédaction de votre LRE. Pour que ce courrier soit valable juridiquement, n’oubliez pas de respecter le délai de préavis de 6 mois.

Quand vous aurez terminé la rédaction de votre courrier, vous pourrez ajouter ou non des pièces jointes, en sachant que leur volume ne changera pas le tarif de votre LRE (celle-ci possède un tarif unique) ; puis vous cliquerez sur le bouton envoyer.

Étape 4 : Une fois que vous aurez envoyé votre courrier, vous recevrez quelques minutes après l’envoi, la preuve de dépôt et d’envoi. Cette preuve indispensable pour prouver le contenu et la date de l’envoi en cas de litige, sera conservée sur votre espace AR24 et sera consultable et téléchargeable 24h/24 et 7j/7.

Étape 5 : Pour accuser réception et accéder au contenu de la LRE, votre destinataire devra s’identifier. En fonction de l’action du destinataire, vous recevrez soit une preuve de réception, de négligence ou de refus.

Bon à savoir : Dans le cadre d’un bail professionnel, la date retenue pour faire courir les délais de préavis est le jour de la réception du courrier.

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Tout savoir sur le syndic bénévole

Dans le cadre de la gestion d’une copropriété, de nombreux syndics de copropriétaires optent pour un syndic bénévole. Cette forme de syndic (qui n’est pas gratuite contrairement à ce que le nom laisse croire) permet de profiter de certains avantages, mais il y a aussi des inconvénients. Alors qu’est-ce qu’un syndic bénévole exactement ? Quels sont les avantages et les inconvénients à opter pour ce format ? Réponses !

Sommaire :

  1. Le syndic bénévole, c’est quoi ?
  2. Comment créer un syndic bénévole ?
  3. Quels avantages et quels inconvénients ?

 

1. Le syndic bénévole, c’est quoi ?

Ce que l’on appelle un syndic bénévole est un syndic de copropriété non-professionnel. En effet, certaines entreprises proposent justement ce type de service dédié aux copropriétés avec la mise à disposition de syndics professionnels qui sont formés pour la prise en charge des tâches qui incombent à cet organisme. En ce qui concerne le syndic bénévole, il ne s’agit donc pas forcément d’un professionnel, mais d’un copropriétaire ou d’un groupe de copropriétaires dans le cas d’un syndic coopératif qui est élu comme syndic de copropriété.

Le syndic bénévole a les mêmes missions et les mêmes obligations qu’un syndic classique soit : organiser les Assemblées Générales (par avis électronique par exemple), envoyer les appels de fonds trimestriels, gérer les comptes de la copropriété, établir le budget prévisionnel, faire respecter le règlement de la copropriété, etc.

 

Bon à savoir : Depuis le 2 juillet 2020, à la suite de l’entrée en vigueur du décret 2020-834, les syndics de copropriété peuvent utiliser un procédé électronique comme l’avis électronique d’AR24, pour réaliser les communications réglementées suivantes : notifications des convocations d’Assemblée Générale, envoi des procès-verbaux d’Assemblée Générale, et mises en demeure.

2. Comment créer un syndic bénévole ?

Si une copropriété ne souhaite plus faire appel à un syndic classique, elle peut tout à fait créer un syndic bénévole. Tout propriétaire de la copropriété peut alors être désigné comme syndic bénévole, mais c’est aussi le cas d’une société commerciale ou SCI qui peut être choisie comme personne morale.

Une fois la décision votée en Assemblée Générale, l’immatriculation de la copropriété sur le Registre national des copropriétés doit être effectuée, et détailler l’identité de la copropriété, la procédure dont le syndicat des copropriétaires fait éventuellement l’objet, certaines données financières et sur le bâti.

La création du syndic bénévole peut ainsi se faire lors de l’Assemblée Générale annuelle en mettant en place un contrat, lors de la révocation du syndic actuel notamment en cas de faute de ce dernier ou encore en obtenant la nullité du mandat de syndic pour créer un syndic bénévole.

 

3. Quels avantages et quels inconvénients ?

Si les syndics de copropriétaires préfèrent le plus souvent se tourner vers un syndic bénévole, c’est que ce modèle offre certains avantages. Tout d’abord, ce sont les économies réalisées qui peuvent être très intéressantes. En effet, si le fait de mettre en place un syndic de copropriété est obligatoire, cela représente aussi des dépenses pour les copropriétaires. Un syndic bénévole (bien que pas gratuit contrairement à ce que son nom laisse entendre) sera néanmoins bien moins coûteux. Les dépenses liées aux honoraires, vacations horaires et prestations additionnelles sont ainsi évitées.

Avec un syndic bénévole, il semble que les choses puissent bouger avec plus d’efficacité. En effet, un syndic professionnel peut être difficile à joindre et peu réactif, ce qui peut retarder certains projets de la copropriété. Avec un syndic bénévole, le personnel est déjà sur place et donc prompt à réagir avec beaucoup plus d’efficacité, ce qui sera très appréciable pour l’ensemble des copropriétaires.

Autre avantage, la convivialité et la transparence dont est en mesure de faire preuve le syndic bénévole puisqu’il s’agit d’un membre de la copropriété, donc beaucoup plus proche des résidents actuels des lieux.

Si l’on peut citer un inconvénient à cette formule, c’est certainement le fait qu’elle ne soit confiée qu’à une seule personne et que tout repose donc sur ses épaules. Il faudra que la personne choisie comprenne bien quelles sont ses obligations pour pouvoir assurer son rôle comme il se doit, et éviter les erreurs.

 

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Vente d’un véhicule : Résiliation du contrat par lettre recommandée 100% électronique

Vente d'un véhicule : Résiliation du contrat par LRE

La vente d’un véhicule suppose de mettre fin au contrat d’assurance, toutefois, la résiliation n’est pas la seule alternative. L’assuré pourra alors transférer son contrat sur son nouveau véhicule ou demander une suspension temporaire dont la durée maximale est définie par le Code des assurances. Dans ce contexte, l’assureur peut-il prendre l’initiative de mettre fin au contrat ? Que deviennent les cotisations versées à l’avance par l’assuré ? Quelle est la durée maximale de suspension du contrat ? Focus sur la procédure en cas d’aliénation d’un véhicule.

Sommaire :

  1. Vente d’un véhicule : que devient le contrat d’assurance ?
  2. Vente d’un véhicule : pourquoi résilier le contrat par courrier recommandé électronique ?

 

1. Vente d’un véhicule : que devient le contrat d’assurance ?

 

« En cas d’aliénation d’un véhicule terrestre à moteur ou de ses remorques ou semi-remorques, et seulement en ce qui concerne le véhicule aliéné, le contrat d’assurance est suspendu de plein droit à partir du lendemain, à zéro heure, du jour de l’aliénation ; il peut être résilié, moyennant préavis de dix jours, par chacune des parties.

À défaut de remise en vigueur du contrat par accord des parties ou de résiliation par l’une d’elles, la résiliation intervient de plein droit à l’expiration d’un délai de six mois à compter de l’aliénation. » Article L121-11 du Code des assurances.

 

Sont concernés, les transferts de propriété entre vifs. Le contrat est donc automatiquement suspendu pour une durée de 6 mois maximum et pourra être résilié aussi bien par l’assuré que par l’assurance par lettre recommandée électronique. Par ailleurs, la résiliation du contrat ne devra engendrer aucuns frais pour l’assuré. Les cotisations perçues à l’avance par l’assurance devront être reversées dans leur intégralité à l’assuré dans un délai d’un mois à compter de la réception du courrier de demande de résiliation. Cependant, des indemnités pour l’assureur pouvant aller jusqu’à 6 mois de prime et dans ce cas, cela doit être impérativement précisé et de manière explicite dans le contrat d’assurance.

En cas d’achat d’un nouveau véhicule par l’assuré, ce dernier pourra demander le transfert de son contrat sur le nouveau véhicule à assurer. En revanche, les conditions de contrat pourront être revues par l’assureur qui a la possibilité d’augmenter ou de diminuer la prime selon les caractéristiques techniques du nouveau véhicule ou si l’assuré demande des garanties supplémentaires. Dans ce cas précis, l’assureur devra rédiger un avenant précisant les nouvelles conditions d’assurance. L’assuré aura également la possibilité de demander le transfert de son contrat au profit du nouveau propriétaire du véhicule en question.

 

Bon à savoir : En cas de décès du souscripteur, le contrat d’assurance est maintenu mais ce sont désormais les héritiers qui bénéficient des garanties qui devront en contrepartie, s’acquitter du paiement des cotisations. Cette disposition prévue par le Code des assurances à l’article L121-10, permet de maintenir la couverture qui pour rappel, est obligatoire pour tout véhicule, roulant ou non. De cette façon, les héritiers disposeront du temps nécessaire pour trouver une assurance auto adaptée à leurs besoins. Tout comme les héritiers, l’assurance pourra, si elle le désire, résilier le contrat d’assurance par lettre recommandée électronique à l’issue d’une période de 3 mois à compter de la date de transfert du contrat d’assurance au nom de l’héritier ou de l’acquéreur. La résiliation est effective 10 jours après l’envoi de la lettre de résiliation.

 

2. Vente d’un véhicule : pourquoi résilier le contrat par courrier recommandé électronique ?

Quel que soit le contexte (vente du véhicule ou décès du souscripteur), la Lettre Recommandée Electronique (LRE) est une solution simple, rapide, économique, mais surtout fiable juridiquement pour les professionnels de l’assurance souhaitant résilier un contrat d’assurance.

La LRE qualifiée possède la même valeur juridique que son homologue papier, la LRAR et pourra être utilisée dans tous les cas de figure où vous pouvez avoir recours à un courrier recommandé avec accusé de réception (article L100 du Code des postes et des communications électroniques).

 

a. Des preuves 100% dématérialisées

De ce fait, les preuves dématérialisées que vous recevez dans le cadre d’un acheminement par voie électronique sont identiques à celles de la LRAR : preuve d’envoi et de réception (équivalente à l’avis de passage), preuve d’accusé de réception ou de refus, preuve de négligence. Ces preuves seront accessibles depuis votre espace et conservées gratuitement avec le courrier. De plus, grâce à l’horodatage électronique qualifié, vous disposez d’une preuve de contenu, utile en cas de litige avec un assuré ; un réel avantage pour les professionnels de l’assurance.

Vous l’avez compris, vous bénéficierez de toute la protection juridique dont vous avez besoin lors d’une résiliation. Par ailleurs, un refus ou une ignorance du courrier recommandé électronique ne pourra avoir pour effet de suspendre ou d’annuler la procédure de résiliation en cours puisque la preuve de dépôt et d’envoi fait foi au même titre que l’avis de passage ; il n’est donc pas nécessaire de doubler votre envoi avec une LRAR ou de renvoyer une LRE.

 

b. Un envoi instantané et une réception du courrier partout dans le monde

Très appréciée pour sa valeur probante, mais également pour sa simplicité d’utilisation, la lettre de résiliation est prête en quelques clics seulement et ne nécessite aucune impression ni mise sous pli.

Envoyée instantanément par LRE, celle-ci arrive directement sur la boite email de votre assuré qui pourra en accuser réception 7j/7, 24h/24 depuis n’importe quel appareil possédant une connexion internet.

Il pourra également transférer sa lettre recommandée électronique ainsi que les pièces jointes dans le coffre-fort numérique Digiposte (fonctionnalité disponible depuis mars 2022). Tous les documents que vous lui transmettez pourront être sauvegardés gratuitement et à vie ; un service très apprécié par les assurés français.

 

c. Des économies multiples

Parmi les nombreux avantages de la lettre recommandée électronique, son prix unique séduit de nombreux professionnels de l’assurance. Incontestablement, la LRE permet de réaliser des économies significatives puisque, quel que soit le volume de pièces jointes envoyées ou le pays dans lequel se trouve votre destinataire, le prix est fixe.

Avec AR24, vous pouvez envoyer jusqu’à 256 Mo de pièces jointes par recommandé électronique, ce qui équivaut à environ 19 000 PDF ; tous les formats sont acceptés (PDF, image, audio, vidéo, etc.) ; un réel avantage pour les professionnels de l’assurance qui peuvent être amenés à envoyer des documents volumineux.

Enfin, vos frais d’impressions et de stockage des documents pourront être optimisés ; réduisant ainsi votre emprunte carbone.

 

Pionnier de la lettre recommandée électronique, AR24 notifie depuis 2015, aussi bien les particuliers que les professionnels par lettre recommandée électronique ayant la même valeur juridique que le courrier recommandé papier avec accusé de réception. Utiliser AR24, c’est faire le choix d’une solution digitale incontournable et à valeur probante. N’attendez plus, créez dès maintenant votre compte gratuitement sur ar24.fr et dématérialisez vos lettres de résiliation.

 

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Licenciement pour motif personnel : définition, procédure et délai

Licenciement pour motif personnel

Un employeur a tout à fait la possibilité d’opter pour un licenciement pour motif personnel. Cela étant, toutes sortes de motifs ne peuvent pas être invoquées puisque ce dernier doit être réel, sérieux et inhérent à la personne du salarié. On peut alors distinguer plusieurs types de fautes afin d’appliquer la procédure de licenciement qui s’impose.

Sommaire :

  1. Une obligation de motif réel et sérieux
  2. Les motifs de licenciement
  3. Comment se passe un licenciement pour motif personnel ?

 

1. Une obligation de motif réel et sérieux

Le licenciement pour motif personnel ne permet pas d’effectuer un licenciement peu importe la raison. C’est en effet une raison réelle et sérieuse qui doit conduire un employeur à opter pour ce type de procédure. On parle de raison réelle et sérieuse dès lors que cette dernière est précise, objective et surtout vérifiable. En d’autres termes, si le salarié conteste la procédure et se retourne vers l’entreprise, cette dernière doit pouvoir prouver la légitimité du licenciement.

Par ailleurs, l’entreprise doit suivre avec précaution la procédure de licenciement adéquate.

 

2. Les motifs de licenciement

Lorsque l’on parle d’un licenciement pour motif personnel, plusieurs sortes de raisons peuvent être invoquées.

 

a. Le motif d’ordre disciplinaire suite à une faute

À la suite d’une faute, c’est un motif d’ordre disciplinaire qui peut être invoqué. On distingue par ailleurs plusieurs sortes de fautes :

  • La faute simple, une faute légère commise à répétition ;
  • La faute grave, une faute qui porte préjudice à l’entreprise et/ou au salarié et qui ne peut être ignorée ;
  • La faute lourde, une faute qui a pour objectif de nuire à l’entreprise.

 

Selon le type de faute, le versement de l’indemnité de licenciement et la présence d’un préavis peuvent être conditionnés.

 

b. Le motif d’ordre non-disciplinaire

Il existe d’autres motifs pouvant entrainer un licenciement pour motif personnel. On peut notamment citer :

  • Une inaptitude constatée par le médecin du travail ;
  • Une insuffisance professionnelle ;
  • Une insuffisance de résultats ;
  • Le refus d’une modification du contrat de travail ;
  • Des absences répétées et/ou prolongées pour cause de maladie ;
  • Etc.

 

Par ailleurs, certains secteurs d’activité disposent de motifs spécifiques comme un comportement incompatible avec la mission avec impossibilité de reclassement dans le secteur des transports et marchandises dangereuses.

La vie privée du salarié, la parentalité, l’exercice du droit de grève ou plus généralement l’identité, ne sont en aucun cas des motifs de licenciement. Le licenciement peut alors être considéré comme nul, injustifié ou encore irrégulier.

 

3. Comment se passe un licenciement pour motif personnel ?

Dans le cas d’un motif disciplinaire, c’est la procédure dédiée qu’il sera nécessaire de suivre. Dans le cas d’un motif non disciplinaire, c’est une autre procédure qui sera à mettre en œuvre.

Une convocation à un entretien préalable est envoyée par lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR). La lettre recommandée électronique (LRE) peut également tout à fait être utilisée. Elle doit être envoyée au moins 5 jours avant l’entretien et doit notamment comporter :

  • L’objet de l’entretien ;
  • La date, le lieu et l’heure de ce dernier.

 

Le salarié peut par ailleurs choisir de se faire assister par un autre salarié ou un conseiller extérieur. Durant ce rendez-vous, l’employeur expose son motif et recueille les explications du salarié.

Si l’employeur décide de poursuivre vers un licenciement, il doit notifier le salarié par LRAR ou LRE au moins 2 jours après l’entretien et doit obligatoirement signifier le motif de licenciement. Dans la plupart des cas (sauf exception), le salarié se doit d’effectuer un préavis avant que le licenciement soit effectif.

 

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Mieux comprendre la subrogation et la quittance subrogative

Mieux comprendre la subrogation et la quittance subrogative

La subrogation est une opération juridique qui consiste à substituer un créancier à un autre. Très fréquente en droit de l’assurance après un sinistre, la subrogation est prévue par le Code des assurances et le Code civil dans le but de permettre à l’assureur de se retourner contre le tiers responsable du dommage subi par son assuré pour obtenir réparation. De nombreuses questions subsistent au tour de cette notion parfois difficile à comprendre. Quelles conditions sont nécessaires pour établir la subrogation ? Qu’est-ce que la quittance subrogative ? On fait le point.

Sommaire :

  1. Ce qu’il faut savoir sur la subrogation et la quittance subrogative
  2. Résiliation suite à un sinistre : pourquoi faire confiance à AR24 ?

 

1. Ce qu’il faut savoir sur la subrogation et la quittance subrogative

L’une des principales obligations de l’assurance est d’indemniser l’assuré en cas de sinistre en contrepartie d’une prime versée par ce dernier dans les 10 jours suivant l’échéance (articles L113-1, L113-2 et L113-3 du Code des assurance). Lorsque l’assuré perçoit une indemnisation en cas de sinistre non-responsable, il reconnait avoir reçu ledit versement et transfère « ses droits et actions » contre l’auteur du dommage à son assureur, qui pourra le cas échant, obtenir le remboursement de l’indemnité versée ; on parle de subrogation.

 

« L’assureur qui a payé l’indemnité d’assurance est subrogé, jusqu’à concurrence de cette indemnité, dans les droits et actions de l’assuré contre les tiers qui, par leur fait, ont causé le dommage ayant donné lieu à la responsabilité de l’assureur » (article L121-12 du code des assurances).

 

Subrogation légale, subrogation conventionnelle : quelles différences ?

La subrogation peut être légale (article 1251 du Code civil) ou conventionnelle (article 1250 du Code civil). La subrogation légale suppose que l’assurance soit en mesure d’établir que le paiement ait été fait en exécution de son obligation contractuelle de garantie. Lorsque les conditions de la subrogation légale ne sont pas remplies, l’assurance pourra la contourner en invoquant la subrogation conventionnelle. Cela suppose que l’assureur obtienne le consentement express de l’assuré au moment du paiement ou antérieurement à celui-ci (C.Cass., Com., 21 février 2012, 11-111.45).

 

Bon à savoir : Dans la pratique, la subrogation est prévue dans la majorité des contrats d’assurance ; la subrogation est alors quasiment automatique.

 

Une quittance subrogative sera alors établie et signée par l’assuré permettant d’attester que ce dernier à bien perçu les indemnités liées au dommage subi. En outre, une preuve du paiement effectif de l’indemnité à l’assuré constitue une condition à la subrogation et doit être apportée par l’assurance afin d’être subrogée. Toutefois, la quittance subrogative est à elle seule insuffisante pour établir la subrogation. Dans la pratique, l’assurance, en plus de prouver l’existence d’un paiement effectué en faveur de l’assuré, devra apporter la preuve de l’identité du bénéficiaire de l’indemnité. Le tiers responsable est alors tenu d’indemniser non plus la victime mais l’assurance de ce dernier. Dans l’éventualité où le responsable verse par erreur la somme à la victime, sa dette n’est pas pour autant effacée. Par ailleurs, en transférant à son assurance « ses droits et actions » contre l’auteur du dommage, la victime ne peut plus se retourner contre le responsable du dommage. L’assureur ne pourra, quant à lui, obtenir plus que le montant de l’indemnisation précédemment versée à son assuré.

 

2. Résiliation suite à un sinistre : pourquoi faire confiance à AR24 ?

Il arrive que l’assurance, après un sinistre, prenne la décision de résilier le contrat souscrit avec un assuré par exemple, en matière d’assurance auto, si ce dernier était sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants au moment du sinistre ou s’il a commis des infractions graves ou répétées au Code de la route pouvant entrainer l’annulation ou la suspension de son permis de conduite (article A211-1-2 du Code des assurance).

Également, l’assureur pourra mettre fin au contrat en raison d’un grand nombre de sinistres, même ceux n’engageant pas la responsabilité de l’assuré. Toutefois, elle doit respecter certaines modalités imposées par le Code des assurances.

 

a. À quel moment résilier le contrat ?

  • À la date d’échéance du contrat : Si l’assureur estime que le coût ou même le nombre de sinistres est trop important et si une clause le prévoit dans le contrat, il peut résilier le contrat à sa date d’anniversaire ; celle-ci peut être différente de la date de signature. L’assureur devra prendre en compte la date d’effet du contrat. Il n’y a pas de règle définie concernant le nombre de sinistres, certains estiment qu’une succession de petits sinistres survenant au cours de l’année peuvent être la cause d’une résiliation : bris de glace à répétition, plusieurs accidents non-responsables et n’ayant aucune gravité, vols ou tentatives à plusieurs reprises, etc. L’article L113-12 du Code des assurances prévoit que la résiliation doit être justifiée et notifiée par courrier recommandé électronique ou papier, deux mois avant la date d’échéance.

 

  • Après un sinistre : L’assurance peut, si le contrat le prévoit expressément dans ses conditions de résiliation, mettre fin au contrat en cours suite à un sinistre résultant d’une faute grave de l’assuré passible d’une suspension d’au moins un mois ou d’une annulation du permis de conduire. Si tel est le cas, le contrat est rompu un mois après notification par lettre recommandée électronique ou papier (article A211-1-2 du code des assurances). L’assurance est tenue de rembourser les primes perçues à l’avance. Par ailleurs, si l’assureur accepte le règlement d’une prime correspondante à une période ultérieure au sinistre, ce dernier ne pourra invoquer ce motif et devra attendre la date d’échéance.

 

Bon à savoir : En matière d’assurance auto, l’assureur doit déclarer au fichier AGIRA (Association pour la gestion des informations sur le risque en assurance) toute résiliation.

 

b. Pourquoi faire confiance à AR24 pour l’envoi de vos lettres de résiliation ?

Plus de 500 professionnels de l’assurance nous font confiance pour l’acheminement de leurs courriers recommandés électroniques ; ceux-ci apprécient tout particulièrement ce canal digital pour sa simplicité et sa rapidité d’envoi.

  • AR24, premier achemineur de lettres recommandées électroniques (LRE) qualifiées, a obtenu sa qualification en 2018 et depuis notifie aussi bien les destinataires particuliers que les professionnels par courrier recommandé électronique ayant la même valeur juridique qu’une LRAR papier (article L100 du Code des postes et des communications électroniques).
  • Les lettres recommandées électroniques AR24 sont acheminées instantanément, ce qui permet d’accélérer les procédures. C’est la preuve de dépôt et d’envoi, équivalente à l’avis de passage lors d’un envoi papier, qui permet dans la majorité des cas, de faire courir les délais légaux.
  • L’ensemble des preuves dématérialisées et horodatées sont conservées avec le courrier et les pièces jointes sur nos serveurs, en France, hautement sécurisés.
  • Le destinataire n’a plus besoin de se déplacer et peut accuser réception de sa lettre de résiliation 7j/7, 24h/24 depuis n’importe quel appareil équipé d’une connexion internet.
  • Une fois le courrier recommandé réceptionné, le destinataire peut d’un simple clic le transférer avec ses pièces jointes sur son coffre-fort Digiposte (fonctionnalité disponible depuis mars 2022). Ultra sécurisé, ce coffre-fort intelligent permet de stocker gratuitement et à vie tous les documents de la vie administrative des Français (documents d’assurance, bancaire, RH, etc.) tout en conservant leur valeur juridique.
  • AR24 vous permet de réaliser des économies conséquentes puisque la LRE est accessible à un tarif unique et sans frais supplémentaires, comprenant l’acheminement du courrier recommandé électronique partout dans le monde et l’ajout de 256 Mo de pièces jointes (quel que soit le format – PDF, image, audio, vidéo, etc.).

 

Votre assuré a commis une infraction grave au Code de la route ou a déclaré un nombre de sinistres relativement élevé ? Vous souhaitez mettre fin à son contrat d’assurance ? Dès à présent, accélérez et simplifiez vos procédures avec la lettre recommandée électronique AR24. Envoyez immédiatement votre première lettre de résiliation depuis ar24.fr, après avoir créé votre compte ou directement depuis votre logiciel métier une fois l’intégration API réalisée par nos services techniques, tout en respectant vos protocoles informatiques et juridiques.

 

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Le parcours d’inscription et l’espace client AR24 font peau neuve !

Le parcours d’inscription et l’espace client AR24 font peau neuve

Nous sommes heureux de vous annoncer la refonte du parcours d’inscription et de l’espace client AR24. Afin de mieux vous accompagner au quotidien, l’inscription au site et l’espace client se modernisent, avec un nouveau look et de nouvelles fonctionnalités.

Sommaire :

  1. Un parcours d’inscription en phase avec la charte graphique Docaposte
  2. Un nouveau look et de nouvelles fonctionnalités pour l’espace client AR24

 

1. Un parcours d’inscription en phase avec la charte graphique Docaposte

Le parcours de création de compte AR24 change de couleur et adopte le bleu de Docaposte.

La charte graphique de Docaposte a été intégrée afin de garantir une homogénéité et une cohérence avec la société mère. Cela contribue à créer une forte identité de marque auprès de Docaposte et à marquer l’appartenance d’AR24 à cette dernière.

Vous retrouverez aussi des améliorations ergonomiques par rapport au précédent parcours d’inscription. Par exemple l’acceptation des CGU lors de la première étape de l’inscription, ou une meilleure hiérarchisation de l’information et des renseignements demandés : pour encore plus de clarté pour l’utilisateur.

 

2. Un nouveau look et de nouvelles fonctionnalités pour l’espace client AR24

Afin d’améliorer l’expérience utilisateur, le parcours client pour l’envoi de vos courriers recommandés électroniques a aussi bénéficié d’une refonte. Nous y avons également intégré la charte graphique de Docaposte, dont l’objectif est de s’assurer que la marque soit correctement représentée et ce, de manière cohérente.

Mais qu’est-ce qui change pour vous, utilisateurs d’AR24 ? Cette refonte voit l’arrivée d’une nouvelle page d’accueil de votre espace client, à partir de laquelle vous pouvez effectuer vos envois encore plus facilement.

Produits

Les différents envois disponibles sont clairement affichés, cette refonte apportant une certaine ergonomie au système d’envoi.

Toutefois, la grande nouveauté de cette refonte est l’intégration d’une nouvelle fonctionnalité : la possibilité de souscrire à des offres. Ces offres, se présentant sous forme d’un crédit décompté au fur et à mesure de vos envois, vous donnent accès à des tarifs préférentiels. La durée de validité du crédit est d’un an ; son solde ainsi que sa date d’expiration sont toujours visibles.

L’avantage des offres est que vous obtenez un tarif préférentiel unitaire selon la formule choisie. AR24 vous propose 3 offres  :

  • Occasionnel, qui vous permet d’économiser 5% ;
  • Régulier, qui vous permet d’économiser 7% ;
  • Intensif, qui vous permet d’économiser 10%.

 

Bon à savoir : bien évidemment, la souscription à une offre est optionnelle. Vous pouvez toujours envoyer un courrier recommandé électronique sans choisir d’offre, en réglant le montant de chaque envoi au tarif unitaire.

Offres

En fonction du volume et de la fréquence de vos envois électroniques, retrouvez l’offre la plus adaptée à votre usage.

D’autres fonctionnalités font leur apparition comme cette nouvelle information « Accès et sécurité du compte » dans votre menu, détaillant l’historique des connexions, apportant une sécurité supplémentaire à votre compte AR24.

Sécurité

Vous n’êtes pas encore inscrit ? Inscrivez-vous afin de découvrir le nouvel espace client AR24 et envoyer rapidement vos courriers recommandés électroniques !

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Cession d’un fonds de commerce : l’exercice du droit d’opposition des créanciers par LRE

Cession d’un fonds de commerce 

Lors de la vente d’un fonds de commerce, le prix de cession soldé par l’acquéreur n’est pas instantanément reversé au vendeur. En effet, la somme versée par l’acquéreur sera figée pendant 3 à 5 mois pour le protéger d’une potentielle opposition de la part du vendeur. Pour cela, les créanciers bénéficient d’une protection puis de 3 procédures spécifiques pour faire valoir leur droit d’opposition à la vente.

Sommaire :

  1. La procédure d’opposition des créanciers
  2. La procédure de surenchère
  3. La procédure de purge
  4. Les avantages de la lettre recommandée électronique dans le cadre de vos procédures d’opposition

 

1. La procédure d’opposition des créanciers

Après la signature de l’acte de cession de fonds de commerce, le cessionnaire dispose de 15 jours pour assurer la publicité de la vente dans un journal d’annonces légales et au BODACC. À compter de la publication de la cession au BODACC, les créanciers du vendeur bénéficient de 10 jours pour faire valoir leur droit d’opposition au paiement du prix.

 

a. Quels sont les créanciers concernés par le droit d’opposition ?

La procédure d’opposition concerne tous les créanciers du vendeur qu’ils soient dotés de sûreté ou non. Cette dernière peut aussi être effectuée par le titulaire d’une créance survenue après la cession du fonds, c’est-à-dire qu’elle ait existé le jour de la publicité de la vente et qu’elle soit expirée ou en cours d’expiration. Attention : cette règle n’est pas applicable aux loyers. En effet, le droit d’opposition du bailleur n’est applicable qu’aux loyers soldés.

Aussi, la créance peut être conditionnelle, c’est-à-dire pas encore arrivée à son échéance ou bien survenue après la vente. Toutefois, cette dernière doit avoir au moins existé le jour de la publicité de la cession.

 

b. De combien de temps disposent les créanciers pour faire valoir leur droit d’opposition ?

À compter de l’insertion de la publicité de la vente au BODACC, les créanciers disposent de 10 jours pour faire opposition. Une fois ce délai écoulé, l’opposition tardive est qualifiée de nulle et donc sans effet. Ainsi, dans ce cas, le créancier perd le droit de contester le règlement du prix de la vente et le droit de faire une surenchère. Toutefois, cette règle n’est applicable que si l’avis de publication spécifie ce délai de 10 jours.

Durant cette période, aucun paiement ne devra survenir. En effet, dans le cas contraire, l’acquéreur pourrait être contraint de payer une seconde fois.

Il en est de même pour le vendeur, qui ne devra pas accepter de réduction de prix et pour les créanciers qui ne devront pas surenchérir.

 

c. Comment doivent-ils manifester leur opposition ?

L’opposition doit être exercée par LRAR (lettre recommandé papier) ou LRE (lettre recommandée électronique) ou par acte d’huissier. Cette notification devra être acheminée au domicile élu de l’acquéreur comme cela est indiqué dans les publications de la cession. En pratique, le domicile élu est celui qui a été déterminé chez le notaire ou l’avocat en charge de la cession.

S’agissant de son contenu, cette dernière doit préciser : le montant et les causes de la créance, puis indiquer une élection de domicile dans le ressort du tribunal de la situation du fonds sous peine de nullité.

 

d. Quels sont les effets de cette procédure sur la cession du fonds de commerce ?

Une fois que ce délai sera expiré, le créancier ne pourra que recourir aux voix d’exécution de droit commun. En effet, l’opposition sert à maintenir l’indisponibilité pour l’intégralité du prix de vente. Ainsi, tout paiement effectué par l’acquéreur en dépit des oppositions est inopposable aux créanciers opposants. S’agissant d’un acte conservatoire, l’opposition fige le prix du fonds de commerce et empêche le vendeur d’accepter une réduction de prix. Ainsi, l’opposition permet au créancier opposant de faire valoir son droit de surenchérir du dixième et de se rémunérer sur le supplément issu de la surenchère ou de continuer la vente forcée du fonds envers l’acquéreur.

 

e. Le vendeur dispose-t-il d’un recours en justice en cas d’opposition des créanciers ?

En cas d’opposition, le vendeur dispose d’un recours. En effet, ce dernier peut adjurer au président du TGI compétent, la mainlevée de l’opposition en cas d’existence d’irrégularité ou en cas de défaut de son cantonnement.

  1. La mainlevée de l’opposition :
    Si l’opposition est nulle ou a été faite sans cause ni titre, le vendeur peut réclamer l’autorisation à percevoir le prix de vente. Cette demande de mainlevée est recevable dès lors qu’il n’y a pas d’instance engagée au principal concernant la créance. En principe, la preuve sera à la charge du créancier, qui doit justifier d’une créance qui lui permettra d’immobiliser le prix de vente. Autrement, la mainlevée est ordonnée.
  2. Le cantonnement :
    Si le montant des oppositions motivées est inférieur au prix de la cession du fonds, le vendeur peut réclamer au président du TGI compétent, l’autorisation de percevoir la différence, à condition d’attendre l’expiration du délai d’opposition et de consigner la somme correspondant au montant des oppositions.

2. La procédure de surenchère

Dès lors qu’un créancier considère que le prix d’acquisition énoncé est trop bas, et qu’il ne pourra pas recouvrer l’intégralité du montant de sa créance sur le prix de la cession, il peut ordonner que le fonds soit cédé aux enchères publiques à un prix supérieur d’un sixième du prix des éléments incorporels du fonds tel qu’il est indiqué dans l’acte de vente.

Cette surenchère doit être réalisée dans un délai de 20 jours suivant la dernière en date des publications. Enfin cette dernière ne sera admise que si le prix énoncé par l’acheteur est insuffisant pour désintéresser les créanciers inscrits ou opposants.

Seuls les créanciers aisés et ceux qui ont fait opposition dans le délai de 10 jours seront admis à surenchérir. Cette procédure se déroule par une assignation devant le Tribunal de commerce compétent. Pour empêcher de recourir à la surenchère, le vendeur ou l’acheteur peut décider de payer immédiatement le créancier.

Les offres respectant ces modalités devront être consignées puis validées par un jugement. Dès que le tribunal aura reçu l’action en surenchère, la mise aux enchères publiques du fonds sera actée. Si personne n’accepte d’acheter au prix proposé, le surenchérisseur devra acquérir le fonds au prix majoré du sixième.

 

3. La procédure de purge

Afin d’éviter les barrages liés à une procédure d’opposition ou à une procédure de surenchère, l’acheteur peut choisir de recourir à la procédure de purge. Cette dernière consiste à payer immédiatement le prix, en intégralité ou en partie, aux créanciers enregistrés sur le fonds de commerce en contrepartie de l’émanation des inscriptions des créanciers payés.

Pour bénéficier de la procédure de purge, l’acquéreur dispose de 15 jours après sommation de payer des créanciers. Pour ce faire, l’acheteur doit adresser une notification à tous les créanciers figurant au domicile affecté par eux dans leur inscription, comportant les éléments suivants :

  • Les noms, prénoms et domicile du vendeur,
  • L’affectation précise du fonds cédé,
  • Le prix (sans le matériel ni les marchandises),
  • Les charges,
  • Les frais et les coûts énoncés par l’acheteur,
  • Un tableau sur trois colonnes reprenant : la date des cessions ou nantissements antérieurs puis inscriptions saisies ; le montant des créances à régler accompagné d’une déclaration signifiant qu’il est prêt à solder immédiatement les dettes indiquées,
  • Puis une élection de domicile dans le ressort du Tribunal de commerce compétent.

 

Cette notification fait courir un délai de 15 jours durant lequel les créanciers en opposition peuvent procéder, par le biais d’une assignation devant le Tribunal de commerce compétent, à une mise aux enchères publiques du fonds, en accordant le prix principal, sans les marchandises ni le matériel, plus un dixième.

En cas d’absence d’enchères, le créancier surenchérisseur est qualifié d’adjudicataire et doit donc acheter le fonds aux prix de la surenchère.

 

4. Les avantages de la lettre recommandée électronique dans le cadre de vos procédures d’opposition

En optant pour la lettre recommandée électronique AR24 pour vos procédures d’opposition, vous vous assurez de gagner du temps et d’économiser de l’argent tout en conservant la sécurité juridique dont vous avez besoin. En effet, grâce à son format digital, l’envoi d’une LRE s’effectue en quelques clics seulement depuis vos espace AR24. Il en sera de même pour sa réception qui s’effectuera directement depuis la boite email de votre destinataire. Ainsi, en supprimant le délai d’acheminement de vos courriers, vous pourrez faire courir les délais légaux dès le lendemain de la première présentation officielle de la lettre soit le lendemain de l’envoi du courrier.

Economique, la LRE AR24 bénéficie d’un tarif unique à 3,49€ HT*, quelques soit le volume des pièces-jointes. En effet, ce prix comprend : 256 Mo de PJ soit environ 19 000 pages textes, la certification de l’envoi, l’envoi puis la conservation des preuves de dépôt et d’envoi, de réception, de négligence et de refus.

Bénéficiant également de preuve de contenu, la LRE dispose de toute la sécurité juridique dont vous avez besoin en cas de litige. En effet, lorsque vous enverrez une LRE, vous disposerez des preuves mentionnées ci-dessus. L’intégralité de ces preuves seront conservées sur votre espace AR24 puis téléchargeables et consultables 24h/24 et 7j/7.

Envoyez votre première LRE et accélérez vos procédures dès maintenant !

 

*Tarif en vigueur au 04/05/2022

 

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Notifier un refus de prêt immobilier par ERE simple

Notifier un refus de prêt immobilier par ERE simple

En France, le nombre de prêts immobiliers accordés a augmenté de 4,6 % en 2021 par rapport à l’année précédente. Une tendance expliquée par des taux de crédits immobiliers historiquement bas, mais aussi par des conditions plutôt favorables notamment en ce qui concerne la durée des crédits qui serait 9 mois supérieure à celle de 2019. En revanche, en ce début d’année 2022, les taux de prêts immobiliers sont à la hausse en raison notamment de la hausse de l’inflation en France.

Professionnels de la banque et de la finance, votre client ne répond pas aux critères d’obtention de crédit bancaire ? Ses capacités de remboursement ne lui permettent pas d’emprunter ? Notifier un refus de prêt immobilier par Envoi Recommandé Electronique simple permet de simplifier et d’accélérer vos procédures.

Sommaire :

  1. La notification de refus et l’attestation de refus
  2. Dans quels cas la banque refuse-t-elle une demande de crédit immobilier ?
  3. Un prêt immobilier peut-il être refusé par la banque après un accord de principe ?
  4. Pourquoi notifier électroniquement un refus de prêt immobilier ?

 

1. La notification de refus et l’attestation de refus

L’établissement de crédit refusant une demande de prêt n’est en aucun cas tenu de justifier le refus et pourra notifier le demandeur par Envoi Recommandé Electronique simple (ERE simple) ou tout autre moyen écrit.

Ce mode d’envoi, utilisé lorsque la réglementation bancaire n’impose pas l’utilisation d’un courrier recommandé avec avis de réception, permet d’informer en toute simplicité le demandeur qui recevra sa notification électronique directement sur sa boite email.

Le demandeur pourra demander à sa banque une attestation de refus ; celle-ci étant indispensable pour faire jouer la condition suspensive et annuler la vente sans pénalité pour l’acheteur, qui pourra obtenir le remboursement des sommes préalablement versées au vendeur.

L’établissement bancaire est donc dans l’obligation de fournir à son client particulier cette attestation qui pourra être envoyée, une fois encore, par ERE simple. Ce justificatif légal sera transmis par le demandeur au notaire et au vendeur afin de procéder à l’annulation de la vente.

 

2. Dans quels cas la banque refuse-t-elle une demande de crédit immobilier ?

Les critères d’obtention de crédit bancaire peuvent varier d’un établissement financier à un autre. C’est pourquoi une banque peut refuser d’octroyer un prêt immobilier à un client particulier et une autre peut valider le dossier de ce même client. Cependant, le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) impose un certain nombre de règles concernant l’octroi d’un crédit immobilier sous peine de sanction pour l’établissement bancaire en cas de non-exécution de ces règles.

Cela concerne notamment la durée maximale d’endettement qui est de 25 ans avec deux ans de différé pour les ménages qui ont des travaux importants à effectuer avant d’aménager ou ceux ayant fait l’acquisition d’un bien en VEFA (vente en l’état futur d’achèvement).

Autre condition, un taux d’effort limité à 35% ; ce taux correspond au ratio entre les revenus mensuels et les dépenses liées au logement, mais aussi celles liées à la vie de tous les jours (contrats d’assurance souscrits, emprunts en cours, factures d’eau, d’électricité, etc.)

Outre ces conditions, plusieurs motifs peuvent expliquer ce refus :

  • Le demandeur ne justifie pas de revenus réguliers ou la situation professionnelle de ce dernier ne lui permet pas de bénéficier d’une réelle stabilité financière.
  • Une mauvaise gestion des finances du demandeur : le compte de ce dernier est fréquemment à découvert.
  • Les capacités de remboursement du demandeur ne lui permettent pas d’emprunter. Le taux (équivalent à environ 1/3 des revenus mensuels).
  • L’apport personnel est insuffisant. Il se situe généralement entre 7 à 8% du prix d’achat. Sous certaines conditions, il arrive que certains établissements de crédit octroient des prêts immobiliers sans apport.

 

Un autre motif fréquent de refus de crédit immobilier est le rejet d’une demande d’assurance emprunteur en raison d’une couverture des risques trop élevée. Pour rappel, ce risque est évalué lors de la soumission du questionnaire de santé par l’assurance.

Ce risque peut être lié à son état de santé, son métier ou encore la pratique régulière d’une activité sportive dite à risque. Dans ces cas de figure, une surprime peut être appliquée ou bien une exclusion de garanties particulières. La surprime peut être appliquée sur certaines garanties ou sur la totalité (invalidité, perte d’emploi, incapacité temporaire de travailler).

Dans certaines situations, l’assurance pourra émettre un refus avec ajournement : autrement dit, elle ne peut dans l’immédiat se prononcer, mais propose à l’assuré de réitérer sa demande à l’issue d’un délai qu’elle aura au préalable défini. Ce type de situation est courante, par exemple lorsque l’assuré est en rémission.

 

Bon à savoir : Dans le cadre de la réforme sur l’assurance emprunteur en vigueur au 1er juin 2022, le questionnaire de santé est supprimé pour tous les emprunts inférieurs à 200 000 € par personne et dont l’échéance est prévue avant le 60ème anniversaire de l’emprunteur.

Également, le droit à l’oubli est renforcé. Il ne sera donc plus nécessaire de déclarer tous types de cancer dont le protocole thérapeutique est terminé depuis 5 ans.

 

3. Un prêt immobilier peut-il être refusé par la banque après un accord de principe ?

Oui, la banque peut refuser l’octroi d’un prêt immobilier puisqu’un accord de principe ne constitue pas un engagement. Il s’agit d’une simple indication concernant la faisabilité du projet immobilier. En effet, les critères d’obtention des crédits immobiliers peuvent évoluer entre le moment où la banque a fait part de son accord de principe au demandeur et le moment de l’octroi du crédit.

 

4. Pourquoi notifier électroniquement un refus de prêt immobilier ?

L’Envoi Recommandé Electronique simple n’est en aucun cas le strict équivalent de la LRAR. L’ERE simple sera donc préconisé dans tous les cas de figure où vous ne devez pas utiliser un courrier recommandé. Par exemple en cas de modification de vos conditions tarifaires afin de prévenir vos clients ou en cas de procédure de surendettement.

Très apprécié par les professionnels de la banque et de la finance, ce mode d’envoi dispose de nombreux avantages à la fois pour vous, en tant qu’expéditeur, mais aussi pour vos clients destinataires.

Coté expéditeur, l’envoi ne nécessite aucune mise sous pli ni aucun déplacement. Prêt en quelques clics, la dématérialisation des courriers permet d’optimiser votre gestion administrative et de vous libérer des tâches parfois fastidieuses tels que la gestion et l’envoi des courriers papier.

D’autant plus que ce mode d’envoi est instantané, ce qui permet d’accélérer vos procédures puisque les délais d’acheminement sont supprimés ; contrairement à l’envoi papier dont les délais peuvent varier entre 3 à 4 jours pour un envoi en France.

De plus, vous pouvez suivre votre courrier, de l’envoi à la réception, depuis votre espace AR24 sur lequel sont conservés tous les documents relatifs à l’envoi (courriers, preuves, pièces jointes). Grâce à l’horodatage qualifié, leur contenu est certifié.

Côté destinataire, vos clients particuliers pourront accuser réception de la notification ou de l’attestation de refus n’importe où et n’importe quand sans avoir à se déplacer. De plus, l’ERE simple ne requiert aucune vérification d’identité côté destinataire et ne nécessite pas d’obtenir le consentement de vos clients particulier avant l’envoi ; cette dernière étape (le recueil du consentement du destinataire particulier) est uniquement facultative et conseillée afin d’augmenter votre taux d’accusé de réception.

Enfin, vos destinataires pourront sauvegarder et classer, gratuitement et à vie, les courriers reçus avec leurs pièces jointes dans leur coffre-fort Digiposte permettant de conserver la valeur juridique des documents.

 

Vous souhaitez dématérialiser l’envoi des lettres de refus d’octroi de crédit immobilier ainsi que l’envoi des attestations de refus ? Créez gratuitement votre compte sur ar24.fr et notifiez dès à présent vos clients particuliers par ERE simple.

Vous pouvez également utiliser AR24 et toutes nos solutions de recommandés électroniques depuis votre logiciel métier après avoir fait la demande auprès de notre expert du secteur bancaire et financier. Toutes nos solutions sont disponibles à un tarif unique, quel que soit le volume de pièces jointes (jusqu’à 256 Mo, tous les formats sont acceptés – PDF, image, audio, vidéo, etc.) ou la destination. Dématérialisez vos flux recommandés dès maintenant !

 

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Allégez vos procédures en dématérialisant vos avenants aux baux commerciaux avec la lettre recommandée électronique

Allégez vos procédures en dématérialisant vos avenants aux baux commerciaux

Acte juridique fréquemment utilisé dans le cadre d’un bail commercial, l’avenant permet d’actualiser ou de mettre à jour les termes d’un contrat sans avoir besoin d’en façonner un nouveau. En pratique, l’avenant au bail commercial est une convention écrite dans laquelle les parties vont introduire de nouvelles clauses ou rectifier certaines modalités figurant dans le contrat initial. Afin d’éviter tout litige, l’avenant doit mettre en évidence les éléments qui ont été modifiés.

Sa confection peut émaner du bailleur comme du locataire, mais pour être valide, l’avenant devra impérativement être signé par les deux parties contractantes.

Un avenant doit être créé dès lors qu’un événement vient modifier les termes du contrat initial. La rédaction d’un avenant au bail commercial peut donc survenir dans l’un de ces cas :

  • Demande d’autorisation de sous-location du preneur ;
  • Modification du montant du loyer à la suite d’une plus-value du local ;
  • Demande de modification de la destination du local ;
  • Ajout d’une clause résolutoire.

 

La création d’un avenant au bail commercial doit permettre aux parties de se mettre d’accord sur les nouveaux termes du contrat. Afin d’éviter tout litige ultérieur, sa rédaction doit être rigoureuse.

Pour bénéficier d’une valeur juridique, l’avenant au bail commercial doit répondre à certaines exigences de forme. En effet, l’avenant doit être remis à l’autre partie au moyen d’un courrier recommandé. Afin d’accélérer vos procédures de mises à jour, le recours à la LRE (lettre recommandée électronique) est préconisé.

Rapide et économique, la LRE séduit de nombreux professionnels pour son côté extrêmement pratique. En effet, l’envoi d’une LRE est immédiat et peut être effectué n’importe où et en quelques clics seulement. Le prix d’une LRE est fixe, quel que soit le volume de pièces jointes ajoutées à l’envoi (maximum 256 Mo). En effet, le prix de la LRE comprend : l’envoi, la qualification de l’envoi, la conservation des preuves et 256 Mo de pièces-jointes, soit environ 19 000 pages textes.

Rapide, l’utilisation de la LRE vous permet de supprimer le délai d’acheminement de vos courriers et ainsi faire courir les délais légaux plus rapidement. En effet, en recourant à la LRE, les délais légaux commenceront à courir dès le lendemain de l’envoi à la suite de la première présentation officielle du courrier au preneur. Concernant la réception du courrier, elle sera aussi simple que l’envoi : en quelques clics, le preneur (votre destinataire) accuse réception en suivant le process de vérification d’identité à distance d’AR24 ou en s’identifiant avec son Identité Numérique La Poste. Ainsi, l’expéditeur est assuré que son courrier sera transmis à la bonne personne.

Enfin, l’envoi et la réception d’une LRE génère des preuves de dépôt et d’envoi, d’accusé de réception, de négligence ou de refus. Ces preuves indispensables en cas de litige, seront conservées gratuitement et accessibles 24h/24 et 7j/7 depuis votre espace AR24.

Pour envoyer votre première LRE, rendez-vous sur la page d’inscription AR24 pour créer votre compte gratuitement et envoyer vos premiers avenants dématérialisés.

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Professionnels de l’assurance, dans quels cas pouvez-vous résilier un contrat d’assurance emprunteur ?

résilier un contrat d’assurance emprunteur

Bien qu’il n’y ait aucune obligation légale à souscrire à une assurance de prêt lorsqu’un emprunteur contracte un prêt immobilier, toutes les banques et organismes de crédit imposent ce critère pour l’acceptation du prêt. L’assuré pourra alors décider de souscrire un contrat auprès de l’établissement lui accordant le crédit ou alors comparer les offres en faisant jouer la concurrence par le biais de la délégation d’assurance (loi Lagarde). Cette assurance a pour but de prendre le relais dans le remboursement du crédit en cas d’accident de la vie (invalidité, perte d’autonomie ou d’emploi, décès). Il arrive que dans certaines situations, l’organisme assureur prenne la décision de résilier le contrat. Dans quel cas l’assureur peut-il mettre fin au contrat ? Quelles sont les modalités de résiliation ? On fait le point.

Sommaire :

  1. La résiliation pour aggravation des risques
  2. La résiliation pour fausse déclaration
  3. La résiliation pour non-paiement des cotisations
  4. Pourquoi utiliser la LRE AR24 ?

 

1. La résiliation pour aggravation des risques

Le décret n°2016-1559 du 18 novembre 2016 et l’article R113-13 du Code des assurances prévoient la résiliation pour aggravation des risques sous certaines conditions. En effet, l’assureur ne pourra invoquer la résiliation pour aggravation du risque qu’à condition « d’un changement de comportement volontaire de l’assuré ».

En pratique, les 3 conditions suivantes devront être réunies :

  • Nouvelle activité sportive pratiquée de manière régulière par l’emprunteur constituant un risque pour sa santé ou sa sécurité ;
  • Inexactitude de la déclaration de l’assuré faite au moment de la conclusion du contrat, due à la pratique de cette nouvelle activité (article L113-2 2° du Code des assurances) ;
  • Omission de la part de l’assuré de déclarer la pratique de cette nouvelle activité dans les conditions fixées à l’article L113-2 3° du Code des assurances (par lettre recommandée avec accusé de réception dans un délai de 15 jours suivant le moment où il en a eu connaissance).

 

L’assureur pourra avertir l’assuré de la résiliation imminente par lettre recommandée électronique qui est le strict équivalent juridique du courrier recommandé papier avec accusé de réception (article L100 du Code des postes et des communications).

 

Bon à savoir : Si le contrat contient une clause d’irrévocabilité des garanties, l’organisme assureur ne pourra remettre en cause les garanties souscrites, ni réévaluer la prime bien que la situation de l’assuré ait évolué, entrainant ainsi une aggravation du risque.

 

2. La résiliation pour fausse déclaration

Au moment de la souscription du contrat, l’assuré est tenu de répondre en toute transparence et avec exactitude au questionnaire de santé transmis par l’assurance lui permettant d’évaluer les risques et par conséquent, le montant de la prime. L’assuré devra renseigner l’organisme assureur sur son âge, son état de santé et ses antécédents médicaux, sa situation familiale, son activité professionnelle, etc. Si l’assureur estime que le risque est élevé, il pourra alors décider d’appliquer des surprimes ou alors insérer une clause d’exclusion de garanties.

 

Bon à savoir : Dès le 1er juin 2022, la réforme de l’assurance emprunteur entre en vigueur supprimant ainsi le questionnaire de santé pour tous les emprunts ne dépassant pas 200 000 € pour un prêt individuel, ou 400 000 € pour un ménage et dont le terme intervient avant les 60 ans de l’assuré.

 

La nullité du contrat autrement dit, le fait qu’il soit considéré comme s’il n’avait jamais existé, pourra être invoquée par l’assurance en cas de fausse déclaration intentionnelle. À titre de dommages et intérêts, les primes précédemment réglées par l’assuré resteront acquises par l’assurance qui pourra demander le règlement de toutes les primes échues (article L113-8 du Code des assurances). L’établissement de crédit ne bénéficiant plus de garanties pourra exiger le remboursement immédiat du crédit restant dû.

En revanche, si la fausse déclaration a été faite de manière non délibérée et si elle est découverte avant un sinistre, l’assureur pourra réévaluer le montant de la prime ou résilier le contrat dans les dix jours après l’envoi de la notification adressée à l’assuré par lettre recommandée électronique. L’assurance devra restituer les primes payées en avance par l’assuré.

Dernier cas de figure, si la fasse déclaration est découverte après un sinistre, l’emprunteur percevra une indemnité réduite « en proportion du taux des primes payées par rapport au taux des primes qui auraient été dues, si les risques avaient été complètement et exactement déclarés » article L113-9 du Code des assurances.

 

3. La résiliation pour non-paiement des cotisations

Parmi les principaux motifs de résiliation on retrouve le défaut de paiement des cotisations (article L113-3 du Code des assurances). 10 jours à compter de la date d’échéance de la prime, l’assurance pourra mettre en demeure l’emprunteur, par lettre recommandée électronique, de régulariser sa situation sous un délai de 30 jours. À l’expiration de ce délai, le contrat et les garanties sont suspendus pour une durée de 10 jours. Si l’assuré ne procède pas au règlement des primes dans le délai imparti, l’assureur pourra adresser à l’emprunteur une nouvelle lettre recommandée électronique afin de lui notifier cette fois-ci, la résiliation effective du contrat.

Dans cette situation également, l’établissement de crédit pourra exiger le remboursement immédiat du crédit restant dû.

 

Bon à savoir : Afin de faciliter et d’accélérer le paiement de la prime, l’assuré pourra insérer dans la lettre de relance un lien de paiement. Cette lettre de relance pourra être adressée à l’assuré par ERE simple qui vous apporte la preuve de bonne réception par le destinataire ; ce courrier est généralement utilisé lorsque l’utilisation d’un courrier recommandé avec accusé de réception n’est pas imposée par la loi mais que l’expéditeur a besoin de savoir si le courrier a bien été reçu par le destinataire. Ce lien de paiement pourra également être inséré dans la lettre de mise en demeure.

 

4. Pourquoi utiliser la LRE AR24 ?

Ces dernières années, l’utilisation de la lettre recommandée 100% électronique (LRE) s’est généralisée à tous les secteurs d’activité et plus particulièrement aux professionnels de l’assurance qui ont constaté, grâce à la LRE, une accélération dans leurs procédures, un réel gain de temps mais aussi, une réduction importante de leurs coûts d’envoi. Strictement équivalente à son homologue papier (article L100 du Code des postes et des communications), la LRE pourra être substituée à la LRAR dans tous cas de figure nécessitant l’usage d’un recommandé avec accusé de réception. Dans le cas d’une résiliation de contrat d’assurance, la lettre recommandée électronique apporte de nombreux avantages.

Tout d’abord, elle permet aux professionnels de l’assurance de gagner un temps précieux. La lettre de résiliation est prête en quelques clics et son envoi est instantané ; permettant ainsi de supprimer les délais d’acheminement. Les délais légaux commencent à courir plus rapidement grâce à la preuve de dépôt et d’envoi dématérialisée que vous recevez immédiatement après l’envoi. Celle-ci est équivalente à un avis de passage et sera conservée avec les autres preuves (preuves d’accusé de réception, de refus, de négligence) et le courrier sur nos serveurs sécurisés. Le destinateur reçoit sa notification directement sur son adresse email et pourra accéder à son courrier 24h/24, 7j/7.

Ensuite, vous réaliserez, dès les premiers envois, une économie importante sur les coûts d’envoi puisque l’acheminement par voie électronique est deux à cinq fois moins cher qu’un envoi postal. La lettre recommandée électronique est disponible à un prix fixe sans frais supplémentaires et cela peu importe la destination ou le volume des documents joints. Vous pouvez envoyer jusqu’à 256 Mo de pièces jointes (tous les formats sont acceptés – image, musique, vidéo, PDF, etc.). De plus, les frais d’impression et de stockage seront également réduits.

Enfin, avec l’envoi électronique vous bénéficiez d’une protection juridique supplémentaire grâce à l’horodatage eIDAS qui permet de certifier à la fois les courriers et les pièces jointes. Autrement dit, la preuve du contenu pourra être apportée ; un véritable atout en cas de contentieux avec l’un de vos assurés.

 

Vous l’avez compris : les avantages de la LRE sont nombreux. Mais attention ! Seul un prestataire qualifié par l’ANSSI pourra être en mesure d’acheminer des lettres recommandées électroniques ayant la même valeur juridique qu’un recommandé papier traditionnel. AR24, premier achemineur de LRE qualifiées en France, a obtenu sa qualification en 2018 et depuis, nous accompagnons de plus en plus de professionnels de l’assurance dans leurs procédures. Pourquoi pas vous ? Créez dès à présent votre compte AR24 ou contactez notre expert assurance.

 

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Côté copropriété : Comment fonctionne un ravalement de façade ?

Le ravalement de façade est un type de travaux bien particulier qui tôt ou tard concerne à peu près tous les types de constructions. Les copropriétés n’échappent donc pas à cette nécessité à un moment ou un autre et l’organisation de travaux d’une telle envergure, ça ne s’improvise pas. Heureusement, comme toute autre procédure qui concerne une copropriété, la réalisation d’un ravalement de façade sera très encadrée.

Sommaire :

  1. Le ravalement de façade, c’est quoi ?
  2. Le ravalement de façade en copropriété, comment ça marche ?
  3. Qui paie le ravalement de façade en copropriété ?

 

1. Le ravalement de façade, c’est quoi ?

Le ravalement de façade est un processus bien spécifique qui ne consiste pas simplement à nettoyer la façade au nettoyeur haute pression ou encore à y mettre un coup de peinture. Il s’agit d’une série d’actions qui va permettre l’entretien et surtout la conservation de la façade. Un ravalement est donc une étape décisive à réaliser de manière plus ou moins régulière selon le besoin et qui va permettre de prendre soin de l’ensemble de la façade du bâtiment.

Cette rénovation peut donc nécessiter de réaliser le nettoyage des murs et de la toiture, un traitement contre l’humidité, de la peinture, la réparation des fissures, l’application d’enduit, la réalisation de finitions, la pose d’une isolation thermique, le remplacement d’équipement, etc. Selon le type d’intervention à réaliser, le prix sera donc variable. Qui plus est, le matériel utilisé pour la création de la façade (pierre, brique, béton, crépi…) peut également avoir une influence sur les techniques utilisées et donc sur le prix des travaux.

Généralement, il est conseillé de réaliser un ravalement de façade tous les 10 ans. Le Code de la construction et de l’habitat a par ailleurs établi une obligation de ravalement décennal pour les immeubles. Cette obligation est d’autant plus effective dans les villes disposant d’un arrêté préfectoral sur le sujet. Si elle n’est pas respectée, la mairie peut envoyer une demande ferme au syndic de copropriété.

 

2. Le ravalement de façade en copropriété, comment ça marche ?

Si dans le cas d’un particulier la réalisation de travaux de ravalement de façade est plutôt simple à mettre en place, dans une copropriété, les choses peuvent être plus complexes. En effet, ce type de travaux se préparent longtemps en amont de leurs réalisations. Tout d’abord, la décision de réaliser un ravalement de façade est prise lors d’une Assemblée Générale avec la présence du syndicat de copropriétaires. Le plus souvent, une estimation des charges est réalisée avant l’AG en évaluant les coûts et en réalisant des demandes de devis auprès de plusieurs entreprises.

 

Bon à savoir : il est possible que votre syndic de copropriété utilise l’avis électronique pour vous convoquer à cette AG. Ce procédé électronique permet de réaliser certaines communications réglementées avec les copropriétaires comme les notifications des convocations d’AG, les envois des PV d’AG, et les mises en demeure.

Les copropriétaires vont ensuite procéder à un vote en ce qui concerne les travaux de ravalement de façade. Pour un ravalement classique, la majorité simple (soit celle des personnes présentes sans compter les absents) doit être obtenue. Pour les travaux plus importants, c’est la majorité absolue qui est nécessaire et ce sera également le cas si les travaux sont entrepris suite à une injonction de la mairie.

 

3. Qui paie le ravalement de façade en copropriété ?

Le ravalement de façade dans une copropriété est intégré dans les charges de copropriétés générales. Le fonds de travaux prévu par la loi Alur peut aussi y être affecté et alimenté par la cotisation annuelle réalisée en prévision des dépenses importantes. Le montant de participation de chaque copropriétaire est proportionnel en fonction de la quote-part de chacun soit son tantième de copropriété. Si le ravalement concerne aussi des parties privatives, c’est alors à chaque copropriétaire de régler les dépenses qui concernent son bien.

Généralement, c’est le syndic de copropriété qui prendra en charge le calcul des dépenses pour expliquer le processus aux copropriétaires.

 

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Licenciement pour inaptitude médicale : définition, procédure et délai

Licenciement pour inaptitude médicale

Parmi ceux que l’on appelle les licenciements pour motif personnel, il y a notamment les licenciements pour inaptitude médicale. Ce type de licenciement bien particulier résulte donc d’un avis médical. Alors qu’est-ce qui définit un licenciement pour inaptitude médicale ? Comment est-il mis en œuvre ? Quelles en sont les conséquences ? Explications !

Sommaire :

  1. Comprendre ce qu’est l’inaptitude médicale
  2. Est-il possible de contester l’avis d’inaptitude au travail ?
  3. Comment se passe le licenciement pour inaptitude médicale ?
  4. Quelles conséquences à ce type de licenciement ?

 

1. Comprendre ce qu’est l’inaptitude médicale

On parle d’inaptitude médicale lorsque l’état de santé mental ou physique du salarié ne lui permet plus de remplir les missions relatives à son poste. Le médecin du travail a donc pour mission de réaliser des examens précis de l’état du salarié, mais aussi de son poste de travail. S’il constate qu’aucun aménagement, adaptation ou transformation du poste de travail n’est possible pour correspondre aux besoins du salarié, il peut déclarer une inaptitude au travail.

L’employeur se doit alors de reclasser le salarié soit de lui proposer un autre poste qui correspond à son état de santé. Cela étant, il peut aussi procéder à son licenciement pour inaptitude au travail si :

  • Il peut justifier qu’aucun autre poste n’est compatible avec son état de santé ;
  • Le salarié a refusé l’autre poste qui lui a été proposé.

 

2. Est-il possible de contester l’avis d’inaptitude au travail ?

Suite à l’avis d’inaptitude au travail émis par le médecin du travail, le salarié ou l’employeur ont tous deux la possibilité de contester la décision. Ils doivent alors saisir le conseil des Prud’hommes dans les 15 jours à compter de la notification. La saisie est à réaliser par lettre recommandée avec accusé de réception (ou lettre recommandée en ligne). Le conseil des Prud’hommes va alors étudier la demande afin de statuer à son tour.

 

3. Comment se passe le licenciement pour inaptitude médicale ?

Dans les faits, le licenciement pour inaptitude médicale se passe de la même manière qu’un licenciement pour motif personnel, soit :

  • Une convocation à un entretien au moins 5 jours avant ce dernier par LRAR ou LRE ;
  • La réalisation de l’entretien pour évoquer l’idée du licenciement et entendre les arguments du salarié ;
  • La prise de décision au moins 2 jours après l’entretien ;
  • La signification (s’il y a lieu) de la décision de licenciement auprès du salarié par LRAR ou LRE.

 

La raison de licenciement évoqué par l’employeur doit alors être choisie avec soin puisqu’invoquer la raison de santé ou le handicap est discriminatoire. Par ailleurs, un employeur qui mettrait plus d’un mois à rendre sa décision devra un mois de salaire au salarié, même si ce dernier n’est pas venu travailler.

 

Le cas particulier du salarié protégé

Dans le cas d’un salarié protégé, soit un représentant du personnel, certaines mesures supplémentaires s’appliquent. Le CSE doit être consulté après l’entretien et avant de demander l’autorisation de licencier à l’inspection du travail. Les différents éléments seront alors passés en revue aussi par le CSE. L’inspection du travail pourra alors donner son autorisation ou non en ce qui concerne le licenciement (la non-prise en compte de son avis constitue un délit d’entrave).

 

4. Quelles conséquences à ce type de licenciement ?

Un licenciement pour inaptitude au travail a certaines conséquences. Les indemnités dues par l’employeur sont plus importantes que les indemnités de licenciement habituelles. Aucun préavis ne peut être demandé au salarié. Qui plus est, une indemnité spéciale de licenciement doit être attribuée au salarié (elle correspond au double de l’indemnité habituelle). L’indemnité compensatrice de congés payés est aussi versée et les droits au chômage sont ouverts.

 

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7 bonnes raisons de dématérialiser vos mises en demeure

bonnes raisons de dématérialiser vos mises en demeure

Lorsqu’on parle de dématérialisation, il ne s’agit pas seulement de l’envoi d’une mise en demeure par email mais d’une notification certifiée permettant d’attester de l’heure, et de la date d’envoi et de réception grâce à un horodatage numérique. Connue sous le nom de Lettre Recommandée Electronique (LRE), ce mode d’envoi vous permet de bénéficier de la plus haute protection juridique.  Ces dernières années, le courrier recommandé 100% électronique est devenu le moyen de communication privilégié des professionnels de l’assurance.

À suivre, 7 raisons de faire de la dématérialisation de vos procédures de recouvrement une priorité !

Sommaire :

  1. Adopter une solution innovante et juridiquement valable
  2. Optimiser son temps et gagner en productivité
  3. Accélérer le règlement des primes impayées et les délais légaux
  4. Faciliter les règlements
  5. Optimiser les coûts d’impression et de gestion des documents
  6. S’adapter aux nouveaux modes de travail
  7. Moderniser votre image

 

1. Adopter une solution innovante et juridiquement valable

La valeur juridique de la lettre recommandée électronique n’est plus à démontrer. Depuis le 1er janvier 2019, elle est le strict équivalent juridique de la LRAR papier (article L.100 du Code des postes et des communications électroniques), et pourra par conséquent être utilisée dans toutes les situations où le Code des assurances exige le recours à un courrier recommandé avec avis de réception.  Mais ce n’est pas tout : la LRE est le seul courrier recommandé qui peut garantir la preuve de contenu grâce à l’horodatage qualifié ; un avantage non négligeable dans une procédure de recouvrement.  Autrement dit, le contenu même du courrier, mais également ses pièces jointes, seront considérés comme exactes et intègres en cas de litige avec un assuré.

Afin de bénéficier de cette protection juridique, l’expéditeur devra faire appel à un prestataire de confiance qualifié par l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI), qui est en charge de contrôler les prestataires de LRE qualifiées et de s’assurer qu’ils répondent bien aux conditions et exigences en matière de sécurité, imposées par le règlement eIDAS, en vigueur au sein de l’Union Européenne. En tant que 1er achemineur de LRE qualifiées (qualification obtenue en 2018), AR24 notifie aussi bien les particuliers que les professionnels par courrier recommandé électronique ayant la même valeur qu’une LRAR papier.

Tout indiquée dans le cas d’un retard de paiement des primes, la lettre recommandée électronique permet en quelques clics seulement, de mettre en demeure un assuré tout en accélérant la procédure de recouvrement.

 

2. Optimiser son temps et gagner en productivité

Dématérialiser les envois de mises en demeure permet aux professionnels de l’assurance de gagner un temps précieux, notamment en se libérant des tâches chronophages, qui peuvent freiner leur productivité, mais aussi de se concentrer sur leur cœur de métier : protéger, assurer et satisfaire les assurés.

Directement depuis ar24.fr ou depuis votre logiciel métier (après avoir demandé une connexion API), vous pouvez mettre un assuré en demeure en quelques clics et lui permettre de payer les sommes dues. La gestion de vos recouvrements est donc largement optimisée puisque aucune impression, ni mise sous plis, ni classement n’est nécessaire. Les courriers, pièces jointes et preuves sont conservés et accessibles sur votre espace AR24 ; un réel gain de temps pour les professionnels de l’assurance.

De plus, avec la fonctionnalité d’envoi de courriers par lot d’AR24, vous pouvez envoyer simultanément plusieurs mises en demeure et en quelques clics seulement. Il est possible d’adresser les mêmes pièces jointes à l’ensemble de vos destinataires ou au contraire, les personnaliser selon le destinataire ; de quoi optimiser la gestion de vos impayés.

 

3. Accélérer le règlement des primes impayées et les délais légaux

À l’identique d’un acheminement par voie postale, l’expéditeur reçoit immédiatement après l’envoi, une preuve de dépôt et d’envoi, celle-ci est identique à l’avis de passage et permet dans de nombreux cas, de faire courir les délais légaux.

Dans le cas de la mise en demeure pour non-paiement des primes d’assurance, elle est envoyée dans les 10 jours suivant l’échéance de paiement (article L113-3 du Code des assurances). La mise en demeure dématérialisée est envoyée instantanément et permet par conséquent, de faire courir plus rapidement le délai de 30 jours accordé à l’assuré pour régulariser sa situation avant la suspension automatique et de plein droit, de son contrat et des garanties d’assurance, puisque les délais d’acheminement sont supprimés.

L’assuré est notifié directement sur sa boite email et pourra accuser réception de la mise en demeure 7j/7, 24h/24, sans avoir à se déplacer.  Vous recevez alors une preuve d’accusé de réception, de refus, ou de négligence, si votre courrier reste ignoré par l’assuré durant les 15 jours suivant l’envoi et en dépit des 4 relances envoyées par AR24. À noter qu’un refus ou une ignorance n’a aucune incidence sur la procédure de recouvrement. Autrement dit, la procédure ne pourra être ni suspendue, ni interrompue puisque le délai court à compter de l’envoi de la mise en demeure (la date d’envoi étant certifiée grâce à l’horodatage électronique).

Si l’assuré procède au règlement au cours de la période de suspension des garanties, le contrat est remis en vigueur le lendemain midi du jour du paiement. Dans le cas contraire et en l’absence de régularisation, le contrat est résilié unilatéralement : soit la résiliation est mentionnée dans la lettre de mise en demeure, soit l’assurance adresse une lettre de résiliation une fois encore, par courrier recommandé électronique.

 

4. Faciliter les règlements

Un oubli ou un retard de paiement peut vite arriver, c’est pourquoi il est important de relancer l’assuré ; cette fois-ci, l’Envoi Recommandé Electronique simple (ERE simple) sera suffisant. Ce mode d’envoi permet de s’assurer de la bonne réception du courrier ; l’expéditeur reçoit une preuve à l’envoi et à la réception. Cependant, il n’est en aucun cas un équivalent de la LRAR et ne requiert aucune vérification d’identité à distance côté destinataire pour ouvrir le courrier, contrairement à la LRE.  En revanche, la date d’envoi aura une valeur probatoire et le contenu de l’ERE est certifié avec l’horodatage qualifié.

Afin de faciliter le règlement de la prime d’assurance, vous avez la possibilité d’ajouter un lien de paiement directement dans votre lettre de relance ou de mise en demeure ; ce qui est très apprécié par les assurés. L’ajout du lien de paiement permet la plupart du temps, d’accélérer le règlement des primes impayées en permettant aux assurés d’effectuer le paiement à distance en toute sécurité et de manière instantanée.

 

5. Optimiser les coûts d’impression et de gestion des documents

Chez AR24, toutes les solutions de recommandés électroniques (LRE, ERE simple, LRO) sont disponibles à un prix unique sans frais supplémentaires. Deux à cinq fois moins chère qu’un courrier recommandé papier classique, la LRE permet de réaliser des économies substantielles, compte tenu du fait que le prix reste fixe quel que soit le volume de pièces jointes ajouté à l’envoi ou la destination.

Les coûts liés à la gestion de vos recouvrements pourront également être optimisés du fait de la dématérialisation de vos procédures.

 

6. S’adapter aux nouveaux modes de travail

Dématérialiser vos mises en demeure permet de gérer vos dossiers tout en mobilité et de notifier vos assurés n’importe où et n’importe quand. Par ailleurs, vous avez la possibilité de créer depuis votre espace AR24, une équipe de travail depuis laquelle vous pouvez modifier et envoyer un courrier à la place de votre collaborateur, mais aussi consulter et suivre un courrier ; ce qui facilite grandement le suivi de vos procédures de recouvrement.

 

7. Moderniser votre image

Enfin, la dématérialisation permet de moderniser votre image, en plus de simplifier et de sécuriser les échanges avec vos assurés. D’après une étude d’EY datant de 2018, plus de 80% des consommateurs désirent échanger avec leur assurance via des canaux et outils numériques. À plus forte raison qu’ils sont demandeurs de solutions toujours plus innovantes.

Par ailleurs, cette digitalisation est d’autant plus indispensable, compte tenu des nouveaux acteurs qui se développent sur le marché et qui proposent des offres toujours plus digitalisées.

 

Professionnels de l’assurance : ce qu’il faut retenir de la mise en demeure dématérialisée

La mise en demeure dématérialisée apparait comme une solution incontournable dans ce secteur en pleine mutation afin de simplifier et accélérer les procédures de recouvrement à l’amiable qui aboutissent, dans de nombreux cas, par une régularisation de la situation de l’assuré.

Les solutions de recommandés électroniques AR24 s’adaptent à vos modes de travail tout en vous permettant de réaliser des économies multiples.

Et vous ? Avez-vous déjà pensé à dématérialiser vos mises en demeure ? Pour cela, rien de plus simple, créez gratuitement votre compte sur ar24.fr et envoyez dès maintenant vos premiers courriers recommandés électroniques.

 

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Peut-on recueillir le consentement du destinataire dans une convention d’ouverture de compte ?

convention d'ouverture de compte

Depuis quelques années, la transformation digitale dans le secteur bancaire et financier est déjà bien entamée. Une digitalisation facilitée par le développement de solutions numériques innovantes, mais aussi par l’assouplissement de certaines réglementations. Parmi ces solutions digitales, on trouve la lettre recommandée électronique qui a permis, depuis le 1er janvier 2019, la dématérialisation des flux recommandés, quel que soit le secteur d’activité. Cette simplification des échanges a été possible grâce à l’article 43-1 du règlement eIDAS repris en droit français à l’article L.100 du Code des postes et des communications électroniques, qui prévoit une parfaite équivalence entre le recommandé papier et la lettre recommandée électronique.

Afin de bénéficier de ce principe d’équivalence, l’expéditeur doit respecter certains prérequis tel que le recueil de consentement. Professionnels de la banque et de la finance, découvrez comment recueillir le consentement de vos destinataires en toute simplicité.

Sommaire :

  1. Le consentement est-il obligatoire pour tous les envois et pourquoi le recueillir ?
  2. Comment recueillir le consentement de vos destinataires en toute simplicité ?

 

1. Le consentement est-il obligatoire pour tous les envois et pourquoi le recueillir ?

Pour bénéficier d’une haute protection juridique, l’expéditeur doit choisir un prestataire de confiance qualifié pour l’acheminement des lettres recommandées électroniques (LRE). Un courrier recommandé envoyé électroniquement par un prestataire non qualifié n’aura pas d’équivalence juridique avec le courrier recommandé papier. C’est pourquoi vous pouvez faire confiance à AR24, premier prestataire qualifié de lettres recommandées électroniques en France, pour l’envoi de vos notifications aussi bien aux particuliers qu’aux professionnels.

Une fois cette précaution prise, l’expéditeur est dans l’obligation de recueillir le consentement de tous les destinataires particuliers ainsi que des administrations, comme le prévoit l’article L.100 du Code des postes et des communications électroniques. Afin de répondre aux exigences réglementaires, le consentement devra être recueilli par écrit et à une date exacte.

Par ailleurs, cette obligation légale n’est pas concomitante à l’envoi d’une LRE destinée à un professionnel et sera alors dans ce cas précis, uniquement facultative et conseillée afin de :

  • Augmenter votre taux d’accusé de réception ;
  • Vérifier les coordonnées du destinataire (nom, prénom, adresse email) ;
  • Vérifier que le destinataire pourra accuser réception du courrier recommandé électronique.

 

 

Bon à savoir : Toujours dans le but d’augmenter votre taux d’accusé réception, vous pouvez choisir de pré-notifier votre destinataire avant l’envoi d’une lettre recommandée électronique. Cette pré-notification permet d’avertir votre destinataire qu’il sera notifié par LRE dans les prochains jours. Cette fonctionnalité entièrement gratuite a pour but de rappeler au destinataire qu’il a au préalable donné son accord à être notifié par lettre recommandé électronique ; un élément qu’il pourrait oublier tout particulièrement si le consentement a été recueilli il y a longtemps. Pour envoyer une pré-notification à votre destinataire, rien de plus simple ! Il vous suffit de cocher la case de pré-notification au moment de l’envoi d’une LRE et AR24 s’occupe de tout.

 

2. Comment recueillir le consentement de vos destinataires en toute simplicité ?

En tant que professionnel de la banque et de la finance, il existe plusieurs moyens vous permettant de recueillir, en quelques clics seulement, le consentement de vos clients particuliers ainsi que des administrations.

La première solution est de recueillir le consentement au moment de l’entrée en relation en ajoutant une clause de consentement directement dans la convention d’ouverture de compte.

Ainsi, toutes les lettres d’information ou notifications pour lesquelles vous utilisez habituellement un courrier recommandé papier avec accusé de réception pourront être envoyées dès à présent par lettre recommandée électronique.

C’est le cas par exemple des incidents de paiement, des refus d’ouverture de compte ou encore des clôtures de compte particulier à l’initiative de la banque.

Par ailleurs, si vous n’avez pas recueilli ce consentement au moment de l’entrée en relation, vous pourrez toujours le faire à n’importe quel autre moment de la relation. En effet, une clause de consentement pourra également être insérée dans un avenant ou tout nouveau contrat souscrit dans le cadre d’une nouvelle assurance ou d’un produit d’épargne.

 

Bon à savoir : L’ajout de cette clause suppose que le gestionnaire de compte bancaire explique à ses clients particuliers les avantages pour ce dernier à être notifié par voie électronique :

  • Réception immédiate, à tout moment et n’importe où du courrier recommandé du moment que le destinataire dispose d’un appareil connecté à internet, d’une webcam et d’une pièce d’identité.
  • Téléchargement en quelques secondes du courrier et des pièces jointes.
  • Possibilité de transférer en un clic le courrier et les pièces jointes sur le coffre-fort hautement sécurisé de Digiposte. Ces documents sont stockés gratuitement et pour une durée illimitée ; votre client particulier n’a donc plus à imprimer, classer, ni stocker physiquement les documents bancaires.
  • Mise à disposition d’une assistance téléphonique gratuitement en cas de difficulté lors de la réception de la LRE.
  • Réduction de l’empreinte carbone grâce au zéro papier.

 

Le gestionnaire de compte bancaire devra également informer ses destinataires particuliers sur les solutions de vérification d’identité à distance hautement sécurisées mises à leur disposition ; bien que cela soit indiqué dans les notifications AR24 au moment de la réception des courriers recommandés électroniques. Les solutions les plus utilisées par les destinataires particuliers sont L’Identité Numérique La Poste qui permet une vérification d’identité en quelques clics seulement ainsi que la technologie de vérification d’identité à distance d’AR24 qui a été éprouvée par l’ANSSI.

 

L’ajout d’une clause de consentement à un contrat ou un avenant nécessite bien souvent le déplacement du client. C’est pourquoi AR24 a développé un gestionnaire de consentements permettant de recueillir le consentement de vos clients particuliers à distance et en toute simplicité.

Cet outil se présente comme un carnet d’adresses et permet :

  • D’avoir une visibilité sur l’ensemble de vos consentements ainsi que leur statut (recueillis ou en attente) ;
  • D’insérer manuellement un consentement. Assurez-vous néanmoins d’avoir toujours en votre possession une preuve de consentement ;
  • De générer en quelques secondes des preuves de consentement pour ceux recueillis par AR24, ce qui vous permet d’être protégé en cas de litige avec un client particulier.

 

Enfin, une autre solution très appréciée par les professionnels de la banque et de la finance est la lettre recommandée optimale (LRO). Elle permet de laisser le choix au destinataire sur le mode de réception : électronique ou papier. Ce mode d’envoi est généralement utilisé lorsque l’expéditeur n’a pas encore recueilli le consentement du destinataire ou que celui-ci semble réticent au passage au 100% numérique.

Lors de l’envoi d’une LRO, 2 situations se présentent au destinataire et c’est celui-ci qui décide s’il souhaite recevoir un recommandé au format électronique ou papier :

  • Dans la première situation, votre client particulier accepte d’être notifié par voie électronique et dans ce cas, il recevra alors sa LRE directement sur sa boite email ; celle-ci disposera d’une haute fiabilité juridique contrairement à l’envoi d’un simple email. Votre gestionnaire de consentements accessible depuis votre espace AR24 est alors automatiquement mis à jour.
  • Dans la deuxième situation, votre client particulier refuse la dématérialisation de ses courriers recommandés et dans ce cas, AR24 se charge d’imprimer le courrier ainsi que les pièces jointes, de les mettre sous pli et de les acheminer par voie postale.

 

Quel que soit le mode opératoire choisi pour le recueil de consentement, celui-ci sera valable sans limites de temps pour tous les prochains envois adressés à ce même client particulier. Vous avez des questions sur le recueil de consentement ou l’utilisation de la lettre recommandée électronique AR24 ? Contactez notre expert du secteur bancaire et financier ou créez votre compte AR24 gratuitement et envoyez dès maintenant votre première lettre recommandée électronique.

 

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Comment est composé un syndic de copropriété ?

Comment est composé un syndic de copropriété

Spécialiste de la gestion d’immeuble, le syndic de copropriété est obligatoirement présent dès lors qu’il s’agit d’administrer des biens sous le régime de la copropriété. Cependant, il existe différentes formes de syndics, et sa composition comme son fonctionnement peuvent alors être variables. Alors quels sont les différents types de syndics de copropriété ? Comment élire un syndic et faire son choix ? Réponses !

Sommaire :

  1. Le syndic de copropriété, c’est quoi ?
  2. Les différents types de syndics
  3. Comment choisir un syndic ?

 

1. Le syndic de copropriété, c’est quoi ?

Le syndic de copropriété est désigné par le syndic de copropriétaires. Il s’agit d’une personne physique ou morale qui a pour rôle l’administration des parties communes d’un immeuble ainsi que la gestion de tâches administratives et comptables. Il doit être élu à la majorité absolue et tout immeuble sous le régime de la copropriété se doit de disposer d’un syndic. Une fois élu, il est donc le représentant légal de la copropriété et s’occupe d’animer les Assemblées Générales et de faire voter différentes décisions telles que la mise en œuvre de travaux, le choix d’un contrat d’assurance, etc.

La présence d’un syndic de copropriété est obligatoire conformément à la législation en vigueur. Il existe différents cas de figure où une copropriété peut se retrouver sans syndic, mais il existe des solutions permettant de remédier au problème de manière rapide. En effet, si le syndic peut être élu à la majorité absolue par les copropriétaires, il peut aussi être radié. Un syndic qui ne remplirait pas son rôle par exemple peut faire l’objet d’un vote afin d’attribuer ce rôle à un nouvel organisme. Si la gestion revient au syndic de copropriété, les décisions restent prises par les copropriétaires avant tout.

 

2. Les différents types de syndics

En fonction du format choisi, le syndic de copropriété peut prendre différentes formes et il y aura donc certaines différences qu’il est important de connaitre pour un syndic de copropriétaires.

Il y a tout d’abord le syndic professionnel. Il s’agit ici d’une société externe et spécialisée qui assure la gestion de l’immeuble en échange d’honoraires. Généralement, l’assurance responsabilité civile est incluse dans le contrat ce qui peut être un avantage, tout comme la parfaite connaissance du professionnel choisi pour effectuer la réalisation des différentes tâches qui lui incombent. En revanche, un syndic professionnel peut manquer de réactivité et nécessite aussi de dégager un certain budget avec des honoraires plus ou moins élevés.

Il y a également ce que l’on appelle le syndic non-professionnel. Il peut s’agir de ce que l’on appelle un syndic bénévole ou d’un syndic coopératif. Dans le cas d’un syndic bénévole, c’est un copropriétaire qui prend en charge la gestion du syndic (contre rémunération contrairement à ce que le titre peut laisser penser). Dans le cas d’un syndic coopératif, c’est un conseil syndical qui prend en charge la gestion du syndic. Dans les deux cas, on retrouve une gestion plus proche des copropriétaires, mais aussi plus économique. Attention seulement à faire appel à des personnes qui connaissent véritablement le rôle du syndic et qui seront en mesure de le prendre en charge.

 

3. Comment choisir un syndic ?

Quel que soit le modèle actuel de syndic, tout changement doit se voter en Assemblée Générale et à la majorité absolue. Afin de réunir les copropriétaires, le syndic actuel va donc pouvoir convoquer une AG en utilisant une lettre recommandée classique ou un avis électronique qui est un procédé électronique utilisé en copropriété pour la notification des Assemblées Générales, des PV d’AG et des mises en demeure. Il est conforme au décret 2020-834 du 2 juillet 2020. Différents points clés à l’ordre du jour seront ainsi abordés lors de l’Assemblée, et si elle y figure également, la question du changement de syndic va pouvoir être abordée et un vote réalisé pour choisir le format souhaité.

 

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Accélérer vos procédures en dématérialisant votre mise en demeure pour loyers impayés avec la lettre recommandée électronique (LRE)

dématérialisant votre mise en demeure

Votre preneur a cessé de payer son loyer et vous vous demandez quelle est la procédure à suivre pour récupérer les sommes qui vous sont dues ? Nous vous expliquons tout ce qu’il faut connaître sur la lettre de mise en demeure pour loyer impayé du bail commercial, et vous mettons à disposition un modèle de courrier type gratuit à envoyer par LRE.

Sommaire :

  1. Qu’est-ce qu’un bail commercial ?
  2. La procédure à suivre en cas de défaut de paiement des loyers
  3. Accélérez vos procédures avec la LRE AR24
  4. Modèle de lettre de mise en demeure pour loyers impayés dans le cadre d’un bail commercial

 

1. Qu’est-ce qu’un bail commercial ?

Le bail commercial est un contrat de location qui unit un commerçant, un artisan ou un industriel (le preneur) qui exploite un local afin d’exercer son activité, et un bailleur, le propriétaire des lieux, pour une durée minimale de 9 ans. En effet, seules les activités commerciales, industrielles ou artisanales peuvent être exercées dans le cadre d’un bail commercial. Les règles qui encadrent le bail commercial sont très strictes afin d’offrir une sécurité optimale au preneur. En effet, la création d’une activité nécessite de pouvoir bénéficier d’un endroit serein, pour l’exercer sans avoir à se soucier d’une possible reprise par le bailleur ou d’une augmentation de loyer injustifiée.

 

2. La procédure à suivre en cas de défaut de paiement des loyers

L’impayé est la principale source de contentieux dans le cadre d’un bail commercial. Cette situation est bien souvent constitutive d’un préjudice important pour le propriétaire, qui est généralement tenu par ses propres obligations, comme celle de rembourser un emprunt. Il est donc recommandé au bailleur d’agir le plus rapidement possible en cas d’impayé de son preneur.

Pour ce faire, voici la procédure à suivre dans ce cas :

 

Étape 1 : la mise en demeure

La première étape obligatoire en cas d’impayé du bail par le preneur est la mise en demeure de payer le loyer. Cette étape est impérative lorsque le preneur ne respecte pas les termes du contrat. La lettre de mise en demeure est obligatoire puisqu’elle permet d’établir le manquement du preneur à ses obligations. Ce courrier devra être envoyé par le bailleur au moyen d’une lettre recommandée papier (LRAR) ou électronique (LRE). Enfin, cette lettre permettra au bailleur de disposer de la preuve du manquement commis par son preneur.

 

Étape 2 : le commandement de payer

Si malgré la lettre, le locataire continue de ne pas régler le loyer et les charges, il sera nécessaire de lui délivrer un commandement de payer par le bais d’un huissier de justice. Cette étape est aussi obligatoire. En effet, sans cette dernière, le bailleur ne pourra pas faire jouer la clause résolutoire.

Mais qu’est-ce que la clause résolutoire ? La clause résolutoire est une clause définie dans le contrat de bail, qui prévoit qu’en cas de manquement par le preneur à ses obligations, ce dernier prendra automatiquement fin. Cependant, cette clause est applicable qu’un mois après l’envoi d’un commandement de payer rester sans effet.

Passé ce délai, si le preneur ne met pas fins aux inexécutions constatées, le bailleur sera autorisé à lancer une action en référé devant le Président du tribunal judiciaire compétent.

 

Étape 3 : Assignation en référé devant le Président du tribunal judiciaire

L’Assignation en référé est l’étape ultime si le preneur refuse toujours de payer son loyer. En effet, au cours de cette procédure le bailleur pourra demander l’expulsion de son preneur.

Le référé est une procédure accélérée, orale, qui se tient devant un tribunal judiciaire et qui a une durée de 2 à 3 mois généralement.

 

Bon à savoir : Pour toutes demandes excédant les 10 000 euros, les parties devront obligatoirement être représentées par un avocat devant le tribunal judiciaire, y compris en référé. La procédure en référé est affiliée par voie d’assignation, délivrée par un huissier de justice.

 

Attention, seul le tribunal judiciaire est compétent en matière de baux commerciaux. En effet, bien que le litige implique un commerçant, le tribunal à saisir est bien le judiciaire et non celui de commerce.

L’assignation, pour être valable juridiquement, devra contenir un certain nombre de mentions obligatoires comme l’identité des parties ou encore la date et le jour de l’audience.

Lorsque la décision de justice sera rendue, il sera obligatoire de la faire exécuter. Pour ce faire, il sera nécessaire de se référer à un huissier de justice.

 

Bon à savoir : le preneur est en droit de solliciter des délais de grâce. En effet, devant le juge, le preneur pourra demander jusqu’à deux ans de délai pour régler la dette locative. Attention, si le preneur ne respecte pas les délais fixés par le Juge, le bailleur sera autorisé à l’expulser immédiatement. Toutefois, pour ce faire, il devra demander à l’huissier de constater la déchéance du terme.

3. Accélérez vos procédures avec la LRE AR24

En optant pour la lettre recommandée électronique AR24 vous accélèrerez vos procédures tout en conservant la sécurité juridique dont vous avez tant besoin. En effet, disposant de la même valeur juridique que son homologue papier (article L100 du CPCE), la LRE est utilisable dans toutes les procédures requérant un courrier recommandé. De plus, bénéficiant d’un nouveau format digital, la LRE vous permet de supprimer le délai d’acheminement de vos lettres et ainsi de faire courir les délais légaux plus rapidement.

Disposant de preuve de dépôt et d’envoi, de réception, de négligence, de refus et de contenu grâce à l’horodatage, vous détiendrez toutes les preuves nécessaires pour prouver la date de l’envoi et le manquement du preneur à ses obligations. L’intégralité de ces preuves seront disponibles 24h/24 et 7j/7 depuis votre espace personnel AR24.

Aussi, jouissant d’un tarif unique, la LRE vous permettra de réaliser de belles économies. En effet, le tarif de 3,49€ HT* de la LRE comprend l’envoi et la certification de l’envoi, 256 Mo de pièces jointes, soit environ 19 000 pages de texte, puis la conservation des preuves sur nos serveurs sécurisés en France.

Enfin, pratique, la LRE vous permettra d’envoyer vos mises en demeure en seulement quelques clics et il en sera de même pour sa réception. En effet, le preneur n’aura qu’à se rendre sur sa boite email et procéder à la vérification de son identité à distance pour accuser réception de son courrier.

Pour bénéficier de tous ces avantages, envoyez dès maintenant le modèle gratuit de mise en demeure pour loyers impayés par LRE. (lien de création de compte AR24 sur LRE)

Pour découvrir nos autres articles portant sur le bail commercial cliquez-ici.

*Tarif en vigueur le 03/02/2022

 

4. Modèle de lettre de mise en demeure pour loyers impayés dans le cadre d’un bail commercial

[Informations relatives au bailleur]

Nom, Prénom

Adresse

Code Postal, Ville

Téléphone

[Information relative au preneur]

Nom, Prénom

Adresse

Code Postal, Ville

Téléphone

 

Fait à [ville], le [date]

 

Objet : Mise en demeure pour défaut de paiement des loyers

Titulaire du bail commercial signé le [indiquer la date] portant sur le local situé [renseigner l’adresse du local figurant dans le contrat de bail], vous vous êtes engagé à régler le loyer prévu dans ce bail au début de chaque mois.

À compter de ce jour, vous n’avez pas réglé les loyers et les charges des mois [préciser les mois pour lesquels le preneur n’a pas payé son loyer], ce qui représente une somme totale de [indiquer le montant en euros].

Par la présente, je vous mets en demeure de régler cette somme, par chèque ou virement, dans les quinze jours suivant la première présentation de cette lettre recommandée.

À défaut de paiement dans ce délai, je serai contraint de vous faire délivrer un commandement de payer par huissier, avant d’entamer la procédure de résiliation de plein droit du bail prévue dans le contrat de location de ce local.

En vous remerciant pour l’attention que vous porterez à ma demande, je vous prie d’agréer Madame, Monsieur, l’expression de mes sentiments distingués.

 

Prénom Nom

Signature

 

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Obtenez l’accord de votre bailleur pour sous-louer votre bail professionnel par LRE

sous-louer votre bail professionnel

Vous êtes preneur d’un local à usage exclusivement professionnel et vous souhaitez procéder à la sous-location de tout ou partie du local ?

Avant tout, obtenez l’accord de votre bailleur, indispensable pour la sous-location, par LRE. En dématérialisant votre demande vous gagnerez du temps puisque vous supprimerez le délai d’acheminement de votre courrier sans négliger la sécurité juridique dont vous avez besoin.

Sommaire :

  1. Qu’est-ce qu’un contrat de sous-location d’un bail professionnel ?
  2. L’autorisation du bailleur
  3. Que doit contenir le contrat de sous-location ?
  4. Qu’est-ce qu’une lettre recommandée électronique ?
  5. Pourquoi utiliser une LRE pour obtenir l’accord de votre bailleur ?

 

1. Qu’est-ce qu’un contrat de sous-location d’un bail professionnel ?

Le contrat de sous-location d’un bail professionnel permet à un tiers de profiter de tout ou partie d’un local moyennant une contrepartie financière. Opter pour une sous-location, permet au locataire titulaire du bail principal de ne plus supporter les pertes financières d’un loyer lorsqu’il n’a pas besoin de l’entièreté du bien pour exercer son activité.

Aussi, la sous-location permet de rompre plus aisément le contrat de bail avant son terme et de ne plus être obligé de rester dans les locaux et de payer le loyer durant le préavis, en cas de clause de rupture unilatérale.

La sous-location lie 3 acteurs :

  • Le bailleur, qui est lié au preneur par un contrat de location de bail professionnel.
  • Le preneur, qui loue un local professionnel au bailleur.
  • Le sous-locataire, qui bénéficiera de tout ou partie du local en échange d’un loyer.

 

2. L’autorisation du bailleur

Avant de procéder à la sous-location d’un bail professionnel, il est indispensable de savoir si la sous-location est autorisée ou interdite par le bailleur. Pour cela, le preneur devra vérifier les clauses figurant dans son contrat de bail principal. Une clause du contrat peut formellement interdire ou autoriser la sous-location.

Il est important de noter que si une clause figurant dans le contrat de bail interdit explicitement la sous-location, il est quand même possible de sous-louer le local, si les parties par consentement mutuel reviennent sur ce qu’elles avaient convenu au préalable.

Cependant, avant de percevoir le sous-loyer, le preneur doit impérativement avoir obtenu l’accord de son bailleur. En effet, dans le cas contraire, le bailleur pourra être remboursé des sous-loyers au titre de mécanisme de l’accession des fruits.

Bon à savoir : La sous-location partielle d’un local professionnel est également possible. En effet, dans ce cas, le preneur occupera la partie qui ne sera pas concernée par la convention de sous-location.

 

3. Que doit contenir le contrat de sous-location ?

En plus de l’accord du bailleur, le contrat de sous-location d’un bail professionnel doit comporter certaines mentions obligatoires, puis d’autres mentions non-obligatoires mais qui peuvent s’avérer utiles pour la bonne exécution du contrat.

Voici les mentions à intégrer dans le contrat de sous-location :

  • La description des locaux sous-loués, à savoir toutes les caractéristiques du lieu (superficie, équipements …) ;
  • La destination des locaux sous-loués : préciser l’usage des locaux par le sous-locataire ; il doit être similaire à celui que le bailleur a autorisé au locataire principal ;
  • Le montant du loyer mensuel de la sous-location et la répartition du paiement des charges entre le preneur et le sous-locataire (en cas de sous-location partielle, il faudra déterminer la quote-part des charges imputables au sous-locataire) ;
  • Les règles de responsabilité du preneur et du sous-locataire envers le propriétaire ;
  • Définir la durée du contrat de sous-location ;
  • Prévoir les modalités à suivre en cas de reconduction tacite, de résiliation anticipée ou de terme du bail.

Bon à savoir : Bien que cela ne soit pas prévu dans le régime, la jurisprudence ne voit pas cela comme de bon augure que le prix du sous-loyer soit plus conséquent que le prix du loyer principal.

En pratique, il est intéressant pour le preneur principal de dupliquer la clause d’indexation du loyer figurant dans le contrat de bail principal, en reprenant les mêmes indices et les mêmes échéances de réévaluation du loyer par indexation. En effet, cela lui permettra de se prémunir d’une augmentation du loyer sans augmentation corrélative du sous-loyer.

Concernant la forme du contrat de sous-location, il doit être rédigé par écrit et fourni en autant d’exemplaires originaux qu’il y a de parties au contrat.

Enfin, le preneur est responsable des manquements du sous-locataire envers le bailleur.

 

4. Qu’est-ce qu’une lettre recommandée électronique ?

La lettre recommandée électronique (LRE) est le strict équivalent juridique de la lettre recommandée papier (article L100 du CPCE). En effet, disposant d’un horodatage et de preuves de dépôt et d’envoi, de réception, de négligence et de refus, la LRE peut être utilisée dans toutes les procédures nécessitant un courrier recommandé.

 

5. Pourquoi utiliser une LRE pour obtenir l’accord de votre bailleur ?

Grâce à son format numérique, la LRE vous permet d’accélérer vos procédures. En effet, la LRE supprime le délai d’acheminement de vos courriers ce qui permet de faire courir les délais légaux plus rapidement.

Disposant d’un horodatage, d’une vérification de l’identité de l’expéditeur et du destinataire puis de preuve de dépôt et d’envoi, de réception, de refus ou de négligence, la LRE vous offre toute la sécurité juridique dont vous avez besoin. En effet, en cas de litige, vous disposerez aisément de toutes les preuves nécessaires pour prouver la date et le contenu de l’envoi. De plus, la vérification du destinataire lors de la réception du courrier garantit à l’expéditeur que son courrier sera ouvert par la bonne personne.

Bénéficiant d’un tarif unique à 3,49€ HT*, la LRE vous permet de faire de réelles économies. Le prix d’une LRE est fixe, quelque soit le volume des pièces jointes et comprend : l’envoi, la certification de l’envoi, 256 Mo de PJ et la conservation des preuves. L’intégralité des preuves seront conservées sur nos serveurs français sécurisés et pourront être consultées 24h/24 et 7j/7.

Créez votre compte AR24 et commencez tout de suite à dématérialiser vos envois recommandés !

 

*Tarif en vigueur le 06/01/2022

 

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Arthur Sauzé : comment fonctionne la lettre recommandée électronique d’AR24 ?

Arthur Sauzé, ex-avocat et aujourd’hui consultant en stratégie digitale et influenceur pour les professionnels du droit (avocats, juristes, etc.) réalise des tests de solution SAAS et autres produits sur sa chaîne YouTube. Il parle de droit sans être juridico-juridique, il casse les codes et donne son avis sur des produits qui améliorent le quotidien des professionnels du droit.

Voici son avis sur la lettre recommandée électronique AR24.

Sommaire :

  1. La lettre recommandée électronique
  2. L’envoi d’une Lettre Recommandée Electronique avec AR24
  3. Mon avis

 

1. La lettre recommandée électronique

Arthur Sauzé : Il existe aujourd’hui une nouvelle alternative à la LRAR qui est celle de la lettre recommandée électronique. Il existe pas mal de sociétés sur ce secteur mais pour que ce type d’envoi soit juridiquement valable, il faut que la société soit qualifiée eIDAS. Cela signifie qu’il faut qu’elle réponde aux exigences du règlement européen eIDAS, notamment en matière de sécurité des données.

Concrètement la société doit être capable de garantir l’identification des parties et la sécurité, l’horodatage et l’acheminement de la lettre recommandée électronique. On ne le sait pas forcément, mais la lettre recommandée électronique a la même valeur juridique et la même force probatoire qu’une lettre recommandée classique. Cela peut être extrêmement utile en cabinet d’avocat pour gagner du temps.

 

2. L’envoi d’une Lettre Recommandée Electronique avec AR24

Arthur Sauzé : Le prestataire que j’utilise est donc AR24, qui est la première société qui a été qualifiée pour envoyer des lettres recommandées électroniques. AR24 est une filiale de Docaposte qui est elle-même filiale de La Poste, et c’est vraiment une solution phare sur le secteur et très présente sur le marché.

C’est là que ça devient intéressant car l’expéditeur peut choisir le type d’envoi ; on a le recommandé électronique qualifié eIDAS dont j’ai parlé, mais on peut aussi avoir des alternatives comme la lettre recommandée papier. Avec la lettre recommandée papier AR24, c’est nous qui envoyons les fichiers électroniques et c’est AR24 qui imprime tout, ça limite au moins quelques taches. Il y a également la lettre recommandée optimale : dans ce cas-là c’est le destinataire, donc la personne qui va recevoir le courrier, qui décide sous quelle forme il veut le recevoir, c’est-à-dire sous forme électronique ou papier.

Ensuite, au moment de l’envoi de la lettre recommandée électronique, il faut définir si son destinataire est un « particulier » ou un « professionnel ». En fait si celui-ci est un particulier, il faut qu’il consente préalablement à recevoir la lettre recommandée électronique, c’est une exigence du règlement Européen eIDAS.

AR24 peut demander le consentement du destinataire pour nous, via leur gestionnaire de consentement. C’est assez simple. Nous envoyons un lien au destinataire, et s’il l’accepte alors le consentement est obtenu.

Nous pouvons ensuite écrire notre message et annexer des pièces jointes. C’est très facile, c’est un système de drag and drop classique et nous pouvons annexer autant de document que l’on veut et ça c’est vraiment un point notable car c’est un prix unique : 3,49€ HT*. Peu importe le nombre de document que nous mettons en pièce jointe, c’est le même prix et, différemment du recommandé papier, il n’y a pas cette notion de poids qui rentre en compte.

De plus nous pouvons joindre mettre tous les formats de fichier : des photos, des vidéos, des textes… c’est vraiment le point fort de la solution parce que d’un côté ça permet d’économiser de l’argent, et ensuite ça évite d’envoyer une grosse pile de documents avec les pièces qui partent dans tous les sens, la clé USB au milieu qui se perds, etc.

 

3. Mon avis

Arthur Sauzé : Depuis que j’utilise AR24 je pense que c’est vraiment un outil qui peut être très utile pour les avocats, pour libérer à la fois du temps et de la charge mentale : notamment pour l’envoi de convention de divorce à consentement mutuel, pour l’envoi de mise en demeure, de demande d’aide juridictionnelle, des notifications officielles ou tout simplement l’envoi de courrier hors procédure. Aujourd’hui tout le monde n’utilise pas le recommandé électronique et ça reste accessoire comparé au recommandé classique, mais pour moi ça va dans la force de l’histoire, et ça va dans la tendance qu’on a aujourd’hui du zéro papier.

 

*Tarif en vigueur au 14 mars 2022

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Experts de l’assurance : comment optimiser les coûts d’envoi de vos convocations aux expertises amiables contradictoires ?

Experts de l’assurance : comment optimiser les coûts d'envoi de vos convocations aux expertises amiables contradictoires ?

L’expertise amiable contradictoire est une contrexpertise réalisée généralement sur demande de l’assuré lui-même lorsque ce dernier exprime un désaccord sur les conclusions de l’expert missionné par son assurance. Elle n’est pas encadrée par le Code de procédure civile et permet de se mettre d’accord sur le montant et les modalités d’indemnisation tout en évitant le passage devant le juge. Appelée également expertise officieuse, elle est demandée à la suite d’un dommage aux biens ou aux personnes pour lequel une première expertise a déjà été réalisée afin d’évaluer les dommages et le montant de l’indemnisation. Ce type de procédure peut engendrer des frais importants. Experts de l’assurance, découvrez comment accélérer vos processus tout en optimisant vos coûts.

Sommaire :

  1. Expertise amiable contradictoire : procédure, avantages, valeur probatoire
  2. La convocation dématérialisée à l’expertise amiable contradictoire
  3. Comment optimiser les coûts d’envoi de vos convocations ?

 

1. Expertise amiable contradictoire : procédure, avantages, valeur probatoire

a. Une procédure rapide et peu coûteuse

Très utilisée dans le cadre d’un sinistre auto, habitation, mais aussi parfois dans le domaine de la construction, par exemple en cas d’infiltration d’eau ou de retard du chantier, l’expertise amiable contradictoire est bien moins onéreuse et ses délais de traitement sont plus courts qu’une expertise judiciaire. Ses formalités administratives peu contraignantes permettent également de désengorger les tribunaux.

 

b. Une procédure aux formalités administratives peu contraignantes

L’assuré missionne l’expert de son choix qui se rapprochera de son confrère. Lors de la réunion d’expertise, les deux experts tentent de se mettre d’accord. Si tel est le cas, ils rédigent alors un rapport commun. En revanche, si l’issue n’est pas favorable, les deux experts devront missionner un troisième expert, connu également sous le nom de « tiers expert ». Cette troisième intervention a pour but d’aider à trancher le litige en adoptant la décision à la majorité des voix. Le juge du tribunal de grande instance pourra désigner le tiers expert si un désaccord entre les parties subsiste sur le choix dudit expert.

En ce qui concerne les honoraires des experts lors d’une expertise contradictoire, c’est à l’assuré de régler les honoraires de l’expert qu’il aura missionné, sauf si une clause figure dans le contrat d’assurance stipulant la prise en charge de l’expertise contradictoire. Quant aux honoraires du troisième expert, ils seront partagés entre les deux parties à 50/50.

Bien évidemment, si aucun arrangement à l’amiable n’est conclu entre les deux parties, la saisie des tribunaux à l’initiative d’une des parties, est bien souvent inévitable. Cependant, avant toute procédure judiciaire, il est conseillé d’essayer un mode de résolution amiable des conflits tels que la médiation ou la conciliation.

 

c. Une procédure à valeur probatoire ?

Contrairement à une expertise judiciaire, l’expertise amiable n’est pas soumise au respect du contradictoire. Autrement dit, une expertise dite unilatérale réalisée en présence d’une seule des parties, bien souvent l’assuré, par exemple pour expertiser de manière approfondie un véhicule accidenté afin d’évaluer les dommages, pourra être considérée comme inopposable. Conformément au principe du contradictoire (article 16 du Code de procédure civile), les parties doivent pouvoir prendre connaissance de l’ensemble des pièces et en débattre contradictoirement. À partir du moment où le principe du contradictoire a été respecté, l’expertise amiable ne pourra être considérée comme inopposable.

 

2. La convocation dématérialisée à l’expertise amiable contradictoire

a. Une convocation dématérialisée à valeur probante

Vous le savez, la dématérialisation des procédures dans le secteur des assurances est aujourd’hui indispensable. Depuis plusieurs années, l’objectif du zéro papier est poursuivi par les professionnels de l’assurance. De l’accélération à la simplification des procédures en passant par l’optimisation des coûts, les avantages de la digitalisation sont nombreux.

C’est pourquoi bon nombre d’experts de l’assurance ont fait le choix de dématérialiser l’envoi des convocations à l’expertise amiable contradictoire. Plus de 500 professionnels de l’assurance nous font confiance pour la dématérialisation de leurs courriers recommandés. AR24, pionnier de la Lettre Recommandée Electronique (LRE), notifie depuis 2018 les parties d’une expertise par courrier recommandé 100% électronique, la LRE ayant la même valeur qu’une LRAR papier avec avis de réception.

 

b. Des preuves dématérialisées

Conformément à l’article L.100 du Code des postes et des communications électroniques, la LRE est juridiquement équivalente au courrier recommandé papier traditionnel. Par conséquent, l’expéditeur pourra avoir recours à ce mode d’envoi dans toutes les situations où l’usage d’une lettre recommandée avec accusé de réception est nécessaire puisque la LRE qualifiée vous apporte la même protection juridique et les mêmes preuves que la LRAR, à savoir :

  • Preuve de dépôt et d’envoi (strictement équivalente à l’avis de passage) ;
  • Preuve d’accusé de réception ;
  • Preuve de refus ;
  • Preuve de négligence.

 

De plus, lors d’un acheminement par voie électronique, l’horodatage qualifié permet d’obtenir une preuve de contenu du courrier et des pièces jointes ; un réel avantage tout particulièrement dans ce type de procédure.

 

c. Notifiez les parties d’une expertise amiable en toute simplicité

Côté expéditeur, la convocation est prête à être envoyée en quelques clics seulement ; un réel gain de temps face à l’augmentation des demandes d’expertises. De plus, l’acheminement instantané permet d’accélérer vos procédures ; vous recevez immédiatement la preuve de dépôt et d’envoi qui permet, dans la majorité des cas, de faire courir les délais légaux.

Coté destinataires, les parties sont notifiées instantanément et pourront accuser réception de la convocation, n’importe où et n’importe quand et n’ont plus besoin de se déplacer.

 

3. Comment optimiser les coûts d’envoi de vos convocations ?

Les experts de l’assurance apprécient tout particulièrement le tarif unique de la LRE AR24 ; un prix qui reste fixe et cela, peu importe la destination ou le nombre et le volume de pièces jointes ajoutées à l’envoi. Dès les premiers envois, les professionnels de ce secteur constatent des économies significatives et à tous les niveaux. En moyenne, la lettre recommandée électronique est deux à cinq fois moins chère que son homologue papier. Cela est principalement dû au fait qu’il n’y a aucun surcoût : l’expéditeur peut ajouter jusqu’à 256 Mo de pièces jointes, peu importe le format (PDF, image, vidéo, musique, audio, etc.) mais aussi, quel que soit le pays dans lequel se trouve son destinataire : le prix reste fixe.

En plus de bénéficier d’un tarif avantageux, vous et votre destinataire avez accès à des fonctionnalités gratuites telles qu’un espace de travail personnel. Chaque expéditeur et chaque destinataire possède un espace personnel où ils peuvent retrouver les courriers, les pièces jointes mais également les preuves stockées sur nos serveurs sécurisés, basés en France.

Seuls l’expéditeur et le destinataire ont accès à ces données confidentielles. Depuis cet espace, les expéditeurs pourront travailler en équiper et modifier et envoyer les courriers de leurs collaborateurs.

Par ailleurs, les destinataires particuliers auront la possibilité de transférer, d’un simple clic, les courriers et pièces jointes reçus et de les sauvegarder gratuitement et à vie sur le coffre-fort numérique Digiposte ; ce qui est très appréciés par les destinataires. Ce coffre-fort intelligent permet de stocker sur les serveurs ultra-sécurisés de La Poste, l’ensemble des documents administratifs des Français ; les documents stockés conservent leur valeur juridique.

Parmi les fonctionnalités gratuites, les expéditeurs pourront également retrouver directement sur leur espace AR24, l’envoi par lot qui permet de notifier simultanément plusieurs destinataires en même temps. Cette fonctionnalité est très appréciée, par exemple, pour envoyer des mises en demeure en grand volume et de manière simultanée ; de quoi simplifier et accélérer vos procédures de recouvrement. Vous avez la possibilité d’ajouter toujours jusqu’à 256 Mo de pièces jointes (soit environ 19 000 PDF) et de les envoyer simultanément à l’ensemble de vos destinataires ; ces pièces jointes peuvent être identiques ou au contraire, spécifiques à chaque destinataire et cela, sans surcoût.

À cela s’ajoutent des économies indirectes. En effet, plus aucune impression ni mise sous pli n’est nécessaire, vos coûts liés à l’impression et au stockage physique des documents pourront être optimisés ; de quoi réaliser des économies multiples tout en réduisant votre empreinte carbone. Enfin, puisque votre gestion administrative est optimisée, vous gagnez un temps précieux.

 

En résumé, la lettre recommandée 100% électronique vous aide à vous libérer des tâches fastidieuses du quotidien pour vous permettre de vous concentrer sur votre cœur de métier : l’assurance et la satisfaction des assurés.

Pour optimiser toujours davantage votre gestion administrative, AR24 s’adapte à vos habitudes de travail en s’intégrant directement dans votre logiciel métier. Pour recevoir une offre personnalisée et 100% adaptée à vos besoins, contactez notre expert du secteur des assurances ou créez votre compte dès à présent, pour envoyer immédiatement votre première convocation à une expertise amiable contradictoire directement depuis ar24.fr.

 

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Comment choisir les fournisseurs et prestataires de service pour sa copropriété ?

Qu’il s’agisse de réaliser des travaux dans les parties communes ou de prendre en charge la maintenance de certains équipements ou le nettoyage des locaux, il est important de pouvoir bien choisir ses fournisseurs et prestataires dans une copropriété. En effet, ces partenaires de confiance pourront accompagner les différents projets des copropriétaires au fil des années. Alors comment bien choisir ce type de professionnel ? Quels sont les critères à prendre en compte ?

Sommaire :

  1. Quels sont les prestataires auxquels peut faire appel une copropriété ?
  2. Quels sont les critères à prendre en compte ?
  3. Négocier et mettre en concurrence

 

1. Quels sont les prestataires auxquels peut faire appel une copropriété ?

Une copropriété peut faire appel au même type de prestataire qu’un particulier. Il y aura par exemple la compagnie d’eau, de gaz ou encore d’électricité qui alimentera les différentes parties communes des lieux. Il peut aussi y avoir l’intervention de personnel de ménage pour l’entretien des parties communes, d’un jardinier pour l’entretien des espaces verts extérieurs, d’un gardien, et bien évidemment de professionnels du bâtiment dès lors que des travaux seront à réaliser.

Le nombre de professionnels susceptibles d’intervenir au sein d’une copropriété est donc très variable en fonction des besoins et des projets de cette dernière. Comme il s’agit bien souvent de chantiers d’envergure importante pour le prestataire choisi, il convient de ne pas se tromper afin d’être pleinement satisfait des services, mais aussi des tarifs proposés. Pour cela, la copropriété va donc devoir faire preuve d’exigence afin de réaliser les bons choix et ainsi s’éviter des procédures pénibles liées à des changements de fournisseurs et/ou prestataires.

Le choix du prestataire est voté en Assemblée Générale à la majorité simple (article 24 de la loi du 10 juillet 1965). Il est possible d’être convoquer à cette AG par avis électronique, un procédé électronique utilisé en copropriété pour la notification des Assemblées Générales, des PV d’AG et des mises en demeure.

2. Quels sont les critères à prendre en compte ?

Pour faire son choix, ce sont plusieurs critères de sélection qui doivent être pris en compte. Tout comme lorsque l’on recherche un prestataire à titre personnel, certains critères vont avoir tendance à faire pencher la balance de manière plus ou moins nette.

Tout d’abord, il y a la réputation du professionnel choisi. Les retours sur expérience des anciens clients sont en effet le meilleur moyen de savoir s’il s’agit d’un professionnel fiable et de confiance. Pour se renseigner, on peut bien entendu faire confiance au bouche-à-oreille, mais les avis en ligne seront aussi un très bon moyen de se faire son idée et ainsi d’éviter les erreurs.

La localisation géographique a aussi son importance pour que le professionnel que l’on envisage de choisir puisse se rendre rapidement sur place. On optera plutôt pour un prestataire dans son secteur plutôt que pour quelqu’un qui aura du mal à se rendre sur place rapidement.

L’expérience est aussi un facteur de choix tout comme la fiabilité. Une nouvelle fois, les retours des anciens clients permettront d’en apprendre plus sur le niveau de fiabilité du professionnel choisi. Son ancienneté dans le métier peut aussi être un argument à prendre en compte. Une expérience significative est souvent le signe d’une certaine fiabilité et de compétences certaines.

Enfin, les prix pratiqués sont aussi un critère de grande importance. En se renseignant sur les tarifs habituellement pratiqués dans son secteur, on pourra vite se rendre compte de l’honnêteté d’un professionnel.

 

3. Négocier et mettre en concurrence

Dès lors que l’on aura sélectionné un ou plusieurs prestataires, une demande de devis sera le meilleur moyen de savoir exactement à quoi s’attendre en termes de prix. Effectuer une mise en concurrence et négocier peut-être un excellent moyen d’obtenir un prix plus bas que ce qui était convenu à l’origine. L’occasion pour la copropriété de faire une bonne affaire et de réaliser des économies. Si le besoin n’est pas trop urgent, prendre le temps de mener des négociations peut donc s’avérer utile.

 

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Professionnels de la banque : 3 astuces pour accélérer le recueil de consentement de vos clients particuliers avant l’envoi d’une LRE

Depuis quelques années, la dématérialisation des envois recommandés s’est répandue à tous les pôles bancaires. Aujourd’hui, ils sont plus de 600 professionnels de la banque et de la finance à faire confiance à AR24, pionner de la lettre recommandée électronique qualifiée (LRE) en France. Le cadre réglementaire de la LRE, tel qu’il est prévu par le règlement eIDAS en vigueur dans tous les pays membres de l’Union Européenne, a été instauré dans le but d’accroître la confiance dans les communications et les transactions électroniques.

Sur le plan juridique, la lettre recommandée électronique acheminée par un prestataire de confiance qualifié, tel qu’AR24, est le seul équivalent à la LRAR. De ce fait, elle pourra être utilisée dans toutes les situations où la réglementation bancaire prévoit l’usage d’un recommandé avec avis de réception. Pour garantir la sécurité lors de l’acheminement et l’identification, le règlement eIDAS impose aux prestataires de confiance, mais également à l’expéditeur, un certain nombre de règles. L’expéditeur  doit par exemple obligatoirement recueillir le consentement de ses destinataires particuliers avant l’envoi d’une LRE.

À suivre, 3 astuces pour accélérer le recueil de ce consentement.

Sommaire :

  1. Pourquoi recueillir le consentement de vos destinataires ?
  2. Ajouter une clause dans un contrat ou un avenant
  3. Utiliser le gestionnaire de consentements d’AR24
  4. Utiliser la lettre recommandée optimale

 

1. Pourquoi recueillir le consentement de vos destinataires ?

Obligation légale imposée à tous les expéditeurs de lettres recommandées électroniques qualifiées lors de l’envoi du courrier à un destinataire particulier ou à une administration, le recueil de consentement permet de :

  • Contrôler l’adresse email du destinataire ;
  • Vérifier que le destinataire consulte sa boîte email régulièrement ;
  • Vérifier que le destinataire est en capacité d’accuser réception des courriers recommandés électroniques.

 

Ce consentement est pérenne et peut s’avérer très utile tout particulièrement en cas de refus ou d’ignorance de la lettre recommandée électronique ; ce qui n’a pas d’incidence sur la procédure en cours puisque c’est la preuve de dépôt et d’envoi qui permet dans la majorité des cas, de faire courir les délais légaux.

À noter qu’un refus ou une ignorance du courrier recommandé dématérialisé produit les mêmes conséquences juridiques que lors d’un envoi de courrier recommandé papier. Par exemple, en cas de litige, un destinataire pourra difficilement obtenir gain de cause puisque le consentement a été recueilli par écrit et à une date exacte.

Lors d’une notification à un destinataire professionnel, le recueil du consentement ne sera pas exigé, mais fortement recommandé pour augmenter votre taux d’accusé de réception.

 

Bon à savoir : En cas de refus ou de négligence, il n’est pas nécessaire de renvoyer un courrier recommandé papier ou électronique, la preuve de dépôt et d’envoi, équivalente à l’avis de passage, fait foi.

 

2. Ajouter une clause dans un contrat ou un avenant

Parmi les solutions de recueil de consentement proposées par AR24, vous avez la possibilité d’insérer une clause dans une convention d’ouverture de compte, un contrat ou un avenant. Il est donc possible de recueillir le consentement de vos clients particuliers à n’importe quel moment de la relation en lui indiquant bien évidemment, les raisons d’une telle clause.

Il conviendra au gestionnaire de compte d’expliquer les avantages de ce mode d’envoi et comment accuser réception d’une lettre recommandée électronique bien que cela soit précisé par AR24 au moment de l’envoi de la notification.

Concernant les avantages que le gestionnaire de compte pourra évoquer, ils sont nombreux. Tout d’abord, les destinataires n’ont plus à se déplacer pour accuser réception d’un courrier recommandé et peuvent le faire directement depuis leur smartphone, tablette ou ordinateur du moment qu’ils disposent d’une connexion internet et d’une caméra.

De plus, en cas de difficultés au moment de la réception, ils bénéficient d’une assistance technique téléphonique gratuite afin de les aider dans le parcours de vérification d’identité à distance qui permet une identification rapide et ultra-sécurisée.

Enfin, ils ont la possibilité au moment de l’envoi, de transférer en un clic, le courrier et les pièces jointes dans leur coffre-fort Digiposte qui se charge de conserver pour eux tous leurs documents bancaires gratuitement et à vie ; une véritable simplification dans la vie administrative de vos clients.

 

3. Utiliser le gestionnaire de consentements d’AR24

Par ailleurs, si vous souhaitez dématérialiser vos flux recommandés mais que votre client n’est pas amené à signer de nouveau contrat, vous pouvez utiliser le gestionnaire de consentements directement accessible sur ar24.fr. Ce gestionnaire a l’apparence d’un carnet d’adresses et a été conçu de manière intuitive et ergonomique.

Vous aurez une visibilité sur le statut de vos consentements (recueillis ou en attentes) et pourrez en insérer manuellement en toute simplicité ; ou encore envoyer une demande de consentement (lien envoyé par email) qui sera alors ajouté automatiquement à votre carnet d’adresses AR24.

 

4. Utiliser la lettre recommandée optimale

La lettre recommandée optimale est une très bonne alternative à la LRE et permet une digitalisation de manière progressive. Ce mode d’envoi hybride offre à vos clients destinataires la possibilité de choisir leur mode de réception : électronique ou papier.

De cette façon, AR24 se charge de demander le consentement à votre destinataire. Si votre client particulier accepte de recevoir des lettres recommandées électroniques, ce dernier sera directement notifié par email (via LRE donc).

Dans le cas contraire, AR24 imprimera le courrier et les pièces jointes et votre client particulier recevra sa lettre recommandée par voie postale. Quel que soit le statut du consentement (accepté ou refusé), il sera alors automatiquement ajouté à votre gestionnaire de consentements accessible sur votre espace AR24. Cette solution est très appréciée tout particulièrement lors du premier envoi ou lorsque l’expéditeur n’a pas encore recueilli le consentement du destinataire.

 

Inscription au FICP, clôture de compte bancaire, incident de paiement, dématérialisez vos procédures tout en réalisant des économies multiples, et cela dès les premiers envois, avec la lettre recommandée électronique AR24. Deux à cinq fois moins chère qu’un courrier recommandé papier, la LRE est disponible à un prix unique sans frais supplémentaires quel que soit le volume de pièces jointes ou la destination. N’attendez plus, créez gratuitement votre compte AR24 et envoyez votre première LRE.

 

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Vous cherchez un syndic pour votre copropriété ? Voici comment définir un syndic provisoire !

Voici comment définir un syndic provisoire

Lorsqu’une copropriété ne dispose pas de syndic, elle peut tout à fait opter pour un syndic provisoire afin justement de prendre en charge les besoins de la copropriété. Le syndic provisoire est en effet, comme son nom l’indique, une solution temporaire qui permet de ne pas laisser la copropriété sans syndic. Mais alors comment le mettre en place ? Dans quel cas est-il utile ? Quelle est sa durée ? Réponses !

Sommaire :

  1. Le syndic provisoire : qu’est-ce que c’est ?
  2. Qui désigne le syndic provisoire ?
  3. Quelle durée de mandat pour un syndic provisoire ?

 

1. Le syndic provisoire : qu’est-ce que c’est ?

Dans le cadre de la loi du 10 juillet 1965, un immeuble qui est au régime de la copropriété doit obligatoirement disposer d’un syndic de copropriété. Ce syndic doit être élu par les copropriétaires et se doit d’assurer certaines tâches administratives comme l’organisation des Assemblées Générales, la gestion du budget, la prise en charge et l’organisation des travaux ou encore de l’intervention des prestataires et bien d’autres choses encore.

Or, il existe des cas de figure pour lesquels une copropriété n’a pas encore voté pour un syndic de copropriété. C’est notamment le cas lors d’une nouvelle construction puisque la copropriété nait le jour de la livraison du premier lot. La copropriété existe alors, mais aucun syndic n’a encore été voté, c’est pour cette raison que la mise en place d’un syndic provisoire est nécessaire. Ce syndic provisoire va avoir pour rôle la gestion de la copropriété jusqu’à l’élection d’un syndic définitif.

 

2. Qui désigne le syndic provisoire ?

Le plus souvent, c’est le promoteur immobilier du bien qui désigne le syndic provisoire. Cela peut se faire de deux manières différentes selon les cas de figure.

Il peut être désigné dans le règlement de copropriété qui est établi lors de la création de cette dernière. Le promoteur se charge donc de sa rédaction et désigne le syndic provisoire qui fera l’objet d’une clause particulière. Sinon, le promoteur peut effectuer la rédaction du règlement de copropriété et ensuite prévenir les copropriétaires du syndic bénévole choisi en leur adressant tout simplement un courrier.

3. Quelle durée de mandat pour un syndic provisoire ?

Le syndic provisoire a bien entendu une durée d’intervention limitée puisqu’il est censé prendre en charge la gestion de la copropriété uniquement le temps qu’un syndic définitif soit choisi par les copropriétaires. Selon la loi, le syndic provisoire est élu pour une durée de 12 mois maximum et a l’obligation de convoquer une Assemblée Générale lors de son mandat. La mise en place d’une AG par an est de toute façon obligatoire ce qui permet d’aborder la question du nouveau syndic forcément au cours de ces 12 mois de mandat. Les copropriétaires seront convoqués par le syndic pour l’AG par lettre recommandée classique, ou par avis électronique. L’avis électronique est un procédé électronique utilisé dans le cadre de l’envoi de notifications (convocations d’Assemblée Générale, de PV d’AG) ou de mises en demeure, de la part des syndics à destination des copropriétaires.

Si le syndic provisoire manque à son obligation, les copropriétaires peuvent décider d’organiser eux-mêmes une Assemblée Générale. Ils peuvent aussi saisir le tribunal judiciaire afin de désigner un administrateur provisoire pour prendre en charge la copropriété à l’issue des 12 mois de mandat et le temps qu’un syndic de copropriété définitif soit choisi.

Lors de l’Assemblée Générale, les copropriétaires vont donc pouvoir voter pour le syndic de copropriété définitif. Il peut s’agir d’un syndic professionnel comme d’un syndic bénévole. Ils peuvent aussi décider d’élire le syndic provisoire en place au titre de syndic de copropriété définitif si la prise en charge leur convient. Par ailleurs, si le syndic choisi s’avère ne pas convenir aux copropriétaires, ils peuvent tout à fait convoquer une nouvelle Assemblée Générale afin de voter un changement et d’élire un nouveau syndic qui correspond mieux à leurs attentes.

 

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Dématérialisez votre résiliation de bail professionnel pour loyers impayés avec la LRE

Dématérialisez votre résiliation de bail professionnel

Le bail professionnel est un contrat de location conclu entre un preneur qui exerce une activité professionnelle qui n’est ni commerciale, ni artisanale, ni agricole, ni industrielle, et un propriétaire de locaux professionnels.

Le régime du bail professionnel ne prévoit pas de disposition particulière en cas de loyers impayés. Cependant, les parties sont libres de prévoir contractuellement des modalités de résiliation anticipée du contrat en cas d’impayés, on parle alors de la clause résolutoire. Aussi, le droit commun des contrats, prévoit des possibilités de résiliation par voie judiciaire ou de notification.

Lorsque le bail sera résilié, le propriétaire peut aussi souhaiter que son preneur soit expulsé. Pour ce faire, le propriétaire devra respecter une procédure stricte.

Les loyers impayés dans le cadre d’un bail professionnel soulèvent plusieurs questions. Comment résilier un bail professionnel disposant d’une clause résolutoire ? Comment expulser le preneur ? Comment résilier un bail professionnel par voie judiciaire ou de notification ?

Sommaire :

  1. La résiliation du bail professionnel par le jeu de la clause résolutoire
  2. L’expulsion du locataire pour loyers impayés
  3. La résiliation judiciaire ou par voie de notification
  4. Pourquoi opter pour la LRE dans le cadre de cette procédure ?

 

1. La résiliation du bail professionnel par le jeu de la clause résolutoire

Le régime du bail professionnel offre une grande place à la négociation entre les parties contractantes. En effet, ces dernières peuvent inclure des clauses afin d’aménager les modalités d’exécution de leur contrat. Par le biais de ces clauses, les parties peuvent notamment prévoir des modalités de révision du loyer du bail professionnel ou bien définir l’indice applicable à la révision du loyer professionnel.

S’agissant des loyers impayés, les parties peuvent prévoir d’insérer une clause résolutoire dans leur contrat.

Pour faire jouer cette clause et obtenir la résiliation du contrat, voici la procédure à suivre :

  • Le bailleur constate le défaut de paiement du loyer par le preneur dans les conditions déterminées dans le contrat.
  • Le bailleur fait appel à un huissier de justice ou un avocat pour délivrer un commandement de payer à son preneur. Contrairement au bail commercial, aucun délai minimum n’est imposé dans le cadre du bail professionnel. Toutefois, la clause résolutoire inscrite dans le contrat devra spécifier le délai laissé au locataire pour agir une fois le commandement délivré.

 

Bon à savoir : Les coûts du commandement de payer seront à la charge du preneur.

Au cours du délai accordé au preneur pour régler son loyer, ce dernier peut saisir le juge afin d’obtenir des délais supplémentaires de paiement.

  • Le bailleur pourra faire constater la résiliation du contrat devant le juge, si le preneur malgré le commandement de payer et les délais qui lui ont été accordé, n’a toujours pas réglé ses loyers.

2. L’expulsion du locataire pour loyers impayés

Si le commandement de payer reste infructueux, le propriétaire pourra saisir le juge afin d’engager la procédure d’expulsion du preneur.

Pour ce faire, le propriétaire devra saisir en référé le juge du Tribunal Judiciaire compétent, c’est-à-dire du lieu de situation du local professionnel.

Une fois le juge des référés du Tribunal Judiciaire saisi, ce dernier pourra émettre un titre exécutoire qui permettra au propriétaire de procéder à l’expulsion du preneur.

 

3. La résiliation judiciaire ou par voie de notification

Quelques fois, il arrive que le bail professionnel ne comporte pas de clause résolutoire. Dans ces cas, le propriétaire aura davantage de mal à résilier le contrat en cas de loyers impayés. Cependant, il pourra toujours compter sur la résiliation judiciaire ou par voie de notification.

La résolution judiciaire est un processus qui permet au bailleur de saisir le juge afin d’obtenir la résolution d’un contrat en cas d’inexécution suffisamment grave d’une obligation. Si le juge estime que les loyers impayés constituent une forme d’inexécution suffisamment graves des obligations, il pourra alors se prononcer en faveur d’une résolution.

La résolution par notification est un mécanisme qui permet à un créancier d’une obligation, le bailleur, de résilier à ses risques et périls le bail en notifiant cette décision à son débiteur, le preneur. Pour ce faire, il devra tout d’abord le mettre en demeure de payer ses loyers avant de pouvoir lui notifier la résiliation. Cette procédure n’est pas sans risque pour le bailleur puisque le juge peut rejeter sa demande et même prononcer des dommages et intérêts à son encontre en cas de saisine par le preneur.

 

4. Pourquoi opter pour la LRE dans le cadre de cette procédure ?

La lettre recommandée électronique (LRE), strict équivalent juridique d’un recommandé papier selon l’article L100 du CPCE, est utilisable dans toutes les procédures requérant l’usage d’une lettre recommandée. En effet, la LRE est tout à fait indiquée dans le cadre d’une mise en demeure ou encore pour la procédure de résiliation par voie de notification.

L’utilisation d’une lettre recommandée électronique dans le cadre de loyers impayés vous permettra tout d’abord d’accélérer vos procédures. En effet, grâce à son format numérique, la LRE supprime les délais d’acheminement de vos courriers. Ainsi, les délais légaux commenceront à courir dès le lendemain de l’envoi de la LRE.

Aussi, grâce à son acheminement électronique et à son horodatage et cachets qualifiés, vous bénéficierez d’une preuve du contenu envoyé. En effet, pour simplifier, l’horodatage électronique est une sorte de « photo datée » du contenu envoyé, ce qui pourra servir de preuve en cas de litige. Ainsi, vous bénéficiez d’une sécurité juridique imparable.

Enfin, l’envoi d’une LRE ne nécessite que quelques clics. Et il en sera de même pour sa réception. En effet, votre destinataire n’aura qu’à s’identifier via notre procédé d’identification à distance pour accuser réception de son courrier.

Il pourra également s’identifier via son Identité Numérique La Poste, s’il en possède une. Ainsi, par ce procédé, vous vous assurez que votre courrier sera lu et réceptionné par la bonne personne.

Envoyez dès maintenant votre notification de résiliation de bail professionnel en cas de loyers impayés.

 

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Aggravation des risques : résiliation du contrat d’assurance emprunteur par LRE

Aggravation des risques

Condition sine qua non à l’accord d’un prêt immobilier par la banque, l’assurance emprunteur permet de protéger l’assuré et sa famille en cas d’accident de la vie (décès, invalidité, perte d’emploi, incapacité) et de couvrir les échéances du crédit en totalité ou en partie. La législation française autorise l’assuré à choisir son assurance (loi Lagarde) et à en changer en cours de parcours à condition que l’offre respecte les critères d’équivalence de garanties fixés par la banque (loi Hamon et l’amendement Bourquin). À partir du 1er juin 2022, tous les nouveaux contrats pourront être résiliés à tout moment, l’emprunteur ne sera donc plus obligé d’attendre la date d’anniversaire. Cette réforme sera effective dès le 1er septembre 2022 pour tous les autres contrats.

Mais qu’en est-il de l’assureur ? Peut-il lui aussi résilier unilatéralement le contrat ? Sous quelles conditions ?Réponses.

Sommaire :

  1. Résiliation du contrat d’assurance emprunteur pour aggravation des risques : définition et conditions
  2. Résiliation du contrat d’assurance emprunteur par LRE : comment ça marche ?

 

1. Résiliation du contrat d’assurance emprunteur pour aggravation des risques : définition et conditions

Lors de la première simulation du prêt, la banque doit remettre au futur emprunteur la fiche standardisée d’information (FSI). Dans ce document figurent notamment les garanties d’assurance exigées par l’établissement de crédit. Par la suite et suffisamment tôt, la banque remettra à l’emprunteur une fiche personnalisée précisant davantage les critères d’équivalence de garanties exigées pour l’obtention du crédit. Ces documents vont permettre à l’emprunteur de comparer les offres d’assurance et de négocier un meilleur taux auprès d’un autre assureur (loi Lagarde). On parle alors de délégation d’assurance. Si l’assuré ne souhaite pas souscrire de contrat auprès d’un autre assureur, ce dernier pourra souscrire au contrat d’assurance proposé par l’établissement qui lui accorde le crédit.

Avant de souscrire à une assurance, l’emprunteur doit au préalable remplir un questionnaire auprès de sa banque ou d’une compagnie d’assurance. À travers ce questionnaire, l’assureur va évaluer les risques et le coût de l’assurance.

 

Bon à savoir : À noter que dans le cadre de la réforme de l’assurance emprunteur, adoptée définitivement le 17 février 2022 et qui entrera en vigueur au 1er juin 2022 pour tous les nouveaux contrats et au 1er septembre 2022 pour les autres, le questionnaire de santé est supprimé pour tous les emprunts remboursables avant le 60ème anniversaire de l’emprunteur et dont le montant du prêt ne dépasse pas 200 000 euros par personne ou 400 000 pour un ménage. Ce dispositif a pour but faciliter l’accès au crédit immobilier.

 

Pour les contrats qui ne sont pas concernés par la suppression du questionnaire de santé, l’assureur pourra se baser sur les éléments suivants fournis par l’assuré :

  • Son âge ;
  • Son poids et sa taille ;
  • Sa profession et ses revenus ;
  • S’il possède ou non le statut de travailleur handicapé ;
  • Sa situation familiale ;
  • Ses antécédents de santé personnel et familiaux (traitements médicaux suivis, maladie chronique, hospitalisations, arrêts de travail, bilans médicaux) ;
  • S’il est ou a été fumeur au cours des deux dernières années (tabac ou cigarette électronique) ;
  • S’il pratique une activité sportive régulière dite dangereuse.

 

Le dossier de l’assuré sera ensuite analysé par un médecin-conseil choisi par l’assurance. Cette dernière décide ensuite de couvrir ou non l’emprunteur, définit les garanties adoptées conformément aux exigences de la banque et détermine enfin le montant de la cotisation.

L’âge, les antécédents médicaux, la pratique d’activités sportives régulières considérées comme dangereuses (sports de montagne, sports de combats, sports aériens, sports nautiques, sports équestres, sports mécaniques, etc.) ainsi que certains métiers à risques (militaire, pompier, policier, agent de sécurité, cascadeur, ouvrier du bâtiment, personne en contact avec des produits chimiques ou toxiques, etc.) sont des éléments qui peuvent entrainer des exclusions de garanties et des surprimes. Il sera également demandé de détailler la pratique sportive (niveau sportif, matériel utilisé, sport d’équipe ou solitaire, etc.).

Par ailleurs, les emprunteurs présentant un risque aggravé lié à la santé pourront bénéficier de la convention AERAS (s’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) ; ce qui leur permettra de bénéficier d’un plafond des primes et limiter ainsi les cotisations trop élevées.

Également, le droit à l’oubli, en faveur des personnes guéries du cancer, précise qu’elles n’ont plus à mentionner leur maladie lors de leur demande d’emprunt. Dans la cadre de la réforme de l’assurance emprunteur, la durée du droit à l’oubli est réduite. Jusqu’à présent les personnes en rémission depuis 10 ans n’avaient pas à mentionner leur maladie. Ce délai est ramené à 5 ans ; une réelle avancée dans l’histoire de l’assurance de prêt.

 

Bon à savoir : Toutes fausses déclarations intentionnelles étant considérées comme une fraude à l’assurance, pourront entrainer de lourdes conséquences pour l’assuré comme la nullité du contrat (article L.113-8 du Code des assurances). Les cotisations précédemment payées seront considérées comme acquises par l’assurance. Une fausse déclaration faite de manière délibérée pourra conduire à des procédures judiciaires. Plus précisément, une fraude à l’assurance est passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 375 000€ et 5 ans d’emprisonnement.

Pour toutes omissions ou déclarations inexactes ne mettant pas en cause la bonne foi de l’assuré, l’assurance pourra augmenter la cotisation ou résilier le contrat 10 jours après avoir envoyé la notification par lettre recommandée électronique ou papier.

 

Concernant les conditions de résiliation d’un contrat d’assurance emprunteur pour aggravation des risques, le décret n°2016-1559 du 18 novembre 2016 vient apporter plus de précisions. En effet, la résiliation du contrat à l’initiative de l’assurance pour aggravation du risque n’est possible qu’en cas de « changement de comportement volontaire de l’assuré » et sous certaines conditions cumulatives :

  • L’assuré pratique de manière régulière une nouvelle activité sportive dite à risque pour sa santé et sa sécurité ;
  • La pratique de cette nouvelle activité rend inexacte la déclaration faite au moment de la signature du contrat ;
  • L’assuré n’a pas déclaré cette nouvelle activité sportive dans les 15 jours suivant le moment où il en a eu connaissance (article L113-2 3° du Code des assurances).

 

2. Résiliation du contrat d’assurance emprunteur par LRE : comment ça marche ?

Très utilisée par les professionnels dans le cadre des résiliations de contrat d’assurance emprunteur pour aggravation des risques, la lettre recommandée électronique qualifiée ou LRE est le strict équivalent juridique de la lettre recommandée papier avec accusé de réception. AR24, premier achemineur de LRE qualifiées, vous apporte toutes les garanties juridiques dont vous avez besoin en cas de contentieux avec l’un de vos assurés. Vous disposez des mêmes preuves que lors d’un envoi papier, à savoir :

  • La preuve de dépôt et d’envoi(équivalente à l’avis de passage) : la LRE permet de supprimer les délais d’acheminement puisque l’envoi est instantané. Vous recevez donc immédiatement après votre envoi la preuve de dépôt et d’envoi, qui permet de faire courir les délais légaux ;
  • La preuve d’accusé de réception ou la preuve de refus: ces preuves sont générées lorsque votre assuré destinataire a accusé réception ou refusé la LRE ;
  • La preuve de négligence: cette preuve est générée si dans les 15 jours suivant l’envoi, le destinataire n’a pas accusé réception de son courrier. La LRE est alors considérée comme ignorée par l’emprunteur destinataire. Dans ce cas, il ne sera pas nécessaire de renvoyer une lettre recommandée électronique ou de doubler votre envoi avec un recommandé papier puisque la preuve de dépôt et d’envoi permet à elle seule, de faire courir les délais. Par conséquent, la procédure de résiliation est lancée, elle ne peut être ni interrompue ni annulée si l’emprunteur refuse ou ignore le courrier recommandé.

 

Conservées gratuitement, ces preuves sont accessibles sur votre espace AR24. De quoi faciliter vos démarches administratives.

Grâce à l’envoi numérique et l’horodatage eIDAS, vous bénéficiez d’une protection supplémentaire puisque le courrier recommandé électronique vous apporte la preuve du contenu de la LRE mais également, des pièces jointes associées à l’envoi.

En plus de vous apporter une protection juridique, l’envoi par LRE est aussi rapide que l’envoi d’un email.

L’envoi de votre lettre de résiliation se déroule en 4 étapes intuitives :

  • Création ou connexion à votre compte AR24 : la création d’un compte est gratuite et se fait en quelques clics. Vous pouvez envoyer votre LRE directement depuis ar24.fr ou alors, pour un envoi encore plus rapide, vous avez la possibilité d’utiliser AR24 via votre logiciel métier. Pour cela, rien de plus simple ! Contactez-nous pour recevoir une offre sur mesure. Nos techniciens vous accompagnent tout au long de l’installation. L’intégration d’AR24 en API répond à tous vos process et protocoles en matière de sécurité.
  • Identification : le moyen le plus utilisé par les professionnels de l’assurance est l’identifiant papier(vous permettant de générer des codes à usage unique). Pour le 1er envoi, commandez votre identifiant et recevez-le par voie postale. Pour chaque envoi, il vous suffira de générer un nouveau code à usage unique.
  • Recueil du consentement : pour les envois à des destinataires particuliers, le recueil du consentement est obligatoire (article L.100 du CPCE). Vous pouvez insérer une clause de consentement dans un contrat d’assurance ou un avenant. Mais AR24 vous propose aussi différentes solutions pour obtenir le consentement de vos destinataires en toute simplicité. Le gestionnaire de consentements d’AR24 vous permet de suivre et gérer vos consentements en toute simplicité. Ce consentement sera valable pour tous les futurs envois sans limite de temps. À noter que le recueil de consentements n’est pas obligatoire pour les destinataires professionnels, bien qu’il soit préconisé afin d’augmenter votre taux de réception.
  • Rédaction et envoi de la LRE : munissez-vous des coordonnés de votre destinataire (nom, prénom, adresse email) et procédez à l’envoi.

 

Avec la LRE AR24, vous pouvez envoyer vos lettres de résiliation en tout sérénité tout en bénéficiant d’un tarif unique vous permettant de réaliser des économies à la fois directes et indirectes et cela dès les premiers envois. En effet, le prix est fixe peu importe le nombre de documents joints à votre courrier (256 Mo maximum par envoi – tous les formats sont acceptés) ou la destination. Aucuns frais supplémentaires ne seront ajoutés sur votre facture. À cela s’ajoutent les économies indirectes tels que les frais liés à l’impression des documents (encre, papier, etc.), au stockage de vos courriers et des pièces jointes, ainsi que ceux liés au service courrier d’entreprise.

 

Vous devez résilier un contrat d’assurance emprunteur souscrit avec votre assuré ? Créez votre compte et envoyez votre première lettre de résiliation par lettre recommandée 100% électronique. Notre expert du secteur des assurances est à votre disposition pour vous accompagner lors de votre 1er envoi.

 

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Poursuivez votre projet de transformation numérique en dématérialisant vos lettres de résiliation de mandat

dématérialisant vos lettres de résiliation de mandat

Le mandat exclusif de vente est un contrat qui est conclu avant la vente d’un bien afin d’encadrer cette opération.

En signant ce contrat, le propriétaire, aussi connu sous le nom de mandant, s’engage à vendre directement son bien par le biais d’un mandataire qu’il aura choisi au préalable. Ainsi, cet accord, permet de garantir au mandataire que le propriétaire ne s’accordera pas les services d’une autre agence immobilière.

Aussi, le propriétaire n’est pas autorisé à accomplir des actes de vente. En effet, si ce dernier trouve un acquéreur potentiel, il est invité à contacter le mandataire en charge du dossier qui les recontactera et potentiellement procédera à la vente. Une fois que l’acte de vente sera conclu, le mandant devra s’acquitter des honoraires du spécialiste chargé de réaliser la vente.

S’agissant du mandataire, en signant ce contrat, il s’engage à tout mettre en œuvre pour vendre le bien qu’il lui a été confié. Ainsi, pour parvenir à ce résultat, le mandataire dispose de plusieurs actions comme l’insertion d’annonces sur des sites, l’installation d’un panneau « À vendre » après avoir obtenu l’accord du propriétaire ou encore en exploitant son réseau de partenaires.

Concernant la durée du mandat exclusif de vente, en principe, il est qualifié d’irrévocable. Toutefois, en pratique, ce contrat est généralement conclu pour une durée de 3 mois. En effet, le propriétaire dispose de la durée de la clause d’exclusivité, soit 3 mois, pour notifier l’agence et mettre un terme à leur relation.

En ce qui concerne la procédure de résiliation du mandat exclusif de vente, le propriétaire doit impérativement notifier le professionnel immobilier au moyen d’un courrier recommandé pour mettre un terme au contrat. Aussi, la lettre devra parvenir aux mains du mandataire, 15 jours avant la fin de la période d’irrévocabilité.

Pour simplifier vos procédures de résiliation et faire courir au plus tôt les délais légaux, pensez à dématérialiser vos courriers recommandés. En effet, s’agissant d’un envoi instantané, la LRE (lettre recommandée électronique) AR24 vous permet de supprimer le délai d’acheminement de vos courriers et d’ainsi faire courir les délais légaux dès le lendemain de la notification de votre destinataire. Pas seulement pratique, la LRE dispose de la même valeur légale que son homologue papier. En effet, la LRE selon l’article L100 du CPCE, est le strict équivalent juridique de du courrier recommandé papier.

Aussi, économique, la LRE bénéficie d’un tarif unique quel que soit le volume de pièce jointes ajoutées à l’envoi. En effet, le prix d’une LRE comprend : l’envoi, la qualification de l’envoi, 256 Mo de PJ (soit environ 19 000 pages de texte) puis la conservation du contenu de vos courriers ainsi que des preuves associées.

L’ensemble de ces éléments seront stockés gratuitement en toute sécurité sur nos serveurs français. Ces derniers seront consultables et téléchargeables 24h/24 et 7j/7 depuis votre espace AR24.

Accélérez vos procédures de résiliation de mandat de vente en envoyant votre LRE en quelques clics depuis votre ordinateur ou votre smartphone. Il en sera de même pour votre destinataire qui n’aura qu’à s’identifier avec notre moyen d’identification à distance par webcam pour accuser réception de son courrier.

Pour bénéficier de tous les avantages qu’offre la LRE qualifiée AR24, commencez dès maintenant à dématérialiser vos procédures de résiliation en créant gratuitement votre compte.

Bon à savoir : La résiliation est envisageable 3 mois après la signature du contrat. Ainsi, il est primordial d’établir un contrat complet comportant les conditions de rupture.

Il est important de noter qu’un acte de vente n’est renouvelable que si le propriétaire affirme par écrit qu’il souhaite le reconduire. Pour ce faire, le propriétaire devra soit rédiger un avenant au contrat soit établir un nouveau contrat.

Enfin, concernant la résiliation anticipée du mandat exclusif de vente, en principe, elle est interdite. Toutefois en pratique, en cas de manquement grave de la part du mandataire, le propriétaire peut s’appuyer sur la loi Chatel pour faire valoir ses droits et se libérer de ce contrat.

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Omission ou fausse déclaration : résilier un contrat d’assurance par LRE

Omission ou fausse déclaration

Au moment de la souscription à une assurance, l’assuré doit renseigner avec exactitude des informations personnelles le concernant. Ces éléments doivent permettre à la compagnie d’assurance d’évaluer les risques à couvrir et de déterminer ainsi le montant de la prime. Omission, fausse déclaration intentionnelle ou non, les cas de fraudes à l’assurance sont plus fréquents qu’on pourrait le penser. Pour protéger les professionnels de l’assurance, le Code des assurances prévoit des moyens légaux en faveur des assureurs tels que la réévaluation de la prime d’assurance ou encore la résiliation du contrat. Quels sont les obligations des assurés ? Et quels sont les recours possibles pour les assureurs dans la lutte contre la fraude à l’assurance ? On fait le point.

Sommaire :

  1. Nullité, surprimes, résiliation : que dit la loi ?
  2. La résiliation par lettre recommandée électronique

 

1. Nullité, surprimes, résiliation : que dit la loi ?

Avant toute chose, rappelons les obligations des assurés en matière de déclaration au moment de la souscription à une offre d’assurance, mais également tout au long de la durée de vie du contrat. Les assurés sont tenus de répondre en toute transparence et sincérité au questionnaire détaillé de déclaration du risque, soumis par l’assureur. Mais aussi, l’assuré a l’obligation de déclarer dans un délai de 15 jours, tout changement de situation et plus particulièrement ceux susceptibles d’aggraver ou de faire apparaitre de nouveaux risques rendant ainsi la déclaration initiale inexacte ou caduque (article L113-2 du Code des assurances).

En retour, l’assureur devra remettre au futur assuré, avant la signature du contrat, la fiche et la notice d’information ou le cas échéant un exemplaire des conditions du contrat. Comme le prévoit l’article L112-2 du Code des assurances, ces documents doivent décrire précisément les garanties, les exclusions, le montant de la prime ainsi que les obligations de l’assuré.

Compte tenu de l’importance de la déclaration des risques, toute fausse déclaration pourra entrainer de lourdes conséquences pour l’assuré. L’article L113-8 du Code des assurances prévoit « qu’indépendamment des causes ordinaires de nullités, et sous réserve des dispositions de l’article L132-26, le contrat d’assurance est nul en cas de réticence ou de fausse déclaration intentionnelle de la part de l’assuré ».

Prenons l’exemple d’un contrat d’assurance emprunteur et supposons que l’assuré ne déclare pas un problème de santé ou un suivi médical lors de la signature du contrat : l’assureur sera en mesure d’invoquer la nullité du contrat. Dans ce cas, l’emprunteur et sa famille ne seront pas couverts en cas d’accident de la vie. C’est le cas également en assurance auto, lorsqu’un conducteur ne déclare pas un sinistre, le retrait de son permis de conduire ou si ce dernier fait une fausse déclaration concernant l’usage du véhicule.

Afin d’évoquer la nullité du contrat, l’assurance devra apporter la preuve de l’intention de frauder. La nullité sera applicable au jour où la fausse déclaration a été commise. Déterminer cette date permettra de déterminer les éventuelles indemnités que l’assuré devra reverser à l’assureur.

Cependant, la législation française exige 2 conditions pour établir la nullité du contrat :

  • La fausse déclaration a été commise de manière intentionnelle ;
  • La fausse déclaration n’a pas permis d’évaluer le risque de manière exacte.

 

Enfin, rappelons que tous les sinistres seront à la charge de l’assuré et qu’à titre de dommages et intérêts, les primes précédemment perçues resteront acquises par l’assurance ainsi que toutes les primes échues.

Par ailleurs, si la mauvaise foi de l’assuré n’a pas été établie, l’omission ou la fausse déclaration n’entraine pas la nullité du contrat. Dans les cas où l’assurance le découvre avant un sinistre, l’assureur a plusieurs possibilités :

  • Réévaluer les risques et augmenter la prime d’assurance ;
  • Résilier le contrat par lettre recommandée électronique ou papier en tenant compte du délai de préavis de 10 jours (article L113-9 du Code des assurances) ;
  • Lancer une procédure judiciaire afin d’obtenir des dommages et intérêts.

 

En revanche, si la fausse déclaration non-intentionnelle est découverte après un sinistre, « l’indemnité est réduite en proportion du taux des primes payées par rapport au taux des primes qui auraient été dues, si les risques avaient été complètement et exactement déclarés » (article L113-9 du Code des assurances). Plus précisément, si la réelle évaluation du risque aurait engendré une hausse de la prime de 20%, l’assureur indemnisera l’assuré à hauteur de 80%.

Par la suite, le montant de la prime sera réévalué. Néanmoins, si l’assuré refuse la proposition d’avenant, l’assurance pourra, si une clause le prévoit expressément, mettre un terme aux effets du contrat par lettre recommandée électronique.

 

2. La résiliation par lettre recommandée électronique

Plus de 1 français sur 10 reconnait avoir déjà menti à sa compagnie d’assurance. Pour lutter contre la fraude à l’assurance, les professionnels de ce secteur n’ont souvent pas d’autre choix que de mettre un terme au contrat souscrit avec leurs assurés. Afin de faciliter et d’accélérer la procédure de résiliation en cas d’omission ou de fausse déclaration, de nombreuses compagnies d’assurance ont fait le choix de dématérialiser leurs flux recommandés.

En plus de moderniser leur image, ce mode d’envoi leur apporte toute la protection juridique dont ils ont besoin en cas de procédure judiciaire. En effet, la lettre recommandée électronique (LRE) est le strict équivalent juridique de la LRAR (article L100 du Code des postes et des communications électroniques). Les preuves générées (avis de dépôt et d’envoi, accusé de réception, refus, négligence) sont équivalentes à celles obtenues lors de l’envoi papier. De plus, leur horodatage permet de certifier le contenu du courrier et des pièces jointes. Un atout essentiel en particulier en cas de fraude à l’assurance. Ces preuves ainsi que les courriers associés seront accessibles à tout moment sur votre espace AR24 gratuitement.

Votre destinataire pourra accuser réception de la lettre de résiliation instantanément après l’envoi et dispose également d’un espace personnel où il pourra conserver ses courriers recommandés. Lors d’un acheminement électronique, le délai de préavis de 10 jours commence à courir plus rapidement que lors d’un envoi papier puisque l’envoi de la LRE permet de supprimer les délais d’acheminement.

 

NB : Depuis mars 2022, votre destinataire peut bénéficier gratuitement du service Digiposte – Coffre-fort numérique La Poste, gratuit et sécurisé. Lors de la réception de la lettre recommandée électronique AR24, il lui sera proposé de créer gratuitement son compte. Il pourra ainsi conserver rapidement, simplement, en toute sécurité et sans limite de temps, sa lettre recommandée électronique AR24 et ses pièces jointes.

 

Conformément au règlement eIDAS et après avoir créé votre compte, il sera nécessaire de vous munir d’un moyen d’identification. Par exemple, les codes OTP permettent une identification ultra-sécurisée, vous les recevez par voie postale lors de la 1ère commande ; vous pourrez ensuite générer de manière illimitée des codes à usage unique.

Il est également nécessaire de recueillir le consentement de votre destinataire. Étape obligatoire pour les destinataires particuliers et les administrationsarticle L100 du CPCE). Pour cela, vous pouvez insérer une clause à un contrat lors de l’entrée en relation ou à n’importe quel moment, lors de la signature d’un avenant. Vous pouvez également utiliser notre gestionnaire de consentement disponible sur ar24.fr. Ce consentement valable pour les prochains envois devra être recueilli par écrit à une date exacte.

Enfin, munissez-vous des coordonnées de votre assuré (nom, prénom, adresse email), rédigez la lettre de résiliation et cliquez sur « envoyer ». Grâce à l’envoi numérique, vous pourrez constater, dès les premiers envois, une accélération de vos procédures de résiliation.

Vous l’avez compris, la LRE a de nombreux avantages pour ce type de procédure, mais savez-vous que vous pouvez l’utiliser pour les autres cas de résiliation ? Sinistralité élevé, aggravation des risques, non-paiement des cotisations, etc, les motifs de résiliation peuvent être nombreux et la lettre recommandée 100% électronique s’adapte aux besoins et aux problématiques rencontrés par les professionnels du secteur de l’assurance dans ce type de procédures.

 

Dès les premiers envois, réduisez vos coûts d’affranchissement ! Avec la LRE AR24, vous bénéficiez d’un prix unique et sans engagement, peu importe le volume de vos pièces jointes ou la destination. Il est possible d’envoyer jusqu’à 256 Mo de documents, peu importe le format (PDF, audio, vidéo, etc.). N’attendez plus ! Créez votre compte et envoyez votre première lettre recommandée 100% électronique !

 

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Modification des tarifs bancaires : prévenez votre client par ERE simple !

Modification des tarifs bancaires

À chaque début d’année, un établissement bancaire sur deux augmente le tarif de ses produits et services. Selon l’enquête tarifaire bancaire 2022 de l’association de consommateurs CLCV (Consommation, logement et cadre de vie), les tarifs bancaires devraient, dans la continuité de 2021, subir une augmentation de plus de 2,5% en 2022. Dans la ligne de mire : les cartes bancaires à débit différé, les retraits dans un distributeur appartenant à un autre réseau bancaire, les frais de tenue de compte, les virements occasionnels initiés en agence, la réédition d’un code secret de carte bancaire, la demande d’un chèque de banque, etc. Quelles sont vos obligations en tant qu’établissement financier ? À quel moment et comment avertir votre client ?

Sommaire :

  1. Quelles sont les obligations de la banque ?
  2. Pourquoi utiliser l’Envoi Recommandé Electronique Simple pour notifier votre client ?
  3. Votre client peut-il s’opposer aux changements tarifaires ?

 

1. Quelles sont les obligations de la banque ?

Conformément à l’article L312-1-1 du Code monétaire et financier, les établissements bancaires sont tenus de mettre à disposition de leurs clients et du public, les conditions générales et tarifaires applicables aux opérations liées à la gestion d’un compte courant. Ces informations doivent être mises à disposition au sein de l’agence sur un support papier ou sur tout autre support durable, mais aussi figurer sur le site internet de l’établissement. Elles devront également être communiquées lors de l’ouverture d’un compte courant.

En cas de modifications tarifaires, la banque devra avertir ses clients deux mois avant la date d’application. Il sera préconisé de notifier votre client par ERE simple (Envoi Recommandé Electronique Simple). Ce mode d’envoi est généralement utilisé lorsque l’envoi par courrier recommandé avec accusé de réception n’est pas nécessaire, mais il vous permet cependant de vous assurer de la bonne réception du courrier par le destinataire et de bénéficier d’un suivi en temps réel.

Concernant la tarification bancaire applicable aux incidents de paiement, elle est plafonnée. Par ailleurs, la banque devra avertir le débiteur, au minimum 14 jours avant le prélèvement, du montant des frais liés à l’incident (frais de rejet, frais d’envoi des lettres d’information, commission d’intervention).

De plus, les frais bancaires prélevés devront être détaillés chaque mois dans le relevé bancaire mais également, l’établissement bancaire devra fournir à chaque début d’année, les détails des frais perçus durant l’année écoulée.

Une fois encore, l’envoi par ERE simple apporte de nombreux avantages aux professionnels de la banque et de la finance.

 

2. Pourquoi utiliser l’Envoi Recommandé Electronique Simple pour notifier votre client ?

Vous l’avez compris, l’ERE simple s’utilise dans toutes les situations où l’usage d’un recommandé avec accusé de réception n’est pas nécessaire. Acheminé instantanément, vous bénéficiez d’une preuve de dépôt et d’envoi que vous recevez immédiatement, ainsi que d’une preuve d’accusé de réception. Par ailleurs, l’horodatage qualifié vous permet d’obtenir une preuve de contenu du courrier mais également des pièces jointes.

Côté expéditeur, l’envoi se fait en quelques clics. Une fois que vous vous êtes connecté à votre espace d’envoi, il vous suffit de rédiger et d’envoyer le courrier à votre destinataire. Il n’y pas d’identification pour l’expéditeur, ni pour le destinataire.

Il n’est pas nécessaire de recueillir le consentement de votre destinataire particulier – mais il est conseillé de le prévenir.

Afin de simplifier et d’accélérer vos procédures, il est possible avec AR24 d’envoyer vos courriers recommandés par lot. En effet, cette fonctionnalité pourrait s’avérer très efficace, tout particulièrement dans ce cas de figure puisque vous pouvez notifier simultanément des dizaines de clients du changement de vos conditions tarifaires. Non seulement vous gagnez du temps, mais vous pouvez également choisir de personnaliser vos pièces jointes selon votre destinataire.

Côté destinataire, votre client pourra accuser réception de son courrier n’importe où, depuis n’importe quel appareil disposant d’une connexion internet. Son courrier pourra lui être délivré sans vérification d’identité ; contrairement à la Lettre Recommandée Electronique qualifié ou LRE (équivalent juridique de la LRAR – article L.100 du Code des postes et des communications électroniques) nécessitant une vérification d’identité à distance du destinataire.

Enfin, peu importe le mode d’envoi utilisé (ERE simple, LRE qualifiée, etc.), vous bénéficiez d’un tarif unique sans frais supplémentaires. Autrement dit, le prix est fixe peu importe la destination et le nombre de pièces jointes envoyées (jusqu’à 256 Mo par envoi – quel que soit le format : PDF, image, vidéo, audio, etc.). Sans engagement, les recommandés électroniques d’AR24 vous permettent de réaliser dès les premiers envois, des économies importantes.

 

3. Votre client peut-il s’opposer aux changements tarifaires ?

Votre client dispose de deux mois à compter de la notification pour exprimer son refus ou négocier avec son conseiller, les nouvelles tarifications bancaires. En l’absence de manifestation de votre client, les nouvelles conditions tarifaires sont considérées comme étant acceptées par celui-ci.

Vous pouvez décider de maintenir les changements tarifaires et dans ce cas vous devez prévenir votre client qu’il peut demander la clôture de son compte. En cas de refus de sa part, vous pouvez également prendre l’initiative de résilier son compte par lettre recommandée électronique avec accusé de réception (équivalent juridique de la LRAR) en respectant un délai de préavis de deux mois ; la résiliation ne devra engendrer aucun frais pour le titulaire du compte.

 

Vos conditions tarifaires ont évolué ? Vous souhaitez prévenir vos clients par ERE Simple ? Créez dès à présent votre compte AR24 et envoyez votre premier courrier recommandé électronique en quelques minutes.

Vous pouvez également envoyer vos notifications directement depuis votre logiciel métier. Pour cela rien de plus simple, contactez notre expert du secteur bancaire et financier qui répondra à toutes vos questions. Très appréciée par les professionnels de votre secteur, l’intégration d’AR24 en API facilite et accélère vos procédures tout en s’adaptant à vos protocoles en matière de sécurité. De plus, c’est vous qui choisissez les modules AR24 que vous souhaitez installer : ERE simple, LRE qualifiée, LRO

 

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Comment déclarer un sinistre à son syndic de copropriété ?

Comment déclarer un sinistre à son syndic de copropriété

En cas de sinistre, si les propriétaires d’un bien seul doivent effectuer leur démarche en toute autonomie auprès de leur assurance, en copropriété, c’est un peu différent. En effet, en copropriété, c’est le syndic de copropriété qui devra aussi être prévenu pour intervenir en cas de sinistre. Il convient alors de faire une déclaration en bonne et due forme.

Sommaire :

  1. Faire une déclaration à son syndic
  2. Mise en place de l’indemnisation

 

1. Faire une déclaration à son syndic

Qu’il s’agisse d’un dégât des eaux ou de tout autre type de sinistre, la déclaration de sinistre pour la copropriété s’effectue comme pour un particulier, à la différence que c’est le syndic de copropriété qui se chargera des démarches. Dès lors que le sinistre est constaté, la première chose à faire est de prévenir le syndic par téléphone, mais aussi par lettre recommandée avec accusé de réception pour disposer d’une preuve que l’information a bien été transmise. Pour gagner du temps, la lettre recommandée électronique avec accusé de réception peut être une solution pertinente.

Le syndic va alors informer le conseil syndical, et les deux organismes se mettront en relation avec l’assurance pour lui communiquer toutes les informations relatives au sinistre soit le numéro de contrat, la date du sinistre, son origine, sa localisation, une description précise des dégâts avec photo, l’état estimatif des pertes, etc.

Qui plus est, s’il y a également des répercussions dans les parties privatives, le copropriétaire devra effectuer la déclaration de sinistre à son assurance dans les 5 jours ouvrés. Ce sont donc deux déclarations différentes qui sont à effectuer en fonction de si le sinistre a eu lieu dans les parties communes ou privatives de la copropriété.

Une fois les différentes déclarations effectuées, il faudra alors patienter avant que l’assurance ne se saisisse du dossier et donne son accord pour une indemnisation.

 

2. Mise en place de l’indemnisation

Dans le cadre d’un sinistre touchant une copropriété, l’indemnisation du sinistre tiendra compte de la valeur réelle de l’immeuble, soit en effectuant une déduction selon la vétusté des lieux. Si l’immeuble est très vétuste, la somme versée par la compagnie d’assurance ne sera pas toujours suffisante pour pouvoir effectuer les travaux de remise en état qui s’imposent. Par ailleurs, certains contrats disposent d’un plafond de garantie en cas de sinistre : l’indemnisation ne pourra donc pas dépasser un certain montant.

Si le remboursement proposé par l’assurance dans le cadre d’un sinistre touchant la copropriété ne suffit pas pour effectuer les travaux qui s’imposent, ce sont alors les copropriétaires qui devront le plus souvent mettre la main à la poche. Les travaux à réaliser et leur montant seront définis lors d’une Assemblée Générale, ce qui donnera à chaque copropriétaire l’occasion de voter pour donner ou non son accord sur les différents travaux à réaliser.

Bon à savoir : Il est par ailleurs possible que les copropriétaires soient convoqués à cette AG par avis électronique. Ce procédé électronique utilisé par les syndics de copropriété est conforme au décret 2020-834 du 2 juillet 2020 qui introduit ce nouveau mode d’envoi. À usage exclusif des syndics de copropriété, l’avis électronique permet d’envoyer au copropriétaires les notifications d’AG, mais aussi les PV d’AG et les mises en demeure.

 

Il est donc important pour une copropriété de bien choisir son contrat d’assurance afin de s’assurer d’être correctement prise en charge en cas de sinistre. Si un contrat avec une bonne couverture peut représenter un certain coût pour les copropriétaires, il permettra de s’assurer d’être correctement indemnisé dès lors que l’on rencontrera un sinistre. Dans tous les cas, il est capital que la déclaration de sinistre soit effectuée en bonne et due forme à son syndic et de préférence par lettre recommandée avec accusé de réception en ligne pour s’assurer que les informations relatives au sinistre soient reçues correctement et rapidement. C’est ensuite le syndic de copropriété qui prendra le relais en ce qui concerne les parties communes touchées par le sinistre et qui se mettra donc en relation avec l’assurance de la copropriété.

 

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L’assurance peut-elle suspendre les garanties d’assurance ?

L'assurance peut-elle suspendre les garanties d'assurance

L’interruption des garanties d’un contrat d’assurance est une mesure provisoire qui intervient lorsque l’assuré n’a pas réglé ses primes d’assurance. Ultime avertissement avant que l’assurance ne procède à la résiliation du contrat, la suspension des garanties d’assurance fait partie d’un processus long, encadré par la loi, qui vise à inciter l’assuré à régulariser sa situation. Quel est le délai d’interruption du contrat ? L’assuré est-il couvert en cas de sinistre ? Existe-t-il d’autres situations où les garanties peuvent être suspendues ? Réponses.

Sommaire :

  1. Suspension des garanties d’assurance : ce que dit la loi
  2. Recouvrement à l’amiable simplifié et accéléré avec AR24

 

1. Suspension des garanties d’assurance : ce que dit la loi

La suspension des garanties et du contrat intervient 30 jours après une mise en demeure envoyée par courrier recommandé électronique ou papier, et restée ignorée par l’assuré. Cette mesure est effective pour une durée de 10 jours. Pour rappel, la prime doit être réglée dans les 10 jours suivant l’échéance (article L113-3 du Code des assurances). En contrepartie de la prise en charge de l’assurance en cas de sinistre, l’assuré est tenu de s’acquitter du paiement des primes. En cas de non-exécution de son obligation, l’assurance pourra déclencher un processus spécifique prévu par le Code des assurances. Par conséquent et durant la période d’interruption du contrat, l’assuré n’est pas couvert en cas de sinistre survenu dans son logement ou de sinistre automobile et les cotisations restent intégralement dues ; ce qui pourrait avoir de lourdes conséquences pour l’assuré.

À l’issue de la période des 10 jours et à défaut de paiement, l’assurance pourra si elle le désire, mettre un terme au contrat. Dans ce cas, soit la résiliation est mentionnée dans la lettre de mise en demeure et elle devient effective dès la fin de la période de suspension, soit l’assurance doit envoyer une lettre de résiliation, une fois encore par courrier recommandé électronique ou papier en annonçant la résiliation imminente.

 

Exceptions : Les contrats dont l’adhésion découle d’une obligation prévue « par une convention de branche ou un accord professionnel ou interprofessionnel » ainsi que les assurances sur la vie ne sont pas concernés par ce dispositif (article L. 113-3 du Code des assurances).

Concernant les contrats d’assurance vie, l’assureur ne pourra pas exiger le paiement des primes en suspendant les garanties mais pourra, en l’absence de régularisation, procéder à la résiliation ou la réduction du contrat dans les 40 jours suivant la mise en demeure envoyée par courrier recommandé électronique ou papier (article L. 132-20 du Code des assurances).

Pour ce qui est des contrats groupe, l’article L. 141-3 du Code des assurances prévoit l’exclusion de l’assuré si ce dernier cesse de s’acquitter du paiement des primes. Cette exclusion sera effective 40 jours après l’envoi de la mise en demeure, transmise au plus tôt 10 jours après la date d’échéance, par courrier recommandé électronique ou papier.

 

Dans le cas où l’assuré régularise sa situation au cours de la période de suspension, le contrat et ses effets sont remis en vigueur le lendemain midi du jour de paiement (article L. 113-3 du Code des assurances).

 

Bon à savoir : En matière d’assurance auto, lorsque le véhicule est vendu, le contrat est automatiquement suspendu le soir de la vente à minuit. En l’absence de rachat de véhicule dans les 6 mois à compter du jour de l’aliénation ou si aucune des parties n’a exprimé sa volonté de mettre un terme au contrat, il est résilié de manière automatique (article L. 121-11 du code des assurances).

 

2. Recouvrement à l’amiable simplifié et accéléré avec AR24

Dans le cadre d’un retard ou d’un oubli de paiement de la prime d’assurance, AR24 conseille aux professionnels de l’assurance deux modes d’envoi afin de mettre en place une procédure de relance efficace et obtenir rapidement le règlement des primes impayées : l’Envoi Recommandé Electronique simple (ERE simple) et la Lettre Recommandée Electronique qualifiée (LRE).

 

ERE simple ou LRE qualifiée : quel mode d’envoi choisir ?

  • L’ERE Simple :

L’ERE simple ou Envoi Recommandé Électronique simple est très apprécié pour relancer les assurés. Ce mode d’envoi est habituellement utilisé par les professionnels de ce secteur lorsque le Code des assurances n’impose pas le recours à un courrier recommandé avec avis de réception.

Toutefois, l’expéditeur pourra s’assurer de la bonne réception de la lettre de relance puisqu’il reçoit immédiatement la preuve de dépôt et d’envoi (équivalente à l’avis de passage) ainsi que, une fois le courrier réceptionné par le destinataire, une preuve de réception. Aussi rapide que l’envoi d’un email, l’ERE est envoyé instantanément, ce qui permet d’accélérer la procédure de recouvrement à l’amiable.

De plus, l’envoi recommandé électronique simple accélère et facilite le règlement des primes puisqu’il est possible d’ajouter un lien de paiement directement dans le contenu de votre lettre de relance, ou de mise en demeure ; un réel gain de temps pour les assurés et pour l’assureur.

Quel que soit le mode d’envoi utilisé (ERE simple ou LRE qualifiée), l’assuré pourra accuser réception de la lettre de relance n’importe où et n’importe quand, du moment qu’il dispose d’une connexion internet sur son smartphone, sa tablette ou son ordinateur.

 

  • La LRE qualifiée :

À noter que seule la LRE qualifiée pourra être substituée à la lettre recommandée papier ou LRAR (article L.100 du Code des postes des communications électroniques). Pour l’envoi de la mise en demeure, il est donc fortement préconisé d’utiliser la Lettre Recommandée Électronique qualifiée.

À l’inverse de l’ERE simple, la LRE qualifiée requiert une vérification d’identité à distance du destinataire et devra être acheminée par un prestataire de confiance qualifié par l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI).

AR24, pionnier de la Lettre Recommandée Électronique qualifiée et de la vérification d’identité à distance, a obtenu sa qualification en 2018 et effectue aujourd’hui près de 200 000 envois de LRE par mois.

À l’identique de la LRAR, vous bénéficiez avec la LRE qualifiée de 4 types de preuves :

  • Preuve de dépôt et d’envoi, strictement équivalente à l’avis de passage ;
  • Preuve d’accusé de réception ;
  • Preuve de refus ;
  • Preuve de négligence (dans le cas où l’assuré ignore votre lettre de mise en demeure dans les 15 jours suivant l’envoi et cela, malgré les 4 relances automatiques).

 

Bon à savoir : Un refus ou une ignorance de la lettre de mise en demeure n’a pas pour effet d’interrompre, ni de suspendre une procédure de recouvrement à l’amiable ; la preuve de dépôt et d’envoi faisant foi. Il ne sera donc pas nécessaire de renvoyer une LRE ou de doubler votre envoi avec une LRAR.

 

De plus, vous bénéficiez d’une preuve de contenu grâce à l’acheminement électronique et à l’horodatage qualifié du courrier ; un réel avantage en cas de litige avec votre assuré.

Enfin, les professionnels de l’assurance ont constaté, dès les premiers envois, une réduction des coûts par 2 voire par 5 par rapport à un acheminement papier, et cela peu importe le recommandé électronique utilisé (ERE simple ou LRE qualifiée).

En effet, chez AR24, les solutions de recommandé électronique sont disponibles à un tarif unique sans frais supplémentaires ; ce qui permet d’envoyer, partout dans le monde, jusqu’à 256 Mo de pièces jointes par courrier, quel que soit le format choisi (PDF, image, audio, vidéo, etc.).

 

La cotisation de votre assuré est impayée ? Cette situation est récurrente ? Avez-vous déjà pensé à dématérialiser vos procédures de recouvrement à l’amiable ? Obtenir plus rapidement le paiement des cotisations impayées tout en réalisant des économies significatives, c’est possible ! Pour cela rien de plus simple, créez votre compte gratuitement sur ar24.fr, rédigez et envoyez votre lettre de relance en quelques clics seulement.

 

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Procédure de surendettement : pourquoi informer votre client par Envoi Recommandé Électronique simple ?

Procédure de surendettement

Toute personne physique résidant en France ou toute personne de nationalité française résidant à l’étranger peut déposer gratuitement un dossier de surendettement auprès de la Banque de France. Cette procédure a vu le jour en 1990 dans le but de lutter contre le surendettement et venir en aide aux particuliers en difficultés financières (loi Neiertz n°89-1010 du 31 décembre 1989). Les dossiers doivent être complets et résulter de la bonne foi du demandeur. Ces dernières années, environ 95% des dossiers déposés respectaient les critères de recevabilité. Face à une situation de surendettement, l’établissement bancaire est tenu de respecter certaines obligations, tels que l’information envers leurs clients surendettés concernant la procédure en cours mais également, le maintien de la relation entre la banque et son client.

Sommaire :

  1. Le devoir d’information des banques à l’égard de leurs clients surendettés
  2. Pourquoi dématérialiser cette lettre d’information ?
  3. Quelles sont les autres obligations de la banque dans une procédure de surendettement ?

 

1. Le devoir d’information des banques à l’égard de leurs clients surendettés

Une fois le dossier examiné et accepté par la commission de surendettement, cette dernière en informe par courrier recommandé avec accusé de réception, le demandeur, les établissements bancaires chargés de la gestion des comptes ainsi que les créanciers. La commission devra joindre l’état d’endettement du demandeur à cette notification.

 

Bon à savoir : Quelle que soit la décision de la commission, qu’elle soit favorable ou non, le demandeur ou les créanciers pourront la contester par lettre recommandée électronique ou papier avec accusé de réception dans un délai de 15 jours suivant la notification. C’est au juge du tribunal judiciaire que reviendra le pouvoir de trancher sur la demande de surendettement.

 

Dans les 6 semaines suivant la notification, la banque est tenue à une obligation d’information à l’encontre de ses clients faisant l’objet d’une procédure de surendettement, notamment au niveau :

  • Des conditions de gestion du compte bancaire ;
  • Des moyens de paiement alternatifs mis à sa disposition ;
  • D’une offre de services plus en adéquation avec la situation du client.

 

Elle devra également proposer à son client en surendettement un rendez-vous que ce dernier sera libre d’accepter ou de refuser ; et ceci dans le but de maintenir le lien avec la clientèle.

 

2. Pourquoi dématérialiser cette lettre d’information ?

La dématérialisation de ce type de courrier s’avère très avantageuse pour les professionnels de la banque. Dans ce type de procédure, les établissements bancaires ont généralement recours à l’Envoi Recommandé Électronique simple (ERE simple) afin d’informer les clients concernés de leurs situations et des services et moyens de paiement mis à leur disposition.

D’une part, ce mode d’envoi est très apprécié compte tenu de sa simplicité d’utilisation et pourra être utilisé lorsque la réglementation bancaire en vigueur n’impose pas l’usage d’un recommandé avec avis de réception.

Envoyé en quelques clics, l’ERE simple ne requiert aucune mise sous pli ni impression. Votre client pourra accuser réception du courrier d’information immédiatement, puisque l’envoi et l’acheminement sont instantanés ; il n’y a donc aucun risque que le courrier ne soit pas acheminé dans les temps.

Pour rappel, vous avez un délai de 6 semaines pour adresser le courrier aux clients concernés à compter de la notification de recevabilité du dossier de surendettement. De plus, la remise au destinataire de ce type de courrier ne nécessite pas de vérification d’identité à distance ; le destinataire pourra donc le réceptionner en un clic, n’importe où et n’importe quand, du moment qu’il possède une connexion à internet. De quoi gagner un temps précieux tout en bénéficiant d’un suivi du courrier grâce aux preuves électroniques horodatées qui garantissent l’envoi et la réception du courrier.

D’autre part, ce mode d’envoi vous permet de réaliser des économies conséquentes puisque chez AR24, toutes nos solutions de recommandés électroniques (ERE simple, LRE qualifiée, LRO optimale, etc.) sont disponibles à un tarif unique sans surcoût ni frais cachés.

Ce prix fixe comprend l’envoi et l’acheminement du courrier recommandé et de ses pièces jointes (256 mo maximum par envoi – tous les formats de PJ sont acceptés ; image, PDF, audio, vidéo, etc.). Des économies auxquelles pourront s’ajouter celles réalisées sur l’impression et le stockage des documents relatifs à l’envoi (courriers, pièces jointes). En effet, les courriers et pièces jointes envoyés ainsi que les preuves seront conservées sur nos serveurs sécurisés, et seuls vous et votre client destinataire pourrez avoir accès à ces données confidentielles.

 

Bon à savoir : Préalablement à l’envoi du courrier d’information, il sera nécessaire de recueillir le consentement de votre client particulier. Ce consentement devra être obtenu par écrit et à une date exacte comme le prévoit l’article L.100 du Code des postes et des communications pour tous les envois adressés aux destinataires particuliers ainsi qu’aux administrations. Pour cela, plusieurs solutions s’offrent à vous.

Au moment de l’entrée en relation, vous pouvez insérer une clause dans la convention de compte. Vous pouvez aussi recueillir le consentement de votre destinataire à n’importe quel moment de la relation, lors de la signature d’un avenant ou d’un contrat d’assurance ou encore, vous pouvez utiliser le gestionnaire de consentements sur le site ar24.fr.

Ce consentement sera valable sans limite de temps et pour tous vos prochains envois. Cette étape permet aussi de vérifier l’adresse email de votre client particulier, si ce dernier la consulte, et s’il est en capacité d’accuser réception de l’envoi recommandé électronique simple.

 

3. Quelles sont les autres obligations de la banque dans une procédure de surendettement ?

a. Proposer une offre de services spécifique aux clients surendettés

En plus de son devoir d’information, l’établissement bancaire a un devoir de respect d’un certain nombre d’obligations lorsqu’une situation de surendettement se présente. Une offre de services ne pouvant être facturée à plus de 3€ par mois devra être proposée aux clients surendettés. Cette offre doit comprendre des services bancaires de base tels que :

  • Ouverture de compte de dépôt et tenue de compte ;
  • Consultation des comptes et opérations à distances vers un autre compte de la même banque ;
  • Plafonnement des frais d’incidents bancaires et de commissions d’intervention si le compte fait l’objet d’irrégularités ;
  • Système d’alertes sur la position du compte ;
  • Mise à disposition d’un RIB ;
  • Un changement d’adresse par an.

 

b. Proposer des moyens de paiement adaptés à la situation des clients surendettés

La banque devra proposer des moyens de paiements alternatifs pouvant remplacer les paiements par chèques.

  • Carte de paiement à autorisation systématique et à débit immédiat permettant d’interroger le compte avant chaque opération ;
  • Autorisation de 4 virements par mois ;
  • Dépôt et retrait d’espèces ;
  • 2 chèques de banque par mois.

 

c. Ajuster en conséquence l’autorisation de découvert

Avec l’accord du client, le montant du découvert autorisé sera réévalué. Le non-respect des conditions du découvert autorisé (dépassement de manière répétitive du plafond, non-remboursement du découvert, etc.) par le client en situation de surendettement pourra entrainer sa résiliation anticipée.

 

d. Interdiction de fermer le compte tant que la procédure n’est pas clôturée

Durant toute la procédure, l’établissement bancaire ne pourra procéder à la clôture du compte sauf si le client en situation d’endettement fait part d’une conduite répréhensible à l’égard du personnel de l’agence ou en cas de fraude ou de blanchiment d’argent. Par ailleurs, lorsque la banque détient des créances, elle est tenue de respecter le plan établi par la Banque de France qui décide généralement de rallonger la durée des crédits.

 

Rapide, économique et sécurisé, l’Envoi Recommandé Électronique simple permet d’accélérer la procédure de surendettement tout en bénéficiant de preuves d’envoi et de réception. Très apprécié également pour son tarif unique, l’ERE simple est l’allié des professionnels de la banque dans toutes les communications ne nécessitant pas l’usage d’un courrier recommandé. N’attendez plus, créez dès maintenant votre compte AR24 et commencez à dématérialiser vos envois.

 

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Demander son permis de construire par LRE

Demander son permis de construire par LRE

Obtenir un permis de construire est une étape indispensable à la réalisation de votre projet immobilier. Pourtant, cette procédure peut paraître complexe et vous demander beaucoup d’efforts pour parvenir au résultat escompté. Pour éviter tout malentendu ou problème lors du dépôt de votre dossier en mairie, simplifiez-vous la tâche grâce à notre article sur la demande de permis de construire à envoyer par lettre recommandée électronique (LRE) pour supprimer les coûts d’affranchissement et le délai d’acheminement de vos demandes.

Sommaire :

  1. Définition du permis de construire
  2. Les constructions ou les rénovations concernées par un permis
  3. Les documents à remplir avant de débuter les travaux
  4. La procédure de demande de permis de construire

 

1. Définition du permis de construire

Un permis de construire peut-être défini comme une autorisation d’urbanisme remise par l’administration lorsque le projet respecte les règles d’urbanisme en vigueur dans la commune où il se situe. Afin de s’assurer de cette conformité, un dossier de demande de permis de construire doit être établi puis déposé en mairie.

Un permis de construire est obligatoire dans le cadre de la construction d’un bâtiment neuf, l’extension ou le changement de destination d’un immeuble existant. S’agissant des projets de moins de 20m², la déclaration préalable de travaux suffit pour commencer les travaux.

 

2. Les constructions ou les rénovations concernées par un permis

Les constructions ou aménagements requérant un permis de construire sont :

  • Les constructions sur terrain nu ;
  • Les travaux d’agrandissement sur un bâtiment existant dépassant les 20m² de surface au sol ;
  • Les travaux visant à modifier les volumes du bâtiment ;
  • Lorsque le projet prévoit une modification de la structure porteuse ou de la façade de l’immeuble dans le cadre d’un changement de destination ;
  • Lorsque les travaux concernent un monument historique inscrit ou classé ;
  • Lorsqu’un immeuble est protégé par un plan de sauvegarde et de mise en valeur.

 

Les projets qui n’ont besoin que d’une déclaration préalable pour débuter les travaux sont :

  • Les constructions qui ont une surface de plancher comprise entre 0 et 20m² ;
  • Les projets qui visent à modifier uniquement l’aspect extérieur du local ;
  • Les projets de ravalement prévus sur une zone d’un site classé ou à proximité de réserves naturelles.

3. Les documents à remplir avant de débuter les travaux

Pour se voir accorder un permis de construire, un certain nombre de documents sont à fournir à l’administration :

  • Le formulaire de permis de construire ;
  • La déclaration des éléments nécessaires au calcul des impositions qui serviront à calculer la taxe d’aménagement ou le versement pour sous-densité ;
  • Le bordereau des PJ qui indique les pièces à transmettre selon votre projet ;
  • Le plan de situation, de masse et de coupe du terrain ;
  • La notice présentant le terrain et détaillant le projet ;
  • Le plan de façades et des toitures indiquant l’état actuel et futur si le projet prévoit de modifier les façades ou les toitures ;
  • Un document graphique qui peut être un croquis à main levée ou des simulations graphiques ;
  • Des photos situant le terrain dans son environnement ;
  • L’attestation de prise en considération de la réglementation thermique et de faisabilité des approvisionnements en énergie.

 

Bon à savoir : Selon votre projet de construction, d’autres pièces justificatives peuvent vous être demandées. Pour les connaître, il vous suffit de vous référer au bordereau. En effet, le bordereau des PJ dresse la liste exhaustive des documents à fournir. La marie concernée ne pourra exiger aucun document qui ne figure pas dans cette liste.

 

4. La procédure de demande de permis de construire

Vous pouvez demander votre permis de construire de deux manières : soit en déposant la demande en main propre à la mairie, soit en envoyant le dossier complet par courrier recommandé.

 

a. Pourquoi favoriser la lettre recommandée pour votre demande de permis de construire ?

En adressant votre dossier de permis de construire par lettre recommandée vous accélérerez vos procédures. En effet, le courrier recommandé permet de faire courir les délais légaux au plus vite. La mairie devra traiter votre demande dans un délai de 2 mois pour instruire le dossier s’il concerne une maison individuelle et de 3 mois pour tout autre projet à compter de la réception du courrier pour ne pas prendre le risque de donner son accord tacitement. En effet, l’absence de réponse vaut pour acceptation.

 

b. Pourquoi opter pour la lettre recommandée électronique pour vos procédures ?

Depuis le 1er janvier 2019, la LRE est le strict équivalent juridique de la lettre recommandée papier selon l’article L100 du CPCE. Ainsi, la LRE est utilisable dans toutes les procédures requérant un courrier recommandé.

La lettre recommandée en ligne est un courrier dématérialisé qui bénéficie de preuve de dépôt et d’envoi lors de sa transmission et de réception lors de l’ouverture du courrier. Ainsi, tout comme son homologue papier, la LRE permet à l’expéditeur de s’assurer que son courrier à bien été transmis et réceptionné par la bonne personne mais aussi de le prouver juridiquement en cas de litige

La LRE offre de nombreux avantages à ceux qui l’utilisent. Tout d’abord, économique, la LRE bénéficie d’un tarif unique de  3,49€ HT* quel que soit le volume des pièces jointes. Ainsi, vous pourrez transmettre jusqu’à 256Mo de PJ (soit 19 000 pages texte) à votre destinataire sans que cela engendre des frais supplémentaires. Ce qui n’est pas négligeable dans le cadre de votre demande de permis de construire au vu du nombre de documents que vous devez fournir.

Grâce à son format digital, la LRE permet de gagner un temps précieux. En effet, son envoi s’effectue en quelques clics. Il en sera de même pour le destinataire qui n’aura qu’à s’authentifier à distance pour accuser réception de son courrier depuis sa boite mail professionnelle.

L’envoi d’une LRE génère des preuves de dépôt et d’envoi, de réception, de refus ou de négligence qui seront conservées, avec les courriers, sur nos serveurs sécurisés français et consultables 24h/24 et 7j/7 depuis votre espace AR24. Ainsi, en cas de litige vous bénéficierez de toutes les preuves nécessaires pour prouver la date et le contenu de l’envoi.

 

*Tarif au 15 mars 2022

 

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Mode d’emploi : comment envoyer vos mises en demeure par lot ?

mises en demeure par lot

Vous avez un grand nombre de notifications et mises en demeure à envoyer par courrier recommandé avec accusé de réception ? Grâce à l’envoi par lot d’AR24, vous avez la possibilité d’envoyer en même temps et en quelques clics seulement, des dizaines de lettres recommandées électroniques (LRE). Rappelons que la LRE est le strict équivalent juridique de la LRAR (article L.100 du Code des postes et des communications électroniques). Notre solution vise à simplifier et accélérer le recouvrement des impayés et la résolution de certains de vos litiges. Peu importe votre domaine d’activité, l’envoi par lot s’adapte à tous vos besoins.

Focus sur les étapes à suivre pour envoyer des LRE par lot :

 

1. L’importation de votre base de données

Entièrement sécurisée, l’importation de votre base de données se fait en quelques clics. Pour démarrer un envoi par lot, cliquez sur « courriers par lot » dans votre espace AR24. Vous devez alors compléter votre base de données sous Excel ou Calc de la manière suivante :

  • Colone B : Indiquer la référence des pièces jointes (voir 2.) ;
  • Colone C : Indiquer le nom ou la raison sociale du destinataire ;
  • Colone E : Indiquer l’adresse email du destinataire.

 

2. La personnalisation de vos pièces jointes

Il est possible d’envoyer des pièces jointes différentes à chaque destinataire ou au contraire identiques. Pour cela, la référence indiquée dans la colonne B de votre base de données doit apparaître dans le nom du fichier original se trouvant sur votre ordinateur. Vous devez ensuite cocher la case dans votre espace AR24 vous demandant si les pièces jointes sont identiques ou spécifiques à chaque destinataire. Enfin, importez toutes vos pièces jointes.

 

3. La rédaction de votre courrier

Vous y êtes presque ! Passez à la rédaction de votre courrier. N’oubliez pas de vérifier le récapitulatif avant de valider l’envoi et de modifier le cas échéant.

 

4. Les preuves

Avec la LRE AR24, vous disposez de 4 preuves :

  • La preuve de dépôt et d’envoi : disponible immédiatement après l’envoi sur votre espace personnel (équivalente à un avis de passage) ;
  • La preuve d’accusé de réception ;
  • La preuve de refus ;
  • La preuve de négligence.

 

Vous pouvez accéder à tout moment à vos preuves et LRE. Elles sont conservées sur nos serveurs sécurisés et situés en France.

 

De nombreux professionnels, tous secteurs confondus, font confiance à AR24 pour accélérer leurs procédures de recouvrement. Dès les premiers envois électroniques, ils ont pu constater une simplification et une accélération dans la gestion des impayés mais également, une réduction de leurs coûts d’envoi par 2 voir par 5 par rapport à un acheminement papier.

Et vous, avez-vous déjà commencé à envoyer vos mises en demeure par lot ?  Créez dès à présent votre compte AR24 !

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FCC, FNCI, FICP : tout ce qu’il faut savoir sur les fichiers d’incidents de paiement

FCC, FNCI, FICP

Dans le cadre des incidents de paiement survenant sur des comptes bancaires particuliers, la Banque de France gère 3 fichiers : le fichier central des chèques (FCC), le fichier national des chèques irréguliers (FNCI) et le fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers (FICP). Alimentés par les établissements bancaires, ces fichiers recensent les incidents de paiement ainsi que les coordonnées bancaires des comptes présentant des chèques irréguliers. Découvrez tout ce qu’il faut savoir en matière de fichage bancaire, mais aussi comment accélérer vos procédures.

Sommaire :

  1. FCC : définition, utilité et procédure
  2. FNCI : définition, utilité et procédure
  3. FICP : définition, utilité et procédure
  4. FCC, FNCI, FICP : pourquoi et comment dématérialiser vos procédures ?

 

1. FCC : définition, utilité et procédure

En tant qu’établissement bancaire, vous êtes tenu de signaler à la Banque de France, tout incident de paiement sur chèque ou sur carte bancaire. En effet, si votre client particulier émet un chèque sans provision et que le chèque a été rejeté malgré l’envoi d’une lettre d’information envoyée par ERE simple (Envoi Recommandé Electronique simple) visant à inciter le destinataire à approvisionner son compte dans les plus brefs délais, vous devez procéder à son inscription au FCC. Ce mode d’envoi électronique et instantané, est très apprécié par les professionnels de la banque qui disposent d’un délai très court pour informer le débiteur. Pour chaque chèque rejeté, vous devez faire parvenir une lettre d’injonction à votre client. En revanche, pour le premier envoi d’une série de chèques, nous préconisons l’envoi par lettre recommandée électronique qualifiée (LRE) qui est l’exact équivalent juridique du courrier recommandé papier avec accusé de réception. Pour les courriers suivants, l’Envoi Recommandé Electronique simple sera suffisant. Ce courrier a pour but :

  • D’avertir votre client de son inscription effective ;
  • De le renseigner sur les moyens de paiement alternatifs dont il dispose ;
  • De le prévenir qu’il a l’obligation de restituer tous les chéquiers en sa possession.

 

Vos clients dont la carte a été retirée suite à un usage abusif, devront également être fichés au dit fichier. Le fichage est automatiquement levé au bout de cinq ans en cas d’un incident de paiement sur chèques, sauf si le client régularise sa situation : dans ce cas, son nom est alors radié de manière anticipée au FCC, levant ainsi son interdiction d’émettre des chèques. Dans le cas d’un incident sur carte bancaire, l’inscription est valable deux ans maximum et le client pourra également, à tout moment, régulariser l’incident. Pendant toute la durée de l’inscription votre client ne peut en aucun cas émettre des chèques ; cette interdiction bancaire est valable dans tous les établissements bancaires et concerne également les cotitulaires du compte, sauf si un responsable unique a été désigné au préalable. Des frais de rejet et d’envoi de lettres d’information et d’injonction pourront être également prélevés sur le compte débiteur.

 

2. FNCI : définition, utilité et procédure

Sa gestion est confiée à la Banque de France qui centralise :

  • Les coordonnées bancaires dont les titulaires font l’objet d’une interdiction bancaire ou judiciaire ;
  • Les chèques perdus ou volés qui ont donné lieu à une opposition ;
  • Les caractéristiques des faux chèques ;
  • Les références des comptes clôturés.

 

Le FNCI est essentiellement consulté par les commerçants ayant accès au service Vérifrance-FNCI afin de s’assurer de la régularité et de la véracité d’un chèque via un terminal équipé d’un lecteur à code-barres. Ainsi, le commerçant vérifie si le compte n’a pas été fermé, si le titulaire n’est pas soumis à une interdiction d’émettre des chèques ou encore si le chèque remis n’est pas un faux.

Par ailleurs, le titulaire du compte présentant des chèques irréguliers pourra exercer son droit de rectification des données à caractère personnelle le concernant. À savoir qu’à la différence du FCC, le FNCI ne peut mentionner les noms des titulaires des comptes bancaires mais uniquement les numéros de comptes et références.

 

3. FICP : définition, utilité et procédure

Alimenté par les établissements bancaires, les commissions de surendettement et les tribunaux, le FICP recense tous les retards de remboursement d’un crédit ou d’un découvert accordé à un particulier.

Si l’une de ces situations se présente, votre client risque d’être fiché à la Banque de France :

  • Retard de deux mensualités consécutives ou de 60 jours pour une échéance non-mensuelle dans le remboursement de son prêt ;
  • Non-remboursement des sommes dues malgré l’envoi d’une mise en demeure.

 

Une inscription au FICP n’interdit pas l’octroi d’un crédit, mais compte tenu du fait que ce fichier est consulté automatiquement par tous les établissements de crédit avant la délivrance d’un prêt, l’accès au crédit pourrait se complexifier. À défaut de régularisation, le débiteur y est inscrit pour une durée de 5 ans. Par ailleurs, si un particulier dépose un dossier de surendettement, la Banque de France procède à son fichage, ce qui aura pour effet, en cas d’incident de paiement, la mise en place d’un plafonnement des frais bancaires par l’établissement bancaire du débiteur.

Au niveau de la procédure, il est préconisé, préalablement à l’inscription au FICP, d’avertir le débiteur de sa situation et des conséquences d’un fichage, par ERE simple, ce qui permet de faire courir immédiatement le délai de 30 jours puisque la preuve de dépôt et d’envoi reçue instantanément fait courir, à l’identique de l’avis de passage, les délais légaux. Si le débiteur ne régularise pas sa situation dans les 30 jours suivant l’envoi, il sera nécessaire de le notifier, cette fois-ci par courrier recommandé électronique afin de l’avertir de son inscription effective.

 

Pour aller plus loin :

Le droit d’accès et de rectification sur les fichiers de la banque

La loi Informatique et Libertés permet à toute personne physique d’accéder aux données à caractère personnel le concernant et d’en demander la rectification si celles-ci s’avèrent inexactes ou incomplètes. En tant qu’établissement bancaire, vous pouvez être amené à recevoir ce type de demande. Vous devez alors, préalablement à la communication de ces données personnelles, procéder à la vérification d’identité de votre client. Si vous estimez que la demande a été effectuée de manière abusive, vous êtes en droit de ne pas y donner suite. En revanche, en cas de contentieux avec l’un de vos clients, vous serez amené à apporter la preuve du caractère abusif.

 

Le droit au compte, un droit accessible à tous

Par ailleurs, un fichage ou une procédure de surendettement n’interdit pas de posséder un compte. Toute personne physique ou morale, résidant en France ou dans un pays de l’Union Européenne (ou hors France pour les personnes de nationalité française), peut bénéficier du droit au compte permettant au demandeur de bénéficier de services bancaires basiques. En revanche, cette procédure n’est pas ouverte à ceux qui détiennent déjà un compte en France.

 

4. FCC, FNCI, FICP : pourquoi et comment dématérialiser vos procédures ?

a. L’Envoi Recommandé Electronique Simple (ERE simple) : quand et pourquoi l’utiliser ?

Les professionnels de la banque et de la finance utilisent principalement l’ERE simple lorsque l’usage d’un courrier recommandé avec avis de réception n’est pas exigé par la loi : envoi des lettres d’information, des lettres d’injonction lorsqu’il s’agit d’une série d’incidents de chèques et qu’une première lettre a déjà été envoyée par LRE qualifiée, etc.

En quelques clics seulement, la lettre d’information et prête à partir et elle est envoyée instantanément ; supprimant ainsi les délais d’acheminement. Le débiteur pourra accuser réception n’importe où et n’importe quand, sans avoir besoin d’effectuer un parcours de vérification d’identité à distance. Néanmoins, l’expéditeur reçoit une preuve à l’envoi et à la réception et l’ERE ainsi que les pièces jointes sont certifiées grâce à l’horodatage qualifié.

 

b. La Lettre Recommandée Electronique qualifié (LRE qualifiée) : quand et pourquoi l’utiliser ?

Tout comme son homologue papier, la lettre recommandée électronique sera utilisée pour notifier un débiteur de son inscription effective au FICP ou encore pour envoyer la lettre d’injonction suite à un rejet de chèque. À la différence de l’ERE simple, votre client destinataire, préalablement à la réception du courrier, doit effectuer un parcours de vérification d’identité à distance intuitif et ultra-sécurisé. Plusieurs solutions permettant d’accélérer cette étape tout en étant conformes aux réglementations en vigueur (règlement eIDAS, RGPD, directives LCB-FT, processus KYC), lui seront proposées :

  • L’Identité Numérique La Poste, destinée aux destinataires particuliers et qui permet d’accuser réception d’une LRE en un clic ;
  • La technologie de vérification d’identité à distance d’AR24 qui permet d’accélérer la vérification d’identité tout en étant hautement sécurisé ;
  • Les codes à usage unique.

 

Ce mode d’envoi permet de notifier le débiteur instantanément tout en bénéficiant de toute la protection juridique dont vous avez besoin dans ce type de procédure. En effet, vous disposez des mêmes preuves que lors d’un envoi papier à savoir :

  • Preuve de dépôt et d’envoi équivalente à l’avis de passage ;
  • Preuve d’accusé de réception ;
  • Preuve de refus ;
  • Preuve de négligence dans le cas où le destinataire ignore la LRE malgré les 4 relances envoyée par AR24. À noter qu’un refus ou une ignorance, ne peut en aucun cas interrompre ou suspendre une procédure de fichage puisque la LRE qualifiée a la même valeur qu’une LRAR ; il n’est donc pas nécessaire de doubler votre envoi avec une LRAR ou avec une seconde LRE qualifiée.

 

Par ailleurs, la lettre recommandée électronique qualifiée possède la plus haute protection juridique puisqu’il s’agit du seul recommandé pouvant apporter la preuve du contenu du courrier et des pièces jointes grâce à l’horodatage qualifié.

 

Vous l’avez compris : le courrier recommandé 100% dématérialisé est tout à fait adapté dans le cadre d’une inscription au FCC ou au FICP. Rapide, fiable et sécurisée, la lettre recommandée électronique est le canal digital privilégié des professionnels de la banque et de la finance. Accélérez dès à présent vos procédures tout en réalisant des économies significatives grâce aux solutions de recommandés d’AR24 ; 2 à 5 fois moins cher que le recommandé papier traditionnel, son tarif est unique et sans surcoût, peu importe le volume de pièces jointes ajoutées à l’envoi ou la destination. Créez votre compte AR24 gratuitement pour envoyer vos premières LRE.

 

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Comment assurer sa copropriété ?

Comment assurer sa copropriété

Dès lors qu’un syndic de copropriété prend en charge la gestion d’un ensemble de logements auprès des copropriétaires, il se doit de respecter certaines obligations et le fait de s’assurer que les lieux sont bien assurés avec un contrat adéquat en fait partie. L’assurance de copropriété est donc obligatoire, mais comment faire pour choisir et souscrire au contrat souhaité ? Quelles sont les obligations à respecter ? Réponses !

Sommaire :

  1. Une assurance obligatoire
  2. Qui gère le contrat d’assurance et comment y souscrire ?

 

1. Une assurance obligatoire

Le syndic de copropriété se doit de respecter certaines obligations dans le cadre de sa mission et le fait de souscrire à un contrat d’assurance est obligatoire. En effet, c’est depuis la loi Alur qu’il est devenu obligatoire d’assurer les copropriétés. Le contrat d’assurance obligatoire est celui que l’on appelle assurance responsabilité civile. Il permet notamment de couvrir les dommages causés par l’immeuble à toute personne. Il est donc absolument primordial pour un syndic de copropriété de s’assurer que ce type de contrat a bien été mis en place pour la copropriété.

On peut aussi citer l’assurance multirisque immeuble qui couvre les dégâts qui seraient subis par les copropriétaires notamment en cas de sinistre. Ce type de contrat n’est pas obligatoire, mais est fortement recommandé puisque certains dégâts peuvent nécessiter des travaux de grande ampleur et le fait d’avoir souscrit un contrat d’assurance sera alors très appréciable dans ce cas de figure. En cas de sinistre et sans contrat d’assurance multirisque immeuble, ce sont les copropriétaires qui devront prendre à leur charge le montant des travaux à réaliser.

 

2. Qui gère le contrat d’assurance et comment y souscrire ?

La mise en place et la gestion de l’assurance de copropriété reviennent bien entendu au syndic de copropriété. Ce dernier doit s’assurer que l’immeuble est bien assuré et remédier au problème le plus vite possible si ce n’est pas le cas. En effet, c’est tout un processus bien précis qui va permettre de souscrire un contrat d’assurance pour une copropriété.

Tout d’abord, le syndic doit ajouter la question à l’ordre du jour de la prochaine Assemblée Générale.

Les convocations à cette assemblée se font par lettre recommandée classique, mais peuvent aussi très bien être réalisées par le biais d’un avis électronique, dans un souci de gain de temps et de praticité. L’avis électronique est un mode de notification 100% électronique à usage exclusif des syndics de copropriété, qui leur permet de notifier aux copropriétaires les AG, les PV d’AG et aussi les mises en demeure de payer.

Lors de l’Assemblée Générale, le syndic va proposer aux copropriétaires plusieurs devis réalisés auprès de plusieurs assureurs afin que ces derniers puissent faire leur choix. Par ailleurs, un copropriétaire peut aussi proposer un devis d’assureur lors de cette même assemblée s’il le souhaite. Le coût de ce type de contrat dépend avant tout de la surface des lieux, du nombre de copropriétaires, du niveau de garantie choisi et de certaines autres caractéristiques bien précises.

Un vote à la majorité simple peut alors être réalisé pour choisir le devis qui correspond le mieux aux attentes de la copropriété. Une fois le syndic de copropriété informé, il va pouvoir signer le contrat au nom de l’ensemble des copropriétaires et le contrat d’assurance sera alors effectif pour l’ensemble de la copropriété.

Le paiement des mensualités relatives au contrat d’assurance est aussi géré par le syndic de copropriété. En cas de problème, c’est aussi lui qui prendra contact avec l’assureur pour pouvoir bénéficier des avantages liés au contrat. Le syndic de copropriété est donc le principal interlocuteur entre l’assureur et les copropriétaires, la gestion du contrat d’assurance est de sa responsabilité. C’est aussi lui qui se chargera des démarches si les copropriétaires souhaitent changer de contrat, un nouveau vote sera alors mis en place lors d’une Assemblée Générale de copropriétaires en ce sens.

 

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SPI intègre l’Avis Électronique AR24 et permet l’accélération des procédures de ses clients Syndics

SPI x AR24

AR24, filiale du groupe Docaposte, compte aujourd’hui de nombreux partenaires de confiance qui utilisent la Lettre Recommandée Electronique qualifiée (LRE), l’Envoi Recommandé Electronique simple (ERE Simple), la Lettre Recommandée Optimale (LRO) ou encore l’Avis Électronique pour les Syndics de copropriété. C’est notamment le cas de la société SPI, expert du secteur immobilier, appartenant au Groupe Septeo, qui a fait le choix d’intégrer l’avis électronique AR24 début 2022 afin de proposer ce nouveau service innovant à ses clients Syndics.

Quelles sont les utilisations possibles ? Quels sont les avantages pour ses clients Syndics ?

Sommaire :

  1. La société SPI du Groupe Septeo
  2. L’utilisation de l’avis électronique en copropriété
  3. Les avantages pour les clients Syndics

 

1. La société SPI du Groupe Septeo

SPI est un éditeur de logiciel appartenant au Groupe Septeo. Ils mettent à disposition de leurs clients gestionnaires de biens, syndics de copropriété, agences immobilières et gestionnaires de locations saisonnières un logiciel nommé « SPI SUITE » qui leurs propose différents produits et différents niveaux de services spécialement dédiés aux experts de l’immobilier.

SPI, c’est aujourd’hui plus de 2300 agences équipées, 120 collaborateurs en France et plus de 2,5 millions d’euros investis en R&D chaque année.

Et c’est cette année, en 2022, que la société SPI a décidé d’ajouter une nouvelle corde à son arc en intégrant l’avis électronique AR24 en API dans son logiciel métier pour permettre aux syndics de simplifier leurs principales communications règlementées avec leurs copropriétaires.

Les usages sont précis et les avantages nombreux pour les clients SPI gestionnaires de copropriétés. AR24 revient sur tout ce qu’il faut savoir sur l’avis électronique.

 

SPI fait partie des partenaires historiques de la société AR24, intégrant en 2016 l’Envoi Recommandé Electronique Simple, puis en 2020 la Lettre Recommandée Electronique qualifiée et enfin en 2022 l’Avis Électronique pour les Syndics de copropriété.

 

2. L’utilisation de l’avis électronique en copropriété

L’avis électronique est un procédé électronique conforme au décret 2020-834 datant du 2 juillet 2020. Il est uniquement utilisable par les syndics de copropriété et a pour objectif de simplifier 3 types de communications règlementées : les convocations d’Assemblées Générales, les PV d’AG et les mises en demeure.

Ces 3 types de communications réglementées étaient historiquement envoyées par lettre recommandée (papier ou électronique) aux copropriétaires avant l’adoption du décret 2020-834.

Côté expéditeur : L’envoi de l’avis électronique est bien plus simple que l’envoi d’un courrier recommandé et permet notamment de faciliter l’acheminement tout en récupérant des preuves de l’envoi. 100% électronique, il est acheminé et horodaté par un prestataire de confiance qualifié eIDAS et immédiatement déposé après l’envoi sur l’adresse email du destinataire copropriétaire (adresse que le copropriétaire aura au préalable donné à son syndic en acceptant de recevoir des notifications par avis électroniques de sa part).

Côté destinataire : Celui-ci reçoit son avis électronique sur sa boite email et peut accuser réception en 2 clics, sans avoir ni besoin de sortir sa carte d’identité, ni besoin de s’identifier. Il pourra par la suite télécharger sa convocation d’AG, son PV d’AG ou sa mise en demeure sur son ordinateur. Il aura également la possibilité de pousser l’avis électronique et les pièces jointes, gratuitement dans son coffre-fort numérique Digiposte.

 

3. Les avantages pour les clients Syndics

Les avantages de ce procédé électronique sont nombreux, aussi bien pour les Syndics de copropriétés que pour les copropriétaires.

 

L’acheminement instantané :

L’acheminement de l’avis électronique est instantané. Les syndics peuvent donc envoyer leurs convocations d’AG jusqu’à 22 jours avant l’assemblée générale. Les délais commençant à courir au lendemain de l’envoi.

 

Le coût et la refacturation :

L’avis électronique possède un tarif unique. Il n’y a pas de surcoût possible. De plus, les syndics pourront refacturer directement l’envoi des notifications en ajoutant le RIB de leurs copropriétés dans leur logiciel.

 

Le volume et le type de pièces jointes :

Comme pour la lettre recommandée 100% électronique, l’expéditeur peut ajouter jusqu’à 256 Mo de pièces jointes (soit environ 19.000 pages PDF). D’ailleurs, il n’y a pas de limites de types de PJ car les syndics peuvent ajouter à leurs avis électroniques : des liens cliquables, des documents Word ou PDF, des photos, des plans, de petites vidéos, etc.

 

La valeur juridique :

Réglementé par le décret 2020-834 du 2 juillet 2020, l’avis électronique assure une valeur juridique à l’envoi de notifications dans le cadre des convocations d’AG, des PV d’AG et des mises en demeure. L’horodatage eIDAS apporte la preuve du contenu en cas de litige, et l’acheminement par un prestataire qualifié eIDAS renforce la force probante de l’avis électronique.

 

Les preuves de l’envoi :

L’avis électronique possède des preuves électroniques, au même titre qu’un envoi recommandé : la preuve de dépôt et de transmission (équivalente à un avis de passage), la preuve d’accusé de réception et la preuve de négligence (si le destinataire n’a pas accusé réception de son courrier). Ces preuves sont horodatées et seront valables devant un juge en cas de litige.

 

L’accusé réception :

Côté destinataire copropriétaire, celui-ci accuse réception en 2 clics. Il ouvre son email de notification lui indiquant qu’il a un avis électronique en attente, puis il clique sur « consulter mon courrier » et il accède à son avis électronique : contenu et pièces jointes.

 

La conservation :

L’avis électronique et les pièces jointes liées à l’envoi sont conservés pendant 1 an sur les serveurs sécurisés, en France, d’AR24. Le syndic expéditeur et le destinataire y ont accès depuis leur compte. Côté syndic, celui-ci aura également accès à ses preuves d’envoi.

Enfin, depuis début 2022, les destinataires copropriétaires peuvent conserver, gratuitement et sans limite de temps, leurs courriers dans leur coffre-fort numérique Digiposte.

 

Vous souhaitez en savoir plus sur l’avis électronique ? Contactez notre expert métier pour lui poser vos questions. Et si vous souhaitez plus d’information sur SPI vous pouvez regarder le replay du Webinaire AR24 X SPI lors duquel nous avons parlé de l’avis électronique.

 

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